Editions Du Sous Sol
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Les Naufragés du Wager
David Grann
- Editions du sous sol
- Feuilleton Non Fiction
- 25 Août 2023
- 9782364684119
En 1740, le vaisseau de ligne de Sa Majesté le HMS Wager, deux cent cinquante officiers et hommes d'équipage à son bord, est envoyé au sein d'une escouade sous le commandement du commodore Anson en mission secrète pour piller les cargaisons d'un galion de l'Empire espagnol. Après avoir franchi le cap Horn, le Wager fait naufrage.
Une poignée de malheureux survit sur une île désolée au large de la Patagonie. Le chaos et les morts s'empilant, et face à la quasi-absence de ressources vitales, aux conditions hostiles, certains se résolvent au cannibalisme, des mutineries éclatent, le capitaine commet un meurtre devant témoins. Trois groupes s'affrontent quant à la stratégie à adopter pour s'en échapper. Alors que tout le monde croyait que l'intégralité de l'équipage du Wager avait disparu, un premier groupe de vingt-neuf survivants réapparaît au Brésil deux cent quatre-vingt-trois jours après la catastrophe maritime. Puis ce sont trois rescapés de plus qui atteignent le Brésil trois mois et demi plus tard. Mais une fois rentrés en terres anglicanes, commence alors une autre guerre, des récits cette fois, afin de sauver son honneur et sa vie face à l'Amirauté et au grand public.
Reconstitution captivante d'un monde disparu, Les Naufragés du Wager de David Grann est un formidable roman d'aventures et une réflexion saisissante sur le sens des récits. Un grand livre par l'un des maîtres de la littérature du réel. -
«Il faudrait des mots nouveaux, y compris pour raconter Auschwitz, une langue nouvelle, une langue qui blesse moins que la mienne, maternelle".
En moins de deux cents pages vibrantes de vie, de lucidité implacable et d'amour, Edith Bruck revient sur son destin : de son enfance hongroise à son crépuscule. Tout commence dans un petit village où la communauté juive à laquelle sa famille nombreuse appartient est persécutée avant d'être fauchée par la déportation nazie. L'auteur raconte sa miraculeuse survie dans plusieurs camps de concentration et son difficile retour à la vie en Hongrie, en Tchécoslovaquie, puis en Israël. Elle n'a que seize ans quand elle retrouve le monde des vivants. Elle commence une existence aventureuse, traversée d'espoirs, de désillusions, d'éclairs sentimentaux, de débuts artistiques dans des cabarets à travers l'Europe et l'Orient, et enfin, à vingt-trois ans, trouve refuge en Italie, se sentant chargée du devoir de mémoire, à l'image de son ami Primo Levi.
"Pitié, oui, envers n'importe qui, haine jamais, c'est pour ça que je suis saine et sauve, orpheline, libre."
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Ne réveille pas les enfants
Ariane Chemin
- Editions du sous sol
- Feuilleton Non Fiction
- 1 Septembre 2023
- 9782364684805
La soeur jumelle. Puis la mère. Puis la petite fille. Puis le fils adolescent, et enfin le père. Le 24 mars 2022 une famille française se jette du septième étage de son balcon, face au lac Léman, à Montreux, en Suisse.
«Suicide collectif», concluent presque aussitôt les enquêteurs, malgré la présence de deux enfants mineurs. Un an plus tard, le dossier est clos. Les autorités ont posé une chape sur le «mystère de Montreux», un peu comme soixante ans plus tôt un cercueil fut scellé sans autre forme de procès sur le corps du grand-père des jumelles, l'écrivain Mouloud Feraoun, assassiné par l'OAS aux derniers jours de la guerre d'Algérie.
Quel scénario s'est imposé à cette famille lorsque la police a frappé à sa porte ? D'où lui vient sa «grande méfiance à l'égard de l'État» ? Pourquoi faudrait-il laisser à cette tragédie sa «part de mystère», comme l'enjoint le commissaire qui commente l'affaire ? Peut-on relier des morts par-delà les pays et les sépultures ? -
Je te laisse dormir
Edith Bruck
- Editions du sous sol
- Feuilleton Non Fiction
- 6 Octobre 2023
- 9782364686687
L'Hirondelle sur le radiateur et Je te laisse dormir sont les deux livres qu'Edith Bruck.
