Cet ouvrage se veut initiateur et devrait intéresser tout lecteur curieux de l'histoire des noms de famille de Bretagne bretonnante, voire d'ailleurs. En premier lieu il s'adresse aux Bretons, qui n'ont pas toujours eu besoin de voyages lointains ni d'intrusions militaires étrangères pour se forger des noms aux formes inattendues. L'on y verra que l'habit ne fait pas le moine et que les noms étrangers ou « bien de chez nous » ne sont pas toujours ceux que l'on croit, d'autant plus qu'ils changent d'habit ! Certains patronymes vont y perdre le charme de l'« exoticité », ce qui n'empêchera pas pour d'autres de se découvrir, non pas des cousins éloignés, mais plutôt des colocataires de graphie. En tout cas, la lecture de ce livre devrait éveiller une circonspection de bon aloi, qui va de pair avec la curiosité intellectuelle.
Ouvrage naturaliste qui recense toutes les espèces présentent dans les eaux douces de Bretagne et qui en étudie aussi les différents milieux (fleuves, rivières, lacs, étangs, estuaires...)....
Le Tro Breiz a remis au goût du jour l'idée des pèlerinages circulaires, déplaçant les foules autour des sept saints fondateurs de la Bretagne. L'origine du Tro Breiz fait aujourd'hui débat. Tel n'est pas en revanche le cas de la Grande Troménie de Locronan qui peut revendiquer une tradition plus que millénaire. La Grande Troménie fait le « tour » (tro) du territoire monastique (minihi) de saint Ronan, une procession d'une douzaine de kilomètres autour de l'église et de l'oratoire du saint. Tous les six ans, des milliers de fidèles se mettent en quête sur les pas de Ronan, à la recherche du Salut ou à la recherche d'un ailleurs. La Grande Troménie de Locronan renvoie au plus profond de l'âme bretonne. Terre de légende, Locronan est avant tout une terre sacrée.
Après avoir dessiné les stèles du Léon, Jean-Yves André, artiste passionné d'archéologie, nous mène à travers les champs et les bois, les dunes et les îles à la rencontre des mégalithes du Nord-Finistère. Les 223 sites dessinés et commentés dans cet ouvrage sont situés au nord d'une ligne allant de Châteaulin à Carhaix. Ce guide n'est pas l'oeuvre d'un spécialiste mais celle d'un artiste passionné d'archéologie et amoureux des monuments préhistoriques.
C'est dans une double approche, scientifique et culturelle que ce livre vous invite à découvrir les rapaces de Bretagne.
Et si les Celtes insulaires ne venaient pas d'Europe centrale ? Se peut-il que les « îles du Nord du Monde », d'où serait originaire le druidisme, aient été englouties dans la mer du Nord ? Après avoir étudié ces deux hypothèses issues des dernières avancées de la science, nous survolerons l'histoire du bardisme brittonique, avant de nous intéresser à sa dernière expression : les triades philosophiques du barde Iolo Morganwg et leurs aspects métaphysiques. Tous ces éléments s'articulent et s'enchâssent avec les mythes celtiques pour constituer une spiritualité originale, respectueuse des cycles naturels et ancrée dans nos traditions antiques. Ce sont les mondes du druide.
« Enfin, la France a un chef », exulte L'Ouest-Éclair du 1er novembre 1940, arborant dans sa « une» un portrait du maréchal Pétain. Le ton était le même pour l'autre grand quotidien breton de l'époque, La Dépêche de Brest, qui approuve aussi le régime de Vichy. Jusqu'à leurs derniers numéros, en juillet-août 1944, les deux journaux vont afficher leur pétainisme et un soutien sans faille à la « Nouvelle Europe » sous l'égide de l'Allemagne nazie. Interdits de parution à la Libération en raison de leur collaboration effective, les deux journaux ont été remplacés en 1944 par Ouest-France et Le Télégramme de Brest, qui multipliaient alors les actes d'allégeance au nouveau pouvoir gaulliste, sans aucun doute pour mieux faire oublier les années noires de compromissions. C'est cette histoire que l'auteur s'efforce de remettre en lumière sans rien cacher des faits avérés et confirmés par les écrits que l'on peut aisément consulter dans les archives.
Si l'on remonte à la nuit des temps, les Celtes ont toujours aimé les fêtes. Manger, chanter, danser et boire jusqu'à l'ivresse.
Dès l'Antiquité, les fêtes se succédaient au rythme des saisons : Samain, Imbolc, les feux de Beltaine, Lugnasad ...
Qui dit fête dit peuple. Il y a fêtes quand il y a une vie communautaire, un esprit festif certes mais aussi un esprit associatif et une solidarité dans l'organisation, telle une grande chaîne humaine de fest-noz.
