Au Fil Du Temps
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Mais comment expliquer une telle originalité ? L'intérêt du visiteur est vite assailli par de nouvelles découvertes : pâturages, flore, paysages, se mêlent en tous sens à la géologie et à l'histoire.
Cette particularité géographique résulte de conditions géologiques exceptionnelles qui ont conduit à une capture de la Haute-Truyère par la Basse-Truyère il y quelques millions d'années.
Rédigé pour les découvreurs et visiteurs de l'Aubrac, cet ouvrage n'a pas la prétention d'être une référence scientifique mais plutôt une aide à la découverte comme l'est le Jardin Botanique de l'Aubrac créé à Aubrac même, avec comme orientation « La science pour tous, coté jardin » : ouverture à une pluridisciplinarité la plus large possible sans laquelle toute connaissance ne peut qu'être incomplète.
La reconnaissance par une inscription particulière, dans le cadre du Patrimoine Mondial, de l'originalité de la nature et des vestiges médiévaux qu'on rencontre le long de deux tronçons sur l'Aubrac du Chemin de Saint-Jacques ne peut non plus être oubliée : un chapitre en fin de livre y sera consacré.
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Rencontre...(s) ; causses et vallées sauvages
Jean-Jacques Surmont
- Au Fil Du Temps
- 25 Septembre 2014
- 9782918298502
Pourquoi observer et photographier la nature me procure tant de plaisir ?...
Depuis l'enfance, j'ai toujours éprouvé un grand sentiment de liberté dans la nature. Une passion pour les animaux a grandi. Les observer, découvrir leur vie et pourquoi pas les photographier? Le pas fut vite franchi.
La photographie est devenue pour moi un moyen de capter certaines émotions, certains détails, dont l'évocation et la transmission par les mots est trop difficile.
Je suis un artisan qui tâtonne et photographie pour garder et partager le souvenir d'un instant.
Pour moi, une image réussie est celle qui matérialise et restitue cet instant vécu au travers de mon regard.
Pour ces raisons, ce livre n'est pas un guide faunistique ou floristique.
J'ai voulu capter l'ambiance des hautes terres de Causse jusqu'aux vallées profondes. Ce n'est qu'un aperçu de la diversité des milieux, de la faune, de la flore. Il reflète l'extraordinaire diversité de cette région. Des espèces courantes, mais tellement merveilleuses, côtoient des raretés comme certaines espèces d'insectes, d'oiseaux et de fleurs.
Derrière chaque image, il y a une histoire chargée d'émotion que chacun doit ressentir selon sa sensibilité.
Une «rencontre» que je voulais partager...
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Aqua cosmos ; à la découverte de l'Aveyron subaquatique
Laurent Roustand
- Au Fil Du Temps
- 15 Novembre 2010
- 9782918298052
Cette association a pour objet de communiquer, développer et de favoriser par tout moyen approprié (sportif, artistique, scientifique, événementiel .), la connaissance et la protection du monde aquatique et subaquatique.
S'inscrivant dans une perspective de développement durable, l'association se propose d'oeuvrer pour témoigner du présent, d'informer et de sensibiliser le public par tout moyen d'éducation mais aussi de contribuer à la préservation des écosystèmes en contact étroit avec les organismes publics ou privés déjà en charge de cette action.
En participant à l'élaboration, la diffusion et au respect des lois et règlements, elle contribue à la conservation de la faune, de la flore et des richesses sous-marines. Ellea pour objectif d'être un témoin de l'évolution des milieux et des effets de l'activité humaine sur l'environnement et plus précisément sur les écosystèmes aquatiques d'eau douce (étangs, lacs, rivières, eaux souterraines, ...).
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Depuis l'Ecole des Métiers d'Art à Paris où il étudie le vitrail, Claude Baillon n'a cessé de créer des vitraux et des sculptures de verre, destinés essentiellement à des lieux publics.
Il s'inscrit dans une constante où il tend à retrouver les origines méconnues du vitrail.Pour lui, la création se déploie de la conception jusqu'à la réalisation, en en assumant toutes les phases.
S'il respecte les savoirs traditionnels, il transgresse néanmoins les normes établies et invente un langage technique nouveau afin de répondre aux exigences des bâtiments et de leur vocation.
Lorsque l'on parcourt I'oeuvre de Claude Baillon, on découvre une grande diversité d'expressions. Il revient à des techniques "ancestrales" qui s'apparentent aux premiers gestes des hommes en taillant le verre comme du silex. Ses éclats de verre sont d'abord montés sur du cuir comme les haches préhistoriques. Il remplace ensuite le cuir par d'autres matériaux souples comme le PVC, introduisant ainsi la troisième dimension pour un vitrail qu'il veut "tactile".
Entre la peinture et l'architecture dans laquelle il s'insère, le vitrail est, pour Claude Baillon,un art monumental majeur qui s'inscrit dans le paysage artistique contemporain loin des clichés moyenâgeux.
