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Cascades
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« Ici, la nuit est belle. (…) Leo avance de tache de lumière en tache de lumière et entre les deux, elle disparaît presque entièrement. Elle est alors exactement ce qu’elle paraît être : la fille qui glisse le long des murs, calme, discrète. La fille qui s’efface, la fille qu’on oublie. »
Leo n’est pas rentrée et le printemps s’entête dans sa douceur. Leo ne reviendra pas. La shérif Lauren Hobler découvre son corps au milieu des iris sauvages. Autour de la mort soudaine d’une jeune fille, Les Âmes féroces tisse plusieurs destinées. Pour élucider un mystère, mais lequel ? Celui de Leo, peut-être, et de ses silences. Celui de Lauren, coincée dans une petite ville qui ne la prend pas au sérieux. Il y a aussi Benjamin, Seth et les autres… Les gens de Mercy, qui pensent tous se connaître et en savent si peu sur eux-mêmes.
Envoûtant, surprenant et d’une grande ampleur romanesque, Les Âmes féroces traque la part d’ombre de chacun.
Marie Vingtras vit à Paris. Elle est l’autrice de Blizzard (Éditions de l’Olivier, 2021), grand succès critique et public, lauréat du prix des Libraires et du prix Libr’à Nous. Les Âmes féroces est son deuxième roman. -
En avril 2022, la mère de Julia Deck est victime d’un accident cérébral. Selon les médecins, ses chances de survie sont infimes. Mais la patiente déjoue les diagnostics. Commence alors un long cheminement, dans l’espoir d’une convalescence, à travers le dédale des établissements de soins. En parallèle, Julia Deck raconte, sur un rythme vif et non dénué d’humour british, la vie de cette femme issue d’une famille ouvrière anglaise, passionnée de littérature, qui s’est élevée socialement, est venue habiter en France, tout en continuant d’entretenir un rapport complexe avec sa famille d’Angleterre. Car au milieu de son histoire, Julia décèle une étrangeté, peut-être un secret – un point aveugle dans le récit de sa filiation. Mais à cette interrogation, seule sa mère, précisément, pourrait répondre. Ce texte splendide, qui questionne les liens entre l’écriture et la vie, est aussi un geste d’amour bouleversant d’une fille envers sa mère.
Née à Paris d’un père français et d’une mère britannique, Julia Deck a précédemment publié cinq romans dont Viviane Élisabeth Fauville (2012), Propriété privée (2019) et Monument national (2022), traduits en plusieurs langues. -
1983. Un ancien hôpital à Akureyri, petite ville du nord de l'Islande, autrefois sanatorium pour traiter les tuberculeux, est le théâtre d'un événement dramatique : une infirmière est retrouvée sauvagement assassinée dans son bureau, les deux doigts de sa main droite coupés. L'inspectrice Hulda (l'héroïne de la trilogie La Dame de Reykjavík) et son collègue Sverrir sont chargés de l'enquête. Seules quatre autres personnes étaient présentes dans le bâtiment au moment du meurtre. Quatre suspects. Quelques jours plus tard, le médecin en chef est lui aussi retrouvé mort au pied du bâtiment. Tout porte à croire qu'il s'est suicidé. Un aveu indirect de culpabilité ?
