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La Part Commune
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Le champion de lady Falconbridge
Arthur Conan Doyle
- La Part Commune
- La Petite Part
- 3 Octobre 2024
- 9782844184870
Doyle, un écrivain d'une époque en pleine mutation, était lui-même un observateur averti des dynamiques sociales et politiques de son temps. Bien qu'il soit surtout connu pour ses récits policiers, son engagement dans des questions sociales et politiques transparaît également à travers ses autres écrits, y compris dans Le Champion de Lady Falconbridge. En tant qu'écrivain engagé, Doyle utilisait souvent ses récits pour exprimer ses opinions sur des questions sociales et politiques importantes. Le Champion de Lady Falconbridge ne fait pas exception, et à travers les aventures de ses personnages, on peut déceler les préoccupations et les valeurs de son auteur.
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Le Crapaud suivi de La Littérature et la gymnastique
Emile Zola
- La Part Commune
- La Petite Part
- 15 Octobre 2024
- 9782844184887
Textes tirés d'articles du Figaro de l'époque où Zola parle de son métier d'auteur et des roueries de la critique à son égard. Le titre, Le Crapaud dit combien il est utile en terme de santé pour un auteur comme lui d'avaler un ou deux crapauds journalistiques au moins chaque matin. Il y a un ton, de l'humour, une certaine véhemence.
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« La Mort de la sirène » est l'un des joyaux écrits par Rachilde (1860-1953), sacrée en son temps « Reine des décadents ». Dans un pays du Nord, à une époque inconnue, deux jeunes pêcheurs attrapent une étrange créature, qui va les mener à leur perte. L'atmosphère onirique et érotique de cette pêche infernale intoxique le lecteur, abandonné à cette douce cruauté. Tous les grands motifs littéraires de Rachilde paraissent concentrés dans l'hallucination provoquée par une écriture saturée d'images. Par contraste, dans les cinq histoires qui suivent, publiées dans le journal Fin de Siècle, entre 1891 et 1893, l'humeur devient légère et le climat boulevardier. Rachilde y déploie toute sa malice et n'épargne aucun de ses personnages dont elle montre les travers avec une satisfaction non dissimulée.
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Dans la mort des cathédrales, centralement, la question est dans le respect du lien intime entre le monument et son usage, et plus encore de sa destination première. Proust va jusqu'à dire qu'il « vaut mieux dévaster une église que de la désaffecter ». C'est à nouveau une grande question en débat parlementaire que celle de l'usage des édifices du culte : faut-il chasser l'Église du monument, ménager un usage partagé, dès lors que le service public du culte disparaît ou au contraire réserver à l'Église un usage exclusif et dans ce cas à quelles conditions le consentir ? Proust se prononce sur cette question mais il le fait au nom de ce qu'il désigne comme un axiome artistique et architectural. C'est, dans sa vision, le monument, « mémoire vivante intégrale » qui est au coeur de son plaidoyer.
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Aphorismes, dialogues, textes courts, lettres réelles ou imaginaires, Le Jardin d'Epicure est un résumé composite, conçu par Anatole France lui-même, de sa vision du monde, empreinte de sagesse et surtout d'une ironie d'une finesse inégalée.
« Le jardin d'Epicure » est un condensé de poésie et de réflexion philosophique. Anatole France y explore les thèmes de la quête du bonheur, de la nature humaine et de la nécessité de trouver un sens à notre existence.
À travers l'histoire de Paul, qui se déroule à Paris, à la fin du XIXe siècle, l'auteur nous invite à réfléchir sur nos propres aspirations et à trouver notre propre « Jardin d'Epicure » intérieur, où la sérénité et le bonheur véritable peuvent être cultivés. -
En 1793, dans une période historique mouvementée, deux généraux républicains, sont envoyés pour surprendre une messe clandestine dans le bocage vendéen; ils assistent écoeurés à un carnage qu'ils ne cautionnent pas. Soudain, un jeune Vendéen vient supplier le général Marceau de le sauver. Marceau dépouille un cadavre républicain de son uniforme et revient pour en revêtir le Vendéen qui a perdu connaissance. En dégrafant son habit, Marceau découvre qu'il s'agit d'une jeune fille...
