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Serge Safran
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Mystérieusement disparu, le journal intime de Changki refait surface le jour où ce dernier est appelé à l'hôpital au chevet de son cousin. Lui est devenu écrivain, l'autre pas, au prix, chacun, de cruelles déconvenues. Entre un petit frère autiste et des parents absents, une jeune femme est prise comme dans un étau. Expulsé de son foyer conjugal par son beau-père, Seon-ho se réfugie chez une ancienne amante elle-même en exil.
Les personnages de Lee Seung-U vivent tous des situations à la fois rocambolesques et tragiques. À la limite de l'absurde. Acculés à la dépossession de leurs biens et à l'exil, ils se trouvent mis à mal par des cascades de mauvais coups. Famille, couple, individu même ne s'en remettent pas.
Face à un licenciement, une rupture, une disparition, à toutes les misères humaines, il n'y aurait de salut, alors, que dans l'acte d'écrire. Cette tentative de compréhension de la trajectoire de toute vie nous dit pourquoi notre présent est parfois si éloigné de notre point de départ ou de la vie rêvée.
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Colère et incompréhension animent les principaux personnages de Jab ! À commencer par un lycéen qui se met à apprendre la boxe (Jab est un coup de poing direct du bras avant) pour se venger de l'humiliation que lui a fait subir son professeur principal dans un lycée où les élèves sont menés à la baguette. L'incompréhension, c'est celle que ressent la victime des redoutables agents secrets de « L'Atelier d'écriture » ou le narrateur de « Fleurs séchées » face au suicide d'une amie d'enfance. Et on frise la folie face à des jeunes farfelus qui font le casse d'une banque et se retrouvent... « Prisonniers de la chambre forte » !
Réalistes ou improbables, les histoires de Kim Un-su sont menées par l'influence des sentiments. Empreintes de poésie, d'émotions, elles ne sont pas dénuées de tendresse pour des êtres très humains, touchants par leur fragilité et leurs blessures, grâce à une touche d'humour de d'absurde bien dosés.
Traduit du coréen par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet.