Après trente ans de fermeture économique, puis quarante ans d'une ouverture graduelle, la Chine est devenue le premier exportateur mondial. Comment en est-elle arrivée là? Comment peut-on caractériser sa place dans le commerce mondial? Comment sa politique en matière d'investissements étrangers a-t-elle évolué? Quels sont ses principaux partenaires? Quelle pourra être son influence économique à l'avenir?Cet ouvrage présente la stratégie de la Chine en matière d'ouverture économique depuis 1979 et les principaux enjeux de son internationalisation.
Bitcoin, Wir, Sardex, SELs, Abeille, Doume, Eusko... Et si, plus que de simples lubbies de quelques-uns ou la volonté de s'enrichir d'autres, ces nouvelles monnaies permettaient de remettre en question les principaux piliers de notre système monétaire et financier responsables de notre trajectoire vers l'effondrement? Seraient-elles capables de rediriger notre organisation économique et sociale pour nous mener vers la diversité économique nécessaire? Les alternatives monétaires sont de bien plus puissants outils de transformation que ce que l'on nous laisse entendre. La diversité monétaire a de nombreux avantages et elle est déjà en train de changer le monde.
Dans cet ouvrage collectif, marque et territoire, deux notions au coeur de plusieurs champs disciplinaires occupant une place de choix dans l'espace sociétal et les pratiques professionnelles des acteurs concernés, sont expliquées, étudiées et discutées tant pour leurs significations que pour les réalités qu'elles recouvrent. S'inscrivant à l'articulation du politique, de l'économique et du culturel, les enjeux de leur mise en scène, en récit et en discours sont ici largement abordés dans une perspective stratégique. Cet éclairage pluriel s'incarne dans l'observation, le décryptage et l'analyse de dispositifs pragmatiques innovants à l'échelle locale, régionale, nationale et internationale.
Depuis la fin du 20e siècle, les associations et les coopératives sont perçues par une frange croissante de la population comme des acteurs susceptibles de faire face aux problèmes sociétaux et de répondre aux aspirations des habitants. La société civile, les collectivités publiques, les universités, les médias voient en elles un fondement incontournable de la nécessaire rénovation de la vie économique. Cette promotion a placé l'économie sociale et solidaire (ESS) de façon singulière face à trois défis essentiels: le défi politique, qui l'a invitée à passer de la résolution des problèmes sociaux à la conception d'une politique de développement; le défi technologique, qui l'a amenée à gérer le nouveau rapport au travail et les nouvelles sociabilités induits par l'essor des nouvelles technologies; le défi environnemental enfin, qui l'incite à devenir une économie non seulement sociale mais aussi écologique, capable de se développer sans accroître son impact sur l'environnement.Si l'ESS, en tant que mouvement, n'a pas encore répondu à ces questions, l'observation de terrain permet d'ores et déjà de dire que ses acteurs trouvent les voies qui renouvellent les champs d'activités, les organisations du travail et les modes d'exercices du pouvoir.Le propos de cet ouvrage collectif est précisément de témoigner de l'inventivité de l'économie sociale et solidaire (ESS) contemporaine face à ces attentes sociétales.
Si, entre mondialisation et fragmentation, l'État comme unité territoriale d'espace souverain est concurrencé par d'autres producteurs de normes, le principe territorial résiste et tend même à se renouveler. Ce renouvellement se concrétise par la prolifération de périmètres et de réseaux plus ou moins institutionnalisés et formalisés, à toutes les échelles, sub-, trans- ou supra-nationales. Mais cette prolifération et cet enchevêtrement ne permettent pas toujours de légitimer leurs représentants ni de construire socialement des identités vécues. Beaucoup de territoires ne deviennent ni des objets de représentation ni des référents identitaires. Il existe dès lors une crise de légitimité politique qui touche aussi, voire surtout, l'idée européenne.
Pourquoi continuer à se former quand on a atteint l'âge de la retraite? Inutile? Coûteux? Plus d'un million et demi de Suisses sont des piliers invisibles de la vie sociale et politique de ce pays, générant de nouveaux besoins en formation. Il s'agit d'y répondre, en les cernant avec soin pour apporter une réponse qui soit adaptée à une population qui a acquis, au fil de la vie, compétences et expériences. La pédagogie elle aussi doit tenir compte de cette situation.
