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Colonna
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Les utopies insulaires : la Corse
Jean-pierre Castellani, Jean-jacques Colonna d'istria
- Colonna Éditions
- 8 Juin 2017
- 9782369840077
Vingt réflexions d'intellectuels de corse et d'ailleurs sur le thème de l'Ile considérée comme une utopie.
Comme toutes les îles, la Corse a inspiré les voyageurs, les poètes, les romanciers, les philosophes, les anthropologues, les sociologues, les géographes. Comme toutes les îles, elle est le lieu réel ou imaginaire de l'utopie. Vingt auteurs, qui sont à la fois des historiens de la Corse, des spécialistes du Siècle des Lumières, des écrivains philosophes, des artistes, des journalistes, des Critiques littéraires, des animateurs culturels ou responsables du développement touristique, des architectes, apportent ici leur témoignage sur cette question du rapport des îles et de l'Utopie. Ce sont des analyses inédites, singulières, parfois iconoclastes. A mi-chemin de l'Histoire, de la Fiction et de la Science-Fiction. Entre enfer et paradis, fantasme et réalité, entre ailleurs et nulle part, comme doit l'être toute Utopie. Un regard original sur la Corse. -
Histoire du lazaret d'Aspretto à Ajaccio
Beate Kiehn
- Colonna Éditions
- 1 Septembre 2008
- 9782915922165
Cet ouvrage brosse l'histoire du lazaret d'Aspretto, à Ajaccio, qui fut construit durant la seconde moitié du XIXe siècle pour remplacer celui des Sanguinaires, trop distant de la ville. A travers les vicissitudes de sa construction, l'auteur évoque aussi l'organisation des services sanitaires en Corse au XIXe et dans la première moitié du XXe siècles : comment étaient appréhendées les épidémies, quelles étaient les mesures prises, comment les malades étaient traités... Aujourd'hui réhabilité en lieu de rencontres et d'échanges culturels, le lazaret est connu et reconnu sous le nom de Lazaret Ollandini, Musée Marc Petit. 112 pages.
En coédition.
Auteur : Beate Kiehn -
La peinture à Ajaccio ; 1890-1950
Pierre-Claude Giansily
- Colonna Éditions
- 10 Janvier 2009
- 9782915922219
Avec Bassoul, Carnavaggio et Frassati, on découvre trois artistes et fortes personnalités qui ont avancé sur le chemin qu'ils s'étaient fixés, malgré les difficultés et, parfois, les embûches. En même temps, ils appartiennent à un courant qui a toute sa place dans la définition de l'identité corse telle qu'elle est conçue, avec ses antagonismes et ses diversités au cours de cette période. Cette Ecole d'Ajaccio appartient bien évidemment à l'Ecole Corse de peinture des XIXe et XXe siècles dont on cerne mieux aujourd'hui la qualité et la vigueur.
Le présent ouvrage évoque la création artistique à Ajaccio de 1890 à 1950 afin de présenter un panorama et dresser un inventaire de l'activité artistique; cette approche est notamment documentée par référence aux Salons parisiens et manifestations officielles de toute nature.
Les années de la fin du XIXe siècle permettent de faire un état des lieux à Ajaccio "station d'hiver" fréquenté par de nombreux étrangers, destination recherchée, y compris par les peintres. On appréciera ensuite la poursuite d'un certain engouement pour les arts au cours des années 1900 - 1913 avant la période 1914-1919 qui constitue à l'évidence une charnière dans de nombreux domaines d'activité. Au cours des années 1920 - 1930, c'est la grande vogue de la Corse et des artistes corses. À Ajaccio, ils fréquentent la galerie Bassoul qui est sans conteste le lieu incontournable de rencontre et d'expression des peintres. Intervient ensuite, au cours des années 1940 une certaine léthargie dans le monde des arts, prélude de l'annonce d'un renouveau de la création artistique qui prend son essor au cours des années 1950.
