Cet ouvrage concis et crucial extrait la pensée systémique du domaine informatique et mathématique pour la rendre tangible et concrète. Car certains des plus grands problèmes actuels sont essentiellement dus à des défaillances de systèmes. Ils ne peuvent être résolus qu'en prenant en compte l'ensemble des faits d'un système complexe, non pas isolément mais globalement, en tant que parties intégrantes d'un ensemble dont les différents composants sont dans une relation d'interdépendance
En mars 2020 la santé est devenue notre première et unique priorité. Du jour au lendemain, le « quoi qu'il en coûte » devenait la nouvelle devise républicaine et annonçait des lendemains qui chantent pour les soignant.es et les soigné.es.
Mais alors que l'on nous promettait un monde d'après où le bien-être des populations serait la nouvelle boussole, force est de constater que jamais notre vision politique de la santé publique n'a été aussi faible. À un point tel qu'on en vient à s'interroger sur l'avenir de la discipline que constitue la médecine.
Le point de départ et l'objectif de Céline Piques avec ce manifeste : construire une société où la révolution féministe aurait lieu sans concession, pour qu'émerge un monde sans patriarcat. Selon elle, deux combats sont à mener en priorité : la lutte contre les violences masculines- en 2020, 102 femmes ont encore été tuées par leur compagnon ou ex-compagnon - et la réappropriation par les femmes de leurs corps, de leur travail et de leurs vies.
Pour appuyer sa réflexion, l'autrice convoque plusieurs textes féministes, classiques ou plus récents : Andrea Dworkin, Gisèle Halimi, Adrienne Rich, Christine Delphy ou Émilie Hache. C'est un véritable matrimoine qu'elle nous invite ainsi à explorer et à utiliser comme boussole pour faire advenir un monde féministe, équitable et soutenable.
Depuis le début des années 2010, la démarche « zero waste » a le vent en poupe. Mais alors qu'elle est souvent perçue comme une action individuelle réservée aux classes sociales aisées et déconnectée des réalités des ménages les plus modestes, elle se doit désormais d'être évaluée sans complaisance. Si les petits gestes du quotidien représentent pour beaucoup un moyen concret d'accès aux enjeux écologiques, ils ont tendance à occulter l'importance de la lutte collective pour qu'émerge une politique de réduction et de gestion des déchets véritablement efficace, qui ne laisse personne de côté.
Partant d'une analyse critique des stratagèmes du modèle actuel « pollueur-gaspilleur », Alice Elfassi et Moïra Tourneur, de l'association Zero Waste France, jettent les bases d'un projet de société qui soit tout autant respectueux des limites planétaires que soucieux d'égalité. Dans un esprit de convergence des luttes, elles proposent, avec ce manifeste, une véritable alternative concrète et solidaire.
Dans cet essai, Vandana Shiva se confronte au pouvoir des multinationales et des ultrariches.
Elle dénonce l'impact destructeur du modèle de développement économique linéaire du club des milliardaires - Gates, Buffet, Zuckerberg et autres empereurs modernes - et leur contrôle total sur la finance, l'alimentation, l'énergie, l'information, la santé et même les relations.
Se fondant sur des faits peu connus et explosifs, elle analyse en particulier comment la soidisant « philanthropie » est le moyen pour ces milliardaires de contourner les structures démocratiques, d'empêcher la diversité et d'imposer des idées totalitaires.
Elle revendique au contraire droit à vivre, penser, respirer et manger librement, pour que l'humanité ne soit plus au service des 1 % les plus riches.
Depuis le début des années 1990, les livres dits de « développement personnel » inondent les librairies. Ils s'ajoutent aux magazines, aux conférences, aux séminaires qui prônent « l'estime de soi », « l'expression de son vrai moi », « la bienveillance ». Sans cesse, nous subissons ainsi une injonction à nous libérer de nos croyances limitantes et à acquérir un « surplus d'être » pour devenir un meilleur individu.
Bien sûr, on pourrait penser qu'il n'y a là que de bonnes intentions ; et qu'au pire, ça ne peut pas faire de mal : qui refuserait une version améliorée de soi-même ? Mais derrière ces discours sucrés et inoffensifs, c'est à la montée d'une idéologie politique que l'on assiste. Dans le champ privé comme en entreprise, où le management aurait pour mission de favoriser l'épanouissement des salariés. Or la forme de bien-être promise par le développement personnel constitue trop souvent une exploitation de soi par soi... Car dans ce monde merveilleux, tout tourne autour de cet axiome : quand on veut, on peut. Et si on ne peut pas, c'est qu'on ne veut pas assez. Le collectif disparaît de l'écran pour ne laisser que des individus responsables de tout à 100 % : de leur destin, de leur emploi, et même de leur santé ! Et si vous attrapez le Covid, c'est de votre faute, vous vous êtes relâché !
En nous donnant une fausse image du travail - considéré comme un lieu sans conflits ni violence intrinsèque - et de nous mêmes - notre volonté serait sans limites et notre bonheur ne dépendrait que de nous -, le développement personnel conduit à un modèle de société fondé sur la performance permanente et sur un délitement des liens. C'est à cette vaste supercherie que s'en prend ici Thierry Jobard, preuves à l'appui...
Partant d'une réflexion sur les sujets du développement, de l'écologie et du genre, Vandana Shiva démontre que le modèle occidental d'essor technologique et économique, présenté comme un futur souhaitable pour le monde entier, est en réalité un « mal-développement » fondé sur l'asservissement et l'exploitation des femmes et de la nature, et conduisant l'humanité sur la voie de l'autodestruction. Face à un tel système à la fois patriarcal et néocolonial, la seule issue possible de survie et de libération est celle de l'écologie, de l'harmonie, de la soutenabilité et de la diversité.
En s'inspirant des luttes paysannes en Inde et dans le tiers-monde, Vandana Shiva explore le rôle unique des femmes pour créer des alternatives et sauvegarder les ressources vitales de la nature.
Pendant dix ans, David Blough a parcouru les quatre coins du monde sportif. Pas celui que l'on voit sur nos écrans et qui déchaîne les passions des foules, ni celui des exploits, des médailles et des records, mais un sport qui change de nombreuses vies autour du globe. L'auteur nous emmène ainsi à la découverte d'initiatives qui créent des ponts entre des communautés divisées en Israël, d'actions favorisant l'égalité femmes-hommes au Brésil ou de programmes éducatifs en Afghanistan. Loin de la ferveur des stades et des plateaux télé, il existe un autre sport qui s'évertue à apporter des solutions et à favoriser l'accès à la connaissance, aux compétences sociales et la santé.
Dans ce nouveau livre, David Blough raconte ce que le sport peut offrir, ce qu'il est capable de produire au bénéfice des plus démunis. Il relate ainsi le parcours d'un nombre grandissant d'éducateur·rices, d'animateur·rices, d'enseignant·es et d'entraîneur·euses qui utilisent le sport pour influencer positivement le parcours de vie de milliers de personnes. Si les associations non lucratives et les entreprises sociales pionnières n'ont bien sûr pas à assumer seules la responsabilité de résoudre les problèmes sociaux, elles constituent un vivier d'innovations qui préfigure ce que le sport pourrait être demain.
Récit incarné et captivant, Le Sport des solutions nous emmène dans un tour du monde en neuf reportages, et nous montre à quel point le sport est un véritable laboratoire d'inventivité et de solidarité.
La justification de la 5G est d'ordre tautologique : il faut la 5G car il faut la 5G... L'utilité sociale, son impact climatique et sanitaire sont des questions qui ne trouvent aucun écho. La procédure d'attribution des fréquences a été conduite en dehors de toutes évaluations environnementales et sanitaires sérieuses. Des effets sanitaires sont pourtant suspectés par un nombre croissant d'experts, liés au triplement du nombre d'antennes relais et à une augmentation de près de 30 % du niveau de champs électromagnétiques. Pire, l'addiction au numérique va vraisemblablement s'amplifier.
Le monde rendu possible par la 5G est un choix de société qui nécessiterait un débat public pluraliste et transparent. Selon Stephen Kerckhove, l'heure est venue de refuser cette fuite vers l'abîme.
Quand on critique l'emprisonnement systématique, on se voit souvent rétorquer : « Que proposez-vous de mieux ? » Sylvain Lhuissier prouve avec cet ouvrage qu'une autre punition est possible.
Car l'objectif ici est de comprendre pourquoi rien ne change gouvernement après gouvernement ; d'identifier comment chaque acteur participe à maintenir le système en place ; mais surtout de questionner comment nous tous, citoyens, représentons à la fois une part de la responsabilité et un levier possible du changement.
