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Calmann-Levy
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Revue d'histoire de la Shoah n.220 : Varia
Collectif
- Calmann-Lévy
- Revue D'histoire De La Shoah
- 23 Octobre 2024
- 9782916966298
Ce numéro de la Revue d'histoire de la Shoah rassemble des articles qui abordent des thèmes variés. L'approche plus ouverte qu'à l'accoutumée, proposée par ce numéro, a pour vocation de répondre à la curiosité des lecteurs et de montrer la vivacité des travaux actuels sur la Shoah.
Ces études portent principalement sur la France et interrogent pour la première fois le rôle de grandes institutions françaises dans la persécution des Juifs (le château de Versailles, le Palais de Tokyo, la Croix-Rouge), mais aussi le prisme de la distance Paris-province (la ville de Bordeaux et le département du Cher).
La destruction des Juifs, les différents visages de la spoliation, la défaillance des uns et la cupidité des autres..., tous ces sujets se dessinent à travers des cas particuliers aussi bien que dans leur dimension collective.
Leur nationalité, leur expérience et leur parcours, leurs champs d'étude et leurs institutions de rattachement permettent aux historiens et historiens de l'art qui signent ces textes de souligner la dimension tant française qu'européenne de cette recherche en perpétuel mouvement. -
Revue d'histoire de la Shoah n.219 : Le Luxembourg et la Shoah : Spoliations, déportations, mémoire
Collectif
- Calmann-Lévy
- Revue D'histoire De La Shoah
- 27 Mars 2024
- 9782916966281
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Revue d'histoire de la Shoah n.218 : Vatican, Eglise et Shoah : renouveau historiographique autour des archives de Pie XII
Collectif
- Calmann-Lévy
- Revue D'histoire De La Shoah
- 18 Octobre 2023
- 9782916966274
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REVUE HISTOIRE ET LIBERTE n.45 : l'Egypte en ébullition ; pays arabes : sur le chemin de la démocratie ?
Revue Histoire Et Liberte
- Calmann-Levy
- Revue Histoire Et Liberte
- 20 Avril 2011
- 9772101561452
LE SOCIALISME ARABE L'URSS ET LES PAYS ARABES QUE RESTE-T-IL DU SOCIALISME ISRAÉLIEN ? Les socialismes arabes, dont les grandes figures étaient Nasser en Égypte, Ben Bella en Algérie, Saddam Hussein en Irak et Afez el-Assad en Syrie, ont, malgré le soutien de l'Union soviétique, échoué à apporter à leurs pays paix sociale et développement économique. Le vide idéologique qu'ils ont laissé a surtout profité aux islamistes. Ce nº 45 d'Histoire & Liberté tentera de cerner les contours de ces socialismes, examinera le rôle qu'a eu l'Union soviétique dans la région et s'interrogera sur les conséquences de cet échec. L'islamisme d'aujourd'hui s'en nourrit, au moins partiellement. Un peu à part, Israël aussi a connu un fort mouvement socialiste au cours de ses premières décennies d'existence. Qu'en est-il aujourd'hui ? Le socialisme israélien traverse pour le moins une mauvaise passe...
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Revue d'histoire de la Shoah n.215 : le cimetière juif dans la Shoah
Collectif
- Calmann-Levy
- Revue D'histoire De La Shoah
- 23 Mars 2022
- 9782916966243
Qu'est-il advenu des cimetières juifs, certains récents, d'autres immémoriaux, dans la persécution et la Shoah ? Paysages péri-urbains ou ruraux singuliers, ils ont, comme toutes les institutions juives, été bouleversés en Allemagne dès 1933 puis tout au long de la guerre. Suicides et déportations s'y lisent. Parfois, ils ont disparu et été désacralisés, tandis que les corps ont été transférés dans des fosses communes. Pourtant, la plus grande partie des cimetières juifs d'Allemagne et d'Europe n'ont pas été détruits par les nazis.
Pendant la guerre, le cimetière juif fut un espace de passage, de transit au coeur de la ville hostile (comme le cimetière juif de Varsovie, adjacent au ghetto) ; il servit à rassembler les Juifs et à leur donner refuge, lorsque tous les autres lieux leur étaient interdits ; il fut le dépôt ultime des corps des victimes (juives ou non) auxquels était refusé tout traitement funéraire humain, entraînant l'ouverture de fosses communes ; il offrit aussi un cadre aux exécutions.
Après la Shoah, les cimetières abandonnés, privés de leurs morts « naturels », sont demeurés les lieux témoins de la catastrophe juive, en dépit des mouvements de réenterrement - les parents survivants recherchant les corps des disparus pour les rendre au cimetière juif. À l'absence des tombes répond la construction de milliers de mémoriaux dans les cimetières mêmes, dédiés à ceux qui sont morts dans les camps, dans la clandestinité.