A écrits pendant les derniers mois de la vie de son mari Nelo Risi, poète et cinéaste, frère de Dino Risi, et après sa mort, survenue en 2015. Nous les rassemblons ici dans un seul ouvrage sous le titre : Je te laisse dormir.
Ce livre est le témoignage bouleversant d'une histoire d'amour, à travers lequel Edith Bruck évoque sa dévotion poignante à l'égard de son mari Nelo Risi, atteint de la maladie d'Alzheimer. Rédigé à la fois comme un journal et comme une autobiographie - car l'auteure se remémore leur vie commune ainsi que sa propre jeunesse hongroise, sa déportation et son retour -, elle y raconte la façon dont elle le maintient en vie, tente de préserver sa dignité, avec Olga, son aide à domicile, une jeune grand-mère ukrainienne, elle-même immigrée en Italie. Edith Bruck décrit minutieusement la vie quotidienne de leur trio, et en même temps reconstitue le passé de Nelo Risi, son oeuvre, ses poèmes et ses lettres qu'elle cite, les tournages auxquels elle a participé. -
à la recherche de Milan Kundera
Ariane Chemin
- Editions du sous sol
- Feuilleton Non Fiction
- 1 Avril 2021
- 9782364684843
Milan Kundera est l'un des écrivains les plus lus au monde ; il est aussi un disparu volontaire. À force de refuser toute apparition depuis trente-sept ans, il s'est effacé du réel. Le geste de la main d'Agnès au bord de la piscine, le sourire du chien Karénine, ses personnages restent gravés dans les mémoires ; lui est devenu un écrivain fantôme. Il a posé des scellés sur sa propre existence et ce siècle d'histoires qui s'enroule autour de la sienne.
Depuis ses vingt ans, Ariane Chemin rêve de rencontrer l'auteur de La Plaisanterie. Partie sur ses traces, elle voyage d'Est en Ouest, de Prague à Rennes, de la Corse à Belle-Île-en-Mer, rencontre sa femme Vera, remonte le temps à ses côtés, croise des éditeurs et des cinéastes célèbres, une speakerine mystérieuse, des compositeurs et des pianistes assassinés, de vieux dissidents et des espions repentis, entend la poésie de Desnos et celle d'Apollinaire, toujours à la recherche de Milan Kundera. Elle lit la vie dans l'oeuvre et l'oeuvre dans la vie d'un romancier désormais écartelé entre deux patries - quelque part perdu dans la traduction.
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En 1995, quelque part dans la campagne anglaise, un garçon surnommé Shy mène la bataille la plus éprouvante qui soit, celle de la dernière chance. Violent, décrocheur scolaire, il est envoyé dans une résidence pour mineurs délinquants implantée dans un manoir du XVIIe siècle, classé au patrimoine, et que dirige une équipe de jeunes travailleurs sociaux. L'École de la Dernière Chance, victime des promoteurs, va bientôt fermer. Shy décide de s'évader au milieu de la nuit, de laisser derrière lui cet endroit peuplé de jeunes diables - tantôt amis d'infortune, tantôt tortionnaires - et de s'enfoncer dans la mare voisine lesté de plusieurs kilos de pierres accrochées au dos. Au bout de la nuit, Shy se retourne alors sur sa courte vie.
Max Porter plonge, avec son écriture si singulière, dans la spirale d'un gamin que la société rejette, mettant à nu, avec une lucidité poignante - et bouleversante -, cette triple fracture à l'origine de l'échec à répétition, de la souffrance profonde et tenace, qui vous colle comme une deuxième peau. Un livre saisissant sur cette façon dont les mots nous sauvent ou nous tuent. Comment survivre lorsqu'on vous retire votre dernière chance ? -
Chelsea girls
Eileen Myles
- Editions du sous sol
- Feuilleton Non Fiction
- 2 Septembre 2022
- 9782364686144
"Si tard dans la journée, personne ne va à Manhattan. Moi si. Je bois une grande cannette de Schlitz, et je fume dans le métro, même. J'ai environ 30 ans, je suis avec ma copine. Tout va bien. Je suis pleine de poèmes".
