« Garafia » est le nom d'une petite commune située dans l'archipel espagnol des Canaries, où se déroule cette histoire. C'est aussi le titre de cette chronique familiale et sociale qui relate comment, dans les années 1950 et 1960, la répression politique par la dictature franquiste et la misère économique qui en découle ont contraint ses habitants à l'exil.
Partis pour l'Amérique Latine en espérant y trouver du travail, les hommes se retrouvent confrontés à la xénophobie. Les femmes, restées au pays quant à elles, vont apprendre à assurer seules leur survie, sous la menace croissante du fascisme.
Pour retracer l'histoire de cette communauté, de ceux qui sont partis et de celles qui sont restées, Elias Taño s'est inspiré de l'histoire de ses propres grands-parents, Inocencio et Gloria.
Promu par l'OCDE depuis 1972, le principe pollueur-payeur impute au pollueur les frais de prévention, de réduction et de lutte contre la pollution qu'il génère. On le rencontre sous de multiples formes - marchés carbone, taxes environnementales, compensation écologique - et on lui prête de nombreuses vertus, notamment celle de remettre les entreprises dans le droit chemin grâce à ses effets incitatifs.
Mais en réalité, le principe pollueur-payeur autorise surtout les industriels à polluer en toute impunité - moyennant finance ! Les législations successives vont ainsi dans le même sens : plutôt que de contraindre les entreprises à diminuer leur usage du plastique ou leurs émissions de CO2, elles appliquent des mesures correctives en cas d'« externalités négatives ». Flore Berlingen dénonce la faiblesse de dispositifs qui évacuent tout débat public sur les sources de pollution et qui retardent l'adoption de mesures à la hauteur de l'urgence écologique.
Face à l'appauvrissement démocratique auquel nous condamne le principe pollueur-payeur, elle nous invite à faire le choix de la délibération et à nous inspirer plutôt du principe hippocratique primum non nocere (« d'abord ne pas nuire ») pour prendre soin de nos communs environnementaux.
La Pomme zéro déchet est le livre idéal pour cuisiner de manière gourmande les pommes flétries, mais aussi les épluchures, trognons et autres pépins.
Après une introduction qui revient sur les atouts nutritionnels de la pomme et explique comment choisir les bonnes variétés, Stéphanie Faustin propose 25 recettes véganes classées selon la partie utilisée :
- La chair : strudel aux pommes ; chaussons pomme-poire ; verrine de pomme, etc.
- La chair et les épluchures : pommes au four farcies aux fruits secs ; pâte de pomme aux épluchures ; etc.
- Les épluchures : chips d'épluchures de pomme ; muffins aux épluchures de pommes ; etc.
- Les épluchures et les trognons : gelée de trognons et d'épluchures de pomme ; vinaigre aux épluchures et trognons de pomme ; etc.
En mars 2020 la santé est devenue notre première et unique priorité. Du jour au lendemain, le « quoi qu'il en coûte » devenait la nouvelle devise républicaine et annonçait des lendemains qui chantent pour les soignant.es et les soigné.es.
Mais alors que l'on nous promettait un monde d'après où le bien-être des populations serait la nouvelle boussole, force est de constater que jamais notre vision politique de la santé publique n'a été aussi faible. À un point tel qu'on en vient à s'interroger sur l'avenir de la discipline que constitue la médecine.
La Banane zéro déchet est une mine de solutions pour cuisiner les bananes de diverses manières, même quand elles sont trop mûres. Après une introduction qui revient sur les atouts nutritionnels et le bilan environnemental de la banane, Stéphanie Faustin propose 25 recettes véganes à base de banane trop mûre :
- À l'heure du petit déjeuner: banane écrasée au granola ; «?bancakes?» véganes ; pudding de chia à la banane ; etc.
- À l'heure du goûter : brownie à la banane ; croq'banane ; gaufres à la banane, etc.
- À toute heure du jour et de la nuit : bananes poêlées aux épices?; entremets à la banane, avocat et citron?; smoothie banane-poire aux graines de chia, etc.
- 10 idées pour utiliser la peau de banane ailleurs qu'en cuisine : en soin cosmétique, pour soulager les petits bobos, etc.
Une bande dessinée poignante qui nous plonge dans le quotidien d'un centre d'accueil pour mineurs et lève le voile sur les violences faites aux enfants.