Lieu du recueillement, lieu pour penser à la mort des disparus de la Shoah, le cimetière juif est aussi le lieu des traces d'années de persécution, celles gravées sur les pierres tombales des morts prématurées, celles que forment les espaces vides, en attente de morts jamais venus...
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Revue d'histoire de la Shoah n.197 : Aktion Reinhardt Tome 2 ; études et analyses
Collectif
- Calmann-Levy
- Revue D'histoire De La Shoah
- 17 Octobre 2012
- 9782916966069
L'Aktion Reinhardt commence le 17 mars 1942 par le transfert de 1 500 Juifs du ghetto de Lublin vers le centre de mise à mort de Belzec qui, avec Sobibor et Treblinka, va constituer le coeur historique de la Shoah, l'Aktion Reinhardt. Paradoxalement, pourtant, les études historiques sur le sujet demeurent rares. Ce second tome de la RSH consacré à l'Aktion Reinhardt met à la disposition du public français (avec plus de 1400 pages en deux volumes) de nombreuses études historiques rédigées pour la plupart par des spécialistes étrangers sur la plus grande entreprise de fabrication de cadavres jamais conçue par l'espèce humaine contre une partie d'elle-même.
Ce dossier explore différents aspects de l'Aktion Reinhard, en particulier l'opération Erntefest des 3 et 4 novembre 1943 à Majdanek, la tuerie de masse qui clôture l'Aktion Reinhardt. Mais aussi les rapports d'enquête soviétiques en Galicie (1944-1945), l'étude du parcours de quelques assassins notoires, tels Joseph Oberhauser et Ernst Zierke, ces figures peu connues mais centrales de l'Aktion Reinhardt mises en lumière grâce au travail des magistrats ouest-allemands. Comme l'analyse des quelque 4750 auxilliaires de l'Aktion Reinhardt formés pour la plupart au camp de Trawniki, près de Lublin.
Ce second volume se penche enfin sur les mécanismes d'un génocide qui voit s'enchevêtrer un crime d'Etat, une entreprise bureaucratique et une participation méthodique des voisins aux tueries. Des circonstances exceptionnelles ont transfiguré en assassins de masse des existences médiocres. Ce fut là aussi la réalité ordinaire des auteurs de terrain de cette fracture de l'histoire qui a désolé notre horizon politique : un conformisme de groupe, la grégarité des comportements et un endoctrinement idéologique de longue haleine, celui-là même qui nous enseigne que les mots d'aujourd'hui conditionnent les meurtres de demain.. -
Revue de la shoah t.182 ; devant l'abime
Georges Bensoussan
- Calmann-Levy
- Sciences Humaines
- 6 Avril 2005
- 9782702150498
Entre l'accession d'Adolf Hitler au pouvoir (janvier 1933) et la tenue du procès Eichmann en Israël (avril-décembre 1961), le monde juif aura été ébranlé par le plus violent cataclysme de son histoire. Sans lien de causalité, la destruction radicale précède de peu la restauration nationale de l'autonomie politique juive sur la terre ancestrale. Comment la communauté juive de Palestine mandataire, le Yishouv, perçut-elle l'accession des nazis au pouvoir oe Quel fut le degré de prescience du désastre oe Comment le Yishouv vécut-il l'avance allemande sur ses frontières oe Comment réagit-il à l'annonce du désastre européen en novembre 1942 oe Les accusations réitérées d'accoutumance, voire d'indifférence, eurent-elles quelques fondement et David Ben Gourion, en particulier, fut-il ce politique cynique qu'évoque aujourd'hui une frange de l'historiographie israélienne oe Comment les dirigeants sionistes en Israël et hors d'Israël appréhendèrent ils cette histoire hors normes, et en quoi pesa t-elle sur les conditions de naissance de l'Etat oe Enfin, alors qu'en 1949 un citoyen sur trois était un rescapé, en quoi la mémoire difficile, voire honteuse du désastre, a t-elle modelé l'identité du jeune Etat jusqu'au procès Eichmann, ce tournant majeur pour l'historiographie et la mémoire collective de la Shoah en général, mais aussi pour une identité israélienne réconciliée progressivement avec l'histoire si longtemps vilipendée de la diaspora.