La deuxième partie de l'ouvrage présente trois des principaux artistes qui ont des destins individuels très marqués. En regardant la vie et l'oeuvre de ces artistes, on voit à quel point leur place est complexe; en raison de leur personnalité, de la diversité de leurs talents et de leurs carrières. Ils sont présentés en suivant l'ordre chronologique de leur naissance : Jean-Baptiste Bassoul (1875 - 1934), Jean Canavaggio (1884 - 1941), Dominique Frassati (1896 - 1947). Ces artistes, et quelques autres, ont tenu toute la place qui était la leur, notamment aux moments les plus délicats de l'histoire de la Corse, quand les circonstances n'étaient pas propices pour les arts. En coédition avec Colonna Edition et publié grâce au soutien financier de la C.T.C.
Auteur : Pierre-Claude Giansily -
Le monde a changé, et les anciennes civilisations ont été rapidement balayées. Il en était fini de l'orgueil de l'humanité ! Les hommes, terrorisés et en proie à des divisions intestines, n'ont pas su résister au péril qui menaçait de les engloutir. Si certains se sont dressés contre les chimères, ont appris à les combattre, le traumatisme de la catastrophe de 2020 ne cesse de hanter les survivants. Les cauchemars, nuit après nuit, meurtrissent leur esprit.
Deux jeunes adultes incarnent l'espoir de toute une génération. Des adultes ? Des adolescents, presque des enfants. Que peut-on faire, quand on a seize ans ? Comment lutter, quand notre lutte puise sa force dans la haine ? Renverseront-ils le règne ignoble des chimères ? Ou précipiteront-ils les derniers peuples libres dans l'esclavage et la soumission ?
Auteur : Benjamin Thiers -
Cette recherche est un essai d'ethno-anthropologie à partir des recherches archéologiques du site de Capula et du Pianu de Levie. L'objet en est de retrouver et de restituer une société première à partir de laquelle la révolution seigneuriale s'est manifestée dans son originalité.
Comme dans La Corse face à Gênes, le souci de l'auteur a été de redécouvrir une culture, ce que le XIXe siècle appelait l'âme des peuples, et de mettre en évidence une identité singulière.
Auteur : Charles de Peretti EAN : 9782915922400 Les recherches historiques de l'auteur s'appuient sur les découvertes archéologiques et sur les fonds d'archives. Il s' agit d'un retour qui se veut authentique sur la mémoire de la Corse, dans le droit fil du renouveau de l'histoire insulaire depuis le dernier quart du XXème siècle -
"Où sont-elles ? Anna, Mathéa et Marie Où sont mes filles ? La chair de ma chair, le sang de mon sang. Chaque fois que je pense à elles, je suis mort. Je ne suis même plus furieux, je suis mort.
Trop de temps a passé depuis qu'on a traîné mon corps jusque dans cette carrière. Tant de tempêtes ont balayé ce lieu sans fin, tant de poussières ont gonflé mes os sans sépulture.
Cela ve neut plus rien dire." Voilà donc un homme poussé à quitter l'île de beauté pour rejoindre l'envoûtante, proche et pourtant lointaine contrée de la Tunisie. La guerre gronde, les bombes forment un tapis de feu : l'horreur va-t-il engloutir cet homme et les personnes qu'il aime et qu'il recherche ? -
Chacun des participants évoque librement le souvenir personnel d'un événement important qu'il a vécu en tant que témoin ou acteur, en terre corse. Mémoire(s) de Corse se veut la réunion de ces différents témoignages, tous inédits, d'ordre historique, politique, social, ou tout simplement familial sur cette Corse si éloignée des clichés habituels et des caricatures blessantes. Ces mémoires sont cérébrales, visuelles, auditives, olfactives, sensuelles, comme la Corse elle- même. Du pluriel de ces mémoires d'intellectuels, de romanciers, de poètes, de représentants du monde culturel, médiatique, universitaire, hommes et femmes de tous âges, on passe naturellement au singulier de l'île.
