Trois personnages, ayant tendance à se faire souffrir et à saboter leur vie, décident de cohabiter dans une maison?: - Un homme qui ne s'intéresse qu'aux filles susceptibles de lui faire du mal. - Une femme cavalière qui dit aimer seulement les chevaux les plus dangereux. - Un homme qui cherche à écrire mais qui n'est jamais satisfait et détruit ce qu'il invente. Entre eux, une amitié se noue et leur maison devient l'abri qui les protège de la folie du monde extérieur. Avec La Maison nue, Marion Fayolle met en pages trois existences marginales, qui, malgré leurs profondes différences, cherchent ensemble à mieux se connaître et se comprendre à travers les jeux et les rapports quotidiens de leur colocation. La Maison nue nous questionne sur les douleurs qu'on s'inflige à soi-même, sur la beauté de la mélancolie, l'attrait pour les gouffres et la peur d'être seul.
Une main qui berce, qui caresse, qui soutien et qui dessine sur la pointe des pieds quand l'enfant dort. Durant la première année de son fils, Marion dessine comme pour prendre une grande respiration. Ses images s'entassent, l'aident à penser, la questionnent, fixent ses émotions et adressent à son fils des souvenirs de sa grande métamorphose en maman. Après la parution de sa dernière bande dessinée, "Les Amours suspendues" (Prix spécial du Jury du Festival d'Angoulême en 2018), Marion Fayolle est devenue maman.
Au cours de la première année qui a suivi la naissance de son fils, elle a réalisé une série de dessins autour de la parentalité ; inspiré de la foule d'émotions, de sentiments et d'idées riches et contradictoires qui ont jalonné cette période de sa vie. Une somme de dessins tantôt drôles, tantôt tendres mais toujours aussi puissants pour nous illuminer, nous questionner, nous réjouir et nous permettre de traduire en images des sentiments beaux et profonds.
"Les Petits" de Marion Fayolle est un recueil de poèmes dessinés, digne successeur des "Coquins" et de "L'Homme en Pièces" ! Un livre qui nous parle comme jamais de la complexité du processus du devenir parent, de la construction de sa relation à l'enfant et à sa venue au monde. Un trésor à partager !
Après La Tendresse des Pierres, Marion Fayolle et les éditions Magnani présen-tent un recueil de dessins érotiques intitulé Les Coquins.
L'auteur délaisse toute narration pour donner libre cours à son imaginaire et à sa libido sur une cinquantaine de dessins sublimes mettant en pages des rapports et des figures sexuels aussi drôles qu'étranges.
C'est la haute saison à la ville de Pharoewère.
Les touristes ne s'y bousculent plus mais la vie locale est toujours là.
Seulaine fait ses mots-fléchés au café du coin sous le regard bienveillant de Serge le barman. Elle attend l'arrivée d'Arnavo, son filleul éloigné qui commence bientôt son job d'été avec Ludo, propriétaire d'une étrange boutique de souvenirs. Quant à Patrika, elle doit dire adieu à ses rêves de nageuse et retourner surveiller la plage...
À la façon d'un soap opéra absurde et poétique « Pharoewère » propose l'immersion au sein d'un groupe de personnages le temps d'une saison imaginaire au rythme des joies et des soleils mais aussi des embruns et de la mélancolie.
Après son premier livre, "Erstein Costis" publié aux éditions Magnani en 2020, Margaux Meissonnier signe une nouvelle bande dessinée dans un sud de la France imaginaire en open-world, récit choral éblouissant !
Entre novembre 2020 et avril 2021, Tony Côme, historien de l'art et ami de longue date, s'est entretenu avec Marion Fayolle. À l'origine de ce livre, des promenades, des moments de cohabitation et de travail partagé. En arrière-plan, la Drôme des collines, où elle vit depuis plusieurs années, et les hauts plateaux ardéchois, ses racines. Dix ans après sa sortie de l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg et la publication de dix ouvrages, l'autrice et illustratrice nous invite dans les « fonds perdus » de son travail. La complicité qui noue les deux interlocuteurs offre une vraie immersion dans l'atelier, une rencontre avec son écriture, son engagements et ses doutes. La parole de l'intervieweur reste en réserve, on la devine seulement dans la retranscription des réponses à ses questions. Le lecteur finit par avoir l'impression qu'elle s'adresse directement à lui ou peut-être même qu'elle se parle à haute voix. Pensé dans le cadre des dix ans des éditions Magnani, cet entretien tend à révéler les nombreux questionnements et enjeux, souvent insoupçonnés, qui sous-tendent la pratique de l'illustration et de la bande-dessinée.