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Revue histoire de la shoah t.184 ; la shoah dans la litterature israelienne
Collectif
- Calmann-Levy
- 22 Mars 2006
- 9782952440912
"la vie m'avait fourni tout l'équipement nécessaire pour être écrivain. orphelin, avec l'expérience de la douleur, de la pauvreté, de la faim et le plus dur de tout : l'humiliation " écrit aharon appelfeld, qui ajoute : "il s'est passé quelque chose durant la seconde guerre mondiale. nous avons vécu une expérience particulière. il nous est impossible de penser, de sentir, d'imaginer comme nous le faisions dans les années vingt. nous avons subi une métamorphose. comment la caractériser oe"
la verbalisation du désastre en hébreu, par des auteurs israéliens, dans les domaines de la narration et de la poésie, constitue sans doute le vecteur d'une identité collective nouvelle. pourtant, chacun sait que l'accueil rservé par le jeune etat aux rescapés fut frais. leur histoire n'avait pas alors droit de cité. c'est à partir de cette mémoire longtemps condamnée au silence que la littérature prend toute sa place.
la première partie de ce volume est consacrée aux écraivains survivants de la shoah, qui ont fait consciemment le choix lingusitique et identitaire de l'hébreu : katzetnik (yehiel dinur), abba kovner, aharon appelfeld et dan pagis. la deuxième partie traite des écrivains hébreux qui vivaient à cette époque en israël sous le mandat britannique : s.y. agnon, o.z. greenberg, n. alterman, a. megged et quelques autres. enfin, la dernière partie est consacrée aux écrivains des générations suivantes, "bougies de la mémoire" (nerot zikaron), ceux qui par leur existence même portent remède contre l'oubli et pour la continuation malgré tout.
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Revue d'histoire de la Shoah n.213 : la Shoah en Union soviétique : nouvelles recherches
Collectif
- Calmann-Levy
- Revue D'histoire De La Shoah
- 24 Mars 2021
- 9782916966229
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Revue d'histoire de la Shoah n.214 : juger les criminels de guerre à l'est de l'Europe (1943-1991)
Collectif
- Calmann-Levy
- Revue D'histoire De La Shoah
- 20 Octobre 2021
- 9782916966236
Soixante ans après la fin de la guerre, est-il encore nécessaire d'en parler ?
Le XXe siècle qui vient de s'achever aura été le temps des génocides, depuis la tuerie programmée des Herero dans le Sud Ouest africain sous tutelle allemande en 1904 jusqu'au massacre planifié des Tutsi du Rwanda en 1994. À l'heure où s'effacent de notre horizon les derniers témoins de la Shoah, eux qui au dire de Primo Levy ne pouvaient témoigner des fosses communes et des chambres à gaz, l'histoire seule sera bientôt en charge de transmettre aux générations montantes la vérité du siècle écoulé. Et parce que ni le temps ni le « devoir de mémoire » ne seront de mise face à la marée de l'oubli, le travail historien sera l'un des principaux, sinon le principal vecteur de cet effort.
La Shoah ne fut ni un « désastre juif » ni une « histoire allemande », mais la catastrophe humaine par excellence. En effet, l'Allemagne hitlérienne a rompu la trame de ce qui, jusque-là, faisait les rapports humains. Dès lors qu'on n'« a plus rien vu de sacré dans la nudité abstraite d'un être humain » (Hannah Arendt), ce n?est pas seulement l'humanité juive qui a été détruite à Auschwitz, mais la notion de personne humaine.
C'est pourquoi cette histoire, loin d'être un ressassement morbide du passé, est une réflexion actuelle nourrie par les chroniques des témoins et les analyses des historiens. Le Mémorial de la Shoah et les éditions Calmann-Lévy conjugent leurs efforts pour donner à lire au public francophone les oeuvres françaises et étrangères qui constituent cette connaissance essentielle pour l'avenir du siècle qui commence.
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Revue d'histoire de la Shoah n.216 : nouvelles recherches sur la Shoah et l'après-Shoah en Pologne
Collectif
- Calmann-Levy
- Revue D'histoire De La Shoah
- 26 Octobre 2022
- 9782916966250
Intitulé « Nouvelles recherches sur la Shoah en Pologne », ce dossier rassemble des contributions portant sur des approches novatrices, aussi bien de termes de sources nouvelles mobilisées que d'approches. Les sources et récits des victimes et rescapés juifs sont mobilisés dans leur croisement avec les documents officiels et clandestins de l'époque. Les écrits pionniers des historiens survivants de la Shoah, à l'instar de Nachman Blumental, directeur de l'Institut d'histoire juive de Varsovie jusqu'en 1949, sont redécouverts et appréciés pour leur clairvoyance précoce.
L'approche micro-historique met en valeur la diversité locale des situations, tout en révélant des mécanismes comparables dans la persécution et la (faible) survie des Juifs dans les villes les plus connues (Varsovie, Lodz) ou plus modestes (Tarnow). La prise en compte de la matérialité - celles des corps après les gazages dans les centres de mise à mort comme Belzec ou Sobibor, mais aussi celle des déchets accumulés dans les ghettos - offre des clefs supplémentaires d'intelligence du quotidien de ces hommes, femmes et enfants traqués, enfermés ou cachés, et le plus souvent anéantis dans d'immenses souffrances.
