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« A vue de nez, un chef d'oeuvre. » Bernard Pivot « Dans la France du XVIIIe siècle, un nabot nommé Grenouille découvre le meilleur parfum du monde. De cette idée feuilletonnesque, saturée de détails et de cascades ethno-olfactives, Patrick Süskind, jeune romancier munichois, a fait Le Parfum, le nouveau best-seller européen. » Patrick Mauriès, Libération « Encore un exploit, cette exaltation de l'exhalaison, dont seules sont capables l'écriture et la lecture, à l'exclusion de tout autre art! » Bertrand Poirot-Delpech, Le Monde « Un conte, philosophique sans en avoir trop l'air, qui exhale un fort parfum de talent et d'originalité. » Pierre Démeron, Marie-Claire « Tout le monde a déjà envie de lire ce parfum étrange qui restera unique dans la littérature d'aujourd'hui. » Sylvie Genevoix, Madame Figaro
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Entre une mère et sa fille, l'amour reste toujours fragile. Entre bienveillance et malentendus, envie d'être ensemble et désir d'émancipation, portraits croisés d'une mère célibataire et de sa fille unique. D'abord fusionnelle, leur relation se distend quand l'école puis l'ascension sociale de la fille viennent heurter les rêves plus modestes de la mère.
Un roman touchant, beau et émouvant sur l'amour filial, qui interroge les différences de classes, les notions de réussite et de bonheur, et qui pose surtout la question que nous avons tous dû affronter : peut-on grandir sans trahir ? -
À 33 ans, Iris trimballe sa vie dans une valise.
Théo, 18 ans, a peu de rêves, car ils en foutent partout quand ils se brisent.
À 74 ans, Jeanne regarde son existence dans le rétroviseur.
Rien ne les destinait à se rencontrer.
Quand le hasard les réunit sous le même toit, ces trois êtres abîmés vont devoir apprendre à vivre ensemble. La jeune femme mystérieuse, le garçon gouailleur et la dame discrète se retrouvent malgré eux dans une colocation qui leur réserve bien des surprises.
C'est l'histoire de trois solitudes qui se percutent, de ces rencontres inattendues qui sonnent comme des évidences.
Virginie Grimaldi possède un talent inégalé pour nous faire passer du rire aux larmes et nous conter la vie avec justesse et sensibilité. -
Elle, mariée, mère, prof. Trop sérieuse? Lui, célibataire, joggueur, banquier. Mais qui parle à son chien. Entre eux, une passion sublime, mais qui ne pouvait que mal finir.
Laure, prof d'université, est mariée, mère de deux filles et propriétaire d'un pavillon. À 40 ans, il lui semble être la somme, non pas de ses désirs, mais de l'effort et du compromis.
Clément, célibataire, 50 ans, s'ennuie dans la finance, au sommet d'une tour vitrée, lassé de la vue qu'elle offre autant que de YouPorn.
Laure envie, quand elle devrait s'en inquiéter, l'incandescence et la rage militante qui habitent sa fille aînée, Véra.
Clément n'envie personne, sinon son chien.
De la vie, elle attend la surprise. Il attend qu'elle finisse.
Ils vont être l'un pour l'autre un choc nécessaire.
Saisis par la passion et ses menaces, ils tentent de se débarrasser l'un de l'autre en assouvissant le désir... Convaincus qu'il se dompte.
Dans une langue nerveuse et acérée, Maria Pourchet nous offre un roman vif, puissant et drôle sur l'amour, cette affaire effroyablement plus sérieuse et plus dangereuse qu'on ne le croit.
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Dans certaines familles, les repas de fêtes se suivent et se ressemblent : mêmes plats, mêmes convives, mêmes discussions. Sauf cette année. Il suffit d'un rien pour que les bonnes manières volent en éclat : non-dits, vieilles rancunes et mauvaise foi vont transformer le dîner de fête en un règlement de compte en bonne et due forme. Et si les repas de famille étaient enfin l'occasion de se dire les choses ? Des dialogues enlevés, des personnages hauts en couleur, Un roman drôle et jouissif ! Avec son talent unique pour saisir le vrai dans les relations familiales, Aurélie Valognes nous plonge dans une famille joyeusement dysfonctionnelle, qui ressemble étonnamment à la nôtre.
