De même que dans nos gènes est inscrite l'évolution biologique de chaque individu depuis sa naissance, de même à l'intérieur de nos cellules se trouve déposée la connaissance de l'univers en une mémoire à la portée de l'homme.
Ce livre est une invitation à un voyage, sans mystère et en pleine lumière, à l'intérieur de notre propre réalité.
Il ne s'agit pas d'aller quelque part, mais de retourner à soi-même. Il ne s'agit pas d'illumination, il s'agit d'ETRE, d'une façon naturelle, aimable et simple. La Tradition de l'Homme dont il est question dans cet ouvrage n'est pas un système figé, philosophique ou religieux. C'est un art de vivre, constamment renouvelé, sans contrainte, un hymne à l'homme et à sa possible grandeur, inscrite dans l'univers.
Ecrit dans un langage clair, démystifiant les formulations habituellement hermétiques de l'ésotérisme, c'est une invitation à pénétrer dans l'univers du Possible, le Quatrième Royaume.
Pourquoi l'homme est-il aujourd'hui si fréquemment menacé par la dépression et par les difficultés psychosomatiques en général ? Pour répondre à cette question, l'auteur analyse, en trame de fond, sa propre "chute psychosomatique". A partir de cette réalité empirique douloureuse, il construit peu à peu une synthèse philosophique complète autour de ce thème. Ce cheminement commence par la question du sens de l'existence et donc du rôle du sentiment religieux et plus largement de la spiritualité. Il ne s'agit pas de savoir si Dieu existe ou non, question à jamais insoluble, mais de savoir ce que la spiritualité peut nous apporter ici et maintenant.
Le bonheur est défini comme la résultante de deux composantes : une rationnelle, la résolution des problèmes matériels, une autre spirituelle, la création d'harmonie intérieure et extérieure. Les deux composantes sont indispensables au bien-être durable de l'homme. Or dans le monde actuel, bâti sur une rationalisation de plus en plus poussée de la vie, la composante spirituelle est souvent atrophiée. C'est pourquoi notre civilisation, favorable aux conflits intérieurs et extérieurs, ne semble pas aller vers le bonheur.
Revaloriser l'activité spirituelle la plus spontanée, la plus primaire, est dès lors essentiel. C'est le cas de l'animisme, défini non comme religion, mais comme étant cette tendance qu'à l'être à personnaliser la nature et à dialoguer avec elle, tendance à l'origine du sentiment religieux et qu'on trouve aussi bien chez l'enfant que chez l'adulte des civilisations les plus anciennes.
La boucle est bouclée lorsque la pensée philosophique découvre, chemin faisant, que le bonheur lui est, d'une certaine façon, diamétralement opposé.
Hamid AMIR est docteur en biologie, professeur des universités, actuellement directeur d'une équipe de recherche à l'Université de la Nouvelle-Calédonie. Il enseigne aussi l'histoire des sciences. En philosophie, il s'est formé en autodidacte de manière approfondie depuis sa jeunesse. Il a déjà publié dans ce domaine un autre ouvrage, ainsi que différents articles.
Quelle analyse peut-on faire des impacts d'un investissement énergétique pour le développement durable dans les campagnes ? Telle est la question que pose Nadia Bentaleb, économiste, dans cet ouvrage qui se centre sur des expériences en milieu rural (Maroc, Mali, Burkina).
L'ouvrage utilise les modèles multisectoriels pour mesurer l'impact d'un investissement énergétique ; ces modèles s'appuient sur des observations de terrain. L'auteur a procédé par enquêtes avec questionnaire dans chacune des régions étudiées. Généralement, la question de l'énergie est abordée du côté de l'offre. Ici, elle est exposée du côté de la demande. Quels sont les besoins des communautés rurales en énergie ? Quelles solutions ont-elles élaborées, quelles propositions peut-on leur faire ? Par ailleurs, la demande en énergie connaît de nouvelles contraintes, en terme de ressources renouvelables et d'environnement.
Cette situation oblige à penser la question de l'énergie rurale pour le développement en lien avec les nouvelles formes de partenariat public-privé.
Le droit n'est pas tout, même pour les juristes qui reconnaissent l'impact de multiples autres facteurs de régulation dans toute société.
Le droit ne peut garantir à lui seul la protection des individus et l'intérêt général : "le droit fait tous les métiers". On peut cependant admettre qu'il a la capacité, non négligeable, de substituer aux rapports de force directs une "oppression délicate". N'est donc pas fondée la posture trop souvent révérencieuse vis-à-vis du droit. Quelques juristes se comportent au contraire en "veilleurs critiques" de la réalité juridique.
Les contributions des juristes de divers pays dans les Mélanges offerts au Professeur Charvin en attestent.