Enfin, l'histoire de l'extermination des Juifs de Pologne gagne à être replacée dans le temps long, permettant de voir non seulement les dynamiques d'exclusion rhétoriques et effectives à l'oeuvre dans la Pologne de l'entre-deux-guerres mais aussi la très longue ombre portée de la Shoah bine après la guerre et jusqu'à aujourd'hui. Ce numéro est d'autant plus essentiel à l'heure où s'épanouissent en Europe des discours de distorsions sur l'histoire de la Seconde Guerre mondiale et sur la Shoah, visant à remettre en cause des acquis irréfutables et consensuels de la science historique au profit d'une narration plus confortable pour les sociétés, mais malhonnête et pouvant même légitimer des actions politiques les plus violentes. -
Revue d'histoire de la Shoah n.217 : persécutions des Roms et Sinti et violences génocidaires en Europe de l'Ouest, 1939-1946
Collectif
- Calmann-Lévy
- Revue D'histoire De La Shoah
- 22 Mars 2023
- 9782916966267
Dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, Roms et Sinti furent la cible de persécutions multiples et de violences génocidaires dont la chronologie et l'intensité varient selon les territoires de l'Europe. Ces persécutions ont concerné des Roms, Sinti, Manouches et Gitans, ainsi que des groupes associés par l'histoire aux mesures antitsiganes et désignés par leur profession ou leur mode de vie supposé, comme les Yéniches, les vanniers, forains, circassiens et voyageurs. En Europe de l'Ouest, plusieurs termes furent employés pour qualifier cette population définie ou désignée comme Zigeuner, en allemand et hollandais et Zingari, en italien. En France, le terme nomades fut employé pour désigner les personnes relevant du régime discriminatoire imposé par la loi du 16 juillet 1912.
L'occultation souvent délibérée et la reconnaissance tardive des persécutions contribuèrent à la marginalisation, dans les historiographies et les mémoires nationales, de faits qui entraînèrent l'élimination physique de plus de 200 000 personnes à l'échelle de l'Europe et la dislocation irréversible des société romani d'avant-guerre. Même si de nombreuses zones d'ombres demeurent, les chapitres de cette histoire apparaissent désormais très clairement : un premier processus comprend la ségrégation dès 1933, la définition raciale, la déportation et l'assassinat des Roms et Sinti dans les territoires du Grand Reich comprenant l'Allemagne, l'Autriche, la Bohême-Moravie, la Pologne annexée ainsi que l'Alsace-Lorraine, le Luxembourg et une grande partie de la Slovénie ; un second processus entraîne une répression ciblée et meurtrière au sein des États alliés comme la Croatie, la Hongrie, la Slovaquie ou la Roumanie ; un troisième processus implique l'élimination physique et systématique à l'Est, lors de l'avancée des groupes mobiles de tuerie, de la Baltique à la Crimée.
Ce numéro de la Revue d'histoire de la Shoah porte sur les persécutions et les violences génocidaires commises dans plusieurs pays de l'ouest de l'Europe, aux Pays-Bas, en France et en Italie. Dans ces territoires, le caractère composite des outils répressifs traduit une grande pluralité de dispositifs suivant l'application variable des mesures antitsiganes : assignations à résidence, détentions, internements, concentrations, exécutions ciblées ou aléatoires, déportations vers les centres de mise à mort ou le réseau concentrationnaire. Les articles de ce numéro permettent d'éclairer la diversité des logiques à l'oeuvre, les modalités distinctes des violences et leurs effets sur les collectifs visés. L'écriture de cette histoire multiple, à travers l'exploration de nouvelles archives, l'étude de destins individuels et collectifs, ainsi que la mémoire des faits sont au coeur des études publiées dans ce numéro. Il fait suite au programme ANR RomaResist, Dislocations et résistances. Violences génocidaires et persécutions des Roms, Sinti et Voyageurs en Europe de l'Ouest, 1939-1946, dirigé par Ilsen About au sein de l'EHESS. -
REVUE HISTOIRE ET LIBERTE n.47
Collectif
- Calmann-Levy
- Revue Histoire Et Liberte
- 21 Mars 2012
- 9772101561476
LA RUSSIE NOUVELLE 20 ANS APRÈS L'EFFONDREMENT DE L'URSSLa question de la chute de l'Union soviétique à la fin de 1991 n'a rien d'académique. Les différents facteurs qui l'ont provoquée, ses modalités, les personnalités qui l'ont dirigée ou accompagnée, illustrent une mutation politique et économique bien réelle mais inachevée qui marque encore de son empreinte, vingt ans plus tard, l'ancien espace soviétique. Cet inachèvement est peut-être le fait de toutes les révolutions et contre-révolutions. Mais la Russie d'aujourd'hui présente des caractéristiques spécifiques qu'il faut examiner attentivement car si certaines doivent être défendues d'autres doivent être combattues. Les analystes de la « Grande implosion » de 1991 et ceux de la Russie actuelle contribuent à ce numéro.