Dans les années 1970, Eileen Myles a fui l'Amérique catholique et ouvrière pour croquer à pleines dents la vie new-yorkaise : la galère, la poésie, la défonce, l'art - et les filles. De souvenirs d'enfance doux-amers aux virées stupéfiantes au sulfureux Chelsea Hotel, en passant par le feu sacré d'une écriture novatrice, Myles raconte tout, avec une honnêteté et une prose explosives.
Iconoclaste, Eileen Myles compte parmi les poètes vivants les plus célébrés aux États-Unis. Paru en 1994, réédité triomphalement en 2015, Chelsea Girls est aujourd'hui acclamé comme un souffle de liberté littéraire, addictif et magistral. Texte fondateur pour nombre d'artistes contemporains, dont Maggie Nelson, cet inoubliable portrait de l'artiste en jeune queer est enfin traduit en France. -
Un monde dénaturé
Nathaniel Rich
- Editions du sous sol
- Feuilleton Non Fiction
- 31 Mars 2023
- 9782364686182
Nous vivons une époque où des scientifiques cherchent à ressusciter des espèces éteintes, nos écosystèmes les plus essentiels nécessitent désormais des projets d'ingénierie monumentaux pour ne serait-ce que survivre, des ailes de poulet poussent dans des éprouvettes et des sociétés multinationales conspirent pour continuer à empoisonner le sang de ce qu'il reste de créatures vivantes... En somme, nous vivons d'ores et déjà dans un monde où la nature a perdu. Plus aucune pierre, feuille ou mètre cube d'air sur terre n'échappe à la main maladroite de l'humanité. Les trois quarts des terres vierges des pôles portent la trace de l'activité humaine, la plupart des grands fleuves ont été souillés ou détournés, et nos centrales émettent cent fois plus de dioxyde de carbone que les volcans... Les anciennes distinctions - entre naturel et artificiel, entre science-fiction et réalité scientifique - se sont estompées au point de perdre tout sens. Nous habitons un paysage dénaturé, un monde défait, dont le nouveau livre de Nathaniel Rich explore toutes les facettes et toutes les contradictions.
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Histoire de ma peau
Sergio Del Molino
- Editions du sous sol
- Feuilleton Non Fiction
- 3 Mars 2023
- 9782364685307
«Regarder les autres pour éviter de se regarder soi-même».
L'auteur est atteint d'un psoriasis chronique, qui remplit son corps de plaques et dont les démangeaisons l'obligent à se gratter jusqu'au sang, mais il n'est pas le seul. Joseph Staline, John Updike, Vladimir Nabokov ou encore Pablo Escobar sont, ou ont été, eux aussi atteints de cette maladie. L'auteur fait entrer, au cours de son récit, interrompant ses propres souvenirs, ces personnages, racontant leur histoire et dressant ainsi une galerie des monstres, selon ses propres mots. Le racisme et l'oeil que la société porte sur les malades sont également des étapes de ce voyage aux confins d'un territoire à la fois commun et privé par essence : la peau. Des vies conditionnées par la fatalité, des secrets que nous recouvrons de vêtements et qui font de notre peau une frontière avec le monde. Un texte inclassable à la lisière de l'essai et du roman, réflexion profonde et sensible où l'intime rejoint le collectif. -
De la liberté : quatre chants sur le soin et la contrainte
Maggie Nelson
- Editions du sous sol
- Feuilleton Non Fiction
- 21 Janvier 2022
- 9782364685475
«Pourquoi ne pas accepter que la longue et glorieuse carrière de la liberté touche à sa fin, que notre obsession continuelle à son égard reflète plutôt une pulsion de mort ? 'Ta liberté me tue !' proclament les pancartes des manifestants pendant la pandémie ; 'Ta santé n'est pas plus importante que ma liberté !' s'égosillent en retour les militants anti-masques».