Pendant un peu plus d'un an, j'ai pris l'habitude d'écrire, chaque jour, des courts textes qui sont, pour moi, des dessins faits de mots, des images que je n'aurai pas pu dessiner. Ils viennent en prolongement de mes livres d'images, on retrouve le père de la tendresse des pierres, les enfants des petits, des fragments sur l'amour ou le désir, comme une suite aux "Coquins" ou aux "Amours suspendues" mais il est aussi question de ruralité, de souvenirs d'enfance. Mon premier livre "L'homme en pièces" se passait complètement de mot, celui-ci se passe d'image et propose une collection de "Postillons", premières gouttelettes vers la littérature. "Postillons" est un recueil de poèmes de Marion Fayolle, publié par les éditions Magnani.
Quelques temps après la mort de sa mère, Lena se rend seule dans la maison de la défunte pour y ranger ses affaires, les déménager et faire des travaux. Sa solitude s'interrompt parfois lors d'appels téléphoniques avec son compagnon, mais leurs échanges sont tendus. Pendant ses travaux, Lena se confronte aux souvenirs de sa mère, à son deuil et aux mystères de la maison. La nuit, elle est hantée par des songes et des coups de téléphone angoissants. Bientôt, Lena ne sait plus très bien distinguer ce qui est réel et ce qui est cauchemar. Maïté Grandjouan réalise un second livre néo-gothique dont la beauté noire et la puissance d'évocation des images nous subjuguent. « Lena la-très-seule » est une bande dessinée qui résonne avec les récits fantastiques d'Edgar Allan Poe, et avec le cinéma ésotérique et pénétrant de David Lynch ou Dario Argento. Après « Fantasma », Maïté Grandjouan confirme dans ce nouveau livre tout son talent et sa contribution aussi sombre que précieuse à la bande dessinée contemporaine.
Un homme marié ne peut s'empêcher de regarder les femmes et de leur plaire, de se sentir désiré par elles. Il charme les femmes mais arrête tout systématiquement avec elles au moment où leur amour pourrait s'accomplir. Il fige les sentiments à l'instant même où l'attirance est la plus grande. Cet homme se protège ainsi contre les souffrances et les déceptions qui pourraient anéantir la beauté et le réconfort qu'il trouve dans ces relations platoniques. Cet homme conserve précieusement toutes ses relations inaccomplies - ses amours suspendues - dans une chambre secrète ; ses amours suspendues prennent la forme de femmes congelées, statufiées. Souvent, il prend plaisir à s'enfermer avec les souvenirs de ces femmes qu'il a aimées. Il se souvient avec émotion de chacune d'elles : la femme rouge et fatale, la femme violette et maternelle, la femme jaune et souffrante. Jusqu'au jour où cet homme marié est quitté par celle avec qui il partage sa vie. Il ne l'a pas vu venir et se retrouve dans une très grande tristesse.
Il se réfugie dans sa chambre secrète et décide de décongeler toutes ces amours suspendues, de redonner vie à toutes ces femmes dans une tentative désespérée pour retrouver le bonheur perdu...
Mes parents ont toujours passé des films à la maison. Rarement des films d'auteurs ou avant-gardistes, plutôt du cinéma populaire, français ou américain. Surtout mes parents revoyaient souvent - vraiment souvent - les films qu'ils aimaient. J'ai continué à regarder des films. Le cinéma est devenu une langue commune avec mes consoeurs et mes confrères de la bande dessinée et l'édition ; avec le public aussi lors des rencontres. A partir de 2020 et ses lockdowns, les films n'ont jamais autant fait partie de ma vie. Dans des cahiers, je dessine au quotidien les plans des films vus chaque semaine. Au gré de mes projections, visionnages à la maison ou en salles, discussions, recherches. Le cinéma continue de m'apprendre à vivre, et à dessiner. Je me considère comme le ciné-fils des films avec lesquels j'ai grandi. L'amour du cinéma, des histoires et du dessin, j'ai voulu y consacrer ce livre où j'ai reproduit en l'état, les pages de ces cahiers. Soit plus de 150 films, surtout du cinéma américain classique et populaire (de 1950 à 2000). J'aimerais que ce livre puisse même être lu comme une bande dessinée, avec ses vignettes, ses ellipses. Un roman graphique ciné-familial. je veux passer du fils au père, et devenir avec ce livre un ciné-parent pour d'autres.