La formation des Adultes Aînés ainsi conçue apportera des éléments propres à donner sens à ce moment de la vie et des clés pour comprendre un monde qui change. Neuf universités du 3e Âge s'efforcent aujourd'hui de relever ces défis en proposant des programmes pertinents, avec l'appui des universités locales. Mais leur organisation est fragile, car elles ne sont guère reconnues publiquement.
En six chapitres bien documentés, ce livre analyse la situation actuelle, décrypte les besoins en formation, légitime sa mise en oeuvre, décrit les institutions existantes et esquisse la pédagogie à inventer. Il s'agit de séduire et non d'imposer. Cantons, Confédération et membres du 2e Âge doivent prendre au sérieux une des grandes mutations de la société contemporaine, caractérisée par l'avènement d'adultes motivés et responsables, mais à la retraite!
???Des groupes socioculturels, relativement nombreux, parfois d´installation récente, sont porteurs de valeurs qui participent à la richesse patrimoniale de la Guyane. De ce fait, on a affaire à une société qui cherche à conforter sa cohésion. Comment dans ce type de formation sociale peut-on concevoir la nature des patrimoines communs à conserver et les politiques patrimoniales à conduire ?
L´une des ambitions majeures de l´ouvrage est d´éclairer les acteurs sociaux sur la complexité des processus de patrimonialisation et sur le repérage des enjeux qui les sous-tendent, particulièrement dans le contexte d´une société plurielle.
Comme dans l´ensemble de la République, dans le département de la Guyane le respect du droit français s´impose dans les pratiques patrimoniales. Néanmoins, en se fondant sur leurs expériences scientifiques et/ou professionnelles du patrimoine et des processus de patrimonialisation, les collaborateurs de cet ouvrage pluridisciplinaire conduisent à la compréhension des formes de patrimoines communs, qui émergent de composantes culturellement différenciées de la société guyanaise.
Placés sous le patronage de l'un des plus illustres juristes limousins, Les Entretiens d'Aguesseau développent une réflexion fondamentale sur l'institution judiciaire et ses évolutions. Au confluent des interrogations de la société civile, avocats, magistrats et universitaires sont invités à croiser leurs points de vue lors de rencontres organisées à la Faculté de Droit et des Sciences économiques de Limoges. De nombreux thèmes ont déjà fait l'objet de cette approche interdisciplinaire, porteuse d'éclairages originaux: « L'éthique des gens de justice; La justice pénale internationale; Justice et démocratie; Le temps, la justice, et le droit; Justice, éthique et dignité; La responsabilité des magistrats; Justice, éthique et aléa juridique; La parole, l'écrit et l'image; Le justiciable et la protection de ses droits fondamentaux: la question prioritaire de constitutionnalité; La prison: quel(s) droit(s)?; Justice et liberté d'expression; Famille, Éthique et Justice; Gens de Justice au XXIe siècle; Justice et état de droit - Regards sur l'état d'urgence en France et à l'étranger ».En 2019, l'association Les Entretiens d'Aguesseau a orienté ses travaux sur le thème de la justice du XXIe siècle, dont les évolutions affectent à la fois l'organisation, le fonctionnement, la gouvernance. L'action entreprise depuis plusieurs années par les ministres de la justice - que l'on songe spécialement à la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle du 18 novembre 2016 ou, plus récemment, à la loi de programmation et de réforme pour la justice du 23 mars 2019 - témoignent du souci constant de la simplifier, d'en faciliter l'accès, de la rendre plus efficace.Comment ces exigences se concrétisent-elles, et que signifient-elles? Le colloque du 6 décembre 2019 - articulé autour de trois tables rondes consacrées à la simplification de la justice, à l'impact du numérique sur la justice, ainsi qu'à la nouvelle gouvernance et à la qualité de la justice - a donné l'occasion aux acteurs de la justice et aux universitaires de dresser un état des lieux des mutations en cours et de déterminer dans quelle mesure ces dernières permettent de rendre le meilleur service possible au justiciable.