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Les photographies de la série «Méprises & Faux-semblants» se donnent à voir comme un ensemble de travaux assurément très subjectifs, où le visiteur est invité à découvrir le cheminement du photographe dans l'étrange théâtre des matières propices à son investigation.
[...] Entre métaphore et utopie, l'auteur qui renvoie sans cesse d'un point de vue à l'autre, fait de l'oeil du visiteur l'instrument essentiel d'un apport au visible. De divagations ludiques en questionnements constructifs, l'interlocuteur d'abord désorienté puis vite rassuré par telle ou telle résurgence indicielle, finit par collaborer, sans doute convaincu que dérive et création sont fort heureusement liées. Par l'ambivalence et la polysémie de l'image, l'ambiguïté de la lecture et la puissance tactile du tirage, tous les morceaux choisis qui soutiennent ici l'imaginaire, transgressent somme-toute l'emprise du réel, lui allouant ainsi au-delà du cliché, une autre re-connaissance...
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Le bassin de Thau est une curiosité géographique. C'est une petite mer intérieure de soixante-quinze kilomètres carrés, qui constitue aussi l'étang le plus important du Languedoc-Roussillon. Les historiens estiment que sa formation s'est produite onze ou douze mille ans avant notre ère et que la bande de terre longeant la mer n'a rejoint le mont Saint-Clair qu'à l'époque romaine. Toujours est-il que cette étendue d'eau, reliée à la Méditerranée que par trois minces graus naturels, constitue un milieu naturel tout à fait particulier.
Ce livre va vous faire découvrir la richesse de son écosystème, différent de celui de la mer. Ici la nature qui se développe en vase clos produit une faune et une flore extrêmement denses, mais en modèle réduit. Pour les plongeurs et les scientifiques, Thau offre le spectacle d'une nature riche et diversifiée en matière d'algues, de limaces, de coquillages et de crustacés.
A travers des rencontres et des portaits de personnalités emblematiques de l'étang racontés par Louis-Bernard Robitaille, des images du dessus et de dessous glanées par Denis Porrachia, vous n'aurez plus le même regard sur cette mer intérieure.
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Le métal, sous toutes ses formes, a inspiré les créateurs contemporains. Le musée Denys-Puech propose de découvrir ou redécouvrir certains artistes de sa collection ; Bernard Pagès, Nicolas Sanhes, Carmen Perrin, Francis Mascles, Pierre Mercier er Jean-Claude Loubières sont invités durant l'été au sous-sol du musée pour une rencontre informelle où matières et formes entrent en résonnance.
Que le métal soit utilisé seul comme « matériau de construction » de la sculpture, comme chez Bernard Pagès ou Carmen Perrin, ou en opposition avec d'autres matières plus organiques et plus douces - cire et filasse chez Nicolas Sanhes, ossements chez Francis Mascles - il est redécouvert par les sculpteurs contemporains comme un matériau paradoxal ;
Dur mais incroyablement plastique, froid mais conducteur d'émotions, il est le corps et l'ossature de la sculpture.
Jean-Claude Loubières le décline en modules dans « 3 par 3 », Bernard Pagès le tord pour créer une explosion rayonnante ; Carmen Perrin le fait ployer, Francis Mascles et Pierre Mercier l'utilisent pour créer des oeuvres « reliquaires ». Tous redécouvrent, des années 70 à aujourd'hui, le métal comme un matériau privilégié de la sculpture.
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Les plages d'histoires ; 70e anniversaire du débarquement
Olivier Mériel, Jean-Jacques Lerosier
- Au Fil Du Temps
- 20 Mai 2014
- 9782918298489
Mardi 6 juin 1944, à l'heure d'une marée basse, les rivages de Normandie sont noirs de bateaux et d'un rouge-sang de soldats tués au combat. Terribles jours à Omaha, Utah, Sword, Gold et Juno, les cinq plages d'un littoral combattant.
Soixante-dix ans plus tard, des centaines de milliers de visiteurs en découvrent, émus, les cicatrices. Sur terre et sur mer, les virgules de béton que sont les blockhaus ponctuent les jours ordinaires des gens d'ici. Sur la plage de Sainte-Marie-du-Mont, devenue Utah Beach en 1944, les ostréiculteurs juchés sur des tracteurs partent ausculter leurs naissains. Devant Luc et Lion, des pêcheurs amateurs rêvent d'improbables captures. Sur la plage de Colleville, Omaha Beach en langage touristico-militaire, en contrebas du cimetière-jardin où reposent plus de dix-mille soldats, des ados compétitionnent en char à voile. L'été sur la côte, les feux d'artifice rassemblent un monde fou et joyeux.