2012. Trois décennies plus tard, le mystère reste entier. Helgi, un jeune criminologue, se penche sur l'affaire non résolue des meurtres d'Akureyri pour les besoins de sa thèse. Au même moment, il se voit proposer un poste au sein de la police de Reykjavík. Ses recherches le mènent à interroger les anciens suspects de 1983. Lorsque l'un d'entre eux est retrouvé assassiné dans son lit, Helgi décide d'accepter le poste d'enquêteur, pour résoudre enfin les meurtres inexpliqués de l'ancien sanatorium. Une enquête tortueuse qui viendra remuer de vieilles blessures, levant le voile sur de sombres réalités. -
« Bad-jens : mot à mot, mauvais genre. En persan de tous les jours: espiègle ou effrontée. »
Chiraz, automne 2022. Au cœur de la révolte « Femme, Vie, Liberté », une Iranienne de 16 ans escalade une benne à ordures, prête à brûler son foulard en public. Face aux encouragements de la foule, et tandis que la peur se dissipe peu à peu, le paysage intime de l’adolescente rebelle défile en flash-back : sa naissance indésirée, son père castrateur, son smartphone rempli de tubes frondeurs, ses copines, ses premières amours, son corps assoiffé de liberté, et ce code vestimentaire, fait d’un bout de tissu sur la tête, dont elle rêve de s’affranchir. Et si dans son surnom, Badjens, choisi dès sa naissance par sa mère, se trouvait le secret de son émancipation ? De cette transformation radicale, racontée sous forme de monologue intérieur, Delphine Minoui livre un bouleversant roman d’apprentissage où les mots claquent pour tisser un nouveau langage, à la fois tendre et irrévérencieux, à l’image de cette nouvelle génération en pleine ébullition. -
En levant les yeux vers le huitième étage d’une tour du XIIIe arrondissement de Paris, Agnès rejoint en pensée Boris et Tsila, ses grands-parents, et tous ceux qui vivaient autrefois dans le même immeuble. Rue du Château des Rentiers, ces Juifs originaires d’Europe centrale avaient inventé jadis une vie en communauté, un phalanstère.
Le temps a passé, mais qu’importe puisque grâce à l’imagination, on peut avoir à la fois 17, 22, 53 et 90 ans : le passé et le présent se superposent, les années se télescopent, et l’utopie vécue par Boris et Tsila devient à son tour le projet d’Agnès. Vieillir ? Oui, mais en compagnie de ceux qu’on aime.
Telle est la leçon de ce roman plein d’humour et de devinettes – à quoi ressemble le jardin d’Éden ? quelle est la recette exacte du gâteau aux noix ? qu’est-ce qu’une histoire racontée à des sourds par des muets ? –, qui nous entraîne dans un voyage vertigineux à travers les générations. -
Reykjavík,1956.
Une jeune fille disparaît sans laisser de trace.
Trente ans plus tard, le mystère est toujours
la plus grande affaire non résolue
d’Islande.
« Le polar nordique dans toute son excellence » Financial Times
N°1 des ventes en Islande
Ragnar Jónasson est l’un des auteurs de polars islandais les plus reconnus au monde.
Katrín Jakobsdóttir est la Première ministre d’Islande.
Partageant la même passion pour la littérature et les énigmes, ils ont écrit ensemble ce roman policier magistral.
Traduit de l’islandais par Jean-Christophe Salaün -
2016. La Havane reçoit Barack Obama, les Rolling Stones et un défilé Chanel. L'effervescence dans l'île est à son comble. Les touristes arrivent en masse. Mario Conde, ancien flic devenu bouquiniste, toujours sceptique et ironique, pense que, comme tous les ouragans tropicaux qui traversent l'île, celui-ci aussi va s'en aller sans que rien n'ait changé. La police débordée fait appel à lui pour mener une enquête sur le meurtre d'un haut fonctionnaire de la culture de la Révolution, censeur impitoyable. Tous les artistes dont il a brisé la vie sont des coupables potentiels et Conde a peur de se sentir plus proche des meurtriers que du mort... Sur la machine à écrire de Mario Conde, un texte prend forme : en 1910, la comète de Halley menace la Terre et un autre ouragan tropical s'abat sur La Havane : une guerre entre des proxénètes français et cubains, avec à la tête de ces derniers Alberto Yarini, un fils de très bonne famille et tenancier de bordel prêt à devenir président de la toute nouvelle République de Cuba. Le présent et le passé ont et auront toujours des liens insoupçonnés. Pour sa dixième enquête de Mario Conde, Leonardo Padura écrit un grand roman plein d'humour et de mélancolie, un voyage éblouissant dans le temps et dans l'histoire. « Le meilleur roman de Mario Conde. Avec Ouragans tropicaux, Leonardo Padura est au sommet de son talent, à la croisée de la littérature, du roman noir et de l'histoire. » - El País
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Il a fallu que son esprit vogue jusqu’à l’Isle de Jean-Charles pour qu’elle se retrouve enfin face à son père. Qui est cet homme à la présence tranquille, à la parole rare, qui se dit sans mémoire ? Pour le découvrir elle se lance dans un projet singulier : lui rendre ses souvenirs, les faire resurgir des objets et des paysages.