Sylvain Lhuissier propose de vider les prisons au lieu d'en construire de nouvelles. Car quand la prison s'applique en grande partie à des milliers de personnes qui n'entrent pas dans la catégorie des criminels, ne faut-il pas revoir collectivement notre copie ?
Comment comprendre la persistance des inégalités en France alors que l'égalité est proclamée centrale au pays des droits de l'H(h)omme ?
C'est à cette question que Réjane Sénac répond dans cet essai dérangeant, bousculant et original. Elle remet en cause la conception française de l'égalité, comme un mythe à déconstruire pour tendre vers une égalité sans condition : en deça du sexe, de l'origine sociale et ethno-raciale, de la religion et de l'orientation sexuelle. Autrement dit, nous ne serons égaux que si nous nous reconnaissons comme semblables et non comme complémentaires au regard d'identifiations figées et figeantes.
À travers une relecture critique de la devise républicaine, elle montre que l'égalité n'existera qu'en se libérant du récit de la performance de la mixité, incarné par des slogans tels que « la diversité, c'est bon pour le business » ou « la mixité est une valeur ajoutée », en particulier entre les femmes et les hommes. Si on ne veut pas vivre dans une société où même l'égalité devient une histoire de rentabilité et de success-story, il est urgent de se réveiller de ce « compte » de fée.
Avec une argumentation explosive, Réjane Sénac développe une pensée féministe novatrice et audacieuse. Des analyses de Thomas Piketty et de Raphaël Enthoven, en passant par le succès d'un rappeur comme Orelsan, elle montre comment on peut se dire pour l'égalité tout en participant à la reproduction des inégalités. Elle revient sur les combats actuels du féminisme français, de l'écriture inclusive aux polémiques suscitées par le mouvement #MeToo et les réunions non-mixtes féministes et anti-racistes.
« Total » : c'est ainsi qu'ils ont choisi de la nommer, comme dans un mauvais film tout en hyperboles. Active dans plus de 130 pays, cette société s'affaire à exploiter, traiter et distribuer des produits issus du pétrole, tout en oeuvrant dans le gaz, l'énergie solaire, la produc- tion électrique et l'industrie chimique. Le capital dont dispose cette firme traduit le fait d'une histoire chargée, couverte par l'état du droit ou par la complicité des États. Ce capital est le fruit d'actions tentaculaires sur un plan politique et économique, allant de la participa- tion à des cartels internationaux capables de jouer sur les prix à l'accaparement de ressources dans le contexte néocolonial africain, en passant par la délocalisation d'actifs dans des États complaisants, par l'externalisation des coûts de production sous une forme massivement polluante et par la collaboration avec des partenaires pratiquant le travail forcé.
Dans cet essai, Alain Deneault démontre que le cas Total ne témoigne pas seulement du pouvoir de cette entreprise en particulier, mais de celui d'une poignée de multinationales qui font aujourd'hui la loi.
Se pencher sur l'histoire de Total et de ses composantes généalogiques, c'est montrer comment l'état du droit et la complicité des États ont permis à une firme, légalement, de comploter sur la fixation des cours du pétrole ou le partage des marchés, de coloniser l'Afrique à des fins d'exploitation, de collaborer avec des régimes politiques officiellement racistes, de corrompre des dictateurs et représentants politiques, de conquérir des territoires à la faveur d'interventions militaires, de délocaliser des actifs dans des paradis fiscaux ainsi que des infrastructures dans des zones franches, de pressurer des régimes oligarchiques surendettant leurs peuples, de polluer de vastes territoires au point de menacer la santé publique, de vassaliser des régimes politiques en théorie pourtant souverains, de nier des assertions de façon à épuiser des adversaires judiciaires, d'asservir des populations ou de régir des processus de consultation.
Chacun de ces verbes fait l'objet d'un chapitre dans cet ouvrage. Ils représentent une série d'actions sidérantes que l'ordre politique actuel ou récent a permis à des multinationales de mener en toute impunité, indépendamment des textes législatifs et des institutions judiciaires, ou grâce à eux.
En complément, un court essai intitulé Le Totalitarisme pervers met en perspective les cas décrits précédemment et interroge de façon conceptuelle le fonctionnement même des multinationales.
Dans ce pamphlet, Arthur de Grave développe une critique drôle et vive du gouvernement actuel, qui considère le pays telle une entreprise jeune, dynamique et ambitieuse. Il expose les grosses ficelles de ce projet politique qui se prend très au sérieux et cherche à savoir quelle est la réalité de la start-up nation, au-delà des tweets et tribunes enthousiastes dont elle fait l'objet.