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REVUE HISTOIRE ET LIBERTE n.46 : le politiquement correct
Collectif
- Calmann-Levy
- Revue Histoire Et Liberte
- 5 Octobre 2011
- 9772101561469
(Attention: changement de thème) Plus pesant que les idées reçues, le « politiquement correct » est un terrorisme moral qui stérilise les débats, paralyse la recherche libre, interdit toute audace et en fin de compte rend aveugle qui y est soumis, c'est-à-dire, plus ou moins, nous tous. Le « politiquement correct » tend à imposer aux sociétés modernes une vision unilatéralement culpabilisatrice, dans laquelle la colonisation est tout entière négative, l'esclavage uniquement européen, et où la critique d'une religion peut-être assimilée au racisme. Il biaise les débats avec des postulats à peine discutables et encore, avec prudence ! la marchandise et l'argent sont mauvais moralement, toute forme de répression s'oppose à la prévention, la différence est un droit sacré et l'indignation toujours positive. Ce n'est plus la pensée unique et sa novlangue imposées par l'État totalitaire qui pèsent désormais sur la liberté de pensée et d'expression, c'est une version soft du terrorisme intellectuel, un retour en force de l'ordre moral, le politiquement correct. Ce numéro d'Histoire et Liberté met à nu l'une des plaies intellectuelles, morales et politiques de notre temps.
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Revue d'histoire de la Shoah n.200 : « et la terre ne trembla pas » ; la Shoah dans les livres du souvenir
Collectif
- Calmann-Levy
- Revue D'histoire De La Shoah
- 12 Mars 2014
- 9782916966090
Les Livres du souvenir ne sont pas le fruit de la seule catastrophe même si, à l'évidence, ils sont portés par elle. Inscrit dans une longue tradition juive, le nom de Livre du souvenir (yizker buch en yiddish) fut forgé après la Seconde Guerre mondiale, accolant le mot hébreu Yzkor, le souvenir (mais aussi l'intitulé de la prière à la mémoire des morts), et le mot allemand Buch, livre. Dans le monde ashkénaze, ces Livres de la mémoire (memorbuecher) commémoraient les victimes des pogroms, présentées comme ayant péri pour la sanctification du nom (Kiddouch Hashem). Le processus de modernisation qui va faire de la judéité une religion seule va voir le Livre de la mémoire devenir le Livre du souvenir, plus axé sur un souci historien. Il ne s'agit plus seulement d'inscrire sous forme de liste les noms des victimes du pogrom, de décrire le déroulement de ce massacre, mais aussi de raconter le passé de la communauté et ce que sont devenus, plus tard, ses habitants. Les Livres du souvenir nés du génocide s'inscrivent dans cette lignée. Ils reprennent les noms des victimes dont l'immense majorité n'a pas eu de sépulture. À l'origine du Livre, des commissions d'histoire mises en place en 1944-1946 dans les camps de personnes déplacées (en Allemagne et en Autriche), mais aussi en Pologne et dans les territoires soviétiques libérés. C'est à partir de ce travail d'enquête où la parole fut donnée à tous que l'on a commencé à prendre conscience de l'ampleur du massacre. C'est aussi à des initiatives individuelles et à des associations, en diaspora (aux États-Unis surtout) et en Israël que l'on doit ces livres, rédigés en yiddish ou en hébreu. Tous sont construits sur un même schéma ternaire (l'avant/l'extermination/l'après) et chaque témoin fait revivre les aspects et personnages de la vie d'avant-guerre. Pour la seule Pologne, on compterait 540 Livres du souvenir, sans oublier ceux des communautés juives de Tchécoslovaquie, des Pays baltes, de Yougoslavie, de Roumanie, de Hongrie, d'Union soviétique et d'Allemagne. Au-delà du besoin de se souvenir, le but du Yizkerbuch est de casser la culpabilité du survivant. Et de laisser une trace écrite aux enfants et aux petits-enfants. En ce sens, ce sont davantage des tombeaux que des livres. Ils manifestent un acte de piété mémorielle et de piété filiale vis-à-vis des disparus que l'énoncé du nom fait entrer dans l'éternité parce que c'est par leur nom seul qu'ils existent. De là, ce Mémorial de papier puisque la mémoire ne peut plus s'inscrire dans un lieu. Un acte de combat aussi contre la volonté d'anéantissement de l'existence juive. Sauver, non pas seulement du néant de la mémoire, mais du néant tout court puisqu'il n'y eut aucun rite funéraire d'inhumation. Ces Livres du souvenir disent en creux l'immensité de la perte.