Aujourd'hui les fêtes continuent grâce au bénévolat et au plaisir de se retrouver pour danser, chanter, perpétuer les traditions et les faire aussi évoluer :
Les Gras de Douarnenez, la Mi-Carême de Nantes, les Vieilles Charrues, le festival de Cornouaille, le Bout du Monde, le Festival Interceltique, le Hellfest à Clisson, Bobital, le festival du chant de marins de Paimpol, les Filets bleus, les Tombées de la Nuit et les Transmucicales de Rennes, etc, sans compter les petites fêtes tout au long de l'année : pardons et festoù-noz.C'est aussi celà qui fait de la Bretagne un pays où il fait bon vivre.
Une anthologie des contes et légendes de Bretagne Cet ouvrage est sorti pour la première fois en version brochée en 2016. Il a remporté un très bon succès, suffisament pour en tirer une deuxième édition également brochée.
Une version beau livre s'imposait pour les bibliophiles. Une bonne idée de cadeau!
Les chants populaires en langue bretonne que les folkloristes du XIXe siècle ont rangé dans la catégorie des gwerzioù ont pour caractéristique de raconter une histoire en général tragique, vraie ou supposée telle. Certaines d'entre elles ont eula bonne fortune de faire une longue carrière dans la tradition orale. Toutefois, leur transmission de bouche à oreille, l'usure du temps ou l'intervention d'un réfecteur n'ont pas été sans incidences sur leur contenu. A tel point que l'on peut se poser la question de leur authenticité. C'est ce à quoi Daniel Giraudon a cherché à répondre dans cetouvrage à partir d'un choix de pièces qu'il a lui-même recueillies. En croisant avec des documents d'archives les différentes versions de cette poésie chantée, il a pu dater, retracer, voire corriger les faits qu'elles rapportent.Les sujets abordés dans ce florilège évoquent tour à tour des querelles sanglantes entre petits seigneurs sous l'Ancien Régime, des drames sur terre et sur mer, des deuils et faits divers dans les paroisses. Le merveilleux et le légendaire complètent cette fresque dramatique.
Le parcours de Marcel Cachin, né à Paimpol, créateur du Parti Communiste français en 1920 au Congrès de Tours. Député, sénateur, il n'oubliera jamais sa Bretagne natale et sa langue.
Des légendes en héritage.
Voici des milliers d'années, la civilisation celtique s'est étendue sur une grande partie de l'Europe. Cette mosaïque de peuples, de tribus et de clans avait une culture, des arts, des traditions et des récits en commun. Depuis le temps a passé. Empires et royaumes se sont élevés avant de disparaître à leur tour. Et pourtant...
Durant 50 années, une équipe de chercheurs, amateurs puis professionnels, a étudié de manière systématique et méthodique le sous-sol et les vestiges archéologiques de Quimper , ne négligeant aucun type de vestige, ceci des origines à la fin du Moyen Âge. Les auteurs présentent ici les résultats de ce travail monumental et unique pour une ville moyenne française. Quelle meilleure formule que celle d'un atlas abondamment illustré et commenté pour parcourir l'histoire étonnante d'une ville qui ne cessa de migrer au coeur d'une géographie elle-même soumise à des variations significatives ? Économie, événements, et environnement se conjuguent pour tisser un étonnant scénario révélé par des vestiges qui auraient pu sembler anodins sans cette profonde et éclairante mise en perspective. Refermant cet Atlas qui fera date pour la connaissance de l'histoire de Quimper, on ne contemple plus son territoire de la même manière.
Située au large de la Pointe du Raz, la petite île de Sein, contrairement à Ouessant ou Batz, ne permet pas l'implantation d'exploitations agricoles. Pas d'autre alternative pour les hommes de l'île que d'embarquer. Les eaux alentours, autant poissonneuses que dangereuses, ont permis aux Sénans de pratiquer toutes sortes de pêche (palangre, casier, filet…) et de développer une culture originale.
Désespéré par la perte de l'être aimé, sa belle Elise, Hervé Grall veut en finir. Pour ce faire, le retraité de l'enseignement se rend sur l'île d'Ouessant. Mais au lieu d'y rencontrer la mort, c'est l'injonction curieuse de remonter aux sources de toutes choses, qu'il recevra. Alors, il prendra son bâton de pèlerin et poursuivra sa quête inlassable des ruines d'Occident, jusque dans l'île de Bretagne, là où tout à commencé. Ce qu'il découvrira au bout du chemin dépassera de loin toutes ses attentes. Après avoir arpenté les plus vieilles terres, il mettra au jour les ruines oubliées des hommes. Il entendra tout ce qu'elles ont à lui dire et comprendra que leur destinée, c'est le relèvement. Ces vieilles pierres me disaient qu'elles en avaient assez de leur purgatoire et que le temps de leur splendeur était revenu ! Voilà ce qu'elles me disaient enfant, les pierres de l'abbaye Saint Mathieu de Fine Terre.