240 pages Auteurs : Christine Bottero, Jérôme Camilly, Belinda Cannone, Toni Casalonga, Marie Josée Cesarini Dasso, Robert Colonna d'Istria, Lily Figari, Claudine Filippi, Marc Giudicelli, Antoine-Marie Graziani, Dany Mangion-Pompa, Danièle Maoudj, Jean-François Marchi, Catalina Maroselli-Mattéoli, Jean-Pierre Mattéi, Dominique Memmi, Jean-Marc Olivesi, Jacques Orsoni, Jean-Noël Pancrazi, Marie-Amandine Sain-Cagnazzoli, Sampiero Sanguinetti, Constant Sbraggia, Arlette Shleifer, Michel Verge-Franceschi, Marie-Jean Vinciguerra, Francesca Weber Zucconi, Jean-Jacques Colonna d'Istria, Jean-Pierre Castellani -
Éloge du vertige ; le jeu des 7 questions essentielles
Marc Favero
- Colonna Éditions
- 4 Avril 2016
- 9782369840367
Eloge du Vertige Le jeu des 7 questions essentielles :
Dieu existe-t-il ? Le monde a- t-il une origine ? Le monde est-il une illusion ? L'homme est-il libre ? L'esprit est-il indépendant de la matière ? Existe-t-il une morale universelle ? Existe-t-il un meilleur régime politique pour l'homme que la démocratie ?
Si vous êtes prêt à abandonner le confort de vos certitudes, alors ce livre est écrit pour vous. -
Urlà est un recueil de poésie en langue corse.
...un sognu...
U ladru mi parlava in a so bella tenuta è mi spiegava ciò ch'ellu sapia.
Cosa facia eiu in stu paese ch'un hè mancu u meiu ?
M'ha tesu l'ughjetti ch'ellu s'era arrubatu...
è sò venuti à cacciallu.
Auteur : Francescu Viangalli -
Roman de politique fiction : et si la Corse, demain, devenait le Club Méditerranée du 3ème âge ?
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Un dialogue plein d'humour entre le caricaturiste Nino et le sculpteur Marc Petit.
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Origine et descendance de la famille Colonna d'Istria
Collectif
- Colonna Éditions
- 20 Décembre 2008
- 9782915922196
Coffret prestige. Retrouvez la réédition de 1777 en version originale accompagnée d'une traduction française de grande qualité. Préfacé par Antoine-Marie Graziani, enrichi de nombreux documents d'époque, Origine et descendance de la famille Colonna d'Istria est un ouvrage incontournable pour tous les amateurs de généalogie.
Un beau livre à offrir... Ou à s'offrir ! -
"Je ne sais plus comment j'avais retrouvé mon lit. Sitôt après je m'endormis profondément. Mes rêves furent ludiques et agités, baignant dans la couleur, les parfums et la musique. Je franchissais des murs faits de voiles flottants au gré du vent qui étaient autant de tendresses et de caresses. Le jardin, dans lequel j'errais, regorgeait de fleurs écloses et tendres. La rosée formait des perles qui chatoyaient sur les pétales alanguis par tant de fraîcheur. Des roses trémières, des lys délicats aux feuilles fragiles s'étalaient sur la mousse. Les nervures violacées étaient les veines de cette nature en pleine exaltation. Mes pieds la frôlaient à chacun de mes pas. J'étais légère et me baignais dans cet univers chantant. Non seulement ces fleurs étaient généreuses, mais leur délicatesse débordait de la vie qui jubile de bonheur. Mes doigts ne pouvaient pas les atteindre car elles étaient défendues. Le jardin était rempli de fantômes dont je percevais la présence à chacun de mes pas. Il devait se dérouler à cet instant précis une réunion au sommet des grands cèdres." On retrouve dès les premières pages de cette fin de nuit, ou de ce tout début auroral, l'univers tout à la fois coloré et musical des précédents romans d'Arlette Shleifer, en particulier Luna ou le voyage d'une étincelle, son premier; mais, très vite le lecteur est happé par l'action qui l'entraîne dans une enquête quasi policière suite à une soirée et à une nuit agitées... dans une belle maison au bord d'un golfe clair quelque part en Méditerranée... les amis sont partis, la fête est finie, mais la maison est sans dessus dessous et, dans le jardin, un cadavre joue à cache cache.
