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BNF Éditions
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Tous les éléments d'un roman d'aventures sont présents dans cet ouvrage : mystères en chambre close, soirées mondaines, émeutes, secrets d'états, bande de malfrats écumant Paris, courses nocturnes dans une capitale déserte, enlèvements en tout genre, quiproquos sur les identités, amours absolues apparemment impossibles, injustices et emprisonnements arbitraires. Sans oublier le triangle amoureux.
L'aventure se situe dans un futur proche : la France est en paix, ses besoins sont plus ou moins satisfaits, les gens en bonne santé, au prix d'une terrible diminution de la population. Mais la société est coupée en deux : les classes dirigeantes, et les autres. Le roman relate les conséquences d'une découverte scientifique : l'intelligence peut être ouverte à tous car elle n'est que l'émanation d'un fluide présent dans l'atmosphère, « de telle sorte que la pensée ne serait qu'une manifestation de l'électricité cérébrale ». Cette avancée dans le savoir pose problème aux élites, qui n'en veulent pas. Le savant, le professeur Fringue, est enlevé et mis au secret, mais certains de ses élèves reprennent le combat. Des enlèvements commencent alors à se produire un peu partout. Et ce n'est que le début d'une histoire virevoltante et sans répit.
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L'énigme de Givreuse et autres contes
J.-H. Rosny aîné
- BNF Éditions
- Les Orpailleurs
- 26 Octobre 2017
- 9782717727593
1914. Deux hommes reprennent conscience sur un champ de bataille. Ils portent le même nom, ils ont les mêmes blessures, les mêmes souvenirs. Cette parfaite similitude ébranle tant la mère que Valentine, la fiancée.
Quelle force surnaturelle a dédoublé Givreuse ? Comment, au quotidien, vivre avec cette déconcertante gémellité ?
" Interrogez-nous séparément sur notre enfance et sur notre jeunesse... Confrontez vos souvenirs avec les nôtres... vous aurez comme nous la conviction que rien de ce qui est arrivé à l'un n'est étranger à l'autre... RIEN ! " 1914. Deux hommes reprennent conscience sur un champ de bataille. Ils portent le même nom, ils ont les mêmes blessures, les mêmes souvenirs. Cette parfaite similitude ébranle tant la mère que Valentine, la fiancée. Quelle force surnaturelle a dédoublé Givreuse ? Comment, au quotidien, vivre avec cette déconcertante gémellité ? -
Au XXXe siècle, notre planète est en proie à une gigantesque catastrophe écologique. L'exploitation de ses ressources en a fait un immense gruyère : les sols s'effondrent, la stabilité disparait. Ainsi Venise se retrouve à 450 m de hauteur, quand la Butte Montmartre s'enfonce dans un cratère. Mais bonne nouvelle : les hommes peuvent renforcer les structures de l'écorce terrestre, ce qui occasionne des grands travaux un peu partout dans le globe. Accompagné de ses deux neveux, M. Cabrol, décide alors de fuir la capitale et de se lancer dans un incroyable tour du monde à bord d'une maison volante pleine de gadgets visionnaires. Les inventions foisonnent : transports aériens démocratisés, énergie volcanique, transmission des images, des informations et du son grâce au téléphonoscope qui évoque à la fois, télévision, ordinateur et internet, repas et boissons gastronomiques sous forme de pilules... Leurs péripéties les entraînent des plages de Polynésie à la cohue new-yorkaise, entre chute de météorite et batailles avec des montres préhistoriques...
Dans ce récit publié en 1925, Albert Robida se livre à un plaidoyer écologique avant l'heure, ainsi qu'à une critique féroce de la société occidentale : son gigantisme, le grouillement des bâtiments, des véhicules et des gens, le bruit démentiel et continu qui les environnent...
Drôle et caustique à la fois, l'un des plus talentueux précurseurs du roman d'anticipation à la française reprend une partie de la structure narrative vernienne, notamment le thème du voyage ponctué d'étapes plus ou moins agitées et truffé d'inventions visionnaires.
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La mort de la terre et autres contes
J.-H. Rosny aîné
- BNF Éditions
- Les Orpailleurs
- 15 Mars 2018
- 9782717727722
Dans un futur très lointain, la population chute de 23 à 4 milliards d'habitants. Les mers n'occupent plus que le quart de la surface de la Terre. Fleuves et lacs ont disparu. Les hommes vivent et se déplacent en tribus à la recherche de points d'eau. Un fléau les menace : les ferromagnétaux, nouvelle espèce d'êtres mi-vivants, mi-minéraux se nourrissant de globules rouges.
Targ, le veilleur du Grand Planétaire, part avec sa famille vers les Terres-Rouges là où la vie est peut-être possible.
Un roman méconnu de l'auteur de La Guerre du feu, publié en 1912.
La Mort de la Terre anticipe la disparition de l'espèce humaine menacée par de nouveaux animaux, constitués de matières magnétiques issues des fers utilisés dans les industries, et dévoreurs de globules rouges : les ferromagnétaux.
Targ, sa soeur Arva et son amoureuse Êré rencontrée lors de sa recherche d'oasis, vont être les seuls à vouloir tenter d'échapper à une mort certaine. Mais les oasis disparaissent au fur et à mesure remplacées par des déserts desséchés et il ne reste plus aucun espoir pour Targ, seul rescapé sur la Terre.
Ce court roman ne laisse aucune place à l'espoir de la survie de l'Homme pour qui la seule solution, pour ne pas supporter la souffrance, est l'euthanasie sous forme de poison hallucinogène.
Seule lumière dans cet ouvrage sombre, l'amour platonique et impossible entre Targ et Êré. -
« C'était la lumière qui, au plus épais de la substance, avançait lentement, lentement, lentement... » Deux familles corses, les Ortofieri et les Christiani, se vouent une haine farouche depuis le meurtre, en 1835, de César Christiani, corsaire de Napoléon, par Fabius Ortofieri.
À un siècle de distance, Charles Christiani, historien de vingt-six ans, rouvre l'enquête grâce aux propriétés d'un verre spécial, la « luminite », qui permet de voir le passé. Aiguillonné par ses sentiments pour une femme du clan rival, le jeune homme se lance dans une véritable opération vérité.
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Personnage récurrent de l'oeuvre d'André Couvreur (1865-1944), le professeur Tornada, revient une ultime fois dans L'Androgyne, publié en 1922. Pensant oeuvrer pour le bien de l'humanité, ce chirurgien démiurge change le sexe de ses patients. Métamorphosé en femme, le narrateur, Georges Sigerier, réapparaît auprès de ses proches sous une nouvelle identité. Devenu Georgette, la prétendue soeur de Georges, il parvient à renouer des liens avec Rolande, son ancienne maîtresse. Il se confronte à l'impossibilité de lui révéler sa transformation, mais en profite pour approfondir la vérité de ses sentiments.