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Études n.4324 : Vers une nouvelle Syrie ? ; Les enseignements des viols de Mazan ; La flambée de la crémation
Collectif
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- Études
- 5 Mars 2025
- 9782370964007
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Études n.4318 : Une vocation militaire ; La progression historique du vote pour le Rassemblement national ; Le Liban peut-il disparaître ?
Collectif
- Ser
- Etudes
- 4 Septembre 2024
- 9782370963727
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L'engouement pour les pratiques de méditation d'inspiration orientale nous interroge : qui associe aujourd'hui le Christ et la méditation ? Bouddha, oui ; Descartes ou Montaigne, pour quelques-uns encore... Quelle que soit son origine, orientale ou occidentale, laïque ou religieuse, la médiation ne se réduit pas à une technique de développement personnel ou de gestion du stress. Elle transforme l'existence de celui qui la pratique régulièrement et de nombreux médecins la recommandent pour ses vertus thérapeutiques. Des praticiens de différentes écoles et traditions spirituelles de méditation nous en racontent les sources et les bienfaits.Préface : Christophe André/Patrick Goujon Grands articles :*Méditation, santé et neurosciences, Christophe André (décembre 2018)*Méditation de pleine conscience dans le bouddhisme, Philippe Cornu (septembre 2016)*Méditation chrétienne, Patrick Goujon (juillet 2019)Grand entretien : Méditation orientale et oraison chrétienne, Fabrice Midal et Jean-Marie Gueullette (janvier 2015) Méditation finale : Benoît Standaert (moine et ermite bénédictin), Exercice de méditation.
Chronologie Lexique
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Que signifie « prendre soin » ? La médecine se présente avant tout comme une activité curative dont le but est de guérir. Cette conception est mise à l'épreuve par le développement de maladies incurables (maladies chroniques, dégénératives, génétiques ou orphelines, cancers, etc.) qui réoriente le sens de la médecine et suggère d'autres modèles de soin, de relations entre soignants et patients. Venues du monde anglo-saxon, les philosophies du Care participent de ce renouvellement qui met le « prendre soin » au coeur de la vie relationnelle. Ce n'est pas du paternalisme ou du maternage, car il n'est pas question d'infantiliser, mais de rendre autant que possible sa dignité à la personne en situation de vulnérabilité.
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Les essentiels d'études ; fin de vie, euthanasie
Revue études
- Ser
- Hors-serie Etudes
- 10 Octobre 2018
- 9782370961624
Dans son dernier discours au Collège des Bernardins, Emmanuel Macron a encouragé les catholiques à participer aux débats publics. C'est une fonction clef d'une revue d'idées comme Etudes d'y contribuer. A travers cette nouvelle collection des Essentiels, nous traiterons des sujets sensibles de l'actualité pour entrer dans le débat public et faire entendre nos arguments auprès d'un public plus large que celui des revues. Nous commençons par deux sujets sensibles de société sur lesquels les chrétiens sont attendus : les migrants et la bioéthique.
Pour chaque livre, nous sélectionnons 3 articles clefs pour comprendre une question en les remettant en perspective par une préface introductive ; un grand entretien avec une personnalité ; une conclusion méditative sur les enjeux ; une chronologie et un lexique pour retenir les dates et les mots importants ; une bibliographie sélective pour aller plus loin. Nous proposons ainsi un véritable outil de réflexion et de travail, utile pour les étudiants ou tout citoyen voulant se faire une idée claire sur une question d'actualité.Fin de vie, euthanasie Préface (4 pages) Articles :-Soins palliatifs, la médecine face à ses limites, Donatien Mallet (mai 1998)-La loi Léonetti sur la fin de vie, de l'émotion à la pondération, Patrick Verspieren (octobre 2005)-Euthanasie, suicide assisté, Jacques Ricot (juillet 2018)Grand entretien...