Julien Magnani
Personnalité incontournable et historique dans le design graphique et l'édition, Etienne Robial est au croisement de plusieurs disciplines : artiste, éditeur, enseignant, et designer. L'homme rassemble aujourd'hui dans ce livre ses mémoires d'orfèvre du regard, de manipulateur visuel et d'historien des formes. Le concepteur de l'identité visuelle télévisée la plus marquante du XXe siècle (Canal+) soumet à la postérité l'ensemble complet de tous ses travaux, toutes ses recherches personnelles et contributions célèbres ou méconnues à partir des alphabets qu'il a conçu tout au long de sa carrière.
Sur 400 pages abondamment illustrées par des photos et des croquis issues de ses archives personnelles (plus de 2000 documents), Etienne Robial détaille et commente lui-même 50 ans de travail qui appartient maintenant au patrimoine culturel français (Futuropolis, Métal Hurlant, A Suivre, L'Equipe, Les Inrocks, PSG...). La relation clé qu'entretient Etienne Robial avec les alphabets, sa science, son art et son érudition de la lettre et de l'image habitent les pages de ce livre et sont maintenant à partager avec tous les amateurs d'art, de design et d'histoire ; qu'ils soient profanes, étudiants ou professionnels.
Ouvrage-somme de référence sur l'intégralité de l'oeuvre de Etienne Robial, cette monographie désire faire rencontrer au public actuel et futur toute l'oeuvre et la chaleur d'un créateur français hors du commun. Préfaces de Pierre Lescure et de 26 personnalités du graphisme, de l'édition et de la bande dessinée.
Ce livre raconte la légende du Bandit au Colt d'or. L'histoire commence lorsque Jesse et Henry Moonlight se retrouvent orphelins après que leurs parents aient été assassinés. Jesse et Henry ont des tempéraments opposés, tels le feu et la glace, mais sont liés l'un à l'autre par l'amour fraternel. Un sombre jour, ils font la connaissance de hors-la-loi qui leur proposent de se joindre à eux. Le cadet, Henry Moonlight, refuse, tandis que son aîné, Jesse Moonlight accepte de pactiser avec eux. Ce jour tragique marque leur séparation : Jesse en rejoignant la route du crime va devenir le légendaire Bandit au Colt d'or ; tandis qu'Henry se voit prodiguer une éducation digne et honnête...
Ce quatrième livre illustré de Camille Louzon met en page une épopée spatiale qui adapte librement l'histoire de la véritable chienne Laïka, envoyée par l'aviation spatiale russe en orbite autour de la Terre. Laïka, chien errant, est récupérée dans les rues de Moscou par des inconnus en blouses blanches. Après avoir cru un temps avoir enfin trouvé une famille ; Laïka est catapultée dans l'espace à bord d'une fusée ! Il n'était pas question de lui offrir une vie d'animal domestique dans la chaleur d'un foyer, mais celle d'un cobaye d'exception abandonnée à un voyage sans retour pour le progrès de l'Humanité.
Laïka, chien errant de l'espace, ne se rend pas au désespoir et quitte l'orbite terrien à bord de sa capsule spatiale pour explorer l'univers. Une vraie famille l'attend peut être ailleurs, loin dans le cosmos... Après "Iris des Abysses", paru aux éditions Magnani en 2018, Camille Louzon réalise un nouveau récit initiatique, suivant ses thèmes de prédilection : les proscrits, les inadaptés, le voyage initiatique et la quête de soi à travers la rencontre des autres.
Dans ce nouveau livre, il est cette fois question de dépasser l'abandon, la détresse et la solitude par une sublime traversée intersidérale ! Le survival "Gravity" de Cuaron, le mythe de L'Arche de Noé et l'iconique "On a marché sur la Lune" d'Hergé, sont dans ce récit illustré de 80 pages transcendés par l'autrice de "L'Oiseau oisif".
Premier livre de Marion Fayolle, L'Homme en Pièces collecte une cinquantaine d'histoires courtes sous forme de sce nettes de bandes dessine es sans paroles dans lesquelles l'auteur de La Tendresse des Pierres pose, tant les fondations de son langage graphique, que celles de ses pre occupations litte - raires : une ligne claire et sensible qui la distingue aussito t, un surre alisme et des alle gories inimitables, un regard poe tique sur la famille et les rapports hommes-femmes...