Le premier lieu à arpenter est l’atelier où il a amassé toutes sortes de curiosités, autant de traces qui nourrissent l’enquête sur ce mystère de proximité : le temps qui passe et ces grands inconnus que demeurent souvent nos parents. Derrière l’accumulateur compulsif, l’archiviste des vies des autres, se révèlent l’homme enfant marqué par la guerre, l’artiste engagé et secret. Peu à peu leur relation change, leurs écritures se mêlent et ravivent les hantises et les rêves de toute une époque.
À travers cette géographie intime, Hélène Gaudy explore ce qui se transmet en silence, offrant à son père l’espoir d’un lieu insubmersible – et aux lecteurs, un texte sensible d’une grande beauté. -
Paul a commis l’irréparable : il a tué son père. Seulement voilà : quand il s’est décidé à passer à l’acte, Thomas Lanski était déjà mort… de mort naturelle. Il ne faudra rien de moins qu’une obligation de soins pendant un an pour démêler les circonstances qui ont conduit Paul à ce parricide dont il n’est pas vraiment l’auteur.
L’Origine des larmes est le récit que Paul confie à son psychiatre : l’histoire d’un homme blessé, qui voue une haine obsessionnelle à son géniteur coupable à ses yeux d’avoir fait souffrir sa femme et son fils tout au long de leur vie. L’apprentissage de la vengeance, en quelque sorte.
Mélange d’humour et de mélancolie, ce roman peut se lire comme une comédie noire ou un drame burlesque. Ou les deux à la fois.
(c) Éditions de L'Olivier, 2024 (p) Cascades, 2024 -
Le Parrain, Serpico, Scarface, L’Epouvantail, Un après-midi de chien, Heat, Donnie Brasco, Once upon a time in Hollywood, The Irishman, Looking for Richard racontés par Al Pacino himself… Autant de films qui font partie du panthéon du 7e art, que l’on soit cinéphile ou non. Au cours de ses 50 ans de carrière, Al Pacino a vu défiler l’Actor Studio, le Nouvel Hollywood et les plus grands réalisateurs. Pour la première fois, il décide de raconter sa vie fascinante, qui commence dans le Bronx en 1940.
Un texte sincère, émouvant, drôle et très incarné.
Si Al Pacino est une légende vivante du cinéma, il n’a pourtant jamais signé d’autobiographie.
Ce livre est un événement. -
IL VEUT SAUVER LE MONDE. ELLE S’EST JURÉ DE S’EN SORTIR SEULE.
Après une adolescence tumultueuse, Romeo Cruz a trouvé la vocation qui donne un sens à sa vie : il est désormais secouriste et vient en aide à la population de Chicago. Mais ce nouvel équilibre se fissure lorsque Maxima Miller revient à la caserne après trois ans d’absence. Elle est l’amie d’enfance de son frère, la femme intouchable qui l’a toujours fasciné – et celle qui les a tous lâchés du jour au lendemain. Il est des départs qui ne s‘expliquent pas… Ceux-là sont les plus difficiles à pardonner. Depuis toujours, Max semble vouloir affronter seule les épreuves qui la poursuivent. C’est pourtant vers Romeo qu’elle se tourne pour lui demander de devenir son faux petit ami. Impensable pour lui… Intenable, aussi. Mais tous deux savent trop bien comme la vie est fragile. Et qu’il faut oser s’y accrocher de toutes ses forces, tant que le cœur bat encore… -
En s'appuyant sur les carnets tardifs inédits de Marx et en voyant dans le pacte vert le nouvel opium des masses, Kohei Saito constate le désastre social et écologique du capitalisme, dénonce le mode de vie des pays développés fondé sur l'expropriation des ressources et de l'énergie du Sud global et prône une société basée sur les communs. Il associe deux termes apparemment incompatibles, la décroissance et le communisme, pour proposer une solution politique et civilisationnelle : le communisme décroissant. Il redéfinit ainsi le communisme comme une forme d'association, très différent de la révolution prolétarienne, et met en lumière de nouveaux aspects de la pensée de Marx, en sommeil depuis plus de 150 ans.