Il n'est point de liberté dès lors que les lois permettent que dans certaines occasions l'homme cesse d'être une personne et devienne une chose : nous verrez alors l'industrie du puissant tout employée à faire sortir de la foule des combinaisons civiles celles que la loi tourne en sa faveur.
Cesare beccaria, des délits et des peines, 1764-1766. qu'est-ce qu'une peine juste, qui a le droit de punir et comment punir avec justice? beccaria répond que les principes et les lois du droit pénal doivent pouvoir se déduire d'un contrat social lui-même fondé sur le plus grand bonheur du plus grand nombre. cette réponse le conduit au coeur des dilemmes de la modernité juridique : droit naturel ou utilitarisme, principes de justice ou calcul des conséquences.
Le présent volume se compose de trois ensembles : une introduction retrace d'abord la genèse et le destin d'un livre resté célèbre pour avoir, le tout premier dans l'histoire, combattu la peine de mort; une nouvelle traduction française, accompagnée d'un texte original lui-même nouvellement établi par gianni francioni, invite à le lire ou le relire au plus près de sa forme d'origine; un appareil de notes, enfin, propose des instruments pour interpréter le texte et s'aventurer dans les sentiers qui bifurquent de ses significations.
Tout un pan de la très riche oeuvre scientifique du Recteur Gay est consacré à l'histoire urbaine, et principalement à l'histoire de l'administration de Paris sous l'Ancien Régime et au XIXe siècle. Rassemblant la quasi-totalité de ces articles, le présent ouvrage a pour socle un texte qui en représente les deux tiers et qui a pour titre : « L'administration de la capitale entre 1770 et 1789. La tutelle de la royauté et ses limites ». C'est une étude extraordinaire, grâce à laquelle on apprend tout ce que l'on peut avoir besoin de savoir sur la gestion de Paris à la veille de la Révolution. Rien n'est oublié : les institutions parisiennes, leurs rapports entre elles ainsi qu'avec le roi et ses ministres, les finances municipales et la fiscalité s'appliquant à la population, les grands services publics tels que l'alimentation de la ville en eau, l'éclairage urbain, l'évacuation des ordures ou la lutte contre les incendies, l'organisation et le contrôle des approvisionnements, l'urbanisme et tout ce qui concerne les voies publiques et les immeubles riverains, tous les aspects du maintien de l'ordre public (qu'il s'agisse de la délinquance, de la prostitution, des jeux interdits, etc.), les enclaves seigneuriales abritant de la police ceux qui contreviennent à la loi, les mesures favorables à l'hygiène et à la santé. Sur tous ces points, et sur une foule d'autres encore, le texte de Jean Gay est d'une extrême précision, rendue possible par l'utilisation systématique et minutieuse de vastes dépouillements d'archives.
Écrite voici un demi-siècle, cette oeuvre magistrale et extrêmement novatrice de Jean Gay a été entre-temps ponctuellement complétée, par ses propres travaux et par ceux d'autres chercheurs, mais elle n'a pas été égalée et encore moins remplacée. Elle offre une utilité toujours intacte et sa consultation est infiniment fructueuse pour tous ceux qui travaillent sur n'importe quel aspect de l'histoire de Paris (et plus généralement de l'histoire urbaine) au XVIIIe siècle.
(Extrait de la préface par Jean-Louis HAROUEL)
Étudier les aspects juridiques des différents pans de la pop culture constitue l'un des enjeux pédagogique et de recherche qu'un groupe d'universitaires s'est donné il y a quelques années. Cet ouvrage, qui constitue le second opus de la série Droit et pop culture, s'attache à étudier l'univers de la saga Star Wars au regard des canons du droit public et privé. Le lecteur, fan ou non de Star Wars, découvrira dans ce travail collectif une analyse rigoureuse de la Force, du système intergalactique et des protagonistes de l'univers de Star Wars au regard des modèles et règles, entre autres, du droit international, du droit administratif, du droit de la famille et du droit canon.Que la force soit avec chaque heureux lecteur de cet ouvrage.