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En introduction, voici une réflexion sur les habitants du territoire isérois. Avec de nombreuses questions. En Isère, reste-t-il encore des Dauphinois ? Qu'est-ce que le Dauphiné aujourd'hui pour ceux qui l'occupent, deux cents ans après sa partition en trois départements et trente ans après sa division en deux régions ? Qui se dit dauphinois ? Quand et pour quel usage se réfère-t-on encore à l'ancienne province ? Et enfin, quel est donc ce musée (dauphinois), fleuron culturel du département, qui s'y réfère et s'en échappe régulièrement ?
Des lieux et des hommes, donc. Parce que le patrimoine, c'est aussi (et d'abord) les gens !
La revue part donc d'eux, d'ici, pour les suivre vers des hauts lieux mais aussi des terroirs ordinaires, privilégiant ceux qui sont offerts aujourd'hui à la découverte. En choisissant des personnalités rayonnantes, par forcément autochtones. Et en privilégiant, dans leur oeuvre ou leur action, les idées, les valeurs humaines et les traits de caractère. De Berlioz, vigneron, à l'alpiniste Lionel Terray, en passant par Raoul Blanchard, Champollion, Jean de Beins, Jean Giono, Lesdiguières, Prosper Mérimée et même Stendhal ethnographe ! Chaque personnalité retenue renvoie sur deux ou trois sites isérois dont la description est donnée dans les pages pratiques de la revue.
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Longtemps modestes par la taille, certaines villes alpines sont devenues des pôles de première grandeur. Mais qu'est-ce qu'une ville alpine ? Turin, Genève, Grenoble, Briançon, Innsbruck ? Si le critère de l'altitude est prépondérant, il n'est pas suffisant. Pas davantage que celui de la taille. La ville dans son environnement montagnard : affrontement ou complémentarité de la nature et de la culture ?
Qu'est-ce qu'une ville alpine ?
Quelles sont les villes alpines ?
Aoste, cité romaine Les tripots et les jeux de la ville alpine au XVIIIe siècle La militarisation des villes à la montagne. Une recomposition territoriale militaire par la création ou l'agrandissement des villes.
Crises et transformations des cités alpines Amener la montagne à la ville. Les fausses montagnes dans la ville.
Ville et montagne, les utopies d'un architecte (Bruno Taut).
Ensembles urbains en altitude. Stations de ski : la ville transportée dans la montagne.
Cité et montagne : la révolution du tourisme.
Les parcs naturels, espaces de loisirs pour les citadins.
Les cités alpines : la lumière de l'art.
La dernière boutique de souvenirs alpins de Grenoble.
La ville-montagne et sa périphérie en Bavière et au Tyrol.
Le cas de Turin, une cité alpine qui a raté sa vocation. -
L'Alpe n.42 : cochons et cochonailles ; la quête du saint gras
Collectif
- Glenat
- L'alpe
- 27 Août 2008
- 9782723465182
Tout est bon dans le cochon? et les Alpins le savaient bien avant que le grand Brillat-Savarin ne le décrète ! Moins prestigieux sans doute que la vache ou le mouton, le porc aura nourri des générations de montagnards, mais aussi les fêtes et l'imagination populaires. Portrait d'un animal fort sympathique sous toutes ses formes. En pays de montagne plus qu'ailleurs, l'élevage d'un ou deux porcs dans chaque famille a toujours été l'assurance d'améliorer une alimentation souvent frugale. Une petite troupe rose et dodue suivait les troupeaux à l'alpage, fournissant au retour saucisses, salaisons et jambons parfumés au petit-lait et aux herbes sauvages. Occasion de ripailles et de festivités villageoises, tuer le cochon est une vieille tradition qui connaît aujourd'hui un nouvel intérêt lié à une quête de la qualité et du goût. On redécouvre des races porcines rustiques tandis que la figure du cochon se décline à toutes les sauces, chez les grands chefs mais aussi chez les artistes et les collectionneurs. Sans oublier la dimension symbolique d'un animal souvent perçu de façon ambivalente.
