Radioscopies 2007 fait le bilan d'une année mouvementée et trace quelques perspectives à court et à moyen terme. Une grande importance est accordée aux questions économiques et aux réformes du système de protection sociale, chantier de prioritaire du gouvernement " noir-rouge ". Sont aussi abordés les principaux débats de société, au cours desquels les réflexions sur l'identité allemande se déclinent sur le mode à la fois du rapport au passé et de la relation à l'autre. Enfin est analysée la redéfinition de la politique étrangère, en particulier européenne, qui occupe l'essentiel de l'espace diplomatique " de la chancelière. Le dialogue franco-allemand et les réflexions sur la relation bilatérale entre la France et l'Allemagne, au coeur des travaux du Comité d'études des relations franco-allemandes, occupent une place privilégiée dans cet ouvrage.
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Cette étude se propose d'apporter des réponses précises à une série de questions concernant la politique publique de soutien au capital-risque. Pourquoi les pouvoirs publics soutiennent-ils cette activité ? Comment sont-ils intervenus en France oeCette politique a-t-elle porté ses fruits ?
Comment se situe la France par rapport à l'Europe ? Est-il nécessaire d'instaurer des fonds de pension pour améliorer ce bilan ? Plus généralement, parmi les composantes du modèle américain, lesquelles sont essentielles à l 'émergence du capital-risque dans un pays ? Du côté de l'offre, quels sont les facteurs-clefs du dynamisme du capital risque ? Les auteurs soulignent également sa dépendance vis-à-vis du marché financier et estiment que l'introduction en bourse des entreprises ainsi financées devrait être soumise à des conditions plus contraignantes.
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Les négociations à venir sur le cadre financier de l'Union européenne pour les années 2007 à 2013 s'annoncent conflictuelles.
Dans ce contexte, le volume 3 de La France, l'Allemagne et l Europe. Perspectives, intitulé Réflexions franco-allemandes sur l'avenir du budget européen analyse le statu quo du système financier de l'Union européenne. Le déficit apparaît, avant tout, du côté des dépenses : une part trop importante du budget sert de transfert de ressources entre les Etats membres, et une part trop faible est utilisée pour le financement de véritables biens publics européens.
Le volet des recettes est, au contraire, organisé d'une façon qui peut paraître appropriée : le système des contributions établit un lien direct entre les budgets nationaux et le budget européen, et garantit ainsi une dose souhaitable de discipline budgétaire. La France et l'Allemagne partagent dans cette négociation des objectifs semblables à beaucoup d'égards : une limitation stricte du budget global, le maintien d'un certain niveau de protection pour l'agriculture européenne et le soutien à un niveau minimal d'actions régionales et structurelles.
Cette contribution présente un scénario dans lequel ces objectifs, en apparence contradictoires, pourraient être atteints d'une façon cohérente. Ce scénario prévoit le cofinancement de la politique agricole par les Etats membres et l'établissement d'un fonds pour la défense. De la sorte, le budget européen serait concentré plus fortement sur la production d'une véritable plus-value européenne, sans pour autant perdre totalement de vue les objectifs de la solidarité régionale, de l'encouragement à l'agriculture et de la modération de la charge fiscale.
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Les données économiques positives de l'Allemagne en 2010 et en 2011 montrent que la République fédérale a surmonté la crise économique. Surtout, la croissance économique de l'Allemagne ne repose pas uniquement sur le succès de ses exportations et sur sa politique de modération salariale. La reprise dépend de nombreux éléments, dont l'augmentation de la demande intérieure allemande, qui commence à jouer un rôle de locomotive conjoncturelle pour le reste de l'Europe. Après plusieurs années de doutes sur la pertinence du « modèle rhénan », l'idée d'un « miracle économique allemand » semble revenue au coeur des débats. Mais cette réussite indéniable cache aussi des faiblesses. Le rôle des exportations dans la conjoncture allemande est incontestablement positif. En outre, les structures des coûts du travail et de la production en Allemagne peuvent être adaptées à la mondialisation et empêcher ainsi des délocalisations trop importantes. Par ailleurs, la capacité d'innovation de l'Allemagne a été augmentée grâce à d'importants investissements en recherche et développement. En revanche, l'économie allemande souffre déjà des conséquences de l'évolution démographique, qui constituera au cours des prochaines années une charge importante pour le système social et le marché du travail. Celui-ci est également confronté au défi des migrations, dont les conséquences vont bien au-delà du domaine économique et touchent aussi à l'identité et à la structure sociale du pays. La mondialisation et la crise ont aussi affecté la classe moyenne allemande, qui a diminué sensiblement au cours des dernières années. Le retour de la croissance en Allemagne reste à confirmer.
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