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Le paradis est une lecture continue
Virginia Woolf
- La Part Commune
- La Petite Part
- 15 Octobre 2019
- 9782844183927
Publiés respectivement en 1917 et 1919, ces deux articles, qui sont à l'origine des commandes, célèbrent deux auteurs américains dont on commémore les centenaires respectifs. S'ils font aujourd'hui figures de classiques, il n'en était pas de même un siècle plus tôt. Et c'est là que la sagacité de Virginia Woolf montre toute son ampleur et sa justesse. Critique subtile, pénétrante, percutante, elle sait saisir le sens d'une oeuvre, ses fondations comme ses ramifications. Sa grande finesse psychologique, son érudition et sa recherche formelle, qui font d'elle l'une des plus grands écrivains de langue anglaise, sont ici au service de deux auteurs, deux oeuvres, dont les préoccupations peuvent, au prime abord, paraître éloignées des siennes, mais qui la rejoignent dans la revendication d'une liberté, d'une libération conquise de haute main.
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« L'Avaleur de sabre » explore les thèmes de la fascination, du danger et de la passion. Lemonnier utilise l'histoire de Gorazde pour mettre en lumière les limites extrêmes auxquelles certaines personnes sont prêtes à aller pour repousser les frontières de la vie ordinaire. La nouvelle nous plonge dans un univers mystérieux et captivant où les émotions fortes et les gestes audacieux se mêlent pour créer une histoire intrigante et pleine de rebondissements.
« L'Avaleur de sabre » est une histoire qui se déroule dans un cirque et raconte l'histoire d'un avaleur de sabre nommé Gorazde. Il est connu pour sa prouesse et sa témérité lorsqu'il avale des sabres devant un public ébahi. C'est l'une des oeuvres les plus célèbres de l'auteur et elle est souvent considérée comme un exemple emblématique de sa maîtrise du réalisme psychologique. -
Pierre Loti (1850-1923) est le grand écrivain voyageur de la Belle Époque. À l'automne 1883, l'officier de marine fait partie de l'expédition française qui part à la conquête de l'Indochine, sous l'égide du gouvernement Jules Ferry. Il conte, entre effarement et naïveté, les atrocités perpétrées par les troupes françaises et, par-delà, dénonce la folie criminelle des dirigeants. Rappelé à l'ordre par les autorités militaires qui veulent éviter le scandale, Loti modifiera son texte en le reprenant des années plus tard. Les textes non censurés sont pour la première fois recueillis dans ce volume. Aujourd'hui, ils nous touchent encore, en dénonçant la vanité « civilisatrice ».
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Conseil à un jeune homme pauvre qui vient de faire de la littérature à Paris
Maurice Magre
- La Part Commune
- La Petite Part
- 10 Juin 2021
- 9782844184108
Maurice Magre confie, quelque peu entre les lignes, le souvenir de sa propre expérience de provincial monté à Paris. Fort de ses rêves, de ses idéaux et de ses convictions tout à l'opposé du Symbolisme ambiant, la réalité de Paris le submerge, le dépasse. Figure bohême, interlope et opiomane, il se transcende au contact de la capitale. Il distille avec humour et bon sens ses Conseils à un jeune homme pauvre qui vient faire de la littérature à Paris dans douze chapitres qui emportent le lecteur dans l'atmosphère du Paris du début du siècle. Le Magre d'alors est alors bien loin de celui qu'il sera quelques années plus tard, plongé dans l'encens et la spiritualité hindoue.
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Sur l'importance du refus du service militaire
Léon Tolstoï
- La Part Commune
- La Petite Part
- 19 Juin 2019
- 9782844183910
Dans son essai, Sur l'importance du refus du service militaire, Léon Tolstoï invite les citoyens à une forme de sédition au nom de la liberté des peuples et du droit de disposer de soi-même en toute quiétude. Contre l'oppression, contre les oppresseurs, Tolstoï fédère et apporte son soutien. La correspondance ici reproduite entre Tolstoï et les docteurs Skarvan et Makovitzky ainsi que l'article du docteur Skarvan « Le refus du service militaire » relaient l'influence que la contestation initiée par Tolstoï eu sur une partie de la population en Russie, comme en Europe.
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Pour avoir aimé la terre
Panaït Istrati
- La Part Commune
- La Petite Part
- 15 Octobre 2015
- 9782844183156
Panaït Istrati (1884-1935) est un écrivain roumain d'expression française, fils d'un haïdouk, qui, sur les conseils de Romain Rolland, s'est mis à écrire une oeuvre unique, foisonnante, exaltant la vie, la fraternité, la simplicité. Citoyen du monde, homme libre, chantre d'une langue pure et gorgée de sève, avec Pour avoir aimé la terre - que suit une courte autobiographie - il compose une ode à la liberté et aux hommes, aux espérances qu'ils portent et qui les portent, et livre son testament spirituel. Écrit peu avant sa mort, ce texte lumineux, vibrant est avant tout un acte de résistance d'un homme généreux contre les tyrannies de tout ordre.