Cette Invitation à philosopher , un peu à la manière d'une invitation au voyage, s'adresse à ceux qui ont aperçu les contrées de la philosophie sans jamais y accoster, et qui peuvent alors éprouver cette « nostalgie du pays qu'on ignore », comme l'écrit Baudelaire. Elle veut simplement être une incitation à s'embarquer, à visiter non pas le pays tout entier, mais à y faire quelques incursions et tâter le terrain.
En donnant à réfléchir à partir d'expériences ordinaires et de sentiments communément éprouvés, elle propose un certain dépaysement, en une dizaine de chapitres comme autant de destinations possibles. Les dix textes rassemblés dans cet ouvrage ont initialement été publiés dans la collection « Philo ado » aux éditions Rue de l'échiquier.
Conçus d'abord pour être lus à partir de 14 ans, ces livres ont aussi su toucher un public adulte, désireux d'aborder la philosophie ou de renouer avec elle. Le souci premier d'allier clarté et simplicité, rigueur et accessibilité, explique le choix des thèmes abordés :
- Mentir / Dire la vérité ;
- Perdre son temps / Prendre son temps ;
- Se venger / Pardonner ;
- Tomber amoureux / Être indifférent ;
- Rêver / Être terre à terre ;
- Être jaloux / Faire confiance ;
- Voler / Posséder ;
- Avoir peur / Être confiant ;
- Désobéir / Obéir ;
- Mourir / Ne jamais mourir.
Dans son Guide pour oser s'impliquer dans la vie politique locale (Rue de l'échiquier, 2018 et 2019), Christian Proust avait su relever un défi : donner aux Français les clés pour se lancer eux-mêmes en politique et favoriser ainsi l'émergence de listes participatives aux élections locales, en particulier lors des municipales 2020. Face aux pratiques souvent déprimantes du monde politique, quoi de mieux pour lutter contre la lassitude des citoyens que leur donner envie de passer à l'action ?
Ce « tome 2 » met en lumière « ceux qui ont osé », leur démarche depuis la réunion d'un noyau de quelques volontaires jusqu'à leur élection... ou leur non-élection. Ayant recueilli leurs témoignages, Christian Proust raconte l'histoire de 14 listes citoyennes et participatives : leur cheminement pour s'entendre sur les valeurs, pour bâtir leur projet, développer la notoriété d'un collectif, identifier la liste de candidats, désigner la tête de liste, organiser la campagne, créer des alliances d'entre-deux tours... ou pas. Dans une deuxième partie, l'auteur relate de façon détaillée le parcours de cinq de ces listes, qui ont gagné les élections, dans cinq communes de tailles différentes. En fin d'ouvrage, des fiches pratiques présentent des outils issus de l'éducation populaire pour agir et décider ensemble.
Peut-on parler de « totalitarisme » quand il s'agit de nommer le pouvoir des multinationales tel qu'il s'est construit et imposé depuis le début du xx e siècle ? Avec ce texte court, Alain Deneault démontre avec une grande finesse philosophique les processus qui permettent de l'affirmer.
Alors que la pratique politique moderne voudrait que les sujets d'une collectivité obéissent aux lois, non aux puissants, on assiste à un renversement pervers : ce sont les multinationales, aujourd'hui, qui soumettent la délibération des assemblées politiques à d'autres « lois », supérieures, qu'elles s'assurent de rendre efficaces : la « loi » du marché, la « loi » de la concurrence, la « loi » universelle de l'offre et de la demande.
Tout est affaire de confusion.
En s'appuyant sur le cas d'école que constitue l'entreprise Total, le philosophe insiste sur le fait que les sociétés privées se réclament en permanence de la loi pour fonder sur elle leur autorité et la jouissance même de leur domination sociale. Mais que signifie au fond « c'est légal » quand les actes ainsi autorisés par des législations complaisantes - le travail forcé des enfants au Myanmar, la pollution meurtrière du delta du Niger, etc. - choquent à ce point la conscience commune ?
L'urgence écologique interpelle à la fois la société de consommation et la démocratie libérale. Les responsables politiques, y compris les libéraux, expliquent désormais qu'ils doivent « reprendre la main sur l'économie » et « changer de logiciel ». Or ils ne pourront y parvenir que s'ils disposent de leur propre cadre de pensée, affranchi des notions de PIB, de croissance et de pouvoir d'achat.
