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L'Atalante
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Au bar Blaue Nacht, la procureure Chastity Riley écluse les bières et trouve réconfort auprès de Carla, Rocco, Calabretta et Klatsche. Collègue, amis, amant...
Elle ne pourrait pas affronter le monde du crime sans eux.
Mise sur la touche, pour avoir voulu convaincre de corruption son patron, Chastity est désormais chargée de la « protection des victimes ». Sa nouvelle tâche :
Recueillir le témoignage d'un Autrichien passé à tabac et bien décidé à se taire. C'est sans compter sur la force de persuasion de Chastity - visites impromptues, bières et cigarettes.
Forte d'un mot mystérieux, « krokodili », et du nom d'un flic de la PJ de Leipzig, elle se lance dans un road trip qui l'emmène jusqu'à Dresde et en Tchéquie, sur la piste d'un trafiquant de crystal-meth, qui semble prêt à se servir du port de Hambourg pour élargir son « aire commerciale ».
Comme toujours, elle peut compter sur ses alliés dans la police, dont le commissaire à la retraite Faller, qui ne demande pas mieux que notre procureure mette les pieds dans le plat de la bonne société hambourgeoise, où le mafieux, dit L'Albanais, s'est fait une belle place grâce à ses affaires dans l'immobilier.
Emporté par le rythme des phrases et des dialogues comme dans un match de ping-pong, le roman démarre par une scène burlesque sur une route de campagne, pour finir en apothéose dans le stade de football de Sankt Pauli...
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« À quel âge cesse-t-on d'être un enfant ? ».
Après un Noël à Zurich chez sa fille Andromède, Evangelos retourne en Grèce au volant d'une voiture de luxe. En Albanie, alors qu'une tempête de neige se lève, la nouvelle tombe : sa petite-fille de 15 ans, Zoì, a disparu. L'ex-flic se lance avec rage sur ses traces à travers les Balkans, et les pistes sont nombreuses. Quelles influences l'adolescente a-t-elle subies ?
La nouvelle enquête d'Evangelos suit les rives de l'enfance et de ses prédateurs. Il affronte la violence, celle qui met fin à l'innocence des plus jeunes.
Nicolas Verdan, auteur suisse, journaliste et libraire, fusionne le rythme et les rebondissements du thriller avec les thématiques du roman noir. Comme dans Le Mur grec, il explore des enjeux de société terriblement actuels. -
« Soit les Écossais sont très courageux, soit ils ont déjà tout vu. Sans doute un peu des deux, l'un conditionne l'autre; pour finir, on balance deux litres de bière par-dessus. »
Une lettre d'un avocat de Glasgow apprend à Chastity Riley que sa tante paternelle lui a légué sa maison, au fin fond de l'Écosse. Il n'en faut pas plus à la procureure pour faire ses bagages et fuir le traumatisme laissé par les événements d'Hôtel Carthagène.
Chastity se lance dans une nouvelle enquête, intime cette fois, à la découverte de ses racines familiales.
Loin de ses amis mais sous la protection des lochs et de la Clyde, saura-t-elle se reconstruire ?
River Clyde est un roman sur le deuil et sur la façon dont chacun tente de le vivre. Avec beaucoup d'émotions et des dialogues toujours aussi mordants, Simone Buchholz clôt ici sa série consacrée à la procureure Chastity Riley. -
« Cherchons la vérité, à défaut de faire régner la moindre justice. ».
Décembre 2010, Athènes, sur fond de manifestations antiaustérité.
Agent Evangelos, 60 ans, bientôt à la retraite, est devant son bar préféré, le Batman, quand on l'appelle pour une tête retrouvée sans corps. Au même moment, à la maternité, sa fi lle Andromède accouche, le voilà grandpère.
Il se rendre sur le lieu du crime, au bord du fl euve Evros, à la frontière greco-turque, en pleine zone militaire interdite.
L'aff aire est délicate : la Grèce doit construire un mur de barbelés pour empêcher le passage des migrants, et elle a besoin de l'argent de Bruxelles. Pour la hiérarchie d'Agent Evangelos « cette aff aire doit forcément être en lien avec les clandestins ». Mais la tête a été retrouvée près de l'Éros, un bordel pour soldats. Il faudra tout l'entêtement d'Agent Evangelos pour redonner son identité au cadavre et remonter le scénario de sa mort.
