Contrairement à ce que l'on affirme trop souvent, les contes de fées ne traumatisent pas les jeunes lecteurs. Ils répondent de façon précise et irréfutable à leurs angoisses, en les informant des épreuves à venir et des efforts à accomplir.
Tel est en effet le postulat de ce livre majeur où Bruno Bettelheim nous éclaire sur la fonction thérapeuthique de ces contes pour l'enfant et l'adolescent jusqu'à la puberté.
Grâce à cet ouvrage, illustré d'exemples tirés d'un patrimoine sans âge, des "Mille et une nuits" aux frères Grimm, de "Cendrillon" à "Blanche-Neige" et à la "Belle au bois dormant", nous n'avons plus, nous parents, le même regard sur ces contes de fées qui offrent à nos enfants une chance de se comprendre mieux au sein du monde complexe qu'ils vont devoir affronter.
L'attaque de l'Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, a sonné le retour de la guerre de haute intensité en Europe. Les défis qu'elle soulève dépassent largement ce cadre et la volonté de toute puissance régionale de Vladimir Poutine. Nous assistons au choc de deux visions du monde.
D'un côté, les totalitarismes russe et chinois entendent désoccidentaliser la planète et proposer à tous un modèle qui fait primer la force sur le droit et la purification des esprits sur la libre conscience.
De l'autre, les démocraties solidaires des Ukrainiens ont décidé de sanctionner la Russie, d'armer et de former l'armée de reconquête du président Volodymyr Zelensky.
Le conflit en Ukraine n'est pas encore mondial, mais il est déjà « mondialisé ». Il va immanquablement rebattre les cartes de l'échiquier géopolitique, idéologique et économique international.
Dans cet essai, Pierre Servent, spécialiste des guerres d'hier et d'aujourd'hui, répond aux questions essentielles posées par le cataclysme ukrainien : comment revoir sans attendre notre grammaire géopolitique ? A-t-on raison d'avoir peur des régimes dictatoriaux ? Comment nous réarmer militairement, mentalement et industriellement ? Quelle physionomie aura le monde de demain ?
Qu'est-ce qui favorise le bon développement de l'être humain ? Les progrès réalisés ces dix dernières années dans la connaissance du cerveau affectif de l'enfant sont considérables et nous permettent de mieux répondre à cette question.
Ces découvertes modifient complètement notre compréhension de l'enfant et nos idées préconçues sur une bonne éducation : une relation " idéale " avec l'enfant, bienveillante, respectueuse, empathique, aimante est la condition fondamentale, cruciale, pour permettre à son cerveau d'évoluer favorablement, de manière optimale, non seulement pour déployer toutes ses facultés affectives mais aussi toutes ses possibilités intellectuelles, et ce pour la vie entière. Le développement des cellules neuronales, leur migration, leur différenciation débutent in utero, et continuent à se dérouler principalement après la naissance. Nos relations, nos expériences déterminent quels circuits et quelles connexions cérébrales vont persister. L'apprentissage, les soins parentaux, les interactions affectives et sociales ont donc des effets profonds sur les structures et les circuits cérébraux ainsi que sur l'expression de certains gènes. Ceci retentira de façon déterminante sur le comportement social de l'enfant, notamment sa capacité à surmonter le stress, à vivre ses émotions et à exprimer son affectivité.
Il est temps de réfléchir sur l'éducation donnée en famille et à l'école, de la repenser entièrement, car bien des formes de violence, de comportements destructeurs, de troubles cognitifs, dépressifs ou anxieux de l'adulte trouvent leur origine dans le développement cérébral façonné par les expériences des premières années de la vie.
Ces révélations révolutionnaires sont illustrées de cas cliniques concrets. Ils apportent des conseils essentiels pour les parents, des réponses adaptées aux situations conflictuelles, pour soutenir pleinement les capacités affectives et relationnelles de leurs enfants et ainsi celles des adultes qu'ils deviendront.
« Je suis né le 4 avril 1945 à Montauban de parents allemands, lesquels ont attendu plus de six mois pour déclarer ma venue au monde - trop tard ! Cela a fait de moi un apatride, qui a grandi dans le 15e arrondissement de Paris avec les derniers hussards noirs de la République, a été un supporter inconditionnel de l'équipe de France de Raymond Kopa en 1958, avant d'arriver à Francfort et de prendre la nationalité allemande... pour éviter le service militaire. Revenu en France pour mes études, j'en suis expulsé en mai 1968 - une interdiction de séjour levée dix ans plus tard.