C'est ce cadre conceptuel que Jean Haëntjens nous propose avec « l'économie des satisfactions ».
Comment fonctionne cette économie ? Quelles sont ses lois ? Comment pourrait-elle renouveler la réflexion politique et économique ?
Au-delà de son apport théorique, cet essai propose aussi une méthode politique pour faire advenir une société compatible avec les limites de la planète.
Lancé par l'association Zero Waste France en janvier 2018, le « Défi Rien de neuf » invite tout à chacun à réduire ses achats d'objets neufs pendant un an, c'est-à-dire à réfléchir à l'impact de sa consommation quotidienne et à trouver des solutions alternatives, comme la réparation, le troc, le prêt ou la seconde main...
Dans ce guide pratique, Emmanuelle Vibert revient sur le défi un an après et partage toutes les clés pour réussir ce challenge au quotidien :
Conseils, témoignages, adresses, recettes, tutoriels, etc.
Après un préambule qui incite le lecteur à rejoindre le défi, les différents secteur de la consommation sont abordés : l'électroménager, les vêtements, le numérique, la vie de famille, la maison, les produits culturels et les transports. Chaque chapitre commence par rappeler l'impact écologique d'un objet et de sa filière, puis fait le tour des alternatives possibles sous forme de carnet pratique et conclut avec un bilan qui met en avant les bénéfices écologiques, financiers et personnels de la démarche.
Le livre est donc une véritable boîte à outils pour les personnes qui souhaitent changer progressivement leur mode de consommation et adopter, à leur tour, le « Défi Rien de neuf ».
Député écologiste depuis 2017, Matthieu Orphelin s'est battu pendant cinq ans à l'Assemblée nationale pour l'environnement, la démocratie et la solidarité. En février 2022, il annonce ne pas se représenter aux prochaines législatives, témoignant notamment du violent « burn-out » dont il a été victime.
Dans ce court ouvrage, il dresse le bilan de son mandat - de l'espoir initial aux désillusions. Pris dans les affres d'un régime politique sourd aux urgences écologiques et sociales, il explique comment le système conduit toujours à des demi-mesures.
Mais surtout, il trace quatre chemins à emprunter pour construire, enfin, une transition écologique juste et solidaire : Réinventer notre démocratie ; Agir dix fois plus pour le climat ; Améliorer la vie de chacun-e ; Repenser nos solidarités.
« La politique, ce n'est pas pour moi, c'est trop compliqué, et ça ne sert à rien ! » Combien de fois n'avons-nous pas entendu cette phrase ? De plus en plus rétifs aux appareils politiques, trop sclérosés et conformistes, les Français n'en demeurent pas moins passionnés par la chose publique, et restent très attachés à des idées comme la transparence, la démocratie participative et le non-cumul. Mais trop souvent, il leur manque les clés pour se lancer eux-mêmes et faire la politique .
Ce guide pratique relève un défi : lutter contre la lassitude des citoyens et leur donner envie de se présenter à des élections locales pour passer à l'action. Il aide à décrypter, par des explications simples et concrètes, le jargon d'un conseil municipal ou de l'administration, à décoder le fonctionnement de la vie politique locale et le « qui fait quoi » et à connaître les démarches nécessaires (et les obstacles).
Dans la deuxième partie, l'auteur met en lumière cinq initiatives communales innovantes et efficaces qui redonnent une crédibilité à l'action politique locale.
« L'interconnexion n'est plus assurée » fait référence à la petite phrase qui s'échappe les jours de galère des hauts-parleurs sur les quais du RER.
Des tribulations de cette sorte, les usagers des transports quotidiens en rencontrent régulièrement. Quel que soit leur moyen de transport :
Voyageur dans un train lorsque survient une panne de signalisation, passager ratant un bus passé avec deux minutes d'avance, automobiliste coincé dans les bouchons, cycliste face à un obstacle sur la piste cyclable, piéton confronté à l'absence de trottoir, etc. Ces mésaventures ne sont pas anecdotiques. Elles traduisent une mauvaise organisation des transports quotidiens : manque de coordination, absence d'entretien, défaut d'anticipation, disposition anormale de l'espace, etc.
Ces dysfonctionnements relèvent du détail pour les opérateurs des transports, mais ont des conséquences immédiates, et parfois pénibles, pour les utilisateurs.