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Juliane n'aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s'installer chez elle, à la suite de l'incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé connaît quelques turbulences.Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du hard rock à fond, tapisse les murs de chefs sioux, égare ses affaires, cherche son chemin.Juliane veut croire que l'originalité de son père s'est épanouie avec l'âge, mais elle doit se rendre à l'évidence : il déraille.Face aux lendemains qui s'évaporent, elle va apprendre à découvrir l'homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.Tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous les possibles.Avec un humour jubilatoire et une infinie tendresse,Virginie Grimaldi nous conte une magnifique histoire de transmission et de résilience.
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Et que ne durent que les moments doux
Virginie Grimaldi
- Fayard
- Litterature Francaise Fayard
- 28 Octobre 2020
- 9782213717760
L'édition collector du nouveau roman de Virginie Grimaldi, plébiscité par les lecteurs.
L'une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt.
L'autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid.
L'une doit apprendre à être mère à temps plein, l'autre doit apprendre à être mère à la retraite.
C'est l'histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d'émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.
Avec une infinie justesse et beaucoup d'humour, Virginie Grimaldi déroule le fil de leur existence et nous invite à partager leurs joies et leurs angoisses, mais aussi les souvenirs, les rêves et les espoirs.
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Quand arrivent les chevaux
Marc Lavoine
- Fayard
- Litterature Francaise Fayard
- 15 Janvier 2025
- 9782213701516
« Mon p'tit rat, J'espère que toutes mes histoires ne te perturbent pas trop et que tu commences à sentir le passage de mon âme vers la tienne. Je m'y suis préparée. Je sais que, pour toi, c'est un choc, mais il faut calmer le jeu, c'est pas la fin du monde, bien au contraire. C'est un grand rendez-vous que nous avons, toi et moi, mon rat. Je dois tout mettre en ordre de mon côté, j'y suis presque. Mais toi, tu as des choses à faire, si tu veux bien me faire confiance. »
Dans un monde dont les repères s'effacent, où les identités se confondent, où le temps ne semble pas toujours s'écouler dans le même sens, un fils se tient au chevet de sa mère en train de vivre ses derniers jours. Est-ce parce qu'il ne se résigne pas à la disparition annoncée de cette femme merveilleuse et irremplaçable qu'il est dans cet état ? Elle aussi, de son côté, semble perdre la tête. Mais ce qui pourrait passer pour de la démence n'est-il pas plus simplement une manière de façonner le monde à sa guise ?
Marc Lavoine est auteur, compositeur, interprète, comédien et écrivain. Chez Fayard il a publié L'homme qui ment (2015). -
Le tourbillon de la vie
Aurélie Valognes
- Fayard
- Litterature Francaise Fayard
- 31 Mars 2021
- 9782213720579
Le temps d'un été, Arthur et son petit-fils rattrapent les années perdues. Plus de 60 ans les séparent, mais ensemble ils vont partager les souvenirs de l'un et les rêves de l'autre. Le bonheur serait total si Arthur ne portait pas un lourd secret.
Un roman sur le temps qui passe, la transmission et les plaisirs simples qui font le sel de la vie.
Entre émotion, rire et nostalgie,Aurélie Valognes nous touche en plein coeur.