Le Mur grec s'achève avec le récit de Nikolaus Strom, entrepreneur allemand dans les clôtures de sécurité. En fuite, poursuivi par Agent Evangelos, il révèle une vérité qui corrobore la certitude du vieux fl ic : la justice ne règne pas. -
Le soir de la Saint-Valentin dans un quartier huppé de New York.
Stan attend sa femme Susannah pour un dîner aux chandelles. S'agit-il de lui faire plaisir, de raviver la flamme dans leur couple ? Non : le projet est de la tuer. Stanley, écrivain raté, fera-t-il meilleure carrière dans le crime ?
À travers cette comédie noire, Kenan Görgün fait le portrait d'un homme prisonnier d'un complexe d'infériorité, face à une femme qui a réussi. Oublie que je t'ai tuée est un « polamour » fleur bleue électrique. -
Alors que des voitures brûlent dans plusieurs capitales mondiales, le corps d'un homme est retrouvé calciné dans une Fiat Punto. La découverte se fait dans le quartier City Nord de Hambourg dans une rue dénommée « Mexikoring ». City Nord, c'est le quartier d'affaires construit dans les années 1960, que Chastity Riley appelle « prisons à salariés ».
Le mort, Nouri Saroukhan, était le fils d'une famille de truands mahallami. Ces tribus guerrières ont servi les Turcs de l'Empire ottoman, avant d'être exilées au Liban puis de revenir en Europe.
L'enquête s'oriente vers le passé de Nouri Saroukhan.
Adolescent, il a noué une forte relation d'amitié avec une jeune fille d'un clan subalterne, Aliza qui était battue par ses frères. La violence familiale a poussé Nouri à vouloir rompre avec son milieu. Après ses études de droit, il a travaillé dans une grosse entreprise d'assurances où il faisait beaucoup d'argent. Quant à Aliza, c'est une jeune femme moderne et indépendante qui ne rêve que de sa liberté. Nouri et Aliza projetaient de s'enfuir et fantasmaient sur le Mexique.
Qu'est-ce qui les en a empêchés ? D'où vient le tueur ?
Du clan mahallami, ou du milieu professionnel ? Simone Buchholz montre les différents visages de la criminalité.
Dans les gangs comme dans les grosses entreprises, elle s'exerce par la violence, et fait des victimes. -
Chastity Riley est appelée au petit matin sur une étrange scène sans cadavre.
Un homme est découvert nu dans une cage, devant le siège d'un important éditeur de presse de Hambourg.
Puis bientôt, un autre homme. Pour cette affaire, la procureure Riley écope d'un nouveau partenaire : Ivo Stepanovic, membre du bureau des Affaires spéciales.
Une « troupe de spécialistes funky ». L'enquête plonge le duo dans le monde de l'entreprise et la crise financière.
Hambourg reste au coeur de l'intrigue, mais les deux nouveaux partenaires fouillent le passé et ses secrets, et partent pour une incursion en Bavière.
Comme il se doit avec Chastity, l'important se déroule la nuit, avec sa bande d'amis. Mais son univers vacille. Seuls les SMS de Faller, son ancien chef, semblent pouvoir lui offrir du réconfort.
Côté crime comme côté coeur, cet opus s'annonce surprenant, tout en restant dans la veine psychologique et sociale chère à l'autrice. Quant à Chastity Riley, elle trouve en Stepanovic un formidable collègue pour des dialogues inoubliables. Le lecteur devra encore une fois accepter d'être secoué par la narration unique de Simone Buchholz.
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« À quatorze ans, la gamine fascinait presque tous les zonards du quartier, qui l'appelaient Chewing-gum, comme elle semblait élastique à force de tomber sans jamais se faire mal. Ça lui plaisait d'avoir plusieurs noms : Gomme, Gamine, Sally, Salamandre, et puis Sal ou encore Salomé, tout à la fin de la liste. ».
Place Stalingrad, Paris, l'été.
Salomé zone au milieu des clochards et des toxicomanes. Elle attend le retour de sa mère, disparue à New York. Son père flic ne semble pas inquiet. Sa soeur vit une histoire d'amour.
L'écriture de Clément Milian restitue avec vivacité les ambiances et l'action. Le rythme nous emporte, au gré des figures de skate.
