Avec beaucoup de simplicité et d'humour, cet album dénonce les comportements sexistes de la vie quotidienne. Ils sont si souvent tellement ancrés dans nos moeurs, que nous finissons parfois par ne plus les voir. Par exemple, on dira beaucoup plus facilement à une petite fille « Oh, que tu es jolie ! », quand dans le même temps on dira surement à un petit garçon « Oh, que tu es grand ! ».
Pour changer ces stéréotypes malheureusement répandus, le meilleur chemin reste l'éducation : voici donc un petit manifeste féministe, porté par des illustrations d'une
Tous les hommes sont égaux mais pourquoi y a -t-il des gens très riches et des gens très pauvres ?
Pourquoi y a-t-il des gens qui travaillent beaucoup pour gagner peu d'argent et des gens qui ne travaillent pas et qui gagnent beaucoup d'argent ?
C'est par ces mots que commencent l'album. Le ton est donné dès le départ : des phrases étonnantes, drôles, qui font réagir petits et grands, renforcées par des illustrations parlantes et colorées.
Porté par des illustrations vives et explicites cet album présente avec simplicité et humour des concepts politiques et sociaux forts, à partir d'exemples marquants. Le point de vue qui s'en dégage est volontairement radical : les enfants ont enfin leur petit Bourdieu illustré
"La démocratie, c'est comme une cour de récréation, où chacun aurait sa place".
Laurence Bril invite les enfants à se poser les bonnes questions : « Combien de temps passes-tu devant un écran ? Pour y faire quoi ? Et qu'est-ce que cela t'apporte ? » Elle propose ainsi des solutions pour que les enfants apprennent à faire leurs propres choix et évitent de se laisser entraîner, au risque d'un comportement addictif.
L'autrice aborde également l'autre facette du problème numérique : la pollution engendrée, dont les enfants n'ont souvent pas conscience. Qu'en est-il de l'empreinte carbone du numérique et des e-déchets ?
Comment mieux naviguer pour moins polluer ?
Dans ce petit guide, on retrouve des jeux, un quiz, mais aussi des tests à faire en famille, pour mieux comprendre, se retrouver et devenir maître de sa vie numérique.
La vie sans filtre, c'est chouette aussi !
Un guide pratique pour passer au zéro déchet, même quand on a 8 ans !
En France, chaque personne produit environ 390 kilos de déchets par an. C'est beaucoup trop ! Alors, comment changer les choses et réduire leur volume au quotidien quand on est un enfant ?
Il faut commencer par cerner le problème. Par exemple, trier ses emballages, c'est bien, mais c'est encore mieux d'agir plus en amont et... d'éviter ces emballages ! En bousculant ses habitudes et sa manière de consommer, on peut ainsi prendre une part très concrète à la défense de notre planète. Alors, prêt pour une mission zéro déchet ?
Après un exposé clair et précis de la situation, ce livre regorge de solutions, d'exemples et d'astuces pour passer à l'action. Car c'est souvent plus simple qu'il n'y paraît et très valorisant. En images et avec humour, voici comment consommer moins, mais mieux, et devenir ainsi un enfant écoresponsable.
"La dictature, c'est comme une dictée : un monsieur dit aux autres ce qu'ils doivent faire et ils le font. Un point c'est tout".
Fini le règne du béton ! Depuis plusieurs années, la nature gagne du terrain dans les villes : des jardins partagés, des pieds d'arbres fleuris, des potagers à l'école ou de simples rebords de fenêtre... La végétation descend dans la rue, et chacun peut participer à cette transformation, apporter son carré de verdure. Alors toi aussi deviens un acteur du jardinage urbain et lance-toi dans une aventure végétale, à faire pousser toute l'année !
À l'heure où notre (sur)consommation est devenue un vrai danger pour la planète, ce petit guide nous montre comment la réduire en récupérant toutes sortes de matériaux pour les réutiliser. En effet nous jetons beaucoup trop et, souvent, sans nous demander ce que nous pourrions faire de la chose dont nous allons nous séparer. Pourtant il existe presque toujours une alternative à la poubelle.