Marx soulignait en effet que le capitalisme invisibilisait ses propres contradictions en les déplaçant ailleurs, mais que ces tentatives de déplacement (techniques, géographiques et temporels) étaient vouées à l'échec.
Kohei Saito aspire à un post-capitalisme, à la démarchandisation progressive, à une démocratie au-delà des murs législatifs et dans le domaine de la production, et surtout à l'expansion graduelle des communs pour multiplier les espaces de liberté anticapitalistes. S'éloigner de la force organisatrice du capital pour éviter la fin de l'histoire et choisir le chemin de l'autolimitation sont pour lui des actes révolutionnaires. En plus d'être l'auteur d'un best-seller international, vendu à 500 000 exemplaires au bout de quelques mois, Kohei Saito est un jeune philosophe convaincant et un chercheur qui assume sa responsabilité sociale. Il écrit à la première personne et croit en ses lecteurs.« Le capital vise une multiplication infinie de la valeur, mais la Terre est un espace fini. » -
Une veuve trouve un vieux revolver dans les affaires de son mari et l’apporte à la police. Une vérification démontre qu’il a été utilisé pour un meurtre non résolu depuis de nombreuses années. Konrad, détective à la retraite, s’y intéresse car son père a eu un revolver similaire…
Konrad apparaît dans toute son ambiguïté morale, la soif de vengeance le domine mais il résout les crimes restés sans réponses claires dans ses romans précédents, et nous révèle la dureté de la société islandaise à l’égard de ceux qui en dévient. Il découvre peut-être, enfin, qui est l’assassin de son père. -
Vingt-cinq ans après la disparition non-élucidée de ses jeunes sœurs Rosa et Björk, Hildur Rúnarsdóttir vit toujours à Ísafjörður, en Islande, où elle est inspecteur de police. Depuis cet événement traumatisant, elle surfe dans les eaux glacées des côtes islandaises pour tenter d'oublier.
Après quelques années passées dans l’unité des enfants disparus de Reykjavik, la jeune femme est en poste dans le petit commissariat de cette région désolée des Fjords de l'Ouest. Elle accueille bientôt un stagiaire finlandais, Jakob Johanson, qui lui-même porte les stigmates d'une vie personnelle compliquée.
À peine apprennent-ils à se connaître qu'ils sont amenés à enquêter sur un incendie qui a causé la mort d'un pédophile, et Hildur ne peut s'empêcher d'espérer trouver un lien avec la disparition de ses petites sœurs... -
Qui de mieux que Nathalie A. Cabrol pour faire le point dans un essai vivant et didactique sur l’une des questions les plus profondes de l’humanité : sommes-nous seuls dans l’Univers ? La directrice scientifique du centre SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence, « Recherche d’intelligence extraterrestre ») aborde tour à tour l’exploration de notre système solaire, la recherche des exoplanètes, celle des signaux extraterrestres et les types de civilisations ou vies qu’on espère y trouver. L’astrobiologiste nous invite à participer à cette odyssée extraordinaire que nous vivons actuellement, et dont les images du télescope James-Webb ne sont qu’un infime reflet. Avec 300 millions d’exoplanètes dans la zone habitable de notre galaxie, penser que nous sommes seuls est une « absurdité statistique ». Dès lors nous sommes pris d’un vertige devant l’ampleur de certaines révélations. De Titan à la planète 55-Cancer-e, de l’équation de Drake au paradoxe de Fermi, des typologies de niveaux de civilisations extraterrestres à la théorie de Gaïa, c’est tout un monde inconnu qui s’ouvre à nous.