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Ces « je me souviens » ne sont pas exactement des souvenirs, et surtout pas des souvenirs personnels, mais des petits morceaux de quotidien, des choses que, telle ou telle année, tous les gens d'un même âge ont vues, ont vécues, ont partagées, et qui ensuite ont disparu, ont été oubliées ; elles ne valaient pas la peine d'être mémorisées, elle ne méritaient pas de faire partie de l'Histoire, ni de figurer dans les Mémoires des hommes d'Etat, des alpinistes et des monstres sacrés. Il arrive pourtant qu'elles reviennent, quelques années plus tard, intactes et minuscules, par hasard ou parce qu'on les a cherchées, un soir, entre amis ; c'était une chose qu'on avait apprise à l'école, un champion, un chanteur ou une starlette qui perçait, un air qui était sur toutes les lèvres, un hold-up ou une catastrophe qui faisait la une des quotidiens, un best-seller, un scandale, un slogan, une habitude, une expression, un vêtement ou une manière de la porter, un geste, ou quelque chose d'encore plus mince, d'inessentiel, de tout à fait banal, miraculeusement arraché à son insignifiance, retrouvé pour un instant, suscitant pendant quelques secondes une impalpable petite nostalgie. G. P.
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Louise et Madeleine. Deux écrivaines, deux générations. L'une écrit pour fuguer, l'autre fugue pour écrire. L'une débute dans l'écriture, l'autre n'écrit plus.
À travers une correspondance intime, elles partagent leurs doutes face à la création et à leurs vies de femmes artistes, d'épouses et de mères. Être prête à décevoir, à déplaire, à oser dire ce que l'on pense et à faire ce qui doit être fait pour devenir - au-delà des injonctions, de la culpabilité, des injustices sociales et de genre - la personne que l'on devait être.
Une ode à la transmission, à la nature et à la liberté qui pose la question brûlante : quand on a pris certains chemins dans la vie - travail, mariage, enfants -, a-t-on encore le droit d'être soi ?
À travers cette amitié épistolaire, qui nous plonge dans les abîmes de la création et dans la solitude de la vie d'écrivain, Aurélie Valognes nous livre son roman le plus intime. -
« Il ne m'avait pas légué la douceur, la confiance ni la foi. Pourtant j'héritais de lui les trois choses auxquelles je tenais le plus au monde. J'héritais de lui l'absence, la joie et la violence. » Plus grand que la vie, Gérard illumine les jours de sa fille, Lou. Fort et fantaisiste, ce baby-boomer aux allures d'ogre ensorcèle tout : les algues deviennent des messages venus des dieux, les tempêtes des épreuves militaires, ses absences des missions pour les Services Secrets. Mais que fait cette arme dans la table de nuit ? Qui sont ces fantômes d'une famille disparue, surgissant parfois au détour d'une conversation, dans un silence suspendu ? D'où viennent, surtout, ces accès de cruauté - ceux-là même qui exercent sur sa fille fascination et terreur ?
A travers l'histoire d'une enfance trouble, dans ces paysages de l'ouest français où la mer et la forêt se confondent, Vers la violence rappelle comment nos héritages nous façonnent, entre chance et malédiction. -
« La relecture du passé avec les yeux du présent n'est pas une mince affaire. Ça me rappelle ma première paire de lunettes. Si personne ne s'était aperçu que j'étais myope, j'aurais continué à trouver le monde flou tout à fait acceptable. »
Doria a déjà trente-cinq ans et elle a réussi l'exploit de ne pas perdre son humour en chemin. Ce n'était pas gagné quand on voit ce que le monde est devenu.
Mais n'est-ce pas un peu trop tôt pour trouver que c'était mieux avant ?
À l'image du pays, elle est à un carrefour : elle doit trancher entre nostalgie et espoir, se remettre en question avant de virer réac.
Car c'est le genre d'imprévu qui arrive même aux meilleurs. -
La possibilité d'une île
Michel Houellebecq
- Fayard
- Litterature Francaise Fayard
- 31 Août 2005
- 9782213625478
Le pitch ? Quel pitch ?
Il est impossible d?en dévoiler un. Le quatrième roman de Michel Houellebecq, par son ampleur, ses ambitions, sa façon bien à lui de déjouer tout pronostic, échappe à cette pratique paresseuse de la critique moderne.
Alors qu?en dire ?
Dire que les éditeurs étrangers les plus importants (US, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Espagne, Suède, Japon?), l?ont lu sur manuscrit et aussitôt acheté.