Entre impertinence et émotion, l'auteur offre une voix à son personnage.
Roman initiatique fulgurant, Un conte parisien violent montre ce qui peut arriver de terrible à une jeune fille de quatorze ans.
Clément Milian est né à Nantes en 1981.
Il est l'auteur de Planète Vide, Le Triomphant et de quelques nouvelles.
Il a vécu plusieurs années dans le quartier de Stalingrad, où se situe son troisième roman. -
Avec sa femme, son fils et son chien, Didier Martin, comptable, vit une période particulière. Depuis trois ans le pays a assigné ses citoyens à résidence. Les livraisons se font par drone. L'heure d'ouverture des fenêtres est programmée.
Le protagoniste raconte son histoire à la première personne. Petit à petit le lecteur comprend que son état mental est incertain. Il semble se plaire dans la seule compagnie de ses poissons exotiques.
L'homme écrit partout autour de lui, sur les murs, les meubles et les objets. Le monde extérieur est devenu infréquentable et Didier Martin s'en satisfait, lui qui aime l'ordre et le respect.
Dans le huis clos de cet appartement, un suspense psychologique se noue. Le quotidien routinier a mené à la folie. À moins qu'elle n'ait déjà été là, latente ?
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« Eh bien, nous ferons la fête avec des crackers asiatiques et des armes automatiques. Et alors ? C'est open bar. ».
Aujourd'hui, hôtel River Palace. Dernier étage. Douze hommes armés prennent en otage les clients du bar. Ils ignorent qu'un jeune retraité y fête son anniversaire avec ses anciens collègues flics, et la procureure Chastity Riley.
À l'extérieur, les équipes spéciales se mettent en place.
1984. Colombie, Carthagène. Henning arrive d'Allemagne pour prendre un nouveau départ. Plein de rêves, le jeune homme vivra-t-il une ascension fulgurante au pays des cartels de drogue ?
De flash-backs en introspections psychologiques, à coups d'humour et de dialogues affûtés, Simone Buchholz livre un nouvel opus sous forme de huis clos tendu.
Hôtel Carthagène est au croisement du roman noir, du film d'action et de braquage. L'autrice y explore sans indulgence une société criminelle et machiste, et fait déguster à Chastity Riley un cocktail au goût de bilan personnel. -
« ...et hop ! coincée. Pas mal, non ? Avoue que tu ne t'y attendais pas, à celle-là ! Tu coupes les ponts, tu pars au bout du monde, tu restes dix ans sans donner la moindre nouvelle ; quand je tente de reprendre contact, paf !
Tu me flanques hors de ta maison et de ta vie, sans l'ombre d'une hésitation... et te voilà malgré tout obligée de me lire. On sous-estime toujours sa vieille mère. ».
Lire Clark, c'est ouvrir les lettres d'une mère à sa fille. Cette confession épistolaire dessine le portrait d'une femme hors-norme. Elle raconte une jeunesse insouciante, un esprit libre et indépendant, un tempérament pragmatique.
Elle gère sa carrière et son corps pour faire de l'argent.
Même son accouchement devra entrer dans la légende !
La psychologie transparaît à travers les actes. Les choses basculent avec la maternité et l'arrivée d'un fils, après deux filles. Pour Clark, elle a ce projet incroyable : en faire un super-héros qui changera le monde. À moins que ce soit pour se sauver, elle.
Le prénom de l'enfant est bien sûr une référence à Superman.
Anouk Langaney fait allusion dans son texte aux personnages des univers DC Comics et Marvel. Mais nous ne sommes pas dans un texte fantastique, la fabrique du super-héros tourne à la fabrique d'un monstre. Reste à savoir qui est le monstre. La quête de justice tend vers l'entreprise criminelle familiale. Les missions conçues par la mère pour empêcher la construction d'un golf, dénoncer des pollueurs, saboter un chalutier à filet mènent au drame.
Clark est une histoire folle, appuyée par l'écriture d'Anouk Langaney. Si l'histoire qu'elle raconte provoque la stupéfaction, et l'effroi, elle est aussi drôle et grinçante. La force du roman repose sur les multiples réflexions qu'il porte, actuelles et intemporelles, sur la maternité, le rôle de la femme, l'éco-terrorisme et le monde que nous laissons à nos enfants.