Un livre stimulant et accessible dans la lignée de Poussières d’étoiles de Hubert Reeves. Une invitation au voyage d’un nouveau genre, à la recherche d’une vie ailleurs dans l’Univers dont « l’absence de preuves n’est pas la preuve de l’absence », selon les mots de Carl Sagan.
Nathalie A. Cabrol est née à Bagneux en 1963. Astrobiologiste, elle dirige des projets de recherche pour la NASA depuis 1998, et a été nommée directrice scientifique du Centre de recherche Carl Sagan de l'Institut SETI en 2015. Elle raconte son parcours exceptionnel dans son premier livre, Voyage aux frontières de la vie (Seuil, 2021, Points, 2022). -
« Une comédienne, on ne cherche pas à savoir qui elle est. Une comédienne, on l'invente. Une comédienne est un rêve. »
La comédienne de ce roman, l'actrice trans la plus connue du monde, peut vivre toutes les vies sur scène mais se sent acculée par un nouvel événement dans son quotidien : elle a décidé, contre tout bon sens, de fonder une famille.
Contre l'avis de tout le monde aussi, elle décide de monter une pièce de Jean Cocteau, « pourquoi pas quelque chose de moins français, de moins tordu ? », et de tenter, en plus, un retour périlleux au village natal pour voir ses parents... Toutes les conditions sont réunies pour raconter une histoire d'amours, des amours violentes, déchirantes, mais aussi mémorables et tendres.
Ce roman élégant, sensuel et profondément universel est un coup de pioche dans les fondations de la famille et des traditions, une exploration brutale d'un couple atypique (mais quel couple ne l'est pas ?), un livre sur les mille et une manières de désirer, de provoquer, de ressentir.
Camila SOSA VILLADA est née à La Falda, en Argentine, en 1982. Comédienne et chanteuse, elle est aussi une écrivaine reconnue et primée. Son premier roman, Les Vilaines (Grand Prix de l'Héroïne Madame Figaro 2021), est un phénomène littéraire mondial, en cours de traduction dans plus de 20 langues. -
Johann von Capriccio est un jeune étudiant en obstétrique et ciroplaste de talent à l'université de Schattengau, ville fondée par le savant-astrologue Mirabile. Les mannequins anatomiques de Johann attirent un jour l’attention de Catherine von Grunewald, femme du margrave. Celle-ci le fait convoquer afin de lui montrer l’enfant dont elle a accouché quelques mois auparavant dans le plus grand secret. Corne, queue, sabots de bouc : l’enfant présente toutes les caractéristiques d'un faune.
En compagnie d'une mercenaire et de l'héritière de Mirabile, Johann va tenter de comprendre les mystères de Schattengau, ville nichée au cœur des Alpes, dont l’université attire les esprits les plus brillants, tandis que les puissants de l’Empire germanique se pressent dans le palais du margrave Von Grunewald. Depuis cinq cents ans, c'est un haut-lieu du savoir. Étudiants et habitants la font vivre sous le patronage des grotesques, statues de pierre représentant des créatures des folklores européens, sculptées par le fondateur de cette ville où l'art et la science prennent vie à l'insu des habitants. -
Mary Beard braque les projecteurs sur les hommes qui ont gouverné l’Empire romain, de Jules César (assassiné en 44 avant notre ère) à Alexandre Sévère (assassiné en 235 de notre ère). Qui étaient réellement les empereurs de Rome ? De cruels maniaques du contrôle, des bourreaux de travail, des adolescents excentriques.
Ce livre n’offre pas une galerie chronologique de portraits : Caligula le fou, Néron le monstre, Marc Aurèle le philosophe... L’autrice pose des questions autrement importantes pour une plongée sans pareille dans la Rome impériale : quel pouvoir les empereurs détenaient-ils réellement ? Comment et à quoi l'exerçaient-ils ? Le palais impérial était-il aussi sanglant qu'on le croit ? Comment se déroulait une succession et quel rôle jouait la cour ? À quoi ressemblait un banquet ? Quelle était l'étendue et la fonction de leurs voyages ? Quels furent leurs derniers mots ? Mary Beard revient sur les fantasmes romains qui entouraient la cour impériale pour dissiper nos propres clichés et cerner ce qu’être Romain signifie. -
Deux auteurs, deux pays, mais une seule et même histoire entre Manchester et Lyon.