De septembre 2015 à juin 2017, le théâtre Gérard Philipe a proposé à Marion Fayolle d'assister aux ateliers donnés par le chorégraphe Thierry Tieu Niang à Saint Denis dans le quartier du Franc-Moisin et de créer un livre. Les Faux-Pas de Marion Fayolle est le libre prolongement de cette expérience et une relecture du spectacle intitulé Ses Majestés. Durant les ateliers auxquels assiste Marion Fayolle, ce ne sont pas des danseurs professionnels qui se mettent en mouvement mais des amateurs, de jeunes enfants, des femmes tout juste arrivées en France, des personnes âgées ou des gens rencontrés çà et là avant. Peu à peu, en étant spectatrice des ateliers, l'auteure voit les maladresses des danseurs se métamorphoser et devenir belles. Le travail de metteuse en pages de Marion Fayolle résonne complètement avec celui du chorégraphe : cette faculté à attraper l'inattendu, à encourager les corps à devenir les auteurs de ce spectacle est raconté; voici l'une des spécificités du travail de l'auteure des Amours suspendues. Dans Les Faux-Pas, Marion Fayolle voit ses personnages lui contester le contrôle du livre et du récit. Elle choisit de leur laisser la liberté de se tromper, de lui échapper; pour un livre unique qui révèle le rapport singulier que l'auteure possède avec ses personnages, véritables comédiens vivants de la page et du livre.
Chèms a tout vu, tout entendu. Chèms est un sage que les grands de ce monde consulte sans cesse pour bénéficier de ses lumières. Mais Chèms s'ennuie et s'interroge sur la réalité de sa sagesse. Un soir qu'il se promène dans la forêt, il est interpellé par Petit Duc, un drôle de hibou qui prétend détenir le vrai savoir : " Demande-moi pourquoi ? et par mon bec jaillira le flot de paroles qui a façonné le monde.
" Le grand Chèms accepte donc d'interroger Petit Duc sur les questions qu'il s'est toujours posé : Pourquoi la nuit est-elle noire ? Pourquoi la Lune brille-t-elle ? Pourquoi rêve-t-on ? Pourquoi vieillit-on ? Petit Duc répondra à toutes les questions, mais sous la forme d'un conte ; à commencer par les fabuleuses aventures du géant Akétopiou pour raconter les origines du jour et de la nuit...
Dans un pays indéterminé, à notre époque, existe une demeure grandiose et abandonnée au milieu d'une zone pavillonnaire. Cette maison à l'architecture post-moderne et baroque fut construite il y a longtemps déjà par l'étrange Monsieur D. Trois voisines (trois crapules) voyeuses et peu scrupuleuses sont obsédées par cette maison dans laquelle personne ne rentre plus, et d'où personne ne sort depuis des années.
Elles décident un soir de s'y introduire ensemble et de découvrir par elles-mêmes ce que la demeure dissimule comme secrets et richesses ? ; à leurs risques et périls. Dans "Le Mystère de la Maison Brume", Lisa Mouchet met en pages un livre d'enquête les trois petits cochons ferait irruption cette fois chez le grand méchant loup ? ! Cette bande dessinée entièrement en vue subjective ? , plonge le lecteur dans une expérience narrative et graphique sidérante qui fait se rencontrer David Hockney, David Lynch et Agatha Christie.
« La Légende des Champs de Feu » est une bande dessinée racontant l'histoire de trois personnages proches des elfes, nommés Silence, Tendresse et Courage. Trois amis qui fuient la vallée des Champs de Feu, corrompue par l'arrivée du cupide et tyrannique Mercan et ses sbires. Dans la forêt qui surplombe la vallée, Silence, Tendresse et Courage redécouvrent la recette oubliée du levain des Champs de Feu et retissent les liens perdus avec la Nature et ses habitants sauvages. Une question demeure pour eux : faut-il redescendre dans la vallée pour s'opposer à Mercan et renverser ses troupes ? Joseph Levacher vit et travaille à Strasbourg comme dessinateur et auteur de bandes dessinées.
Diplômé depuis 2021 des Arts décoratifs de Strasbourg, il publie son premier livre aux éditions Magnani en 2022 . Première bande dessinée de Joseph Levacher, « La Légende des Champs de Feu », met en pages avec lyrisme, une poésie de la vie sauvage retrouvée, un nouveau romantisme et un imaginaire qui mêlent nature writing et fantaisie. Sur le plan littéraire, le travail de Joseph Levacher évoque celui de Jean Cocteau, William Morris, Tolkien, ainsi que les conteurs anonymes médiévaux du folklore populaire français ; tandis que sur le plan graphique, il se relie à l'art des gravures de Dürer, les lignes claires de Bob de Moor ou André Cheret.