50 ans après le rapport Meadows, la journaliste Audrey Boehly a mené l'enquête sur les limites planétaires en interrogeant Dennis Meadows lui-même puis 12 expert-es, chacun-e spécialiste d'un domaine précis :
- Gaël Giraud sur la réception du rapport, - Marc Dufumier sur notre modèle agricole, - Florence Habets sur la raréfaction de l'eau potable, - Philippe Cury sur les ressources halieutiques, - Éric Chaumillon sur l'artificialisation des littoraux, - Matthieu Auzanneau sur le monde de l'après-pétrole, - Philippe Bihouix sur les pénuries de métaux, - Valérie Masson-Delmotte sur le réchauffement climatique, - Sandra Lavorel sur la biodiversité, - Aurélien Boutaud sur les limites planétaires, - François Gemenne sur les migrations climatiques, - Dominique Méda sur un autre modèle de société.
La première biographie d'un jardinier planétaire.
Frédérique Basset emprunte le rythme de la nature pour rendre compte du parcours et de l'oeuvre de Gilles Clément. En quatre saisons, correspondant à quatre temps de l'existence personnelle et professionnelle du jardinier-paysagiste, l'autrice construit le récit sensible d'une vie et éclaire d'un jour nouveau les choix et les valeurs d'un homme. Elle alterne les passages descriptifs, les citations extraites de livres ou d'articles de Gilles Clément, ainsi que des propos recueillis à l'occasion de différents entretiens en tête-à-tête avec le jardinier. Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, la biographie ainsi tissée permet d'accéder aux racines de la pensée et de la vision d'un homme, dans un style enlevé et poétique.
Journaliste et auteure spécialisée en environnement, Frédérique Basset se consacre depuis plus de vingt ans aux sujets liés aux utopies concrètes associant écologie et société. Elle a notamment publié Jardins partagés (Terre vivante, 2008), Vers l'autonomie alimentaire (Rue de l'Echiquier, 2012), Les Quatre Saisons de Gilles Clément (Rue de l'Echiquier, 2014).
"L'ouvrage de référence sur le concept de santé planétaire, révélateur des liens indéfectibles entre les activités humaines et leurs conséquences sur la santé des individus et des écosystèmes.
La santé humaine dépend de la santé de la planète : le bon état des systèmes naturels - l'air, l'eau, la biodiversité, le climat - est indispensable à notre survie. Or la pollution, la raréfaction des terres arables et de l'eau douce, l'érosion de la biodiversité, le changement climatique et d'autres menaces détériorent ces systèmes. Discipline émergente portée par l'université de Harvard, la santé planétaire vise à comprendre comment l'accélération de ces dégradations structurelles menace notre santé, mais aussi comment soigner les humains et le reste de la biosphère.
Santé planétaire est une porte d'entrée optimiste et accessible pour découvrir ce nouveau concept qui prend de plus en plus d'ampleur, en particulier depuis la crise de la Covid-19. Grâce à une approche interdisciplinaire, les auteurs, experts de renom, analysent les nombreux impacts de l'Anthropocène sur la santé, notamment en matière d'alimentation et de nutrition, d'infections, de maladies non transmissibles ou de santé mentale.
Face à ce constat, ils défendent une nouvelle éthique, où toutes les actions humaines s'aligneraient sur la nécessité de prendre soin du vivant afin de lutter contre les changements environnementaux et leurs effets néfastes. Ils détaillent des stratégies à mettre en place en ce sens : contrôler les expositions aux substances toxiques, investir dans les énergies propres, améliorer le design urbain...
Santé planétaire est le guide idéal pour comprendre comment l'évolution de notre environnement influe sur notre santé, pour notre survie et pour celle de la planète.
Préfaces de Marie-Monique Robin et Denis Lemasson de l'Alliance Santé Planétaire Postface de Bruno Lhoste Traduit de l'anglais par Marianne Bouvier et Cécile Giroldi" "Chercheur principal à l'École de santé publique de l'université de Harvard, à Boston, Samuel Myers est directeur fondateur de Planetary Health Alliance, un consortium de plus de 280 universités, ONG, instituts de recherche et entités gouvernementales du monde entier qui s'engagent à comprendre et à traiter le changement environnemental global et ses impacts sur la santé.