Regorgeant d'astuces et de bricolages en tous genres, ce petit manuel dresse aussi un état des lieux de l'impact environnemental de notre frénésie consumériste. Il aide à mieux comprendre les rouages de notre système de consommation actuel et nous invite à faire fonctionner notre imagination et notre créativité plutôt que tomber dans la facilité et les déchets.
"Le monde vivant nous offre chaque jour des leçons pour prendre soin de la planète, bien vivre avec les autres et se sentir mieux dans son corps comme dans sa tête. C'est justement ce que te propose la permaculture : t'inspirer de la nature ! Dans ce livre tu vas découvrir la permaculture et plein d'idées pour la pratiquer au quotidien en jardinant, bien sûr, mais aussi en t'habillant, en te déplaçant, en communiquant avec tes amis et même en jouant ! " "Guizou est le pseudonyme d'un duo de permaculteurs convaincus, acteurs engagés de la transition en cours.
Ils sont les auteurs de Permacomix, vivre en permaculture mode d'emploi (Rue de l'échiquier BD, 2020). Claire Le Gal est illustratrice pour la presse et l'édition jeunesse. Elle a aussi été scénographe pour le théâtre et l'opéra et enseigne désormais les arts plastiques".
Les mamans aussi tombent malades. Parfois très gravement.
C'est ce qui est arrivé à Camille. Cette histoire est la sienne, racontée par son petit garçon alors âgé de 3 ans et demi.
De l'annonce de la maladie à la guérison, l'album montre toutes les étapes qu'empruntent les gens atteints d'un cancer : le premier traumatisme, les visites à l'hôpital, les rencontres avec les soignants. Avec ses mots à lui, sans langue de bois, le petit narrateur partage aussi ses peurs, ses doutes, ses incertitudes. Malgré tout ça, il continue à vivre, bien ancré dans le quotidien, à manger des chips avec papa. Camille et son fils ont partagé leur histoire avec Pascale Bougeault, qui l'a mise en mots et en images.
Camille et Julien viennent de se rencontrer et sont très amoureux. Ils ont chacun des enfants, des ex, des familles, des ami(e)s, des habitudes, des expériences de vie.
Au fil des pages, les enfants apprennent à se connaître.
D'abord sur la défensive, ils se rapprochent, comparent leurs expériences, tirent avantage de cette organisation- ou désorganisation ! Parce qu'entre le désir de chacun de conserver ses prérogatives, les impératifs de « tours de garde », les changements de programmes, et autres aléas, la vie à sept, ce n'est pas tous les jours le rêve.
Ces chroniques de la famille recomposée, comme autant de courts tableaux de la vie quotidienne, alternent les situations comiques, agaçantes, tendres ou explosives.
Un roman graphique en noir et blanc, à lire en famille bien sûr !
Un petit manuel ludique pour les enfants qui veulent se mettre au vélo !
On ne le dira jamais assez, le vélo c'est trop bien ! En ville comme à la campagne, il a toutes les qualités : il est rapide, il est bon pour la santé, il ne prend pas de place, il ne coûte pas grand-chose et il est bon pour la planète. Alors, pourquoi ne pas l'adopter comme moyen de transport et changer ainsi le visage de notre quotidien ?
Avec ce livre, notre cycliste en herbe est invité à se transformer en cycliste citoyen. Au sommaire, des chiffres et des faits utiles, des conseils de sécurité, des conseils pratiques, des schémas techniques pour bien connaître son vélo, pouvoir l'entretenir seul, le réparer, et même le customiser. Des jeux et une BD humoristique donnent à ce documentaire un air de livre d'activités.
L'eau est une ressource précieuse qui est impactée indéniablement par nos comportements :
Gaspillages, pollution, exploitation intensive des rivières, assèchement des nappes phréatiques...
Pour préserver cette eau, si abondante et si essentielle à la vie sur Terre, il faut avant tout la respecter. Une prise de conscience individuelle serait un premier pas pour la protéger : au quotidien, cela se traduit par des actions comme moins désherber, utiliser l'eau de pluie pour arroser, fermer les robinets, faire la guerre aux chasses d'eau qui fuient, prendre une douche plutôt qu'un bain...
Porté par un ton pédagogique et des illustrations humoristiques, ce manuel ludique fait le tour du sujet et des solutions qui existent : un petit guide clair comme de l'eau de roche !