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Après s'être arrêté dans des grandes villes des Alpes, Grenoble, Chambéry, dans des massifs, tels que les Écrins ou le Mercantour, L'Alpe vous embarque sur le Léman avec ce numéro spécial.Le Léman, c'est bien sûr le plus grand lac des Alpes, une petite mer traversée par le Rhône, un « océan de poche » dont la formation remonte à plusieurs centaines de milliers d'années. Ce miroir d'eau est aussi un vivier d'hommes, un lieu où l'imbrication entre nature et culture est très forte.
Ce numéro va justement s'intéresser aux multiples facettes de sa longue histoire : au Léman frontière, ballotté entre la Suisse et la France, au Léman festif, sur lequel on organise joutes navales et régates, au Léman traditionnel, terrain de chasse aux canards, au Léman diva, qui se transforme en lieu de tournage de films, au Léman d'aujourd'hui, celui que l'on traverse quotidiennement pour se rendre au travail. Peinture d'un lac qui ne se laisse pas facilement mettre en bouteille.
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Un numéro de L'Alpe révolutionnaire ! Ce numéro exceptionnel évoque ces Alpes qui s'opposent aux pouvoirs en place : « Résister, c'est créer ; créer, c'est résister. »Pour que ces montagnes restent, longtemps encore, terres de créativité et de dissidence, comme en écho au programme du Conseil national de la Résistance. Et bien sûr, en prélude à une année électorale décisive en France quant aux engagements futurs de ceux qui, dans le secteur de la culture et du patrimoine, tentent de faire avancer d'ambitieux projets humanistes en opposition à la morosité ambiante.C'est dans les Alpes que naît la Révolution française! Plus précisément à Grenoble, le 7 juin 1788, avec la fameuse journée des tuiles durant laquelle se déroulent de violentes manifestations. Ce soulèvement populaire provoquera la réunion des États généraux du Dauphiné au château de Vizille et... une fameuse grève des impôts!
Plus tard, ces montagnes accueilleront encore l'école des cadres d'Uriage, créée par Pétain, mais qui deviendra rapidement le creuset de dirigeants (dont Hubert Beuve-Méry) qui s'engageront plus tard dans la Résistance en Haute-Savoie ou en Isère.
Bien avant (et aussi ailleurs), le territoire alpin a été fécond en matière de révoltes: depuis les tribus qui luttent contre le pouvoir romain pendant la guerre des Gaules, jusqu'à la Résistance italienne contre Mussolini qui s'organise aussi dans les montagnes, en passant par Guillaume Tell qui alimente aujourd'hui encore le mythe helvétique (voire la résistance de ladite Suisse à l'Union européenne) ou encore les combats d'Andreas Hofer au Tyrol contre les troupes napoléoniennes. -
Une plume pour la lecture, deux pour la lecture et le calcul, trois pour la lecture, le calcul et le latin : ainsi se distinguaient par leur chapeau à plumes les maîtres d'école itinérants du Briançonnais, qui vendaient leur savoir sur les marchés.La célèbre histoire de ces colporteurs du savoir, rapportée par Victor Hugo dans Les Misérables, contrecarre l'image de peuples montagnards isolés et arriérés que l'on a longtemps entretenue. En réalité, entre le xvie et le début du xixe siècle, le taux d'alphabétisation est bien plus élevé dans les vallées alpines (notamment dans les Hautes-Alpes, le Piémont et la vallée d'Aoste) que dans les basses terres.Comment expliquer ce rapport privilégié à l'écrit et à l'instruction ? Les facteurs sont d'ordre varié : géographique, historique, religieux, politique, sociologique et économique.
Les Alpes ont également été le berceau de nombreuses figures des sciences de l'éducation : Rousseau, bien sûr, le père de l'Émile, mais aussi Jean Bosco, Célestin Freinet, Georg Kerschensteiner, Heinrich Pestalozzi ou encore Jean Piaget.Et aujourd'hui, 182 ans après la loi Guizot qui institue des écoles dans toutes les communes, 133 ans après les lois de Jules Ferry, qu'en est-il de l'enseignement primaire et secondaire ? Quels atouts l'environnement montagnard offre-t-il aux élèves des Alpes ? Comment l'alpe imagine-t-elle ses écoliers ? Et comment, inversement, ses écoliers l'imaginent-elle ?
Entre leçons de choses, émouvantes représentations de la montagne dans les manuels scolaires et cartes géographiques qui ornaient les murs des classes, un retour en enfance qui ravira les plus grands.