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Revue d'histoire de la Shoah n.19 : Aktion Reinhard (1942-1943) Tome 1
Collectif
- Calmann-Levy
- Revue D'histoire De La Shoah
- 7 Mars 2012
- 9782916966052
Que savait-on en 1945, en Europe occidentale, des centres de mise à mort de l'Aktion Reinhardt (Belzec, Sobibor et Treblinka ? Une connaissance imprécise, recouverte pa la réalité concentrationnaire de Dachau et de Buchenwald, et desservie encore par un nombre de témoins dérisoire. Deux à Belzec. Quelques dizaines à Treblinka. Idem à Sobibor. De quoi s'agit-il de témoigner quend on parle de la pire opération criminelle du siècle ? D'une orgie de sang. Je refusai de croire ce que mes yeux voyaient note, de Treblinka, Abraham Krzepicki. Le ciel, la terre et les cadavres ! Une gigantesque fabrique de cadavres ! .
L'europe des chancelleries a su très tôt l 'essentiel de ce que les Allemands ont nommé l'Aktion Reinhardt pour désigner l'anéantissement des Juifs de Pologne (20 % du judaIsme mondial) entre mars 1942 et novembre 1943 dans les centres de Belzec, Sobibor et Treblinka. Pour la première fois en langue française, 70 ans après cette catastrophe, le point est fait sur la question (dans ce premier volume d'un diptyque), donnant à lire dans notre langue, entre autres choses, près d'une dizaine de témoignages. Eux seuls permettent d'entendre combien l'Aktion Reinhardt, recouverte par ce que l'on nomme aujourd'hui la Shoah par balles (les Einsatzgruppen) et le camp d'Auschwitz--Birkenau, constitue le coeur du génocide des Juifs d'Europe.
Ce qu'ont vu les rares rescapés de cette catastrophe, aucun regard humain ne l'a vu avant eux. Au coeur de cette césure, les gestes de révolte (dont la plupart resteront sans doute inconnus de nous ) constituent cet instant fugace où la conscience, parce qu'elle se sent délivrée de la peur de la mort, marque un retour du sujet humain. -
Revue d'histoire de la Shoah n.195 : écrans de la Shoah
Collectif
- Calmann-Levy
- Revue D'histoire De La Shoah
- 12 Octobre 2011
- 9782916966045
La télévision et le cinéma construisent sous nos yeux un savoir sur la destruction des Juifs d'Europe aujourd'hui largement partagé.
Le nombre de films, fictions et documentaires consacrés à cette catastrophe ne cesse d'augmenter dans le monde entier et les enseignants utilisent volontiers "ces images extrêmes" pour illustrer ce "phénomène extrême". Pourtant, ce rôle dévolu aux images animées ne va pas de soi. Depuis plus de trente ans, il alimente débats et polémiques. D'un côté, on reproche à ces images de faire écran, de trivialiser, d'euphémiser sinon d'entretenir la confusion autour du génocide des Juifs notamment en l'englobant à tort dans l'univers concentrationnaire.
De l'autre, l'on dit au contraire que les écrans sont les instruments d'une pédagogie de masse permettant d'imaginer, de représenter sinon d'incarner cette catastrophe sans précédent. Les historiens de la Shoah sont longtemps restés à l'écart de ces questions. Il a fallu attendre le tournant des années 1990 pour les voir investir ce champ devenu un objet de recherches. L'ouverture des archives à l'Est, au cours de ces mêmes années, a considérablement modifié et enrichi notre regard, et a permis d'interroger autrement ces images, leur construction, leur réception et leurs usages.
Mais alors même que le cinéma et la télévision offrent un formidable observatoire pour ausculter les rapports complexes que nos sociétés modernes entretiennent avec la Shoah, il n'existe pourtant en français aucune synthèse de qualité. Croisant des approches synthétiques, des analyses de films et des interviews de cinéastes, ce recueil offre un état de la question et de ses enjeux de 1941 à nos jours, aussi bien en Europe qu'aux Etats-Unis.