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Luttons-nous pour la justice
Simone Weil
- La Part Commune
- La Petite Part
- 15 Octobre 2019
- 9782844183958
Dans ces trois textes de la fin de sa vie, nourris de son expérience personnelle et de sa réflexion, la philosophe catholique et ouvrière Simone Weil se livre à une véritable profession de foi qui accrédite son idée d'une nécessaire révolution humaniste.
Comme dans toute son oeuvre, ce qu'elle cherche à placer au centre de toute interrogation, de toute préoccupation et de toute construction d'un avenir partagé et commun, c'est l'homme, dans son essence comme dans son individualité.
Lire Simone Weil relève autant du devoir que de l'obligation. -
Vive la vie ! est un recueil de 29 nouvelles dont nous avons extrait 8 nouvelles.
Ce titre est paru pour la première fois en 1892 : Librairie Marpon et Flammarion, 290 p. Collection Les Auteurs gais.
Ce sont des histoires drôles où se cache un humour glacial plutôt amer sous une apparente gaieté.
Dans la première nouvelle intitulée : La fin d'une collection, il s'agit du marquis, Bois-Lamothe, homme riche, beau, solide et grand propriétaire foncier.
Grand coureur de jupons, inlassable trousseur de jupons. Mais le marquis est un grand collectionneur d'haricots. Il trie toutes sortes d'haricots et il les trie selon leur couleur : noir, violet, blanc, rouge, enfin tout ce qu'il trouve comme haricots. Un jour, arrivent chez lui son neveu et sa femme et ils ne trouvent pour les recevoir que la servante du marquis. Les invités attendent le retour du marquis mais il tarde à rentrer alors la nièce du marquis demande à la servante de quoi préparer le déjeuner et se dirige vers la cuisine et demande les ingrédients nécessaires. Elle prépare un très bon repas et voici le marquis qui arrive. Il salue son neveu, sa nièce et après les salutations, ils passent à la table. Le marquis a commencé à manger, et voilà qu'on lui présente un bon plat d'haricots : à la vue de ce plat avec sa collection d'haricots ses yeux sont exorbités et il tombe de sa chaise : il est mort.
Moralité : Blaguez le collectionneur tant que vous voudrez, mais ne leur faites jamais manger leur collection, même à l'oignon.
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La première moitié du XXème siècle permet à Maeterlinck d'entrevoir la plupart des désastres de notre époque. Mais c'est un autre monde qu'il nous offre. Des réflexions sur le temps, la vie de l'esprit et celle de la matière côtoient des travaux sur la vie animale, celle des insectes en particulier, qui aide à envisager, par contraste, celle de l'homme. Les essais rassemblés ici sont extraits des premiers et des derniers recueils du dernier grand humaniste
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Liberté pour l'amour et pour le mariage
Pierre Louÿs
- La Part Commune
- La Petite Part
- 1 Juin 2017
- 9782844183446
Pierre Louÿs n'est pas que le maître de l'érotisme français. C'est aussi un merveilleux poète et un formidable polémiste.
Dans les trois textes réunis ici, il part d'un projet de loi visant à créer un impôt sur... le célibat.
Il n'en fallait pas davantage pour déclencher la verve d'un Pierre Louÿs qui en profite pour battre en brèche la morale d'une France conservatrice et patriarcale, encore très assujettie à la religion. Pour remédier à cette question du célibat, il propose ni plus ni moins un plaidoyer pour la libéralisation des moeurs, en fustigeant l'Etat qui refuse de protéger les filles-mères.
Il se livre en suite à un plaidoyer pour une simplification des démarches administratives et une réduction des coûts pour accéder au mariage en partant de l'exemple d'un ouvrier dans « Un Fiancé ». Il prend l'exemple des pays anglo-saxons où les facilités d'accès au mariage ont permis une certaine prospérité et un boom des naissances. Chez Louÿs, chantre de la liberté des moeurs et à bien des égards d'une formidable avant-garde, le sérieux du propos est toujours renforcé par une ironie mordante.