Dès l'ouverture de son livre, Maggie Nelson souligne cette contradiction au centre de tous les débats actuels entre le soin (care) et la liberté. Quelle notion plus caractéristique des oppositions à l'oeuvre dans nos sociétés que celle de liberté, idéal revendiqué comme un cri de ralliement, par des camps que tout oppose ? La liberté reste-t-elle la clé de notre autonomie, de notre justice, de notre bien-être, ou représente-t-elle la fin d'une étoile qui a trop longtemps brillé ? L'obsession collective pour la notion de liberté est-elle toujours synonyme d'émancipation, ou d'un nihilisme de plus en plus profond (ou les deux) ? Comment expliquer que la liberté soit désormais l'étendard du populisme et du puritanisme ?
Dans son nouvel essai, De la liberté, Maggie Nelson nous offre, en s'appuyant sur un vaste corpus, de la théorie critique à la culture populaire, une manière de penser et d'interroger notre propre liberté. Dans la lignée des Argonautes et de son écriture à la fois réflexive et intime, nous retrouvons toute la singularité de celle qui est devenue, au fil des années, une icône de la pensée. Elle convoque et déconstruit les débats du monde de l'art, l'héritage complexe de la libération sexuelle, les douloureux paradoxes de l'attrait du désespoir face au changement climatique. Passionnant, déroutant, nuancé et courageux, De la liberté confronte le lecteur à ses propres contradictions.
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B. Rosenberger Rosenberg, critique de cinéma névrosé et méconnu, universitaire, réalisateur et amant raté, occasionnellement vendeur de chaussures, tombe par hasard sur un film inédit dont il est convaincu qu'il fera basculer sa carrière et bouleversera le monde du cinéma. Personne avant B. n'a vu le film, un chef-d'oeuvre en stop motion de trois mois, qui a pris quatre-vingt-dix ans à son auteur reclus. Le plus grand film jamais imaginé. Quand le réalisateur meurt au cours de la projection, B. décide de rapporter toutes les bobines à New York pour l'étudier, écrire le meilleur livre qui soit à son sujet, et s'assurer enfin la gloire et la reconnaissance de ses pairs qui devraient lui revenir de droit. Mais la pellicule est détruite dans l'incendie de son camion. Il ne reste qu'une seule image à partir de laquelle B. doit tenter de reconstituer le film qui pourrait bien être le dernier grand espoir de la civilisation.
Ainsi commence un voyage époustouflant à travers le cauchemar hilarant d'une psyché aussi luxurieusement kafkaïenne qu'atrophiée par le vomissement incessant de Twitter. Dans une tentative désespérée de mettre de l'ordre dans une existence de plus en plus absurde, pris au piège d'une mécanique de victimisation et d'une logorrhée aliénante, B. se démène pour recréer le chef-d'oeuvre perdu tout en essayant de suivre le rythme de la culture toujours plus fracturée des «like» et des dénonciations arbitraires, qui sont à la fois sa bête noire et sa raison d'être.
Satire brûlante du monde moderne, Antkind est une méditation généreuse et savoureuse sur l'art, le temps, la mémoire, l'identité, la comédie et la nature même de l'existence - cette petite particule de vérité au coeur de toute blague. -
Autobiographie en mouvement
Deborah Levy
- Editions du sous sol
- Feuilleton Non Fiction
- 4 Novembre 2021
- 9782364686250
À l'intérieur de ce coffret réunissant la trilogie Autobiographie en mouvement, un carnet contenant un poème inédit de Deborah Levy vous est offert.
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Les humbles ne craignent pas l'eau : un voyage infiltré
Matthieu Aikins
- Editions du sous sol
- Feuilleton Non Fiction
- 1 Avril 2022
- 9782364686496
Omar, un jeune chauffeur et interprète afghan, décide de prendre la route de l'exil, laissant derrière lui son pays et son amour, Laila, sans savoir s'il pourra les retrouver un jour.