Une intrigue taillée comme un diamant pur !Ged Mackie, ex-soldat de la Légion étrangère rentre chez lui, à Manchester, pour la première fois en vingt ans. Les retrouvailles avec sa mère, Sheryl, une vraie dure à cuire, et avec sa fille Jada, ne sont pas de tout repos, mais ce n'est rien à côté des soucis qui l'attendent avec le gang le plus violent de la ville. Serait-ce en rapport avec ce braquage en Hollande pour le compte de Vogel, un impitoyable mafieux basé à Lyon ? Quand Sol, son meilleur ami, son frère d'armes, est kidnappé, la guerre semble bel et bien déclarée...Dans le cadre d'un partenariat littéraire avec Quais du Polar, ce roman est le fruit de la collaboration entre deux grands auteurs de roman noir : le Britannique Tim Willocks, l'auteur de La Religion et le Français Caryl Férey, l'auteur de Zulu. Ils ont uni leurs voix et leur talent pour écrire cette épopée rock et tendre à la fois, traversée par un humour dévastateur. Accrochez-vous, ça va secouer !INÉDITTim Willocks est un romancier britannique né en 1957 à Stalybridge. Il est l'auteur de plusieurs polars à succès dont Bad City Blues et Les Rois écarlates (éd. de L'Olivier) ou Green River (Sonatine). Son dernier roman, La Mort selon Turner (2018) a remporté le Prix Le Point du Polar Européen au Festival Quais du Polar. Écrivain globe-trotter, Caryl Ferey, né en 1967, signe depuis vingt ans des polars explosifs qui dissèquent l'envers du décor des territoires qu'il arpente. Il est notamment l'auteur de Zulu (2008) qui a été récompensé par de nombreux prix dont le Grand Prix de Littérature Policière, le prix Quais du polar/20 minutes et le prix des lectrices de Elle. Il fut adapté au cinéma en 2013. -
Au tournant des années 1980, Marguerite Yourcenar est la première femme à entrer à l'Académie française. Tous les yeux sont rivés sur celle qui fait désormais figure de symbole. Pourtant, que sait-on d'elle ? Qu'elle vit sédentaire sur une île de la Côte Nord-Est des États-Unis. Et qu'elle vient de perdre sa compagne de quatre décennies, Grace Frick, traductrice en langue anglaise de Mémoires d'Hadrien. À près de soixante-seize ans, Yourcenar semble ne plus rien avoir à attendre de la vie.
Pourtant, à l'heure où l'institution littéraire menace de la figer en icône, Yourcenar est en passe de traverser le plus inimaginable bouleversement existentiel. Quelques mois plus tôt, elle a rencontré un photographe américain homosexuel de quarante-six ans son cadet : Jerry Wilson. Bouleversée par la beauté de celui qui lui rappelle un amour de jeunesse impossible, heureuse de se découvrir des points communs avec ce passionné d'ornithologie et de musique afro-américaine, Marguerite fait de lui son secrétaire, son chauffeur, bientôt l'organisateur de voyages au bout du monde.
Commence alors un roman d'amour aussi improbable que dangereux, aussi destructeur que littérairement fécond. Quelles sont les motivations de ce jeune homme solaire mais torturé ? Et quel avenir pour une relation dont l'intensité inquiète l'entourage de la femme de lettres ?
De l'Amérique des mégalopoles et des réserves naturelles à la vieille Europe en passant par l'Égypte, le Japon, le Kenya ou encore l'Inde, Un Autre m'attend ailleurs est le roman vrai des dernières années d'une des plus grandes écrivaines du XXe siècle. -
PRIX HUGO DU MEILLEUR ROMANLa jeune et timide Marra, dernière fille d'un souverain au royaume convoité, assiste impuissante aux mariages de ses deux soeurs avec le prince Vorling. Car, après la mort mystérieuse de l'aînée, la cadette a dû la remplacer pour tenter de donner enfin un héritier au triste sire.