Auteur : Arlette Shleifer -
La guerre au miroir de la littérature ; essai sur Claude Simon
Christophe Luzi
- Colonna Éditions
- 10 Novembre 2009
- 9782915922288
Essai sur Claude Simon La Guerre ? Elle se confond avec l'homme. Elle est ce qui l'anime naturellement. Elle tient à ses qualités intrinsèques. Conçu comme « le Père de toutes choses » par la pensée héraclitéenne, le polemos est inné et infus. Générateur des êtres, il l'est plus universellement du monde qui résulte de la querelle perpétuelle des contraires. « Il faut savoir», nous dit Héraclite, «que la guerre est universelle, [...] et que, engendrées, toutes choses le sont par la joute, et par elles nécessitées ». Dans la conscience hellénique, le conflit est conçu comme une force « élémentaire ». L'on ne peut la refouler car elle transcende la volonté. Son énergie pulsionnelle émeut l'homme. Claude Simon, lorsqu'il en définit la nature, situe la Guerre au coeur des nécessités humaines. Celle-ci est appréhendée comme un besoin fondamental qui échappe à l'activité inhibitrice de la raison ou du jugement éthique. Elle se place sous le signe instinctuel. Son site se trouve dans le fond commun de l'espèce, « cette mer, cette vieille mare, cette antique matrice, ce creuset originel » pour reprendre la métaphore du berceau méditerranéen. À l'évidence une telle approche renonce à considérer ses manifestations comme un des épiphénomènes du comportement. L'état naturel porte en lui la nécessité de défouler les pulsions de destruction « dont le but final est de ramener ce qui vit à l'état inorganique ». Ainsi la guerre constitue-t-elle un exutoire inéluctable au Thanatos, ce que Claude Simon nomme dans La Route des Flandres « ce permanent et inépuisable stock ou plutôt réservoir ou plutôt principe de toute violence et de toute passion qui semble errer imbécile désoeuvré et sans but à la surface de la terre comme ces vents ces typhons sans autre objet qu'une aveugle et nulle fureur secouant sauvagement et au hasard ce qu'ils rencontrent sur leur chemin ».
Auteur : Christophe LUZI -
Miam miam book ; de la Corse autour du monde
Caroline Simonpietri, Arlette Shleifer
- Colonna Éditions
- 8 Juin 2017
- 9782915922462
Avis aux filles (et à leurs hommes)...
Les recettes sont simples (si, si !!) et rapides (pas plus de 30 minutes... promis ! sauf quelques exceptions pour de grandes occasions), et pensées pour des tablées de 6 amis...
Ces recettes sont un quatre mains entre une artiste épicurienne et une gourmande globe-trotteuse ; Un voyage imaginé entre traditions culinaires et vagabondages gastronomiques dans une « picorette » festive...
Un duo entre la vie et la gourmandise avec à la clé curiosité et découvertes.
Ancrées dans la tradition ancestrale, les recettes sont réinventées et retrouvent une nouvelle saveur pour nous emporter aux pays des délices. Osez des mélanges insolites et étonnez vos papilles !
Pour cela, de la gourmandise, des ingrédients disponibles à la boutique du coin de la rue, du plaisir et quelques minutes suffisent. A vous de jouer avec les saveurs... laissez-vous guider vers des rêves et des rencontres gourmandes...
Le voyage est au bout de la fourchette !
Auteurs : Arlette Shleifer et Caroline Simonpietri -
Histoire de la peinture en Corse aux XIXe et XXe siècles et dictionnaire des peintres
Pierre-Claude Giansily
- Colonna Éditions
- 8 Juin 2017
- 9782915922363
Histoire de la peinture en Corse aux XIXème et XXème siècle et dictionnaire des peintres a été primé au Prix du livre corse 2011, en remportant le prix "Essais".
Cet ouvrage présente une approche du travail accompli par les artistes du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle qui furent des périodes de très grande émulation entre les artistes avec également l'émergence d'une peinture régionale à forte identité. Présenter par périodes successives la créativité artistique dans son contexte et évoquer les artistes, présenter leurs oeuvres et montrer les synergies créées dans différents domaines est le but de cet ouvrage. On découvrira aussi qu'après 1960, les peintres, plus nombreux en Corse, répartis sur tout le territoire, abordent tous les domaines : traditionnels et « avant-gardistes » avec toujours une singularité insulaire. Cet aspect est largement abordé, avec les limites du genre, s'agissant de la peinture contemporaine. Cette histoire de la peinture en Corse sur une période de deux-cents ans est aussi celle des institutions, des organisations, des individualités, en fait de tous ceux qui ont agit par le passé et qui agissent aujourd'hui pour l'enseignement, la diffusion de la peinture, la connaissance des artistes et la conservation des oeuvres d'art.