Dire aussi qu?ils n?ont pas été avares de compliments. L?un louant son humour décalé, l?autre célébrant son lyrisme, le troisième avouant à quel point il avait d?abord ri, puis frémi devant cette fresque admirablement construite, où tout est à sa place, sans effort apparent, comme soulevé par une intelligence qui lance un défi à la raison, un avertissement salutaire.
En un mot, soufflé par l?auteur lui-même : « Je crois que c?est mon meilleur livre. » -
Dans sa première version, le volume était intitulé Ces plaisirs? Une citation précisait le sens des points de suspension : « ces plaisirs qu?on nomme, à la légère, physiques? » où les virgules mettaient en valeur l?expression « à la légère ».
Loin de toute théorie, ce dont elle s?est toujours bien gardée, Colette évoque les différentes formes du plaisir, qu?elle a parfois expérimentées, le plus souvent observées.
Ce récit, comme elle qualifie le volume, touche aux sujets les plus périlleux : la tentation des paradis artificiels, la simulation du plaisir par la femme pour rassurer son amant, les « travaux forcés » auxquels ses amantes soumettent un don Juan, l?homosexualité vue de Sodome puis de Gomorrhe?
On ne trouvera pas la moindre trivialité, aucune complaisance, ni, à l?opposé, le plus petit soupçon de condescendance, pas même un jugement de valeur dans ces pages, seulement une chaleur, une attention, une sensibilité, une délicatesse, comme seule Colette, qui sut toujours se tenir hors des préjugés dans ces domaines, pouvait en manifester. -
Juin 1954. Emmett Watson, dix-huit ans, rentre chez lui, dans le Nebraska, après avoir passé quinze mois dans un centre de détention pour mineurs. Il y retrouve Billy, son frère de huit ans. Leur père vient de mourir, leur mère les a abandonnés des années auparavant, et la banque s'apprête à saisir la ferme familiale. Les deux frères doivent partir, mais où aller ? Leur choix se porte sur la Californie : Billy espère y rejoindre leur mère après avoir découvert les cartes postales que celle-ci leur a envoyées tout au long de la Lincoln Highway, route mythique traversant tout le pays qu'elle a empruntée des années plus tôt pour fuir à l'autre bout des États-Unis.
Leur plan est chamboulé lorsque deux codétenus d'Emmett en cavale, le roublard Duchess et son acolyte Woolly, qui semble toujours tombé de la lune, décident de se joindre à eux. À peine le voyage entamé, Duchess et Woolly décampent dans la voiture d'Emmett, emportant le pécule laissé par son père et leurs rêves de vie nouvelle. Les deux frères se lancent alors à leur poursuite.
Tissant avec brio les grands motifs de l'Americana, Amor Towles livre un roman choral aux personnages hauts en couleur et au rythme haletant, une véritable épopée dans la tradition du road novel. Tout au long de l'imprévisible Lincoln Highway, Towles déploie son immense talent de conteur et d'écrivain virtuose pour embarquer le lecteur dans un voyage tourbillonnant. -
Histoire ténue, roman profond.
L'histoire : Alain se marie. Il emmène sa chatte dans l'appartement conjugal. Camille, son épouse, en éprouve une jalousie qui rapidement la submerge. Alain devra choisir.
Le roman : Alain ne peut supporter la force, la vitalité que manifeste sa jeune épouse, ni le « monde moderne » qu'elle représente. Camille heurte la pudeur d'Alain, « une pudeur d'homme presque toujours plus délicate, plus sincère que la nôtre», dit ailleurs Colette - qui aurait pu intituler ce roman La Pure et l'Impure.
