Septembre 1939 : Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant d'être réduite au silence, la radio nationale réalise sa dernière émission. Les accords du Nocturne en ut dièse mineur de Chopin s'élèvent. L'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence... Six ans plus tard, lorsque Radio-Pologne reprendra ses émissions, ce sera en diffusant le même morceau, par le même interprète. Entre-temps, Szpilman aura tout vécu - et survécu à tout. Quand, gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce de la mort, apparaît le plus improbable des sauveteurs : un officier allemand, un juste nommé Wilm Hosenfeld. Hanté par l'atrocité des crimes de son peuple, celui-ci le protégera.
Ses quatorze premières années, martin gray ne s'en souvient pas.
Tout commence pour lui en 1939, lorsque les allemands bombardent varsovie. ce qu'il vit après, il ne pourra plus l'oublier : le ghetto juif, le camp de treblinka, où il perd sa famille. avec la paix revient l'espoir: une nouvelle vie commence dans le sud de la france. mais la mort frappe une seconde fois ses proches... destin tragique et extraordinaire volonté de vivre constituent la grâce de ce témoignage exceptionnel.
Fillette juive d'origine belge, Misha a 8 ans quand ses parents sont emmenés par la Gestapo puis déportés. Pour les retrouver, elle fuit la famille qui l'a recueillie avec comme seule idée fixe : " aller vers l'est ". Misha entreprend alors une quête folle. Traversant la Belgique, l'Allemagne, la Pologne, endurant le froid et la faim, Misha marche inlassablement. Sur son chemin, seuls les loups lui offrent une compagnie réconfortante. Auprès d'eux, elle apprendra à survivre.
1991.
zlata a onze ans lorsque la guerre éclate à sarajevo. du jour au lendemain, l'insouciance de la jeunesse laisse place à l'indignation. les jeux, l'école et les rires ont disparu devant les tirs incessants, la mort des proches, les nuits d'angoisse dans les caves. pour dire sa colère, il ne reste à zlata que son journal, tendrement surnommé mimmy. " l'horreur a remplacé le temps qui passe ", écrit-elle avec une lucidité poignante.
un texte exceptionnel qui nous fait partager le quotidien d'une enfant de la guerre.