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L'amitié entre Walt Whitman, le grand poète américain des Feuilles d'herbe et Abraham Lincoln est curieusement postérieure à ce tract politique écrit en 1856, cinq ans avant l'accession au pouvoir de ce dernier. Dès le début, Whitman a professé une vive admiration pour Lincoln - que l'on se souvienne des vers «O Captain ! My Captain !» que déclame le professeur Keating dans Le cercle des poètes disparus - ils sont ce qu'on appelle des kindred spirits (des âmes soeurs), nourrissant pour l'Amérique une même vision démocratique alors que se profile la Guerre de Sécession. Whitman n'a pas publié ce long tract politique de son vivant, qui sonne comme une terrible charge contre la corruption de la classe politique américaine. Il se veut également un rappel du principe même de la démocratie, en appelant de ses voeux un pouvoir issu du peuple. En 1856, dans cette jeune nation américaine déchirée par la guerre larvée entre États du Nord abolitionnistes et du Sud esclavagistes, Whitman fustige une caste politique impuissante, vieillissante, incompétente, qui menace d'émasculer la jeunesse du pays, en la privant des principes républicains qui constituent l'âme même des États-Unis - et les démarquent des puissances monarchiques de l'Ancien Monde. Il souhaite l'avènement d'un candidat qui soit celui du peuple plutôt que celui des partis. Cent soixante ans plus tard, ce libelle n'a rien perdu de sa vigueur, de son enthousiasme appelant à une prise de conscience individuelle et collective salutaire.
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Frigyes Karinthy est incontestablement l'un des maîtres de l'humour hongrois, l'équivalent d'un Karl Kraus en Autriche, qui s'inscrit dans la tradition de Rabelais, Voltaire, Swift ou Twain, des auteurs qu'il a d'ailleurs traduits. Ses traits d'esprit sont ravageurs, son humour absurde et son ironie caustique. Il n'est pas rare qu'un brin de folie s'infiltre dans sa métaphysique corrosive du quotidien pour mieux renverser les conventions. Les cinq nouvelles rassemblées dans ce volume sont toutes de la même veine, où Karinthy, sur fond d'un fantastique corrosif, laisse percer sa conscience politique résolument humaniste. Le texte qui donne son titre à l'ensemble est un dialogue entre le directeur d'une entreprise se préparant à lancer sur le marché mondial un produit chimique nouveau fait d'«un peu de production sociale, un peu de purification ethnique, quelques gouttes de néocapitalisme, un zest de technocratie, de la revalorisation économique, un concentré de forces nationales diluées avec du paneuropéanisme» avec une dose d'antisémitisme «pour l'arôme», qu'il compte proposer au plus offrant. On y voit ainsi tous les travers de la politique vouée au populisme et à la réclame, thématique reprise dans «Propagande d'État» et «Technocratie ? Théocratie ?» «Bellit ou les livres magiques» raconte le succès mondial d'un livre qui se vend comme des petits pains et qui devient la Bible de toute la société, jusqu'à ce qu'un jour, des années plus tard, on se décide à en examiner réellement le contenu qui s'avère n'être qu'une formidable accumulation de poncifs, de phrases creuses et de propos incohérents. Enfin, avec le texte intitulé «Chaînons», Karinthy développe la théorie dite des six degrés de séparation, selon laquelle chaque personne sur Terre peut être reliée à n'importe quelle autre à travers une chaîne de relations individuelles comptant au plus six maillons. Comme toujours, il l'aborde sous l'angle de l'absurde, mais cette théorie des réseaux va passionner sociologues et mathématiciens, et constitue même le principe de base de... Facebook !
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Mon chien Pégase ; le chien ; les nôtres
Ivan Tourguéniev
- La Part Commune
- La Petite Part
- 2 Juin 2018
- 9782844183590
Confidence émue sur les liens de profonde affection qui unissent le chien aux talents éblouissants et son maître.
Trois nouvelles :
Mon chien Pégase, traduit par Mikaïl Achkinasi, La Vie littéraire, 27 octobre 1899.
Le Chien, traduit par P. Mérimée, Nouvelles moscovites, 1869.
Les Nôtres, épisode des journées de juin, traduit par Michel Delines, La Vie Littéraire, 10 janvier 1899.
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Pourquoi l'on ne se marie pas
Jules Michelet
- La Part Commune
- La Petite Part
- 9 Octobre 2018
- 9782844183743
Ces textes sont extraits de La Femme, Hachette, 1860. Ce sont trois des quatre chapitres de l'introduction, « Pourquoi l'on ne se marie pas », « La femme lettrée », « La femme ne vit pas sans l'homme ».