L'objectif d'Olivier Mériel est bien de saisir des instants d'aujourd'hui, teintés d'une tonalité d'hier. Armé de sa chambre photographique, il capte les fulmars et mouettes tridactyles de la pointe du Hoc, les pannes dunaires d'Utah Beach, des touristes débarquant sur les hauteurs d'Arromanches. Les camping-caristes seraient-ils les nouveaux soldats du XXIe siècle ? « Je montre le vrai avant le beau » sourit Mériel.
Appuyées par des textes courts de Jean-Jacques Lerosier, grand reporter à Ouest- France et auteur de plusieurs livres sur la Bataille de Normandie, la cinquantaine d'images noir et blanc d'Olivier Mériel donnent à voir comment s'est opérée la métamorphose des lieux, comment les paysages ont digéré le long et douloureux feuilleton de la Bataille de Normandie, quelles traces a laissé l'Histoire. Une photo, un texte, chaque page raconte une petite histoire de cette grande histoire.
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Moissac ; chemins de Saint Jacques de Compostelle
Patrice Thébault
- Au Fil Du Temps
- 16 Juin 2010
- 9782952674515
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Sur cette terre, il y a peut-être déjà plus de téléphones portables que d'êtres humains. Il n'y a pas à s'en plaindre, tant que cette technique restera au service de l'homme. Un outil, domestique, au service de son créateur. Et mieux encore : un instrument au service de l'art et de l'imagination des hommes. De n'importe quel homme. Car la plupart des téléphones portables ont au moins une fonction qui en appelle au créateur, qui s'en réfère à l'art, à l'esthétique, à l'humanité. Il prend des photographies. Des êtres chers, des paysages, des souvenirs de voyage.
Mais plus encore, pour celui qui prend le temps de voir. Des traces, des empreintes, des taches, des cicatrices dans les murs et sur les routes des hommes, qui évoquent des êtres, des animaux, des paysages, qui dessinent une nouvelle cartographie, une nouvelle mythologie qui va par-delà ce simple mur, qui va vers l'universelle humanité. Il suffit de prendre le temps, d'être curieux, de voir dans le mur, de regarder la route, doucement, lentement.
Photographe, réalisateur, Jean-Henri Meunier prend son temps. Il n'a pas de permis de conduire, il marche à la vitesse de la vie d'un homme, pas plus vite. Il regarde dans le mur, il a les yeux sur la route. Et comme tout le monde, un téléphone portable. Meunier, un mur, la route, un téléphone qui prend des photos : voici un nouveau monde qui prend vie, des êtres vivants, et l'art, à tous les coins de rue.
Ayez l'oeil.
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Travaillant exclusivement en couleurs et étant constamment à la recherche des oppositions entre le beau et le banal,Thierry Cerpolet crée des contrastes inattendus. Entre autres choses, les ambiances monochromes propices à la contemplation l'inspirent. Conjuguées à un souci esthétique et graphique, ses images prises de manière instinctive nous invitent à découvrir un univers d'émotions et de mouvements largement puisés dans le quotidien qui nous entoure. Sa soif d'images l'amène sur des sentiers différents tant dans la recherche documentaire et urbaine, où la présence humaine est plus souvent suggérée que montrée, que dans la pure création artistique et graphique que son environnement immédiat lui dévoile. Le projet « La vie en bleu » est une inspiration de longue date.
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Musée Champollion ; le musée des écritures
Patrice Thébault, Marie-hélène Pottier
- Au Fil Du Temps
- 30 Avril 2010
- 9782918298021
Le Musée Champollion est unique car il inscrit l'oeuvre de Jean-François Champollion au coeur de la grande histoire de l'écriture, cette aventure tout à la fois intellectuelle et technique qui dure depuis plus de 5000 ans. Sa façade aux « mille lettres », faite de verre et de cuivre, est l'oeuvre d Alain Moatti, architecte, et de Pierre Di Sciullo, graphiste. Elle symbolise la traversée du temps accomplie par le visiteur dans le musée. Ce livre, une invitation à la visite et à la découverte des écritures à travers les photographies de Patrice Thébault.
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Les composantes du puzzle citadin veulent chacune leur part du gâteau. Elles se livrent bataille, béton contre écorce, brique contre branche, racine contre fondation. L'impression première est que les éléments n'ont pas encore choisi: qui de la création humaine ou des éléments naturels prendra le dessus? Dans ce bas monde, là où Marty piétine, seule cette dernière question reste en suspens. En suspens, sauf pour Marty.
Stéphane ROS, photographe, et Eric CHATILLON, écrivain, ont associé leurs talents pour proposer une réflexion sur la coexistence, ce quasi-combat de l'humain contre la nature.
Libre au lecteur de réagir et d'y coller sa propre interprétation.