L'histoire de la peinture en Corse est aussi celle des artistes. En 1993 avait été publié par La Marge le « Dictionnaire des peintres corses et de la Corse 1800-1950 ». Cet ouvrage contenant 325 notices était le premier du genre et a connu un franc succès auprès des professionnels, chercheurs, journalistes, comme référence pour la connaissance des artistes. La partie dictionnaire, illustrée à présent, vise à connaître les artistes sur la base des informations recueillies grâce à des documents de toute nature, aux oeuvres produites et aux témoignages recueillis. Il facilite l'accès, par de nombreuses références bibliographiques, aux travaux de ces peintres et indique les lieux, notamment les musées, où les oeuvres de ces artistes sont conservées. Ce dictionnaire qui contient des notices sur 1300 peintres s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à ce monde si riche et si vivant pour leur donner des indications, des repères ou des pistes. -
A notti aspetta... Ce recueil de poèmes en langue corse de Norbert Paganelli est plus qu'une collection de poèmes.
Grâce au formidable travail de traduction de Dominique Colonna, la poésie devient ici un langage universel, un lien entre deux cultures et deux identités, un pont entre l'île et le continent. Des vers à lire, dans la langue que vous comprenez, dans les deux langues, portés par la mélodie des mots.
La nuit attend...
Auteur : Norbert Paganelli Traduit par : Dominique Colonna -
Jean Baldacci (1890 - 1914) à corps perdu ; une famille corse en deuil face à la guerre de 1914
M. Verge Franceschi
- Colonna Éditions
- 2 Janvier 2014
- 9782369840022
Les conséquences de la guerre 14/18 en Corse à travers la vie d'une famille. Prix du livre corse catégorie « Essais » 2014.
Le 27 septembre 1914, à l'attaque du bois de Géréchamp (Meuse), le lieutenant Saint-Cyrien Jean Baldacci (promotion des Marie-Louise 1911-1913) tombe à la tête de la première compagnie qu'il commandait, tous les autres officiers (commandant, capitaines, lieutenants) ayant été tués ou blessés.
Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume (1920), croix de guerre avec palmes, son corps a été inhumé dans le petit village de Xivray (Meuse) -une centaine d'habitants- à côté de Bouconville par l'autorité militaire et son avis de décès -dressé aux armées- est expédié en 1916 à la mairie de Nice où stationnait son régiment jusqu'à la veille de la déclaration de guerre.
Son père, Michel Baldacci (Bastia 1859-Marseille 1926), inspecteur régional des Postes et Télégraphes, et sa mère Marie Devoti-Lusinchi (Bastia 1868-Marseille 1955) apprennent son décès par la presse (l'Eclaireur, le Petit Marseillais), décès confirmé peu après par le maire de Marseille, mais l'avis de décès parvenu en 1916 à la mairie de Nice ne sera expédié à sa mère veuve qu'en 1930 et sous forme d'extrait seulement.
Les différents témoignages récoltés auprès de ses compagnons d'armes (tué le 27 septembre, le 28, ou le 29 -jour où sa compagnie n'était point de service-, voire le 5 octobre d'après ses états de services conservés au Service Historique de l'Armée de terre), tué sur son cheval en criant sabre au clair « Allons-y les Enfants », ou empêtré en franchissant des barbelés face à une tranchée bavaroise en criant « Attention, à la baïonnette » ont engendré un désordre archivistique tel que ce jeune officier né à Bastia en 1890, et mort pour la France, a un décès qui n'a jamais été enregistré ni sur les registres d'état-civil de Xivray, ni sur ceux de sa ville natale et qu'il ne figure pas sur le Monument aux morts de Bastia, alors qu'il est mentionné sur celui de Nice où casernait son régiment, le 163e d'infanterie.