Depuis, ma vie est une sorte de pont entre l'Allemagne et l'Hexagone, et, en 2015, j'ai obtenu le droit de devenir aussi français. Pouvoir désormais jouer avec les deux maillots correspond au fond assez bien à mon état d'esprit : la France doit beaucoup à ses étrangers, sans qui son histoire aurait été tout autre. Ainsi, c'est également la Grande Histoire qui se dessine à travers eux : car tous sont arrivés au gré des mouvements politiques, économiques, scientifiques, culturels... et même sportifs. » C'est ce cheminement que retrace ce livre à quatre mains, faisant halte ici auprès d'un Émile Zola s'éteignant à l'aube de la Belle Époque, là au couronnement à Cannes des Indigènes de Rachid Bouchareb ; et, toujours, au côté de ces hommes et femmes qui, venus d'ailleurs, ont depuis cent cinquante ans mis la main à l'ouvrage, glorieux et laborieux, d'un pays qui s'écrit.
La seule traduction de ce récit datait de près de soixante ans. Une nouvelle version s'imposait, plus proche du texte original. Elle a été confiée à Françoise Wuilmart, traductrice de renom et spécialiste du grand écrivain autrichien, qui procède à une véritable redécouverte de l'oeuvre.
L'art du romancier se déploie pleinement dans cette odyssée biographique. Zweig nous plonge dans une aventure sans pareille, au coeur des affrontements, rivalités et mutineries qui ont émaillé cette traversée encore jalonnée d'autres épreuves - froid polaire, tempêtes, faim et maladies. Mais rien n'est venu à bout de la détermination du Portugais qui avait convaincu le roi d'Espagne Charles Quint de soutenir ce projet fou : prouver qu'« il existe un passage conduisant de l'océan Atlantique à l'océan Indien » : « Donnez-moi une flotte et je vous le montrerai : je ferai le tour de la Terre en allant de l'est à l'ouest ! » C'était sans compter l'océan Pacifique, dont les Européens ignoraient encore l'existence.
L'expédition se terminera trois ans plus tard, sur un rafiot ne comptant plus qu'une vingtaine d'hommes sur les 265 embarqués à Séville, et sans Magellan lui-même, tué lors d'un combat avec des indigènes sur une île des Philippines. Mais elle a abouti, en ouvrant la route des Épices, à une découverte considérable pour l'histoire de l'humanité.
Cette aventure est aussi celle d'un destin entraîné par une volonté sans mesure. Un de ces exploits qui illustrent pour Zweig la conscience créatrice des hommes, prouvant qu'« une idée animée par le génie et portée par la passion est plus forte que tous les éléments réunis » et sert le progrès de la connaissance et le besoin humain de dépassement de soi.
Par l'auteur de Guérir son enfant intérieur.
Les épreuves que l'adulte traverse dans sa vie l'affectent, dans sa réalité présente, certes, mais ravivent aussi des traumatismes anciens : ceux de son enfant intérieur, victime naguère de désamour.
Face à certains aléas de l'existence - un échec, la découverte d'une infidélité, le deuil d'un être cher, la perte d'un emploi... avec leur cortège d'angoisses d'abandon et de culpabilité -, comment ne pas céder à la dramatisation ? Comment se protéger pour ne pas transformer une simple pluie en inondation ?
Dans cet ouvrage, Moussa Nabati nous révèle que, si l'épreuve est souffrance, elle est aussi initiation, menant le sujet à un degré supérieur de maturité et l'aidant à faire la paix avec son passé. Fermer les yeux sur ses blessures ou lutter contre elles ne fait qu'aggraver les tourments.
L'auteur nous encourage ainsi, à travers plusieurs témoignages, à aborder les épreuves autrement, en les regardant non plus comme des obstacles mais comme des occasions privilégiées de grandir et de se reconstruire : elles contribuent à notre autonomie psychique, soutenant nos forces de vie et de progrès.