Howard Frumkin est professeur émérite en sciences de la santé environnementale et professionnelle à l'École de santé publique de l'université de Washington."
Le point de départ et l'objectif de Céline Piques avec ce manifeste : construire une société où la révolution féministe aurait lieu sans concession, pour qu'émerge un monde sans patriarcat. Selon elle, deux combats sont à mener en priorité : la lutte contre les violences masculines- en 2020, 102 femmes ont encore été tuées par leur compagnon ou ex-compagnon - et la réappropriation par les femmes de leurs corps, de leur travail et de leurs vies.
Pour appuyer sa réflexion, l'autrice convoque plusieurs textes féministes, classiques ou plus récents : Andrea Dworkin, Gisèle Halimi, Adrienne Rich, Christine Delphy ou Émilie Hache. C'est un véritable matrimoine qu'elle nous invite ainsi à explorer et à utiliser comme boussole pour faire advenir un monde féministe, équitable et soutenable.
Le biomimétisme comme réponse à la crise du vivant Le biomimétisme bénéficie désormais d'une forte reconnaissance médiatique et institutionnelle. Mais en quoi ce concept - consistant à s'inspirer de la nature pour écoconcevoir des produits, des procédés ou des systèmes dans le respect des limites planétaires - pourrait-il nous aider à faire face à la crise de notre rapport au vivant ? Car selon Emmanuel Delannoy, il n'y a pas de crise du vivant : il n'y a qu'une crise de notre relation au vivant.
La pandémie de la Covid-19 a ainsi révélé la difficile intégration de nos organisations sociales, économiques et politiques au sein de la toile du vivant - que nous appelons « biodiversité » sans toujours comprendre que nous en sommes l'un des éléments.
Après une première partie consacrée à l'étude des limites et des potentiels écueils de notre conception actuelle de la transition écologique, l'auteur décrit les conditions, valeurs et principes d'action d'une approche éthique du biomimétisme, qui contribuerait à l'émergence d'un nouveau rapport au vivant, voire d'un nouvel imaginaire collectif - ce « récit » dont les sociétés ont besoin pour se cimenter et les civilisations pour évoluer.
Parmi les pionniers du biomimétisme en France, Emmanuel Delannoy explore, depuis plus de vingt ans, les zones de friction et les convergences possibles entre économie et biodiversité. Depuis 2018, il est associé fondateur de Pikaia, où il oeuvre à favoriser la métamorphose des entreprises vers des modèles résilients, régénératifs et inspirés par le vivant. Il est déjà l'auteur de deux ouvrages publiés aux éditions Wildproject : L'économie expliquée aux humains (2011) et Permaéconomie (2016).
Depuis le début des années 2010, la démarche « zero waste » a le vent en poupe. Mais alors qu'elle est souvent perçue comme une action individuelle réservée aux classes sociales aisées et déconnectée des réalités des ménages les plus modestes, elle se doit désormais d'être évaluée sans complaisance. Si les petits gestes du quotidien représentent pour beaucoup un moyen concret d'accès aux enjeux écologiques, ils ont tendance à occulter l'importance de la lutte collective pour qu'émerge une politique de réduction et de gestion des déchets véritablement efficace, qui ne laisse personne de côté.
Partant d'une analyse critique des stratagèmes du modèle actuel « pollueur-gaspilleur », Alice Elfassi et Moïra Tourneur, de l'association Zero Waste France, jettent les bases d'un projet de société qui soit tout autant respectueux des limites planétaires que soucieux d'égalité. Dans un esprit de convergence des luttes, elles proposent, avec ce manifeste, une véritable alternative concrète et solidaire.
« C'é moi ki è cramais la poubel » Qui a écrit ça sur le mur du lycée agricole ? Qui a mis le feu à la poubelle ? C'est peut-être Donovan, il n'est pas comme les autres. Ou Arès, le nouveau. Ou alors Chloé, la seule fille, ou presque, du lycée.
Et si le recyclage n'était qu'un leurre ?
Dans un contexte de surconsommation des ressources et d'explosion de la quantité de nos déchets, le recyclage apparaît telle la panacée face à l'hérésie de la mise en décharge ou de l'incinération. Nous voudrions croire aux vertus d'un système qui nous permettrait de continuer à consommer « comme si de rien n'était », en faisant juste l'effort de trier. Les campagnes de communication émanant d'acteurs publics ou privés entretiennent ce mirage, en faisant l'impasse sur les limites du recyclage.