Quand Marra découvre l'ampleur de la cruauté de Vorling, elle ne peut demeurer simple spectatrice plus longtemps : si elle veut sauver sa soeur et empêcher le sort funeste qui l'attend elle aussi, alors la princesse doit tuer le prince.
Pour mener à bien son plan, il lui faudra recruter des alliés hauts en couleur : une sorcière capable de parler aux morts et sa poule possédée par un démon, un honorable chevalier en disgrâce et une fée marraine particulièrement douée pour les malédictions. -
Le deuxième tome de la série killer romance phénomène, best-seller n°1 du New York Times : meurtres, chaos et passion torride garantis !Lorsque le tueur à gages Lachlan Kane foire un boulot pour le plus gros client de son boss, il sait qu'il a raté son unique chance d'échapper à la pègre. Or voilà que la chanteuse Lark Montague lui propose un marché : s'il l'aide à traquer un meurtrier, elle lui promet d'obtenir sa liberté. Le piège ?Il doit se marier avec elle. Ils ne peuvent pas se supporter.Auteure-compositrice indie, Lark est le rayon de soleil qui chasse toutes les ombres derrière lesquelles Lachlan Kane tente de se dissimuler. Il a beau la considérer comme une princesse privilégiée, Lark cache elle aussi de nombreux secrets. Avec sa redoutable famille au coeur de la tourmente et le bonheur de sa meilleure amie en jeu, Lark est prête à tout, même à s'engager auprès d'un homme qu'elle déteste peu importe l'attraction qu'elle ressent pour le taciturne assassin.Tandis que Lachlan et Lark s'efforcent de mener à bien cette mission qui les unit, cela devient presque impossible de distinguer
leur faux mariage d'un vrai. Mais quand leur relation finit par évoluer, ils découvrent que les fantômes tourmentés qu'ils ont laissés sur leur passage ne sont pas loin, prêts à revendiquer bien plus que leur amour naissantCar un autre phantom rode. Et celui-là veut leur peau.Autrice best-seller de USA Today et sensation TikTok, Brynne Weaver a vendu les droits de ses livres dans plus de 15 pays. Elle a voyagé à travers le monde et adopté plus d'animaux errants que son mari aurait probablement voulu, tout en nourrissant son amour des comédies noires, de l'horreur et de la romance aussi bien en littérature qu'au cinéma. Pendant toutes ses aventures, le fil conducteur dans la vie de Brynne a toujours été l'écriture.Avec huit romans publiés et bien d'autres à venir, Brynne a laissé sa marque dans le monde littéraire en combinant comédie noire provocante, romance irrésistible et suspense palpitant pour créer des histoires inclassables, et surtout addictives, dans lesquelles lectrices et lecteurs peuvent s'échapper. -
Notre monde est fait de règles. Si toutes ces injonctions permettent la cohabitation pacifique de tous, elles assurent aussi le complet malheur de chacun. Les dés peuvent nous libérer, comme ils ont libéré Luke Rhinehart, un psychiatre à la vie étriquée, qui décide de jouer aux dés tous ses choix… quelles qu’en soient les conséquences.
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« Georgette était notre bonne, mais le mot était imprononçable. »
Georgette veille sur les rituels qui scandent la vie de la narratrice et de son frère : le bain, les repas, le lever et le coucher, les fêtes, les voyages. Elle est aussi la seule à savoir comment se débarrasser des serpents et des scorpions.
Georgette est une seconde mère. Elle est indispensable. Mais socialement, elle demeure une fille, c’est-à-dire une domestique. Telle est la contradiction présente au cœur de ce récit subtil et déchirant.
En vingt-six séquences, Dea Liane décrit la vie quotidienne d’une famille sur le modèle du film amateur tel qu’il existait encore dans les années 90. En substituant des mots à des images, elle propose une nouvelle manière de raconter – sensible, précise. Sans oublier pour autant ce qu’elle doit à son autre langue maternelle : l’arabe.
Née en 1990 dans une famille syro-libanaise, Dea Liane est comédienne. Georgette est son premier roman.