Le 24 février 2022, en lançant son armée contre l'Ukraine, Vladimir Poutine a pris une décision qui bouleverse l'équilibre politique et économique mondial, et qui aura de tragiques répercussions sur la société russe comme sur l'image du pays.
Cette guerre provoque tragédies humaines et immenses destructions matérielles, et pose une question cruciale : qui est Vladimir Poutine, cet homme qui refuse de tirer les leçons de l'effondrement de l'URSS en 1991 et ne rêve que de retour aux frontières de l'empire des tsars et du rétablissement d'un régime utilisant les méthodes totalitaires du stalinisme ? Comment cet Homo sovieticus né à Leningrad en 1952 dans un milieu très modeste a-t-il été formé ? Pourquoi fut-il fasciné très jeune par l'idée « héroïque » de travailler au KGB ? Quelles y furent ses activités jusqu'à l'implosion de l'URSS ? Comment ce modeste lieutenant-colonel a-t-il pu se hisser au sommet du pouvoir dans la Russie post-soviétique ? Pourquoi a-t-il déclenché plusieurs guerres meurtrières ? Pour quelle raison a-t-il fait de la conquête de l'Ukraine une obsession personnelle ? Et même s'il perdait le pouvoir, son régime ne se maintiendrait-il pas ?
Autant de questions brûlantes, parmi beaucoup d'autres, auxquelles répondent les plus brillants spécialistes français et étrangers réunis par Galia Ackerman et Stéphane Courtois.
« Ce que les Blancs ont à faire, c'est d'essayer de comprendre au fond d'eux-mêmes pourquoi ils ont trouvé nécessaire d'inventer le "nègre". Parce que je ne suis pas un nègre, je suis un homme. Mais si vous pensez que je suis un nègre, c'est que vous en avez besoin. » Dans ses dernières années, le grand écrivain noir américain James Baldwin (1924-1987) avait commencé l'écriture d'un livre sur trois de ses amis assassinés respectivement en 1963, 1965 et 1968, figures de la lutte pour les droits civiques : Medgar Evers, Malcolm X et Martin Luther King. Raoul Peck a repris ce manuscrit inédit en le juxtaposant avec des lettres, des interviews et des discours de Baldwin. Ce voyage kaléidoscopique dans la vie et la pensée de James Baldwin révèle sa vision tragique, profonde et subtile de l'histoire des Noirs aux États-Unis. Raoul Peck en a fait un documentaire multiprimé, qui a été vu par 800 000 spectateurs américains, a été sélectionné aux Oscars et a donné naissance à un mouvement, #knowyourBaldwin, qui exige l'inclusion de l'oeuvre de l'écrivain dans le cursus scolaire.
Aujourd'hui, ce film devient un livre illustré d'une quarantaine de photogrammes. En ces temps qui ont porté au pouvoir Donald Trump, les mots de Baldwin résonnent encore plus fort. I Am Not Your Negro y trouve une nouvelle urgence, qui ne concerne pas seulement les États-Unis... Le texte est précédé d'une introduction de Raoul Peck sur l'actualité de Baldwin en France aujourd'hui.
Que raconte White, première expérience de « non-fiction » pour Bret Easton Ellis ? Tout et rien. « Tout dire sur rien et ne rien dire surtout » pourrait être la formule impossible, à la Warhol, susceptible de condenser ce livre, d'en exprimer les contradictions, d'en camoufler les intentions. White est aussi ironique que Moins que zéro, aussi glaçant qu'American Psycho, aussi menaçant que Glamorama, aussi labyrinthique que Lunar Park, aussi implacable que Suite(s) impériale(s). Loin des clichés toujours mieux partagés, plus masqué que jamais, Bret Easton Ellis poursuit son analyse décapante des États-Unis d'Amérique, d'une façon, comme il le dit lui-même, « ludique et provocatrice, réelle et fausse, facile à lire et difficile à déchiffrer, et, chose tout à fait importante, à ne pas prendre trop au sérieux ».
Que raconte White en ayant l'air à la fois de toucher à tout et de ne rien dire ? Peut-être que le fil à suivre est celui du curieux destin d'American Psycho, roman d'horreur en 1991 métamorphosé en comédie musicale à Broadway vingt-cinq ans plus tard. Ellis a dit autrefois : « Patrick Bateman, c'est moi. » Il ne le dit plus. Et si Patrick Bateman était devenu président ?