Observatrice privilégiée de la gestion des déchets, Flore Berlingen décrypte les promesses de cette économie faussement circulaire, qui entretient le mythe de produits recyclables à l'infini. Elle démontre comment ses caractéristiques, dans la lignée du productivisme et du capitalisme, contribuent à perpétuer l'utilisation du jetable.
« On voudrait que la terre entière lise ce livre. » Alternatives Économiques
La transition énergétique semble actée : les investisseurs et les sociétés exploitant les énergies fossiles seraient résolument engagés dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
Mais, au lieu de les remplacer, les énergies dites « décarbonées » nous procurent de nouveaux moyens afin de continuer à exploiter toutes les formes d'énergie existantes. Ainsi, l'extraction des hydrocarbures est à la fois soutenue financièrement et techniquement par le développement des énergies vertes.
Alors que les mouvements #MeToo et #balancetonporc ont dévoilé à quel point les inégalités et discriminations perduraient dans le monde de la culture, Reine Prat revient sur le fonctionnement interne du secteur, ses bouleversements récents, ses caractéristiques et le (long) chemin qu'il reste encore à parcourir. Car si l'on y encense l'ouverture et la diversité, cet univers, qui aime à cultiver l'entre-soi, reste encore et toujours un bastion d'hommes blancs, cishétéros et issus des classes moyennes et supérieures.
L'autrice analyse ainsi comment l'organisation du travail artistique et culturel et les représentations qui en découlent sont liées, et contribuent à alimenter et reproduire une « culture patriarcale ».
Comment vivre dans le respect des limites et des ressources de la nature ? Alors que la production mondiale de pétrole a atteint son maximum et que c'en est désormais fini de l'énergie fossile bon marché, la permaculture constitue une réponse pragmatique aux enjeux de notre époque. Elle utilise la pensée systémique pour « élaborer en toute conscience des paysages qui imitent les schémas et les relations observés dans la nature et fournissent en abondance nourriture, fibres et énergie afin de subvenir aux besoins locaux ». En moins de quatre décennies, la permaculture est devenue un mouvement mondial, apportant une contribution pratique au débat sur la soutenabilité. Dans Permaculture, qui est devenu le livre de référence sur le sujet, David Holmgren théorise et illustre concrètement 12 principes sur lesquels s'appuyer pour concevoir un mode de vie soutenable et s'adapter à la « descente énergétique ».
Quand la pensée révolutionnaire du sous-commandant Marcos souffle sur la banlieue de Rodez : la France périurbaine a trouvé son Don Quichotte !
Depuis le début des années 1990, les livres dits de « développement personnel » inondent les librairies. Ils s'ajoutent aux magazines, aux conférences, aux séminaires qui prônent « l'estime de soi », « l'expression de son vrai moi », « la bienveillance ». Sans cesse, nous subissons ainsi une injonction à nous libérer de nos croyances limitantes et à acquérir un « surplus d'être » pour devenir un meilleur individu.
Bien sûr, on pourrait penser qu'il n'y a là que de bonnes intentions ; et qu'au pire, ça ne peut pas faire de mal : qui refuserait une version améliorée de soi-même ? Mais derrière ces discours sucrés et inoffensifs, c'est à la montée d'une idéologie politique que l'on assiste. Dans le champ privé comme en entreprise, où le management aurait pour mission de favoriser l'épanouissement des salariés. Or la forme de bien-être promise par le développement personnel constitue trop souvent une exploitation de soi par soi... Car dans ce monde merveilleux, tout tourne autour de cet axiome : quand on veut, on peut. Et si on ne peut pas, c'est qu'on ne veut pas assez. Le collectif disparaît de l'écran pour ne laisser que des individus responsables de tout à 100 % : de leur destin, de leur emploi, et même de leur santé ! Et si vous attrapez le Covid, c'est de votre faute, vous vous êtes relâché !
En nous donnant une fausse image du travail - considéré comme un lieu sans conflits ni violence intrinsèque - et de nous mêmes - notre volonté serait sans limites et notre bonheur ne dépendrait que de nous -, le développement personnel conduit à un modèle de société fondé sur la performance permanente et sur un délitement des liens. C'est à cette vaste supercherie que s'en prend ici Thierry Jobard, preuves à l'appui...