Matthieu Aikins, grand reporter, correspondant depuis 2008 du New York Times en Afghanistan, est devenu peu à peu l'ami d'Omar, son traducteur et chauffeur. Lorsque ce dernier lui annonce sa décision de rejoindre l'Europe, le journaliste décide de le suivre. Il change d'identité, détruit son passeport et se lance à ses côtés dans une odyssée parmi des millions de réfugiés prêts à s'arracher à leurs vies et leurs familles dans l'espoir d'une existence meilleure.
Nous sommes en 2016, au pic de la crise des réfugiés, et Matthieu Aikins raconte les dangers et les peurs, la traversée de pays en guerre, les passeurs, la solidarité comme la haine, la terrible situation du camp de Lesbos et de l'accueil en Europe.
Dans la pure tradition du journalisme en immersion, de Florence Aubenas ou Ted Conover, loin d'un document racoleur, l'auteur par la profondeur de son regard, son empathie et son écriture, se détache du simple reportage et nous offre une réflexion à hauteur d'hommes et de femmes, sur la condition de réfugié, les frontières, et l'éthique même de sa démarche.
Les humbles ne craignent pas l'eau est une histoire d'amitié et de courage inoubliable, un livre décisif qui explore avec précision et empathie l'un des grands défis de notre temps.
«Je connaissais Omar depuis que j'avais commencé à travailler en Afghanistan et il avait toujours rêvé de vivre en Occident, mais ses aspirations s'étaient faites plus urgentes maintenant que son pays avait replongé dans la guerre civile et que les attentats à la bombe ensanglantaient sa ville. Les soldats américains commençaient à quitter le pays, j'essayais de partir moi aussi, essoré par sept années sur place, mais je ne pouvais pas abandonner Omar (...) Des milliers de personnes débarquaient chaque jour sur de petits bateaux. Un million de personnes allaient gagner l'Europe. Et Omar et moi en ferions partie.»
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Toujours sur la brèche
Lillian Ross
- Editions du sous sol
- Feuilleton Non Fiction
- 6 Mai 2022
- 9782364683617
On entre dans le livre de Lillian Ross comme on avancerait dans le musée Grévin, par une galerie d'acteurs et d'actrices. D'un article dénonçant le maccarthysme sévissant à Hollywood dans les années 1960, à une rencontre avec Julie Andrews et Al Pacino ou une partie de tennis avec Charlie Chaplin. Mais on y croise aussi des anonymes, série de jeunes gens, ainsi qu'elle les nomme, d'un bus jaune aux 'écrasemerdes' de Madison Avenue. Portraits de badauds, doux dingues, de l'histoire vraie et inouïe d'un matador né à Brooklyn au portrait d'une maîtresse d'école de Central Park. Le menu se compose aussi de quelques gros poissons, Coco Chanel, Hemingway ou Fellini.
Dans cette anthologie réunissant soixante-dix ans de portraits et de reportages d'une légende du New Yorker, on décèle un sens profond de l'empathie et une écoute rare, une capacité à mêler le sérieux au trivial, l'inconnu à l'étoile sans distinction de valeur et sans déférence particulière, proche en cela d'un Gay Talese ou d'un Tom Wolfe. Parmi ses inconditionnels lecteurs, Martin Scorsese ou Wes Anderson, mais aussi J. D. Salinger qui lui écrivit un jour après la lecture de l'un de ses papiers : «C'est de la littérature, que j'aimerai toujours et n'oublierai jamais».
«Incroyablement curieuse, extrêmement courageuse, avec un sens rare de l'écoute : à travers Lillian Ross et ses mythiques reportages, nous avons la chance de nous faufiler dans l'intimité des plus grands (Chaplin, Hemingway, Truffaut, Huston)».
Wes Anderson.
«Pour tous ceux qui s'intéressent aux films, les articles de Lillian Ross étaient et sont toujours essentiels».
Martin Scorsese. -
Là ou la Terre ne vaut rien
Ted Conover
- Editions du sous sol
- Feuilleton Non Fiction
- 2 Février 2024
- 9782364686991