P.G.
Tu as fait quoi aujourd'hui au collège ? - Rien », répond immanquablement l'enfant.
La frustration des parents est d'autant plus compréhensible que ce « rien », c'est tout. C'est tout ce qui rend le métier de professeur à la fois difficile et passionnant : l'imprévu, le prévisible, l'intempestif, le répétitif, le drôle, le triste, le banal.
C'est tout ce qui rend le collège si douloureux ou amusant aux yeux des élèves.
C'est aussi tout ce que les politiques éducatives laissent de côté. Pourtant, c'est là que se trouve le centre du réacteur scolaire.
C'est tout ce dont on ne débat pas ou presque.
C'est tout ce qui m'enchante ou me préoccupe depuis vingt-cinq ans : « finir prof » sonne comme une menace ; c'est pour moi une chance.
Des bouleversements historiques (le confinement, l'assassinat de Samuel Paty) à l'infra-ordinaire, ce livre invite à explorer avec gravité et entrain le coeur révélateur mais ignoré du collège et, pourquoi pas, à se réconcilier, enfin, avec lui.
L'opposition entre de Gaulle et Mitterrand met dos à dos un homme qui lutte contre l'effondrement d'une civilisation et un individu qui se moque que celle-ci disparaisse pourvu qu'il puisse vivre dans ses ruines à la façon d'un satrape. Le premier donne sa vie pour sauver la France ; le second donne la France pour sauver sa vie. L'un veut une France forte, grande et puissante, à même d'inspirer une Europe des patries ; l'autre la veut faible, petite et impuissante, digérée par l'Europe du capitalisme. L'un ressuscite Caton ; l'autre réincarne Néron. De Gaulle se sait et se veut au service de la France ; Mitterrand veut une France à son service. L'un sait avoir un destin ; l'autre se veut une carrière. De Gaulle n'ignore pas qu'il est plus petit que la France ; Mitterrand se croit plus grand que tout. Le Général sait que le corps du roi prime et assujettit le corps privé ; l'homme de Jarnac croit que son corps privé est un corps royal. L'un écoute le peuple et lui obéit quand il lui demande de partir ; l'autre reste quand le même peuple lui signifie deux fois son congé. L'homme de Colombey était une ligne droite ; celui de Jarnac un noeud de vipères. L'un a laissé une trace dans l'Histoire ; l'autre pèse désormais autant qu'un obscur président du Conseil de la IVeRépublique. L'un a fait la France ; l'autre a largement contribué à la défaire...
Ce portrait croisé se lit comme une contre-histoire du XXe siècle qui nous explique où nous en sommes en même temps qu'elle propose une politique alternative qui laisse sa juste place au peuple : la première.
M.O.
Voici le livre qui vous permettra d'obtenir enfin ce que vous voulez !
Qui n'a jamais rêvé de deviner les pensées de son interlocuteur ? D'entrer dans son cerveau pour activer les bonnes manettes ? Cela vous aiderait sans doute à obtenir l'augmentation que vous méritez, à réseauter pour avoir un meilleur job, à décrocher un rendez-vous avec cette personne qui vous plaît...
Henrik Fexeus, le plus grand mentaliste suédois, vous donne les outils pour y parvenir. En s'appuyant sur son expertise efficace, et jamais ennuyeuse, de la lecture du langage corporel et de la communication non verbale, il nous explique tout. Comment décrypter les messages inconscients de nos interlocuteurs, comment établir un réel contact avec eux et comment les influencer à leur insu mais toujours avec bienveillance !
Il est mort mais nous adresse ici un message de vie et d'espérance. Pendant vingt-cinq ans, Mikhaïl Gorbatchev s'est confié à Darius Rochebin comme il ne l'avait jamais fait, pour nous raconter, dans ces pages inédites, le miracle que fut son destin : un sursaut d'humanisme dans un système inhumain.
Libéré de la langue de bois, Gorbatchev fait un récit plein de fraîcheur, sans rien cacher de ses erreurs : sa jeunesse paysanne, l'amour de Raïssa, l'ascension d'un communiste apparemment modèle, parvenu à la tête de l'empire, qui précipitera la chute de l'URSS en tentant de la réformer.