Dans la tête de Zarbi, tout est très compliqué, comme faire son cartable ou aller dormir chez une copine. Les questions la submergent en permanence : « Est-ce que les tyrannosaures, ça mange des bananes ?
Il y avait quoi avant le Big Bang ? Mais surtout, est-ce qu'il existe des médicaments pour arrêter de réfléchir ? » Zarbi voudrait bien ressembler aux autres enfants, et surtout à Mimi, sa meilleure amie. Mais tout la rend triste. Elle pleure souvent pour un rien et elle reste dans son coin parce qu'elle a peur de presque tout.
La maîtresse s'inquiète, ses parents aussi. Un jour, ils l'emmènent voir une dame : elle a des lunettes et pose plein de drôles de questions.
Pourtant, grâce à son aide, Zarbi va comprendre beaucoup de choses...
Cet album aborde avec beaucoup de délicatesse et de pudeur le quoti- dien de l'enfant zèbre ou surdoué. En décalage avec les autres, souvent en échec scolaire malgré une intelligence au-dessus de la moyenne et souffrant d'hypersensibilité, les enfants zèbre ont du mal à trouver leur place dans notre société. Cette histoire met en scène les sentiments parfois contradictoires de l'héroïne. Jusqu'à la rencontre avec la pédopsy- chiatre, qui lui expliquera ce qu'elle a de différent et de remarquable.
Un éclair s'abat sur l'ordinateur de la banque de Voisin, le grand complice de Renard. Bug informatique aidant, il se retrouve riche comme Crésus, crédité d'une somme infinie. Après avoir prétendu qu'il n'avait que faire de cet argent, Voisin se met à tout acheter. Renard bénéficie lui aussi des largesses de son compère, mais décide de redistribuer sa fortune.
Sauf que tout le monde devient riche et achète mille objets inutiles, tant et si bien que plus personne ne travaille et que la faim menace en ville...
Le vélo de Renard a été écrasé par un gros camion. Au magasin, on lui explique qu'il vaut mieux en acheter un neuf car les réparations coûteront trop cher. Il dépose son vélo devant chez lui et, catastrophe !, pendant qu'il ne regarde pas, le camion poubelle l'emmène !
Renard décide alors de partir à sa recherche et il arrive dans un pays aux montagnes immenses, qui sont en fait des amoncèlements d'objets déversés. Renard arrivera-t-il à retrouver son vélo ?
Le nouveau produit nettoyant de Voisin fonctionne très bien. Un peu trop bien même... puisqu'il détruit tout sur son passage. Heureusement, Renard est là : quand il s'aperçoit que le poison s'enfuit par les égouts et qu'il rejoint la rivière, il enfourche son vélo pour sauver les animaux du désastre.
Mais une fois répandu, impossible d'arrêter le produit. Jusqu'où cela les mènera-t-il ?
Une fable écologique pour amener les plus jeunes à réfléchir sur la pollution des rivières, des océans et des nappes phréatiques et à prendre conscience de l'impact des produits chimiques et phytosanitaires sur la biodiversité.
A travers l'analyse d'expressions courantes, des figures du revenant ou du fantôme et des rites funéraires, une réflexion sur la mort et sa place dans la société contemporaine. L'auteure interroge également l'approche individuelle et la façon d'appréhender sa propre disparition.
Qui ne sait ce qu'est la jalousie, pour en avoir éprouvé au moins une fois, dans sa vie, le sentiment ?
Nous avons tous été aux prises avec cette impression angoissante d'être abandonné, ou privé de quelque chose qui nous revenait de droit - du moins le croyions-nous.
Mais sommes-nous pour autant capables de définir la jalousie ?
Ne faut-il pas commencer par la distinguer de l'envie ? Et si la jalousie semble trouver sa forme privilégiée dans l'amour, pouvons-nous pour autant en conclure que l'amour est nécessairement jaloux ?
En explorant les notions de désir, de possession, d'estime de soi, en s'interrogeant sur ce qui se cache derrière la jalousie, ce livre propose une forme d'initiation à la psychanalyse. Avec à l'appui de nombreux exemples littéraires et cinématographiques : de Guy de Maupassant à Marcel Proust, de Georges Simenon à Simone de Beauvoir, de Luis Buñuel à Jean-Luc Godard.