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REVUE HISTOIRE ET LIBERTE n.55 : histoire et liberté
Collectif
- Calmann-Levy
- Revue Histoire Et Liberte
- 22 Octobre 2014
- 9772101561551
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Revue d'histoire de la Shoah n.201 : la littérature allemande et la Shoah . 1945-2014
Collectif
- Calmann-Levy
- Revue D'histoire De La Shoah
- 22 Octobre 2014
- 9782916966106
La Shoah a été perpétrée sur le sol germanique ou germanisé de force, et les assassins parlaient le plus souvent l'allemand. Jusqu'au procès Eichmann à Jérusalem, en Israël (1961) et aux procès d'Auschwitz à Francfort (1963) et Leipzig (1965), le silence a dominé en Allemagne et surtout en Autriche en dépit d'ouvrages d'historiens (Eugen Kogon) et de philosophes (Karl Jaspers), et de quelques rares tentatives littéraires alors peu perçues. L'Allemagne est divisée, et même si chaque Etat à sa propre politique vis-à-vis du passé, les deux évitent soigneusement de s'interroger sur le génocide des Juifs. Primo Levi n'est traduit qu'en 1959, douze ans après la parution de Si c'est un homme (Se questo è un uomo ?). Les auteurs allemands qui mettent la Shoah au coeur de leur oeuvre vivent à l'étranger, Paul Celan en France, Nelly sachs en Suède et plus tard en Suisse, Ingeborg Bachmann à Rome. Pour la nouvelle génération dont fait partie W.G. Sebald (né en 1944), la Shoah demeure en RFA, jusque dans les années 1960, "un immense domaine tabou". L'Autriche, elle, façonne son image "dans la perspective des criminels qui se font passer pour des victimes". C'est très lentement que la shoah prend place dans des oeuvres littéraires, essentiellement théâtrales (Peter Weiss ou Rolf Hochhut). Puis, avec les écrivains qui publient à partir des années 1990, s'impose la question de la fiction constamment menacée par la tentation du Kitsch und Tod tôt dénoncée par Saul Friedländer.
Sans être exhaustif, ce numéro de la Revue d'Histoire de la Shoah cherche à couvrir plusieurs générations d'auteur(e)s d'expression allemande à travers tous les genres (poésie, théâtre, roman, journal intime, littérature de jeunesse, voire formes littéraires expérimentales) et à partir de figures connues et moins connues, de Bachmann à Celan, de Grass à Sebald.
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Revue d'histoire de la Shoah n.194 : revue d'histoire de la Shoah Tome 194 ; l'horreur oubliée de la Shoah roumaine
Collectif
- Calmann-Levy
- Revue D'histoire De La Shoah
- 9 Mars 2011
- 9782916966038
La Shoah en Roumanie a pu être caractérisée comme une Shoah « oubliée » et son historiographie comme un « trou noir ». Ces trous et ces oublis ont découlé, sans aucun doute, de l'influence de l'historiographie communiste roumaine sur celle des pays occidentaux. Pour les discours officiels roumains, il n'y aurait pas eu de Shoah dans un pays qui aurait protégé ses Juifs, et la responsabilité aurait pleinement incombé aux Allemands. La réalité est toute autre et ce volume est là pour en témoigner. Oui, il y a eu une Shoah en Roumanie et elle fut, très majoritairement, une Shoah roumaine. Une violente législation antisémite, promulguée dès 1937, s'est durcie en 1940. Même si les initiatives liées à la déportation et à l'extermination des Juifs ont pu porter les marques distinctives de l'entreprise nazie, leur mise en oeuvre et leur exécution ont relevé pleinement du fascisme roumain, qui d'ailleurs les a revendiquées sans équivoque. Les Roumains n'ont-ils pas eu leur Führer - le Conducator Ion Antonescu -, leurs Einzatzgruppen - les unités de gendarmerie roumaines qui ont fonctionné pendant toute la guerre comme des unités de tueries mobiles - et leurs Aktionen - menées de manière si brutale que même les Allemands en furent choqués et déclarèrent que le problème juif, dans ces régions, avait été placé en de « mauvaises mains ». La Shoah en Roumanie avec ses trois périodes (de septembre 1940 à janvier 1941 ; de février à juin 1941 ; de juillet-août 1941 à la fin de la guerre) a été le théâtre, à chaque stade, de massacres de Juifs parmi les plus massifs de la Seconde Guerre mondiale. Ceux-ci restent pourtant largement méconnus : les pogroms de Bucarest (plusieurs centaines de Juifs) et de Jassy (entre 13 000 et 15 000 victimes), les massacres d'Odessa (plus de 30 000 victimes), de Bessarabie et de Bucovine (entre 45 000 et 65 000 victimes), enfin les déportations en Transnistrie (avec un nombre de victimes de 250 000 Juifs roumains, 200 000 Juifs ukrainiens et 15 000 Tsiganes), un territoire que le régime du maréchal Antonescu considérait comme son « dépotoir ethnique », avec par exemple les meurtres de masse de Dumanovka (20 000 morts) ou de Bogdanovka (environ 50 000 victimes). C'est la mémoire de ces massacres - dont la mise en oeuvre a été souvent très atypique : marches de la mort, extermination par la faim, par le feu, etc., qui sera le coeur de ce volume, qui en analysera les multiples facettes et leur impact dans la Roumanie d'aujourd'hui.