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Du 29 juin au 27 octobre 2013, le musée Paul Valéry présente la collection DAVID ET EZRA NAHMAD - IMPRESSIONNISME ET AUDACES DU XIXe SIECLE et réunit, pour la première fois en France, près de 70 oeuvres issues de l'une des plus grandes collections internationales.
Unique au monde autant par la diversité des courants artistiques représentés que par l'illustration de chacun d'entre eux, la collection NAHMAD domine depuis les deux dernières générations le monde des collectionneurs et des marchands d'art.
Sa première présentation en France propose, au Musée Paul Valéry, un ensemble magnifiquement représentatif de la deuxième moitié du XIXe siècle, période sur laquelle s'est fixée la sélection opérée.
Si les oeuvres de la collection NAHMAD ont figuré au cours des dernières décennies dans des expositions organisées par les plus grands musées du monde, elles sont ici pour la première fois rassemblées avec de nombreuses autres, peu ou jamais exposées, pour proposer, à travers le regard d'un collectionneur, une vision d'ensemble sur les grandes audaces qui ont scandé la deuxième partie du XIXe siècle.
Introduite par l'Ecole de Barbizon et le Réalisme, qui marquent dans l'histoire de l'art les débuts de la période moderne, cette exposition et ce catalogue réunissent un ensemble d'oeuvres illustrant tous les grands courants qui, des années 1850 au tournant des XIXe et XXe siècles, ont construit la modernité et ouvert la voie aux avant-gardes.
Qu'il s'agisse de l'impressionnisme ou du post-impressionnisme, des expériences de Pont-Aven, de l'aventure nabie ou du symbolisme, chaque artiste est représenté par un ensemble d'oeuvres exceptionnel proposant une lecture particulièrement cohérente et généreusement offerte au public.
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Sans père et déjà sans mère à ma sortie de l'Ecole Nationale d'Ingénieurs des Arts et Métiers, j'ai eu la chance d'être accepté dans le jeune cinéma comme réalisateur, puis, l'autre chance, d'être admis comme journaliste dans plusieurs grands périodiques.
J'ai pu poursuivre mes « activités» dans ces domaines, ce qui m'a permis de voir mon nom dans le Canard Enchainé, l'Os à Moelle, le Crapouillot de Galtier Boissières et d'autres gazettes célèbres, de placer ce nom au générique de plusieurs films dont «D'où viens-tu Johnny ?», De tenir le micro de grandes stations comme RTL, Europe 1, RMC ou Radio Bleue pendant plus d'un demi- siècle d'acharnement.
La chanson était ma quête et mon vice puisque, proche des nonantes ans, je poursuis encore cette passion dans les merveilleuses radios des provinces. Au cours de ces longues occupations, j'ai rencontré aussi bien les grandes stars du micro que les modestes courriéristes qu'elles soutiennent. Certains sont même devenus des amis sincères, aussi divers que Guy Béart et Fréhel, Bernard Dimey et Jacques Hélian. Ils m'ont appris beaucoup de secrets de leur vie dont mon heureuse mémoire me permet de me souvenir. J'ai donc eu envie de noter tout ça à l'intention de celui qu'on appelle le public et dont le talent d'auteur a travaillé dans l'immortalité de ces refrains qui sont les compagnons du peintre en bâtiment comme de l'académicien admiré. Ils ne sont pas tous là, il s'en faut ! Je ne parle dans cet ouvrage que de ceux que j'ai bien connus, que j'ai rencontrés et de ceux dont on m'a révélé les mystères qu'ils cachaient.
Pardonnez-moi l'absence des autres. Je les aime d'autant plus ! En tout cas, autant que vous !
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Akhmim ; au fil des femmes, broderies et tissages de Haute-Egypte
Collectif
- Au Fil Du Temps
- 5 Juin 2014
- 9782918298458
Située sur la rive orientale du Nil, au nord de Louxor, la ville d'Akhmim est réputée pour sa tradition du tissage vieille de quatre mille ans. Dès l'époque pharaonique et jusqu'à nos jours, on y a tissé : le lin d'abord, mais aussi la soie ou la laine, puis le coton.
Aujourd'hui, Akhmim, où cohabite une population musulmane et chrétienne placée sous le signe du croissant et de la croix, de la mosquée et de l'église, est célèbre pour une autre raison.
En effet, dans les années soixante, une ONG égyptienne, L'Association de la Haute - Égypte pour l'Éducation et le Développement (AHEED), met cet artisanat au coeur de son action à Akhmim pour revaloriser et donner à des femmes analphabètes une place dans la société.
De cette réappropriation d'un artisanat séculaire sont nés de nouveaux motifs, véritables jaillissements de couleurs et de vie, qui puisent leur inspiration dans la vie quotidienne et rurale.
C'est le récit de ce renouveau que propose Au Fil des femmes, étayé d'une magnifique iconographie (photos de broderies et tissages récents, clichés d'archives, portraits de femmes...) et d'émouvants témoignages.