« Il y avait dans ce sujet matière à deux cents lignes. Colette l'a développé en deux cents pages. Le miracle est qu'on ne songe pas à s'en plaindre. Son beau génie sensuel a transposé l'anecdote. Il en a fait le roman d'une cristallisation amoureuse qui échoue, d'une intimité conjugale qui rate » (André Billy). -
Les Buddenbrook, premier roman de Thomas Mann devenu l'un des grands classiques de la littérature allemande, retrace le déclin d'une grande famille de la Hanse, de Johann, le solide fondateur de la dynastie, à Hanno, le frêle musicien qui s'éteint quarante ans plus tard dans un pavillon de banlieue.Dans un style tout en demi-teintes, où chaque personnage occupe l'avant-scène par intermittence, l'auteur décrit un lent processus où le raffinement s'associe à la dégénérescence. Mais au-delà de l'anéantissement graduel de la bourgeoisie fin de siècle , c'est d'une insoluble dualité qu'il s'agit _ dualité inhérente à la personnalité de l'écrivain et qui trouvera peut-être sa forme la plus symbolique dans la Mort à Venise _: matérialisme bourgeois contre sensibilité décadente de l'artiste. Ce thème de l'esthète vulnérable et inapte à la vie pratique, traduisant l'affinité entre l'art et la mort, apparaîtra en filigrane dans toute l'oeuvre de Thomas Mann.Issu d'une famille de négociants protestants de Lübeck, Thomas Mann, né en 1875, adhéra à la cause allemande lors de la Première Guerre mondiale. Plus tard, il s'opposa, comme son frère Heinrich, à la montée du nazisme, fut contraint à l'exil dès 1933 et déchu de la nationalité allemande en 1936. Il vécut alors successivement en France, en Suisse et en Californie. Il meurt à Zürich en 1955. Disciple de Nietzsche, Schopenhauer et Wagner, il laisse une oeuvre qui compte parmi les plus importantes du XXe siècle, dont la Montagne magique, la Mort à Venise, Tonio Kroger, les Confessions du chevalier d'industrie Félix Krull.
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Point de Claudine dans ce recueil de souvenirs. Et la maison est bien celle de Sido, la mère que Colette évoque dans ces pages pour la première fois et qu'elle désigne sous le vocable « ma mère », n'osant pas encore la nommer.La maison où règne la mère, le village où elle exerce son emprise, l'univers de la petite Colette tient en ces lieux : « la maison sonore, sèche, craquante comme un pain chaud ; le village... Au-delà, tout est danger, tout est solitude ».
« Les souvenirs d'enfance sont toujours difficiles à définir et à décrire. [...] Qu'y a-t-il au fond des plus beaux de tous, qui sont ceux de Mme Colette ? Vraiment rien. [...] nulle part d'événements, seulement un mot, une attitude, une situation, qui sont demeurés dans l'esprit de l'adulte comme symboles de son enfance.
Ils devraient ne rien signifier pour nous, ne nous intéresser aucunement. Par la magie d'un art incomparable, ces souvenirs deviennent les nôtres ». (Robert Brasillach) -
Premier roman d'Isabel Allende qui la consacra comme écrivaine à la renommée mondiale, La Maison aux esprits est un classique intemporel, une fresque intergénérationnelle où s'entremêlent sur fond de merveilleux l'histoire intime d'une famille et celle de l'Amérique du Sud.
À la mort de Rosa del Valle, sa fiancée d'une incomparable beauté, Esteban Trueba s'exile aux Trois María, la propriété abandonnée de sa famille, pour tenter d'oublier sa peine. Dix ans plus tard, le domaine a retrouvé sa splendeur d'antan et les fermiers des conditions de vie décentes. Esteban, désormais riche propriétaire, revient à la ville chercher une épouse et jette son dévolu sur Clara l'extralucide, soeur de Rosa. Il construit pour elle une grande demeure. Bientôt, la maison s'emplit de leur descendance et de visiteurs, sans oublier les esprits attirés par les dons surnaturels de Clara... Mais le temps passant, les failles et les ambitions de l'irascible Esteban finissent par fissurer le fragile équilibre familial, alors que le cours de l'histoire emporte les siens dans les affres des révolutions sociales et politiques du xxe siècle.