Si les travaux sur l'Histoire de Michelet occupent un pan majeur de son oeuvre, ceux plus empreint de sociologie et de philosophie sont à reconsidérer tant il fait figure d'observateur et d'analyste de premier ordre.
Michelet dresse ici une étude philosophique et sociale, non dépourvue de physiologie et de mysticisme. Il s'applique à rapprocher les deux sexes que l'éducation, les lois ou la société se sont plu à vouloir séparer.
Lui qui, en ménage, fut un mari calamiteux, centré sur son oeuvre et sa carrière, se trouva veuf après 15 ans de mariage, sa femme, s'étant réfugiée dans l'alcool, succomba de la tuberculose. Michelet aurait adapté (en l'inversant) une de ses théories visant à dissocier le mariage de l'esprit de famille :
L'épouse scindant son âme en deux, vers ses enfants et ses parents, au détriment de l'époux. Sans doute aussi quelque goût pour les amours ancillaires...
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Dans cette nouvelle qui fait apparaître, pour la première fois, l'un des personnages récurrents de La Comédie humaine, Honoré de Balzac met en scène le maître d'Horace Blanchon, le chirurgien Desplein, que l'on retrouvera dans Les Illusions perdues, professant un athéisme intransigeant et zélateur fanatique de la science et du positivisme. Or, par le plus grand des hasards, Blanchon surprend son maître en train d'écouter une messe dans Saint-Sulpice. Intrigué, il le suit, l'espionne et l'oblige à s'expliquer sur ce qui lui apparaît comme une contradiction notoire avec son incroyance. Mais sans rien renier de son athéisme, il lui explique qu'il est tenu par un serment, ou plus exactement la fidélité de l'amitié à l'égard d'un porteur d'eau auvergnat qui le tira de la misère quand il était encore un carabin impécunieux. Dans l'univers souvent mesquin et noir de Balzac, cette nouvelle fait figure d'exception.
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Le célèbre botaniste français Francis Hallé considère que le Dialogue sur l'arbre de Valéry est le plus beau texte qui existe sur les arbres. Inspiré par Virgile, ce dialogue entre le pâtre Tityre et le philosophe Lucrèce. C'est le dialogue de l'intuition et des correspondances baudelairiennes. Pour le berger, l'arbre est un temple et un confident, alors que le philosophe est homme de réflexion et de recherche faisant profession de comprendre les choses. Tityre n'a pas besoin de l'effort de la pensée pour goûter la jouissance absolue et immédiate. Sous la plume de l'auteur de Monsieur Teste, on a là une merveille de dialogue épicurien qui exalte un paradis sensoriel. Valéry nous invite à cueillir l'instant et à nous abandonner aux puissances telluriques de la vie. Dans un cadre qui exalt
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L'école des vieilles femmes
Jean Lorrain
- La Part Commune
- La Petite Part
- 9 Octobre 2018
- 9782844183699
Cinq nouvelles présentées par Franck Javourez et extraites de L'École des vieilles femmes, titre publié pour la première fois chez Ollendorff en janvier 1905.
La Côte d'Azur où Lorrain a séjourné sert de décor aux nouvelles de L'École des vieilles femmes de 1905.
Si le mot de « cougar » est récent, le phénomène est ancien : en témoignent ces nouvelles de Jean Lorrain qui nous montrent que les vieilles dames de la Belle Époque savaient déjà obtenir les faveurs de jeunes hommes en mal d'amour ou... d'argent !
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Cette Chasse à l'opossum, dont l'attribution à Oscar Wilde est régulièrement contestée, représente davantage qu'une simple curiosité dans l'oeuvre de l'auteur du Portrait de Dorian Gray. Le narrateur raconte une étrange partie de chasse dans le bush australien, en compagnie d'un ami, de quelques bushmen et d'aborigènes. L'opossum, animal curieux aux particularités singulières constitue un gibier unique, qui ne peut se prendre qu'en obéissant à certaines règles. Documentaire sur ce continent mystérieux qu'est encore l'Australie, récit d'aventures qui préfigure, sur un mode raffiné, ceux d'un Hemingway, cette nouvelle atypique nous plonge dans un univers déroutant, et passionnant, celui d'une chasse exotique où perce le célèbre mordant ironique du grand écrivain irlandais.