La crise urbaine ronge les préfectures et sous-préfectures, les détruit de l'intérieur : les vitrines des commerces se vident, la population stagne, les logements sont vacants, le niveau de vie baisse. Alors que se passe-t-il ?
Dans cet ouvrage, analyse l'offensive délibérée de la grande distribution, en périphérie, qui tue les commerces du centre-ville et des quartiers anciens, et sacrifie les emplois de proximité. Il observe également comment la motorisation - incarnée par la voiture individuelle - contribue largement à l'asphyxie des villes.
Comment la France peut-elle sauver ses villes ? Il n'existe nulle solution miraculeuse, mais une série de petits pas, de décisions empreintes de sobriété.
Pendant dix ans, David Blough a parcouru les quatre coins du monde sportif. Pas celui que l'on voit sur nos écrans et qui déchaîne les passions des foules, ni celui des exploits, des médailles et des records, mais un sport qui change de nombreuses vies autour du globe. L'auteur nous emmène ainsi à la découverte d'initiatives qui créent des ponts entre des communautés divisées en Israël, d'actions favorisant l'égalité femmes-hommes au Brésil ou de programmes éducatifs en Afghanistan. Loin de la ferveur des stades et des plateaux télé, il existe un autre sport qui s'évertue à apporter des solutions et à favoriser l'accès à la connaissance, aux compétences sociales et la santé.
Dans ce nouveau livre, David Blough raconte ce que le sport peut offrir, ce qu'il est capable de produire au bénéfice des plus démunis. Il relate ainsi le parcours d'un nombre grandissant d'éducateur·rices, d'animateur·rices, d'enseignant·es et d'entraîneur·euses qui utilisent le sport pour influencer positivement le parcours de vie de milliers de personnes. Si les associations non lucratives et les entreprises sociales pionnières n'ont bien sûr pas à assumer seules la responsabilité de résoudre les problèmes sociaux, elles constituent un vivier d'innovations qui préfigure ce que le sport pourrait être demain.
Récit incarné et captivant, Le Sport des solutions nous emmène dans un tour du monde en neuf reportages, et nous montre à quel point le sport est un véritable laboratoire d'inventivité et de solidarité.
La notion de « ville durable » tend à devenir un slogan marketing ou une formule politiquement correcte, utile pour créer du consensus, mais peu apte à fonder des stratégies pertinentes pour l'organisation urbaine. Pourtant, nos sociétés et nos villes doivent se préparer à fonctionner avec un pétrole plus rare et plus cher : depuis le début du XXIe siècle, les coûts liés au fonctionnement des villes ont connu une progression rapide et pèsent de plus en plus lourd sur les finances publiques et privées.
Les villes les plus audacieuses ont compris que la contrainte énergétique pouvait être une formidable opportunité de se réinventer en s'appuyant sur une autre vision de la cité de demain : celle d'une ville frugale, conciliant la satisfaction des besoins avec une économie de moyens et de ressources. Illustrant son propos par des exemples pertinents en France et en Europe (Copenhague, Bilbao, Nantes, etc.), Jean Haëntjens explique le principe de ce modèle en l'appliquant de manière concrète aux différents composants de notre système urbain : la mobilité, l'aménagement de l'espace, l'accessibilité des services essentiels, etc.
Dans la lignée des désormais célèbres bandes dessinées du réel comme Économix (Les Arènes) ou Philocomix (Rue de Sèvres), Permacomix propose une véritable immersion dans l'éthique de vie que constitue la permaculture, à travers le récit d'un jeune coupe qui décide de changer de vie et de s'initier à cette démarche.
Nous suivons ainsi le cheminement de Gaëtan et d'Izia, de leur décision de prendre une année sabbatique à leurs différentes rencontres avec des personnes qui vivent en permaculture. À leurs côtés, le lecteur découvre ainsi les concepts et pratiques de la permaculture qui, au-delà des techniques de culture, est une véritable vision du monde ainsi qu'une manière de vivre. Rythmée par les dessins précis et coloré de Cécile Barnéoud, Permacomix propose ainsi la voie d'une vie plus épanouie et plus équitable où l'être humain est en harmonie avec la nature et le vivant.