Yerma fait partie de la trilogie rurale composée par Federico García Lorca entre 1932 et 1936, avec Bodas de sangre (Noces de sang), et La casa de Bernarda Alba (La maison de Bernarda Alba). Yerma, qui donne son nom à la pièce, est une jeune épouse intensément frustrée de ne pas être mère. Elle sublime son désir d'enfant avec passion et en fait un but idéal, mais elle se heurte à la froideur de son mari Juan, et à la société qui l'entoure. Dans un dernier recours elle participe à un pèlerinage supposé favoriser la fertilité, mais qui donnera lieu à la tragédie finale. Teatr Penn-ar-Bed signe avec cette pièce puissante son retour sur les planches, avec la langue bretonne pour servir la richesse du texte de Lorca.
"Solo" est l'un des plus beaux textes de Grall. Songeant à sa fin, il y exprime sa vision de Breton et de chrétien. Il se repose un instant, à la quête d'une délivrance. Le Breton est-il un homme unique ? Unique comme solo ? Pourquoi les larmes et la souffrance le poussent vers un rivage toujours lointain ? Qu'elle est cette quête dont il témoigne ? Présentation du traducteur : Naïg Rozmor : il fallait une poétesse pour non pas réellement traduire mais restituer en termes adéquats en breton un texte comme "Solo". Naïg Rozmor l'a fait, avec le concours de Bobo Simon.
Naig Rozmor est elle-même l'auteur de plusieurs recueils de poésie en breton, ainsi que de pièces de théâtre.
Glenmor Dizuj est une oeuvre poétique et théâtrale réussie, et maintenant une publication, nées de la volonté et du talent d'une poignée d'artistes bretons désireux de redonner vie et actualité à un personnage hors norme, dont les apports culturels et politiques en faveur de la Bretagne sont encore loin d'avoir été appréciés à leur pleine valeur.
Certes, il est vrai que ses disques et ses livres n'ont jamais cessé d'être repris par l'association Glenmor an Distro et qu'ils ont toujours bénéficié de la diffusion de Coop Breizh. Mais comme il arrive souvent aux esprits novateurs et contestataires, plusieurs années de recul, même d'oubli, et ici sans doute aussi de deuil, ont été nécessaires pour que l'impressionnante silhouette du barde ressurgisse vraiment de l'ombre dans toute sa force émotionnelle et poétique.
Sur la scène, quatorze interprètes, acteurs, chanteurs et musiciens, endossent chacun dans sa partie, les facettes multiples de l'inspiration féconde du barde et s'activent sur un fond de projection d'images d'époque. Le cadre dépouillé du spectacle et les développements sensibles ou cocasses qu'il comporte, veillent jalousement à ne jamais s'écarter d'une stricte fidélité à la musique et aux paroles de l'auteur.
La pièce sera jouée dans les mois à venir sur différentes scènes en Bretagne par la troupe Ar Vro Bagan.
Plus qu'un roman pour les ados, Mikael Madeg signe ici un roman sur l'adolescence, ou plutôt sur la fin de l'enfance. et le début des soucis. Il a choisi pour cela de donner la parole à un grand-père, qui avait environ douze ans en 2005. Parents divorcés, premiers pas au collège, esprit d'aventure et amour de la nature. Il écrit pour son petit-fils, Tenenan, Nan, qui a le même prénom que lui. Pourquoi parler justement de ces années-là à celui qui est lui-même ado au moment où il a ce témoignage entre les mains ? Parce qu'il arriva une drôle de chose en 2005 : Nan perdit son père. Comment donc ? C'est compliqué.
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Mike Kenny a créé sa pièce pour les enfants, mais les adultes y sont plus que bienvenus, car ici, c'est le petit qui tient la main du grand-père : lorsque sa petite soeur naît, plus personne n'a de temps pour lui, et il trouve refuge dans le jardin de son grand-père, où il va l'aider à cultiver la terre. Mais Papi a la mémoire qui suit la trajectoire des feuilles des arbres : ses souvenirs tombent à terre et disparaissent, alors que l'enfant, lui, bourgeonne d'idées et d'histoires en devenir. Une histoire d'oublis et de souvenirs, que Teatr Piba a choisi de présenter en breton à tous les publics.
Jañ-Mari Skragn n'a pas fini de nous étonner. Sa plume n'est jamais au repos quant il s'agit de relever ce qui donne du piment à l'existence.
On pourra lire ici ce qui s'apparente à des aventures : voyages, rencontres et autres réflexions sur le monde tel qu'il s'offre à l'oeil vif de l'auteur.
Rien n'est perdu pour lui.. ni pour le lecteur, qu'il soit bretonnant ou pas : en effet, l'ouvrage paraît simultanément en breton et en français, pour découvrir ou redécouvrir un sacré conteur.
Lors de leurs recherches pour leur précédent ouvrage consacré aux noms de lieux et à leur histoire, de Quimperlé aux Montagnes Noires, les auteurs ont également collecté quelque 5 370 noms de personnes, portant 816 patronymes différents, vivant dans les différents villages, entre Ellé et Isole. L'étude anthroponymique s'étend de 1381 à 1593. Le nouveau recueil propose donc une étude des noms de famille de cette région, (anciens prénoms, surnoms, origine toponymique), il montre comment ces patronymes ont pu marquer le paysage actuel de la région. Chaque nom de famille est cité dans l'ordre alphabétique et suivi du nombre des communes actuelles et des villages où il était présent. Le nom de famille est resitué dans toutes les communes et dans les villages du secteur.
Présentation : lors de recherches pour leur précédent ouvrage « De Quimperlé au port de Pont-Aven, les noms de lieux et leur histoire » les auteurs avaient analysé tous les noms de lieux des huit communes de ce secteur. Ce nouveau recueil propose ainsi une étude des noms de famille de cette région. Avec d'une part une analyse statistique détaillée de ces différents patronymes (anciens prénoms, surnoms, origine toponymique). Ainsi, chaque nom de famille cité par ordre alphabétique avec sa graphie de l'époque, est suivi du nombre de communes actuelles et de villages où il était présent et l'étude indique s'il est encore attesté dans le secteur. Les auteurs expliquent aussi, dans la mesure du possible, chacun de ces patronymes. Le nom de famille est resitué dans toutes les communes et villages du secteur. Ce livre est le résultat d'une collaboration active entre un historien-géographe et un spécialiste de linguistique celtique.
"Boudedeo ar garantez" est le premier roman de JC Bozec. C'est à la fois un gag, un roman d'anticipation, un texte allégorique. L'histoire est supposée se dérouler dans les Monts d'Arrée. C'est celle d'un jeune homme, Juluan Abgrall, confronté à la nécessité de trouver sa voie dans un monde où chaque homme et femme peut changer de partenaire aussi facilement qu'il le désire. Bizarrement, cette société libérée en vient à sublimer une histoire d'amour exclusive à la manière de Roméo et Juliette...