Conclusion méditative : Mourir vivant (Olivier Abel) Chronologie (2 pages) Lexique (2 pages) Bibliographie sélectiveLe livre : « Les questions sur la fin de vie soulèvent des enjeux médicaux, éthiques, juridiques et sociétaux très complexes qui alimentent nos craintes. Le professeur Didier Sicard a raison d'insister sur notre "esquive de la mort en tant que terme ultime et inéluctable de notre existence - notre mort et la mort de nos proches" ; et pourtant - et ce n'est pas le moindre des paradoxes - que de débats sur les conditions de la fin de vie depuis quarante ans, et surtout depuis une quinzaine d'années ! Ces débats ont été régulièrement alimentés en France depuis 2002 par l'intense médiatisation de cas dramatiques présentés de manière à susciter l'émotion, en évitant toute analyse de la complexité de ces cas qui aurait pu favoriser une prise de recul. Aussi est-il apparu important de proposer dans ce livre une lecture des événements qui ont émaillé ces quinze dernières années, et de retracer l'historique de cette alternance entre moments d'émotion collective et efforts de réflexion apaisée. »Les auteurs : Olivier Abel est philosophe, professeur de philosophie éthique à la Faculté de théologie protestante de Paris, puis de Montpellier, et président du Conseil scientifique du fonds Ricoeur. Régis Aubry est médecin chercheur, spécialiste des questions d'éthique, de fin de vie et de soins palliatifs, président de l'Observatoire national de fin de vie et membre du Comité consultatif national d'éthique (CCNE). Donatien Mallet est médecin, docteur en philosophie pratique, professeur associé en soins palliatifs à l'Université de Tours. Jacques Ricot est agrégé et docteur en philosophie, chercheur associé au département de philosophie de l'Université de Nantes, formateur des personnels de soins palliatifs. Patrick Verspieren est jésuite, professeur émérite en philosophie morale au Centre Sèvres - Facultés jésuites de Paris, membre du département d'Éthique biomédicale, membre du Groupe de travail sur l'éthique dans la recherche et la médecine de la Commission des épiscopats de la communauté européenne (Comece). -
Les manifestations des « gilets jaunes », commencées en novembre 2018, mettent en question certains fonctionnements de la société. Elles révèlent de profondes fractures sociales, géographiques, économiques, culturelles. En dépit des débordements de violence, des citoyens de différentes catégories sociales ont exprimé une exigence de plus grande justice fiscale, un désir de se retrouver ensemble et d'être associés à la vie politique. L'enjeu de la réflexion est de mettre en oeuvre des ressources pour construire ensemble un avenir commun. Des expériences menées au sein de collectivités locales montrent que de nouvelles procédures démocratiques sont possibles.
Avec des contributions Christophe Guilluy (géographe), Hervé Le Bras (sociologue), Martine Legris (sociologue), Dominique Quinio (présidente des Semaines sociales) et Jo Spiegel (maire de Kingersheim).
Cet Essentiel est élaboré en partenariat avec les Semaines sociales de France qui rassembleront 2000 à 3000 personnes à Lille les 16 et 17 novembre 2019.
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La mondialisation provoque un peu partout dans le monde des replis nationalistes, car certains peuples ont peur d'y perdre leurs traditions et leurs valeurs. Ces replis identitaires s'organisent souvent en lien avec les religions qui peuvent être mobilisées par des leaders populistes. « La religion sert de support à une affirmation identitaire », écrit Joseph Maïla. Il arrive que des instances religieuses se prêtent à ce type de manipulation et deviennent complices de ces replis sur soi, au lieu de contribuer à la rencontre des peuples. On constate ainsi une implication plus ou moins grande des religions dans des dérives identitaires et un essor des nationalismes religieux. C'est pourquoi nous avons voulu rassembler une sélection d'articles qui documentent ce thème sur les principales zones géographiques et proposent quelques analyses du phénomène.
Comme le rappelle Joseph Maïla, dans un article qui peut servir d'introduction à l'ensemble, le facteur religieux s'impose de nouveau dans l'analyse des relations internationales. Les historiens en connaissent l'importance dans les époques anciennes. Mais on aurait pu penser que, du fait d'une sécularisation croissante, ce facteur était voué à jouer un rôle de moins en moins significatif. La « communauté internationale » remplacerait la « chrétienté ». Depuis quelques décennies, il semble que l'on assiste à un mouvement inverse : de l'Inde hindouiste de Narendra Modi aux États-Unis évangéliques de Donald Trump, de la Turquie musulmane de Recep Tayyip Erdo?an à la Birmanie bouddhiste, sans oublier la dimension religieuse de la guerre en Ukraine, la religion fait un retour en politique.
L'ensemble des articles publiés dans ce volume, dont certains sont inédits, fournissent un tour d'horizon de ce qui nous a semblé les principaux lieux où facteur nationaliste et facteur religieux se combinent. L'initiative peut venir d'instances politiques qui instrumentalisent les religions, avec la complicité de certains de leurs représentants ; elle peut venir aussi d'instances religieuses qui cherchent une visibilité politique.
Du fait de son importance dans la situation actuelle du monde, le parcours commence par une réflexion sur l'islam et l'islamisme (Emmanuel Pisani). La nécessaire distinction entre les deux n'écarte pas toute séparation dans la mesure où le second s'appuie sur le premier. C'est une lecture des textes fondateurs qui aidera à percevoir le point de divergence.
Les textes suivants s'attachent à des territoires particuliers, comme l'islamisme au Sahel (Marc-Antoine Pérouse de Montclos), l'hindouisme en Inde (Charlotte Thomas), l'usage du confucianisme et du taoïsme par le gouvernement chinois (Claude Meyer), l'appui sur le bouddhisme par la junte birmane (Christian Lechervy), le sionisme religieux en Israël (Samy Cohen), les catholiques, les évangéliques et la politique américaine (Blandine Chélini-Pont avec un extrait d'une contribution d'Étienne Lhermenault), les évangéliques au Brésil (Jean-Pierre Bastian), le patriarcat de Moscou et le gouvernement russe (Kathy Rousselet). L'avant-dernière contribution porte sur l'Europe (Tomáš Halík) : en particulier à l'Est, mais pas seulement, des mouvements populistes utilisent une rhétorique chrétienne au profit d'une clôture nationaliste aux antipodes de l'universalisme évangélique.