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Revue histoire de la Shoah Tome 187 ; la Wehrmacht dans la Shoah
Collectif
- Calmann-Levy
- 17 Octobre 2007
- 9782952440950
Longtemps nous avons cru au mythe d'une Wehrmacht aux mains propres, innocente, voire victime d'une situation impossible comme le montrera, des décennies durant, le cinéma de la RFA.
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Revue d'histoire de la Shoah n.186 : spoliations en europe
Collectif
- Calmann-Levy
- Revue D'histoire De La Shoah
- 14 Mars 2007
- 9782952440936
De chapitre négligé de l'historiographie de la shoah, les spoliations sont devenues depuis le milieu des années 1990 l'un de ceux parmi les plus étudiés.
La production savante est considérable, elle concerne presque tous les pays d'europe, générant thèses, articles, ouvrages et rapports officiels. il est vrai que le " volet économique " de la shoah a mobilisé un nombre important d'administrateurs, allemands ou non, pour recenser les biens, les placer sous administration provisoire, les liquider ou les vendre. les procédures ont été multiples, variables selon les pays, les types de biens, les propriétaires spoliés, allant de la mobilisation bureaucratique complexe et " moderne " au vol pur et simple.
Ce numéro de la revue d'histoire de la shoah expose les éléments les plus importants de cette production intellectuelle récente. ces recherches ont été développées dans un contexte bien particulier, puisqu'elles ont pour la plupart, et dans un premier temps, été commanditées par des organismes qui, hors du champ universitaire, répondaient à des demandes politiques et mémorielles tandis que se multipliaient les procès en europe et aux etats-unis.
Un choix des travaux les plus significatifs est proposé ici, qui entend montrer la diversité des procédures, balayer l'europe d'est en ouest et du nord au sud en traitant de l'ensemble des types de biens spoliés. les auteurs viennent de près de dix pays différents. ces travaux sont présentés pour la première fois en français.
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REVUE HISTOIRE ET LIBERTE n.41 : Chine : d'un totalitarisme à l'autre
Histoire Et Liberte
- Calmann-Levy
- Revue Histoire Et Liberte
- 31 Mars 2010
- 9772101561414
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Revue d'histoire de la Shoah n.192 : janvier-juin 2010 ; catholiques et protestants français après la Shoah
Collectif
- Calmann-Levy
- Revue D'histoire De La Shoah
- 17 Mars 2010
- 9782916966014
Il y a cent ans, les catholiques étaient encore nombreux en France à manifester bruyamment leur antisémitisme à l'occasion de la réhabilitation du capitaine Dreyfus et lors des joutes oratoires qui accompagnèrent le vote de la loi de séparation des Églises et de l'État. Au début du XXIeme siècle, malgré quelques faux pas encore, les relations entre les Églises chrétiennes et les Juifs sont amicales. En France, les hiérarchies des Églises chrétiennes et la majorité des chrétiens reconnaissent leur héritage provenant du judaïsme. Mais le chemin a été long et à n'en pas douter la découverte de l'horreur de la Shoah a ébranlé les consciences, a éveillé les esprits. Les photos des charniers, les témoignages des rescapés que l'on pouvait entendre, si l'on écoutait, dès le lendemain de la guerre ont interpellé des chrétiens. Les Églises ont-elles eu leur part de responsabilité en répandant l'anti-judaïsme par l'" enseignement du mépris " (Jules Isaac) et ont-elles ensuite laissé faire ? Le cheminement fut lent et le parcours parsemé d'embûches : hésitations d'un Marrou envers l'Amitié judéo-chrétienne dès ses débuts, frilosité, sinon hostilité de l'Église catholique dans l'affaire Finaly etc. Et même après le Concile du Vatican II et la publication de Nostra Ætate, les partisans d'un dialogue judéo-chrétien eurent à batailler comme l'ont montré l'affaire du Carmel d'Auschwitz, et celles de la béatification d'Edith Stein ou d'Isabelle la Catholique. Le rapprochement judéo-chrétien est-il une conséquence de la Shoah ? Si la Shoah a peut-être permis aux chrétiens, et surtout aux catholiques, de reconnaître leur filiation envers le judaïsme, quelques belles figures sont aussi à l'origine de ce revirement : les PP. Dabosville, Decourtray, De Goedt etc. Et bien sûr le P. Lustiger. Il faut aussi mesurer à leur juste valeur les efforts accomplis par les Juifs convertis au catholicisme pour faire le lien entre les deux religions que le pape Jean-Paul II appelait à la fraternité. Le dossier rassemblé par Danielle Delmaire et Georges Bensoussan présente des études, des documents mais aussi plusieurs témoignages des acteurs de cette sorte de teshouvah. In fine, aura-t-il fallu la Shoah pour éradiquer (mais l'est-il vraiment complètement ?) l'antijudaïsme chrétien ?