« Si j'avais dû trouver un élément pour symboliser mon père, j'aurais choisi les pierres. Mais, attention pasles galets lisses et doux. Non, plutôt les rochers qui piquent les pieds si on leur marche dessus sans chaussures. Ceux qui sont recouverts d'aspérités. Ceux qui râpent, qui coupent, qui sont agressifs et froids. Mon père était un rocher sur lequel on aurait aimé s'agripper sans se blesser. Sous lequel on aurait aimé s'abriter sans se sentir menacé ». Marion Fayolle réalise un chef d'oeuvre éblouissant sur la recherche d'un amour manqué, celui d'un père à l'agonie. Un homme dur et insaisissable dont on souhaite réanimer la vie et l'amour. Classique et oeuvre essentielle de Marion Fayolle, publiée depuis 2013 aux éditions Magnani : "La Tendresse des Pierres" sublime par delà toutes les richesses des rapports texte et image les possibilités artistiques et littéraires de la bande dessinée contemporaine.
À la fin d'un été, un groupe d'adolescents sillonnent à vélo la campagne. Les jeunes amis se dirigent vers leur repaire du crépuscule, cachés au fond de la forêt. Alors qu'ils s'apprêtent à écluser quelques bouteilles, ils s'aperçoivent qu'un des leurs n'est plus là. À la lumière des lampes-torches, tous appellent le disparu, le recherchent. En vain, il ne réapparaît pas. Le lendemain de cette dernière nuit d'un été, les gendarmes de la région organisent une battue avec tous les volontaires réunis. En vain encore. Une enquête commence. Quatrième livre de Margaux Othats, Une Nuit d'été met en pages un récit dessiné entièrement muet qui se déroule dans un pays familier, beau, étrange et pénétrant, en zone rurale. La disparition d'un ami et d'un jeune nous précipite hors de l'adolescence et de son insouciance, nous bouleverse et rappelle tous ces souvenirs perdus, comme lui. Margaux Othats nous invite à lire les images autrement et aller au-delà de leur silence apparent. Ambitieux, poétique et mystérieux, ce nouveau livre concrétise tout le talent et la puissance évocatrice de Margaux Othats qui réalise ici un véritable chef d'oeuvre sur le passage du temps, le crépuscule de l'adolescence, l'absence, le mystère de ce que l'on croyait si bien connaître et le passage impossible dans le monde des adultes - la réalité.
Auteur et réalisateur, Jean-Baptiste Thoret nous permet depuis 20 ans de vivre, découvrir et connaître autrement le cinéma populaire, d'auteur, français ou étranger, en particulier le cinéma américain des années 70 - le Nouvel Hollywood. Après avoir été critique dans la presse populaire et spécialisée (Les Cahiers du Cinéma, Charlie Hebdo, Le Nouvel Obs, Libé...), à la radio (France Culture) ; avoir animé des ciné-clubs (Centre des arts d'Enghien), écrit plus d'une dizaine d'ouvrages (Le cinéma américain des années 1970...) et réalisé 3 films (We blew it, Dario Argento -soupirs dans un corridor lointain, Michael Cimino - un mirage américain), Jean-Baptiste Thoret recueille dans ce livre une somme de morceaux choisis, écrits, essais, articles, chroniques, parus de ses débuts jusqu'à aujourd'hui dans la presse, l'édition papier et vidéo. Qu'elle était verte ma vallée offre sous la forme d'un robuste compagnon imprimé de 500 pages, une somme, un précipité en ce début des années 2020 de la réflexion, de la pensée singulière, profonde et chaleureuse de JeanBaptiste Thoret sur le Cinéma ; pour tous les cinéphiles, amateurs de films, hardcores ou modestes connaisseurs du 7e art, mais aussi pour les néophytes désireux d'être initiés aux arcanes de cet univers cinéphilique perdu et toujours retrouvé.