Premier roman d'Isabel Allende au succès mondial, La Maison aux esprits est devenu un classique incontournable. À travers trois générations de la famille Trueba, à la croisée de l'Histoire et du merveilleux, Isabel Allende tisse une évocation poétique et terriblement lucide du pays qu'il lui a fallu fuir après le coup d'État militaire de Pinochet. -
Une journée d'Ivan Denissovitch
Alexandre Soljenitsyne
- Fayard
- Litterature Etrangere
- 28 Mars 2007
- 9782213632674
Une journée d'Ivan Denissovitch, c'est celle du bagnard Ivan Denissovitch Choukhov, condamné à dix ans de camp de travail pour avoir été fait prisonnier au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le récit nous montre sa journée depuis le coup sur le rail suspendu dans la cour qui marque le lever, jusqu'au court répit du soir et au coucher, en passant par les longues procédures de comptage, la peur des fouilles, les bousculades au réfectoire, les travaux de maçonnerie par un froid terrible dans l'hiver kazakhe, les menues chances et malchances de la journée. Archétype du paysan russe moyen, Choukhov, homme humble et débrouillard en qui le bien fait encore son oeuvre, a su se libérer intérieurement et même vaincre la dépersonnalisation que ses maîtres auraient voulu lui imposer en lui donnant son matricule.
Le talent propre à Soljénitsyne, son don de vision interne des hommes apparaissent ici d'emblée dans une complète réussite : ce chef-d'oeuvre à la structure classique restera dans toutes les anthologies du vingtième siècle comme le symbole littéraire de l'après-Staline. -
Et si demain tout s'inversait
Sonia Mabrouk
- Fayard
- Litterature Francaise Fayard
- 11 Septembre 2024
- 9782213727899
Et si l'inimaginable devenait réalité ?
Des dizaines de milliers de réfugiés arrivent sur les côtes sud de la Méditerranée. Ils cherchent à fuir une guerre qui s'est propagée à toute l'Europe. Français, Italiens, Espagnols ou Allemands, tous attirés par une nouvelle Terre promise. Des familles entières traquées par les bombardements russes ont dû se résoudre, la mort dans l'âme, à l'exil en terre d'islam.
Entre témoignage intime et pamphlet sur nos sociétés désenchantées, je vous invite à concevoir l'inconcevable qui pourrait advenir demain. Bien qu'il s'agisse d'une fiction dans laquelle j'ai laissé s'évader mon imagination, cette histoire ne vient pas de nulle part. Dans un monde instable, elle est tout à fait vraisemblable.
Ce récit risque de bousculer et de malmener vos consciences. Entre une guerre féroce ou le plus terrible des exils, entre protéger sa famille ou risquer de perdre son identité, quel choix feriez-vous ? La résistance ou l'allégeance ? L'heure des décroisades a sonné. »
Sonia Mabrouk, franco-tunisienne, s'est imposée comme la figure incontournable du journalisme politique. Elle est reconnue pour son engagement en faveur de la liberté d'expression et est l'auteur de plusieurs essais dont Reconquérir le sacré -
Il est professeur de latin, au quotidien bien réglé. Elle est influenceuse New Romance, à la sexualité débridée. Joséphine est entrée dans la vie de Mehdi comme une délicieuse déflagration. Leur relation prend un tournant inattendu lorsqu'il découvre ses opinions tranchées. Joséphine est engagée corps et âme pour Eux, un mouvement radical qui fascine autant qu'il inquiète.
Pour Mehdi, le mystère s'épaissit lorsqu'un mal étrange commence à effacer son corps. Une semaine électorale décisive, une liaison intense, un malaise qui se propage... Jusqu'où cette passion interdite le mènera-t-elle, dans une société sur le point de basculer ?
Après Mon Fantôme (Fayard, 2023), premier roman drôle et poignant, Mehdi Ouraoui poursuit son exploration des fractures contemporaines. Dans ce nouveau roman, il capture l'ascension irrésistible de l'extrême droite et révèle le vertige de l'écrivain happé par un réel insaisissable.