Sa soeur Lucie Franceschi, née Baldacci (1891-1974), a jusque sur son lit de mort mené un inutile combat pour réparer ces oublis. De 1914 à 1974 ce « corps perdu » a engendré entre elle et les autorités une importante correspondance : avec les ministres de la Guerre puis de la Défense, les Présidents des Anciens combattants, les maires de Bastia, les Directeurs du service historique des Armées, les maires de Nice et de Xivray, les généraux commandants l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, les présidents de l'Association la Saint-Cyrienne.
Chacun a fait son devoir mais Jean Baldacci ne figure toujours pas sur le monument aux morts de sa ville natale. Petit-fils d'Antoine et Lucie Franceschi, Michel Vergé- Franceschi publie aujourd'hui ici le dossier. -
Dialogue(s) sur la république, le néolibéralisme, la parole politique
Philippe Martinetti, Daniel Arnaud, Gustave Massiah, Angèle Kremer-marietti
- Colonna Éditions
- 8 Juin 2017
- 9782369840183
Entretiens de Philippe Martinetti avec Daniel Arnaud, Gustave Massiah, Angèle Kremer-Marietti. La parole publique est-elle audible à l'heure des réseaux sociaux et de l'information en continu ? La république a-t-elle encore un sens ? Faut-il toujours croire en la politique ? C'est pour confronter les opinions sur ces sujets, que j'ai désiré dialoguer avec des intellectuels reconnus.
« C'est pour prendre le temps de la réflexion et de l'analyse, que j'ai proposé ces échanges croisés entre intellectuels engagés dans la Cité.
Des penseurs qui ont en commun une certaine éthique de la responsabilité. En revenant sur les concepts de « république et de démocratie » (Daniel Arnaud, écrivain, philosophe), en essayant de comprendre la « financiarisation de notre économie » (Gustave Massiah, économiste, altermondialiste), et en décryptant « la nouvelle parole politique » (Angèle Kremer-Marietti, philosophe), ces entretiens ont pour objectifs de replacer modestement les idées au coeur de la politique ».
Tel un livre gigogne, ces quelques pages permettront - je l'espère - de mieux appréhender certains enjeux contemporains. À ce titre, un mot est souvent revenu dans les propos de mes interlocuteurs. Un mot devenu familier au fil des années, au fur et à mesure que les crises économiques, sociales et culturelles s'immiscèrent dans nos foyers. Ce mot est « libéralisme ». -
«1767. Le Japon vit sous le règne intransigeant du shogun Tokugawa.
Un samouraï en rébellion est contraint de s'expatrier. Ses pérégrinations le conduisent vers la lointaine Sérénissime République de Gênes. Il y rencontre d'autres exilés, dont une famille corse ayant fui la Ghjustizia Paolina. Le destin entraîne ces personnages en Corse, au moment de la troisième et définitive intervention de l'armée française dans l'île...
Leur odyssée s'achèvera en 1769, après la bataille de Ponte Novu, qui sonne le glas du jeune État démocratique voulu et instauré par Pasquale Paoli... » « Minoru », un roman, épique, sentimental, historique, inattendu, poétique, haletant et incontournable! -
Portraits de Corses : figures emblématiques de la Corse d'aujourd'hui
Jean-pierre Castellani, Christine Bottero
- Colonna Éditions
- 8 Juin 2017
- 9782369840374
Les portraits de 22 personnalités corses qui ont marqué ou marquent encore leur secteur d'activité : intellectuels, philosophes, romanciers, éditeurs, économistes, peintres, plasticiens, photographes, musiciens, comédiens, chorégraphes, chanteurs, médecins, sportifs. Tous acteurs éminents du monde culturel, artistique, médiatique et civil. Phénomène incroyable, compte tenu de la petite taille de l'espace géographique de l'île et de la faible quantité de sa population. Portraits documentés avec rigueur, chroniques d'humeur plutôt que simple biographie. La réunion de ces différents portraits offre une image variée, complémentaire, originale des femmes et des hommes corses qui ont eu un rôle important dans leur domaine ou sont encore d'excellents ambassadeurs de la Corse. Qui méritent d'être connus et célébrés.
