En 1913, paraissait le « Petit Lavisse » - l'Histoire de France pour le cours élémentaire du grand historien Ernest Lavisse. Réédité cinquante fois jusqu'en 1950, ce manuel fut la bible de notre école républicaine. Il s'inscrivait dans cette volonté pédagogique de faire aimer l'Histoire de France aux jeunes générations. Dimitri Casali a accepté de prolonger ce roman national jusqu'à nos jours pour s'inscrire en faux contre les manuels scolaires d'aujourd'hui qui offrent une vision réductrice de l'histoire.
Il rend ainsi hommage à Lavisse convaincu que « l'histoire ne s'apprend pas par coeur, elle s'apprend avec le coeur ».
C'est lorsqu'il entre dans l'Histoire que le Nouveau Monde perd son aura mythique. Les pionniers en quête de la terre promise comprennent, trop tard, qu'ils sont en train de reproduire l'Ancien. Comme si la porte du paradis se refermait au moment même où ils croyaient l'avoir retrouvé.
Tel est le fil rouge qui court à travers la vaste tapisserie du cinéma américain, de D.W. Griffith à David Lynch, de F.W. Murnau à Terrence Malick. Si l'on en croit les conteurs de l'âge classique, les grilles du Jardin d'Éden sont restées entrouvertes. Les modernes, eux, proclament que nous en avons été exilés : le romanesque ne se nourrit plus d'espérance, mais de désenchantement.
Cet imaginaire hollywoodien toujours tiraillé entre le ciel et l'enfer, Michael Henry Wilson nous invite à le revisiter, quand ce n'est à le revivre, dans sa prodigieuse effervescence.
« Le livre de Michael Henry Wilson, minutieusement composé et magnifiquement écrit, est l'histoire de la famille du cinéma américain, une famille toujours vivante, florissante et qui continue de s'agrandir. » Martin Scorsese
Le peuple juif apprit dans la Genèse que nous avions perdu le paradis, où nous étions jadis comblés, pour avoir bravé Dieu et voulu accaparer le savoir. Le judaïsme, le christianisme et l'islam enseignent que le travail et la mort sont le prix à payer pour cette faute. Les croyants n'ont cessé de chercher le paradis perdu mais ont toujours espéré mériter un paradis de l'au-delà. Les temps modernes ont vu les hommes de progrès prendre le destin de leurs frères en mains et entrepris de bâtir pour eux le paradis de la justice et de la paix. On sait ce qu'il est advenu de ces utopies. La société de consommation proposa plus tard le bonheur préfabriqué mais la jeunesse impatiente de 1968 réclama pour tout de suite un paradis sans interdits. Les rouges, après la fête, sont passés au vert pour tenter de réparer notre jardin saboté par les empêcheurs de vivre en rond. Mais pendant ce temps, où sont nos trépassés ? Les prophètes, les prédicateurs, les imams et les poètes ont enjolivé à l'envi le paradis perdu et le paradis espéré, comme ils ont brandi, pour tenir leurs ouailles, la menace de l'enfer. Les peintres ont renchéri et donné des couleurs aux dogmes et aux mythes : la promenade que propose ce guide autour de quelques chefs-d'oeuvre émerveillera le visiteur et le portera à rêver, qui sait à espérer, puisqu'il est, lui aussi, concerné par l'au-delà.
Entre rêves de Cocagne et franches ripailles rabelaisiennes, ce livre nous convie à un voyage en gourmandise à la recherche d'un péché capital bien ambigu.
Cet ouvrage richement illustré retrace l'histoire de la frivolité à travers les siècles. Il nous guide d'une première vision de la frivolité associée aux femmes et à leur coquetterie à une approche plus contemporaine où le règne du superflu et de l'inutile, du gadget, voire du gaspillage est érigé en mode de vie. Vagabondez avec bonheur dans les méandres de l'inconstance et de la légèreté, de la séduction, mais aussi de l'oisiveté et du divertissement.
Cet ouvrage richement illustré retrace l'histoire de la paresse au fil des âges. De la paresse considérée comme pêché ultime par l'église à la demande d'un "droit à la paresse" dans nos sociétés de loisir, cet ouvrage présente es conceptions et perceptions de ce que l'on considère aujourd'hui comme un droit ou une liberté. Une invitation à a paresse dans notre société au rythme toujours plus fou.