Robin des Bois, Jacques Mesrine, Arsène Lupin, Jean Valjean, Jean Genet. Il y a les voleurs réels et les voleurs mythiques, les voleurs solitaires et les voleurs organisés, les voleurs malades et les voleurs revendiqués. Héros, esthètes, nécessiteux ou justiciers, tous semblent faire l'objet à la fois d'une peur et d'une fascination populaire. Pourtant, le vol suscite le plus souvent l'indignation ou l'effroi - ce dont pourrait témoigner la lourdeur de nos sanctions pénales. De fait, la violation de la propriété nous apparaît comme une atteinte profonde à ce que nous sommes. Mais alors, d'où vient que le voleur puisse nous fasciner ? À quoi les voleurs font-il écho en nous ?
En partant de l'examen des grandes légendes du vol telles qu'elles apparaissent en particulier dans le cinéma et la littérature policière, et en nous appuyant sur les analyses du vol par la philosophie politique, ce sont finalement toutes les ambiguïtés de notre rapport à la propriété que nous serons amenés à interroger.
Communisme, capitalisme, anarchisme : si chaque courant de pensée politique se définit par un certain rapport à la propriété, c'est par le biais du traitement réservé au vol par chacun que nous tenterons de comprendre pourquoi le vol peut nous apparaître en même temps comme un acte d'héroïsme et comme une menace.
De l'Odyssée à Taken, d'Andromaque au Comte de Monte-Cristo, de La Bête humaine à Un justicier dans la ville, nombreux sont les récits dont les héros font payer à l'offenseur le prix de son offense, et font justice eux-mêmes, selon l'implacable loi du talion : oeil pour oeil, dent pour dent.
Peut-on pour autant parler de justice ? La violence meurtrière de la vengeance sévit surtout au cinéma, au théâtre ou dans les romans ; mais combien de fois n'avons-nous pas supprimé, en pensée ou en paroles, ceux qui nous ont fait du mal ? Le plus souvent, nos vengeances sont anodines ou restent symboliques, or toute vengeance n'est-elle pas excessive par nature ? Ressentiment, rancune, hostilité, colère, fureur...
Si les passions qui animent le vengeur sont en général condamnées par les philosophes, elles nous apprennent quelque chose sur nous-même. Que se cache-t-il alors derrière le désir de se venger ?
Mon papa est ingénieur. Le soir, quand il rentre du travail, il invente des machines pour lutter contre le réchauffement climatique. Il a eu une idée que je trouve géniale : une voiture 100 % écolo et bio... qui en plus donnerait du travail aux vaches. Car avec une seule vache bien installée dans sa voiture, on peut rouler pendant 40 kilomètres sans faire le plein !
Désobéir à ses parents ou à ses professeurs peut-être fréquent lorsqu'on est enfant ou adolescent et on n'a pas l'impression que cela porte toujours à conséquences. Pourtant, si tout le monde désobéissait, rien n'irait plus, d'autant que nous comprenons tous le bien fondé des lois civiles et des règles en société. On nous ordonne même souvent d'obéir sans trop réfléchir. L'obéissance est la norme, semble-t-il. Alors pourquoi désobéir ? Y aurait-il une raison juste et légitime de désobéir ou doit-on obéir en toutes circonstances ?
Il existe plusieurs types de désobéissance, et elles ne sont pas toutes illégitimes. De l'éducation de l'homme à la moralité de Rousseau ou de Kant, en passant par l'obéissance aveugle au devoir de Eichmann ou des participants du Jeu de la mort sur France 2 ; des anarchistes, rebelles ou hors-la-loi aux insoumis et aux désobéissants, nous essayerons de comprendre ce que signifie désobéir.
Monsieur Loup a très faim, il mangerait bien au moins trois petits cochons...
Cette histoire vous dit quelque chose ? Eh bien, détrompez-vous ! Dans cette version, contre toute attente, les petits cochons vont ouvrir leur porte au loup affamé. Ils commencent par l'installer confortablement, l'équiper d'une grande serviette autour du cou, puis ils le régalent d'un festin de légumes fraîchement cuisinés.
Le loup, incrédule, ne peut que le constater :
Non seulement il est rassasié, mais en plus il a beaucoup aimé ce qu'il a dégusté...