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NICOLAS GRIMALDI Mémoires d'un passager clandestin En reconstituant quelques scènes de son enfance et de sa jeunesse, Federico Fellini nous avait fait sentir ce qu'avait été la vie d'une petite ville italienne à l'époque de Mussolini. De façon toute semblable, par une toute simple juxtaposition de saynètes, un vieil homme nous fait sentir ici ce qu'avait été la vie en France, entre le Front populaire et mai 1968.
Venir au monde quand Hitler arrivait au pouvoir, c'était évidemment mal choisir son moment. Mais ne sommes-nous pas tous embarqués, sans plus de pouvoir sur l'histoire que n'en put avoir sur le Titanic un passager clandestin ? » -
Trois éclaircies sur le bien, le beau, le vrai
Nicolas Grimaldi
- Colonna Éditions
- 8 Juin 2017
- 9782369840466
Parmi celles et ceux qui défendent encore les lumières de la Philosophie, on ne présente plus Nicolas Grimaldi. Son oeuvre pour le moins riche, variée, fructueuse, l'atteste sans l'ombre d'un doute. En avançant par exemple que la condition humaine s'apparente à une expérience de l'attente sur fond d'absence, il incarne l'un des derniers chevaliers de cet esprit français qui avaient l'art d'enrichir et d'aiguillonner le monde. Ces trois éclaircies sur le Bien, le Beau et le Vrai arrivent donc à point nommé.
Nicolas Grimaldi « le Sorcier », pour paraphraser le titre qu'il a donné à un essai sur Socrate, est né à paris le 24 décembre 1933. Philosophe français « d'origine corse » lit-on sur Wikipédia, il fut professeur de philosophie en khâgne dans plusieurs établissements parisiens (Molière, Jules-Ferry) puis professeur émérite à l'Université Paris IV-Sorbonne dans laquelle il a occupé successivement les chaires d'histoire de la philosophie moderne et de métaphysique. Il vit aujourd'hui dans le sémaphore de Socoa à Ciboure, dans la baie de Saint-Jean-de-Luz, depuis qu'il a quitté Paris après mai 1968. Nicolas Grimaldi est l'auteur d'une trentaine d'essais. Les trois conférences proposées ici, inédites, ont été composées pour des rencontres publiques organisées en Corse en 2015 et 2016. Elles ont aussi permis à l'intéressé de renouer avec ses origines. Le choix d'un éditeur corse en est un gage d'amitié et de reconnaissance.
Aristide Nerrière -
Cuntrastu cu un mazzeru Professeur des Ecoles depuis plus de trente ans, Ghjuvan Micheli Weber est musicien, chanteur, auteur-compositeur, membre des associations de musique traditionnelle « I Voci di a Gravona » puis « Dopu Cena » avec lesquelles il a enregistré sept opus.
Il est l'auteur d'un recueil de poésies, "À Meza via", et d'une dizaine d'ouvrages en langue corse destinés à la communauté éducative, parmi lesquels la série des "Carulina", "Raconti" Ce témoignage bilingue sur le mazzirisimu n'a rien de fantastique même s'il reste extraordinaire au sens premier du terme. Il nous apporte un éclairage, celui d'une expérience particulière qui bien sûr, se rapprochera d'autres ou s'en éloignera.
Il ne s'agit pas là d'une confession ou d'un travail de recherche universitaire... un être parle, l'autre l'écoute et l'interroge selon sa propre curiosité, ses propres croyances.
Il en résulte sept entrevues où le ressenti l'emporte sur le rationnel.
St'amicacciu, u sentu quantunqua prighjuneru dicalcosa. M'hà dettu ch'eddu ricusava a caccia mach'eddu andava par forza certi volti. A socu ch'edduhè vinutu à veda lu u so doppiu dopu à u so ricusu. M'hà dettu ch'eddu ùn avia capitu u so missaghju maeu, pensu ch'eddu hà capitu è bè : era vinutu à circàlu ! S'hè fattu veda comu par dì : "O amicu, socu quì,t'aspettu !" Hà sceltu eddu u so camminu è andaràsin'à u so tarmini. Hè u distinu soiu, hè a so sorti, ancu s'edda hè liata à a mea.