Il dévoile les coulisses des événements qui ont changé le monde : Tchernobyl, la chute du mur de Berlin, le coup d'arrêt donné à l'escalade nucléaire. Mais il révèle aussi les rancunes qui ont alors germé, et qui explosent depuis lors entre l'Occident et la Russie.
Gorbatchev fut l'anti-Staline. Homme de paix - jusqu'à la naïveté selon ses détracteurs -, il fait aujourd'hui figure d'anti-Poutine. Face à la crainte d'une autre guerre mondiale et au coeur de la bataille incertaine pour un nouvel ordre planétaire, cette voix d'outre-tombe a beaucoup à nous enseigner.
L'ouvrage de référence pour faire le point sur l'écriture inclusive en 50 questions.
L'écriture inclusive fait régulièrement polémique. De plus en plus de personnes s'interrogent sur son usage. Que recouvre-t-elle vraiment ? Quels sont ses enjeux en termes d'égalité ? Comment l'appliquer au quotidien et sur quels principes s'appuyer ?
L'ambition de ce livre-guide est de répondre aux questions les plus fréquentes et de proposer des solutions concrètes et faciles pour adopter un langage plus inclusif.
Aucune critique ni question sensible ne sont éludées. Les réponses apportées font état des dernières connaissances sur le sujet et offrent de multiples points de vue pour clarifier le débat et accompagner les pratiques.
Dans la nuit du 26 au 27 août 2017, Maëlys, une petite fille d'à peine 8 ans et demi, disparaît lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin, en Isère. Il est trois heures du matin ; la terre s'ouvre sous les pieds de Jennifer De Araujo, la mère de l'enfant. Il y a la panique, les recherches, puis les soupçons : un invité de dernière minute, étrange et secret, avec qui Maëlys a parlé durant la réception. Il s'appelle Nordahl Lelandais.
Très vite, les indices s'accumulent. Plus ils accablent le suspect, et plus la recherche de la vérité se fait pressante pour la mère de Maëlys. Avec son conjoint Joachim et leur aînée, Colleen, elle veut savoir ce qui est arrivé à sa fille.
En France, 250 femmes sont violées chaque jour. 32 % ont été victimes de harcèlement sexuel au travail. 1,2 million sont la cible d'injures sexistes chaque année. 6,7 millions de personnes ont subi l'inceste.
Ces violences que subissent en France et dans le monde les femmes et les enfants ne sont pas une fatalité. Ce livre est un manuel d'action. Il donne à chacune et à chacun des outils pour que les violences sexistes et sexuelles s'arrêtent. Pour de bon. Tout simplement. Est-ce une utopie ? Non.
Chacune et chacun d'entre nous a un immense pouvoir : celui de parler, de convaincre et d'intervenir pour faire cesser les violences. Et si nous sommes des milliers, voire des centaines de milliers à agir, nous pouvons les faire reculer.
Ce superpouvoir, pour être activé, nécessite de connaître la réalité des violences (les chiffres, les définitions...), de comprendre les mécanismes et de disposer de techniques et d'outils pour agir dans nos familles, notre entourage, au travail, dans la rue.
Identifier, comprendre, agir : trois étapes pour changer le monde.
Avec pédagogie et humour, Caroline de Haas propose des outils clés en main, accessibles à toutes et tous.
Publié en 1998, déjà vendu à plus de 80 000 exemplaires et traduit en 10 langues, cet ouvrage passionnant, enrichi ici d'une préface inédite, a une portée universelle toujours d'actualité.Les deux auteurs mettent à profit leur savoir et leur amitié pour répondre à dix grandes questions sur notre temps. Ils cherchent ensemble ce que peut être une spiritualité laïque - une sagesse pour les Modernes.
La question centrale, celle qui contient toutes les autres : comment vivre ? Matérialisme et humanisme, quête de sens, démocratie, devoir, bioéthique, art et beauté... Tous les sujets sont abordés et commentés avec la plus grande clarté dans cet ouvrage riche et précis, dont la vivacité stimule l'esprit du lecteur à chaque page.