Iris est un petit poisson exotique qui vit dans les eaux chaudes des tropiques. Entourée de superbes poissons bon chic bon genre, Iris se sent prisonnière de son milieu et s'y ennuie. Quand un jour étrange, tous les poissons perdent soudain leurs belles couleurs et deviennent noir et blanc. La rumeur parle alors de l'existence d'un remède caché tout au fond des océans : dans les abysses. Mais personne n'ose s'aventurer si bas de peur de croiser les terribles créatures sous-marines qui nagent dans les profondeurs sans lumière.
Refusant de se laisser impressionner, Iris brave la frousse générale et prend la route des abysses pour y chercher la cure et ramener la couleur dans les tropiques...
Après L'Oiseau oisif, Camille Louzon signe avec Iris des abysses un nouveau livre toujours aussi foisonnant, coloré et loufoque. Véritable odyssée d'initiation sous-marin, on y croise poissons d'eau chaude, pieuvres, raies mantha, crabes, tortues géantes, et les créatures les plus folles que les abysses peuvent réserver !
En parallèle de ses livres et de ses travaux d'illustrateur, Simon Roussin a commencé depuis 2011 à redessiner des scènes des films de sa vie. Chefs d'oeuvres et monstres sacrés de l'histoire officielle du cinéma cohabitent à égalité avec chefs d'oeuvres et monstres sacrés de sa culture personnelle.
Ce recueil intitulé Ciné-Club rassemble en un beau et épais volume de 200 pages, 4 années de dessins à la passion contagieuse. Plus d'une centaine de classiques, de films d'auteurs et de genre, d'acteurs et d'actrices cultes d'Hollywood, de héros et d'héroïnes de la nouvelle vague, mais aussi de figures mythiques du cinéma français populaire, se succèdent en vignettes dessinées au trait et aux feutres par Simon Roussin.
Véritable salle de projection idéalisée en un livre, Simon Roussin fait son "Cinéclub" et partage l'essentiel de ses références cinématographiques en distribuant à tour de bras les hommages aux films et aux interprètes qui nourrissent son histoire et son imaginaire. Ce recueil de dessins est un livre indispensable pour tous les cinéphiles et les amateurs de popcorn qui ne savent pas toujours quoi regarder (ou re-voir) sur le petit ou le grand écran ; mais aussi pour tout ceux et toutes celles qui recherchent une monographie particulière consacrée au travail de dessinateur de Simon Roussin. Ciné-Club rendant compte au fil de ses pages de toute l'évolution de ce fauve de la ligne claire.
C'est à titre plus ou moins aléatoire qu'Erstein et son chien, Jory arrivent à Erzats, un hôtel mystérieux du Middeulöf Nowère. En bons touristes, le duo part à la découverte de ce lieu semblant tomber en désuétude, et balade au gré des rencontres avec les employés, dont les âmes respirent elle aussi l'obsolescence... Margaux Meissonnier signe ici sa première bande dessinée : un road movie pédestre et halluciné qui met en pages les vacances romaines de son protagoniste principale, Erstein, dans une sorte d'italie des rêves, peuplée d'habitants extraterrestres, inclassables et toujours prêts à nous confier l'histoire tragi-comique de leur vie.
"Estein Costis" est un livre monde de 192 pages qui nous éblouit par la beauté de ses dessins, en filiation avec Dali et De Chirico ; mais aussi ses textes et ses dialogues qui rappellent la pataphysique de Boris Vian et l'art des personnages de Raymond Carver.
Un artiste est invité pour effectuer une résidence de trois mois sur une île. L'artiste n'a pas de nom, on ne sait pas ce qu'il fait comme type de projets, et l'île n'est pas nommée ni localisée non plus. On devine que c'est un artiste contemporain. À part ça, l'ambiance du récit bascule rapidement dans le surnaturel. Un récit qui se découpe en chapitres, chacun correspondant à la rencontre d'un habitant de l'île. L'artiste va écouter tour à tour les récits de vie de chacun d'entre eux; dans l'espoir d'en faire une collection de témoignages présentable sous forme artistique. Problème: chaque récit présente un obstacle qui le rend intransmissible. Soit le témoignage est trop absurde, soit trop violent, soit il fait mention de choses illégales, soit il est beaucoup trop ridicule et pathétique... Mais au fur et à mesure des rencontres, l'artiste va tisser un lien fort avec chaque habitant et se retrouve mêlé aux intrigues et aux mystères de l'île. "L'Invité fantastique" est la seconde bande dessinée de Nina Lechartier, dont le premier livre "Un Soir de fête" était paru au éditions Magnani en 2021 (Sélection du Festival d'Angoulême de la même année).