Est-ce à dire que nous allons vers un « choc des civilisations », selon le célèbre schéma de Samuel Huntington ? Dans une stimulante postface, Olivier Roy pense que ce schéma est trop simpliste et ne suffit pas à rendre compte des conflits actuels. Comment expliquer en effet que deux pays orthodoxes, la Russie et l'Ukraine, soient engagés dans une « guerre de civilisation » ou que le musulman Ramzan Kadyrov soit le meilleur allié de l'orthodoxe Vladimir Poutine ? Les lignes de division passent désormais à l'intérieur de chaque tradition religieuse. L'analyse doit intégrer l'influence de l'individualisme néolibéral qui fait primer l'engagement personnel.
Il ne faudrait pourtant pas réduire l'expression religieuse à n'être qu'un facteur de division et de guerre. La religion joue également un rôle de pacification sociale à travers un grand nombre d'institutions éducatives et caritatives. Plusieurs instances internationales, inspirées par diverses traditions religieuses, oeuvrent en faveur de la paix et de la réconciliation (l'investissement de Sant'Egidio en est un bon exemple). Au-delà des querelles d'idées, ce sont des rencontres qui permettent de retisser les liens. Si l'association de religion et de nationalisme est un phénomène en croissance, rien ne dit que celle-ci est irrésistible. Il est de la responsabilité des représentants et des membres des différentes traditions religieuses d'en prendre conscience pour contrer cette tentation du nationalisme religieux, en puisant aux sources vives de leur propre spiritualité et en favorisant l'émergence de lieux d'action concrète du dialogue interreligieux. -
Études n.4311 : Les instances internationales en péril ; Le journalisme de solutions : un levier pour agir ; Pauvreté et rapport à l'avenir
Revue études
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- Etudes
- 10 Janvier 2024
- 9782370963642
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La sensibilité écologique s'accompagne d'un engagement non seulement politique mais aussi spirituel, la spiritualité ayant un rôle à jouer dans l'avènement d'une civilisation écologique soutenable. Les deux sont d'ailleurs liés. L'action sur les structures sociales implique un retour sur soi et la conversion personnelle doit se traduire sur le terrain des actions concrètes. Dans cette perspective, l'encyclique Laudato si' (2015) représente une étape significative. L'engagement des Églises chrétiennes en faveur de l'écologie est un fait, dont témoignent en particulier des initiatives comme « Église verte » ou le « Campus de la Transition ».
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Qu'est-ce que le populisme ? Existe un moment populiste en Europe susceptible de menacer la démocratie ? A l'approche des élections européennes, historiens, philosophes et politologues nous aident à décrypter les spécificités du populisme actuel qui monte en Europe et rassemble de nombreux mécontentements, par-delà les vieux clivages conservateurs/progressistes, droite/gauche.Préface : Jean-Pierre Rioux (typologie des populismes en Europe) Grands articles :*Populisme de gauche et populisme de droite en France, Paul Valadier (novembre 2018)*Le populisme en Italie, Jean-Luc Pouthier (juin 2018)*Démocratie et populismes en Europe Centrale, Roman KrakovskyGrand entretien : Y-at-il un moment populiste en Europe ? Yann Werner-Muller Méditation finale : Aller vers le peuple, Jean-Marc Ferry (Horizon des élections européennes) Chronologie Lexique
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Publiée depuis 160 ans par des jésuites, la revue s'inscrit dans une tradition d'un dialogue ouvert et positif avec la culture contemporaine. Elle demeure l'une des revues intellectuelles françaises les plus lues, avec une reconnaissance qui dépasse les clivages politiques et religieux. Abordant aussi bien les questions internationales que les grands enjeux de société, ou encore les débats au sein de l'Eglise, elle également réputée pour l'originalité et la sélectivité de ses carnets culturels, en particulier dans le domaine du cinéma et du livre.
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La question animale est une des questions centrales de notre époque. C'est une question morale et politique. C'est celle du traitement des animaux, êtres souffrants, en particulier dans l'élevage, celle de leur usage. C'est, plus fondamentalement, la question de la différence entre l'humain et l'animal : y a-t-il un « propre de l'homme » ? Monde humain et monde animal peuvent-ils construire une histoire commune ? La tradition chrétienne a-t-elle un apport spécifique ?
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Études n.4305 : le gigantisme urbain est-il viable ? ; favoriser l'emploi des seniors ; le rock et la croix
Revue études
- Ser
- Etudes
- 7 Juin 2023
- 9782370963352