Certains ne lui accordent qu'une place secondaire ou voudraient même l'effacer. D'autres prétendent en faire un absolu. Mais de quoi parle-t-on quand on dit « nation », et que recouvre ce mot ? De la culture d'un peuple ? De sa volonté de vivre ensemble, de partager un destin et un idéal communs, et de faire valoir un héritage ? Ou bien de tout autre chose : de l'institution de services publics découlant de la reconnaissance du principe de dignité humaine ?
Peut-on concevoir un individu sans nation, et, réciproquement, une nation sans individus ? Quelle relation la nation et l'État doivent-ils entretenir ? Sans une réelle souveraineté de la nation, l'État ne risquet- il pas de devenir un organe technocratique se détournant de l'intérêt général et de la justice sociale ?
Cet essai propose de lever les confusions les plus répandues, à droite comme à gauche. En remettant la nation à sa juste place, notre démocratie ne pourrait-elle pas surmonter les divisions qui la minent, qui sapent la société et qui l'exposent à la tentation totalitaire ?
Henriette Steinberg fait sa première collecte à 12 ans, gare du Nord, avec le Secours populaire. Fille de survivants de la Shoah, elle s'engage très tôt auprès de ceux qui luttent pour l'indépendance des colonies, la libération des prisonniers politiques et auprès des populations les plus pauvres.
Dix ans plus tard, elle y occupe les plus hautes responsabilités. En tant que bénévole, elle sillonne le terrain avec les membres du Secours populaire, en France et à l'étranger, dans l'Espagne de Franco, au Liban, dans les Territoires occupés, au Mexique, au Japon, en Indonésie... où elle rencontre les victimes des catastrophes naturelles, de la pauvreté ou de la guerre.
Sa conviction est inébranlable : ne pas se préoccuper des causes des tragédies, seulement de leurs conséquences. Et impliquer le plus de personnes possibles dans cette démarche d'entraide.
Partout, elle mobilise la presse et les donateurs ; elle imagine des solutions pratiques et qui marchent !
Dans son récit qui croise les drames de l'histoire et les parcours des défavorisés, Henriette Steinberg livre le mode d'emploi d'un engagement solidaire et efficace, à notre portée, et source d'énergie et de joie inépuisables.
Vous rabaisser est devenu un business. Vous dire que vous n'êtes pas assez intelligent, comme individu, comme population, rapporte énormément : on peut comprimer votre salaire, dévaluer votre parole, vous délester de vos droits de décision et d'expression, vous fermer des portes et, finalement, agir à votre place...
Avec l'avènement de l'intelligence artifi cielle, l'éternelle religion du Reste-à-ta-place a gagné un nouvel épouvantail. Hier, on vous disait : « Vous n'êtes pas assez intelligent » ; demain, on ajoutera : « Vous n'êtes même pas aussi intelligent que nos machines. » Toujours, on essaiera de restreindre vos libertés, c'est-à-dire vos choix, vos mouvements - sociaux, intellectuels -, vos aspirations, vos rêves.
Ce livre n'a qu'un seul objectif : rappeler que l'Humain est plus performant que ses créations et vous donner les moyens de vous défendre face à l'intelligence artificielle - certes fascinante, mais dépourvue de droits.
« En cette nuit du 14 mars 2020, veille du confinement général, dans la salle Jean-Dausset du ministère, les fortes personnalités et les gros caractères qui se font face n'ont pas tous basculé, pas encore. Si chacun a compris qu'il est vain de livrer une bataille dont l'issue vient d'être rendue publique par le chef du gouvernement, je perçois le malaise, voire la colère monter chez certains.
Au cours d'une pause, je m'approche de l'un d'eux, que je connais bien, qui travaille sous ma direction. Je le sens particulièrement tendu, effaré. Lui ne comprend pas. La seule bascule qu'il pressent est celle de notre pays dans le chaos. «Mais enfin, c'est du délire, ce qui se passe, vous devenez tous dingues et toi, tu en rajoutes, tu les pousses au crime ! Vous vous rendez compte de ce que vous êtes en train de faire ? me dit-il.