Ainsi, le traitement médiatique des transports ne peut se limiter à la célébration des grandes infrastructures, au remplacement d'une énergie par une autre, à l'attente énamourée de la voiture qui se conduit toute seule, ni à la croyance en une technologie rédemptrice.
Depuis 2012, le journaliste Olivier Razemon tient un blog sur le site du Monde.fr consacré à la mobilité : « L'interconnexion n'est plus assurée » (transports.blog.lemonde.fr). Au gré de sa curiosité ou au fil de l'actualité des transports, il apporte un regard décalé sur ce vaste sujet, sans prétendre à l'exhaustivité.
Agrémenté de très nombreuses phographies de l'auteur, prises sur le vif au gré de ses très nombreuses pérégrinations en France et ailleurs dans le monde, ce livre rassemble 50 de ces chroniques, sélectionnées et mises à jour par l'auteur.
Si l'on pense que chaque jour, pour une ville de la taille de Paris, il faut produire, transporter, vendre, cuisiner, manger et éliminer suffisamment de nourriture pour servir 4 millions de repas, et que la même chose se produit chaque jour dans toutes les villes du monde, c'est un miracle que nous autres citadins ayons quelque chose à nous mettre sous la dent. Nourrir Les viLLes nécessite des efforts gargantuesques, qui ont sans doute davantage d'incidences physiques et sociales sur nos vies et notre planète qu'aucune autre de nos activités.
Et pourtant peu d'entre nous, en Occident, ont conscience de ce processus. La nourriture se retrouve dans nos assiettes comme par magie, et nous prenons rarement le temps de nous demander comment elle est arrivée là.
Ville affamée traite principalement de deux thèmes - la nourriture et la ville -, mais ne se focalise sur aucun des deux. Carolyn SteeL examine La reLation entre ville et nourriture, sujet qu'aucun autre ouvrage n'a encore abordé, suivant le trajet de la nourriture depuis la terre et la mer jusqu'à la ville, et depuis le marché ou le supermarché jusqu'à la cuisine, la table et enfin la décharge.
Chaque jour, nous occupons des espaces que la nourriture a façonnés, répétant inconsciemment des routines aussi anciennes que les villes ellesmêmes.
Marchés, magasins, bistrots, cantines et décharges ont de tout temps figuré en toile de fond de la vie urbaine. La nourriture façonne La ville, et par son biais elle nous modèle ainsi que la campagne qui nous alimente.
Sachant que les villes engloutissent déjà 75 % des ressources de la planète et que la population urbaine devrait doubler d'ici 2050, le sujet est on ne peut plus d'actualité. Ville affamée retrace L'évoLution de La civilisation urbaine sous L'angLe de La nourriture, depuis Le ProcheOrient antique jusqu'à La Chine actuelle en passant par L'Europe et L'Amérique.
Les différents chapitres abordent successivement les thèmes de l'agriculture, du transport des denrées, de leur vente, de la préparation des repas, de leur consommation et de l'élimination des restes, en se demandant comment chacun de ces aspects affecte nos vies et la planète.
Dans le dernier chapitre, l'auteur s'interroge sur les façons d'utiliser la nourriture pour repenser nos villes à L'avenir- afin de mieux Les concevoir, elles et Leur arrière-pays, et par conséquent d'y vivre mieux.
« La politique, ce n'est pas pour moi, c'est trop compliqué, et ça ne sert à rien ! » Combien de fois n'avons-nous pas entendu cette phrase ? De plus en plus rétifs aux appareils politiques, trop sclérosés et conformistes, les Français n'en demeurent pas moins passionnés par la chose publique, et restent très attachés à des idées comme la transparence, la démocratie participative et le non-cumul. Mais trop souvent, il leur manque les clés pour se lancer eux-mêmes et faire la politique .
Ce guide pratique relève un défi : lutter contre la lassitude des citoyens et leur donner envie de se présenter à des élections locales pour passer à l'action. Il aide à décrypter, par des explications simples et concrètes, le jargon d'un conseil municipal ou de l'administration, à décoder le fonctionnement de la vie politique locale et le « qui fait quoi » et à connaître les démarches nécessaires (et les obstacles).
Dans la deuxième partie, l'auteur met en lumière cinq initiatives communales innovantes et efficaces qui redonnent une crédibilité à l'action politique locale.
Magnifique ode à la marche.