- Nous n'avons pas le choix. J'ai vu ce qui se passe en Italie, je vois ce qui monte de nos hôpitaux. Nous n'avons pas le choix.» » Des Conseils de défense et de sécurité nationale aux rencontres avec les familles des victimes, du personnage Didier Raoult à la campagne de vaccination, des antivax aux centaines d'heures de débat parlementaire, Olivier Véran témoigne, avec réalisme et humilité, de ses victoires et de ses doutes, de ses fiertés et de ses remises en question.
Son récit révèle en détail le quotidien d'un ministre de la Santé devenu porte-parole du gouvernement et de ses équipes au coeur de la gestion des crises, dans l'ombre des fureurs médiatiques et loin des procès d'intention. Il témoigne par-dessus tout des combats d'une vie, conjugués à ceux de tout un pays.
Avec ce Petit Champollion illustré, Christian Jacq nous propose de découvrir quelques-uns des secrets des hiéroglyphes, cette langue extraordinaire qui est à la fois dessin, son et symbole. Après avoir retracé l'épopée fabuleuse de la découverte de Champollion, l'auteur nous révèle tout de ce drôle d'alphabet. Puis il nous invite à nous promener dans cette forêt de signes. Entre autres aventures, nous découvrons les noms de Pharaon, du ciel et de la terre, de la nature, des animaux, nous rencontrons l'homme et la femme, nous apprenons à faire l'amour en hiéroglyphes, et peut-être finirons-nous par penser ou rêver en hiéroglyphes. Quelques exercices (facultatifs) peuvent même faire de nous de nouveaux scribes !
Un livre unique en son genre, à lire et à offrir, pour s'initier en s'amusant, sur les traces du génial Champollion.
Le 16 juillet 1942, à l'aube, une opération policière sans précédent dans l'histoire de France est menée dans Paris. Elle mobilise près de 9 000 hommes des forces de l'ordre du gouvernement de Vichy. Ce jour-là et le lendemain, 12 884 juifs sont arrêtés. Parmi eux, 4 051 enfants. Les célibataires et les couples sans enfants sont envoyés dans des camps de concentration en Allemagne ou en Pologne, via Drancy. Les familles avec enfants sont conduites au Vel d'Hiv. En tous, plus de 7 000 personnes vont demeurer prisonnières sous cette immense verrière, dans une chaleur effroyable, presque sans eau. Cette opération avait pour nom « Vent printanier ». La Grande Rafle du Vel d'Hiv est le document de référence sur le crime du « Jeudi noir » de juillet 1942. Des témoins se souviennent, des acteurs parlent. La responsabilité des autorités de Vichy apparaît, décisive.
Alors qu'elle vient tout juste de nous quitter, ce livre est une déclaration d'amour à la femme la plus célèbre du monde. Mais la plus secrète aussi. Une femme pas comme les autres. Une reine. La reine des reines. La reine du monde. Du ciel et de la terre. Une légende. Une icône. Ce livre est une déclaration d'amour à feue Elizabeth II. Etait-il vraiment possible de tomber in love de Sa Gracieuse Majesté ? Bertrand Deckers va prouver que oui !
Écrits comme un roman, ces mots d'amour déclinés en thématiques délicieusement rock'n'roll nous entraînent au plus près d'Elizabeth II. Côté cour, côté jardin, côté corgis. Travaillez avec la reine. Voyagez avec la reine. Dînez, dormez, riez avec la reine. Ironisez avec la reine. Remontez le temps avec la reine. Pleurez, haïssez. Aimez avec la reine.
L'expérience est passionnante. Suivre Lilibet dans son dressing, sa chambre-forte, ses appartements privés. Avec elle, à côté d'elle, s'assoir à sa coiffeuse, son bureau, sur son trône, sur la banquette arrière de sa Rolls-Royce, dans son carrosse de verre. Embarquer à bord du Royal Train et du Britannia. Sans jamais oublier que sous la robe guimauve ourlée de plomb, sous le chapeau fruité et le parapluie transparent coulait un sang aussi bleu que glacé. Le sang d'une femme de devoir et de sacrifices. D'une femme grave, consciencieuse, raide, conventionnelle, hors du temps. D'une reine dure, mais humaine. D'une reine diamant. D'une héroïne en fait. Qu'il est important, maintenant qu'elle est entrée définitivement dans l'Histoire, de découvrir autrement et, peut-être, regretter amèrement !