Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Galaad, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, servante écarlate parmi d'autres à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de sa femme. Le soir, dans sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler... En rejoignant un réseau clandestin, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.
Paru en 1985, La Servante écarlate est aujourd'hui un classique de la littérature anglo-saxonne et un étendard de la lutte pour les droits des femmes. Si la série adaptée de ce chef-d'oeuvre a donné un visage à Defred, celui d'Elisabeth Moss, cette nouvelle traduction révèle toute sa modernité ainsi que la finesse et l'intelligence de Margaret Atwood. La Servante est un roman polysémique, empli de références littéraires et bibliques, drôle même... et c'est à nous, lecteurs, de découvrir ses multiples facettes.
Quinze ans après les événements racontés dans La Servante écarlate, roman dystopique désormais culte, le régime théocratique de la République de Galaad a toujours la mainmise sur le pouvoir, mais certains signes ne trompent pas : il est en train de pourrir de l'intérieur. À ce moment crucial, les vies de trois femmes radicalement différentes convergent, avec des conséquences potentiellement explosives.
Avec Les Testaments, Margaret Atwood poursuit l'histoire de Galaad dans un savant mélange de suspense, de vivacité et de virtuosité.
C'est l'ère du vice, là où les liens qui unissent sont aussi ceux qui tuent.
New Delhi, 3 heures du matin. Une Mercedes roulant à vive allure manque un virage et, en un instant, cinq personnes sont tuées. C'est la voiture d'un homme riche. Mais lorsque la poussière retombe, le chauffeur s'avère n'être qu'un domestique en état de choc qui ne peut expliquer l'étrange série d'événements qui a mené à ce crime. Tout comme il ne peut prévoir le drame qui est sur le point de se dérouler.
À l'ombre de propriétés luxueuses, de soirées extravagantes, d'affaires sombres et de diverses influences politiques, trois vies s'entremêlent dangereusement. Celle d'Ajay, domestique attentif, né d'une famille très pauvre, qui tente de gravir les échelons. Celle de Sunny, jeune héritier charismatique qui rêve d'éclipser son père. Et celle de Neda, journaliste prise entre la morale et son désir. Les liens qui unissent ces personnages seront-ils pour chacun une porte de sortie ou l'élément déclencheur d'une plus grande destruction ?
Oscillant au début des années 2000 dans une Inde contemporaine encore jamais décrite ainsi, transportant les lecteurs des villages poussiéreux de l'Uttar Pradesh à l'énergie urbaine de New Delhi, Age of Vice est une histoire brutale et sensuelle emportée par la richesse séduisante, la corruption effrayante, et la violence sanguinaire du clan des Wadia - aimé de certains, exécré par d'autres, craint de tous.
C'est une longue et belle histoire que « Pram» racontait à ses hommes compagnons de détention sur l'île de Buru. Une histoire aventureuse et romanesque qui nous emmène à Surabaya, en Indonésie, au tournant du xxe siècle.
Minke, jeune journaliste brillant et curieux de tout, y croise le destin d'Ontosoroh, la concubine d'un riche colon hollandais. Tous deux sont javanais et rêvent d'une liberté enfin conquise contre un régime de haine et de discrimination, celui des Indes néerlandaises. Deux personnages extraordinaires, aussi attachants que singuliers - au regard d'un monde qui mûrit sa révolution...
Au soir de ses quatorze ans, dans une boutique désaffectée de Harlem, au milieu des prières et des trépignements cadencés de ses frères, au rythme hallucinant des tambourins, John Grimes traverse un moment essentiel, une nuit de révélation personnelle, entre crise existentielle et épiphanie. Dans ce premier roman écrit en 1952, James Baldwin raconte, avec des accents d'une sincérité déchirante, à la fois son expérience et une odyssée collective, celle d'une famille aux attitudes violemment contrastées, celle d'un peuple venant du Sud rural dans un ghetto du Nord. Ce texte, devenu un classique, est un des premiers livres sur la condition des Noirs.
1873. Grace Marks, seize ans, est condamnée à la réclusion à perpétuité pour le double meurtre de son jeune employeur et de sa gouvernante. Victime sous emprise ou monstre en jupons ? Face à l'échec des rapports psychiatriques, le Docteur Jordan s'empare du dossier, bien décidé à la sortir de son amnésie. Mais pourquoi lui cache-t-elle les troublants rêves qui hantent ses nuits ?
Inspiré d'un sanglant fait divers qui a bouleversé le Canada du XIXe siècle, Margaret Atwood nous offre un roman baroque où le mensonge et la vérité se jouent sans fin du lecteur. Captive est aujourd'hui adapté en série TV.
Injustement licencié de son poste de directeur du festival de Makeshiweg, au Canada, alors qu'il mettait en scène La Tempête de Shakespeare, Felix décide de disparaître. Il change de nom et s'installe dans une maisonnette au coeur de la forêt, pour y panser ses blessures, pleurer sa fille disparue. Et préparer sa vengeance.
Douze années passent et une chance de renaître se présente à Felix, l'occasion de donner des cours de théâtre dans une prison. Là, enfin, il pourra voir sa troupe de détenus jouer La Tempête, et tendre un piège aux traîtres qui l'ont détruit. Mais la chute de ses ennemis sera-t-elle suffisante pour permettre à Felix de s'élever à nouveau ?
Le nouveau roman de Margaret Atwood, la grande dame des lettres canadiennes au succès phénoménal, est un hommage à Shakespeare, à travers une prose sublime, déchirante et drôle à la fois.
Le livre qui a inspiré le film Marlowe, avec Liam Neeson et Diane Krüger dans les rôles principaux.
Nous sommes au début des années 1950, Philip Marlowe est en petite forme, business et moral en berne, lorsqu'une nouvelle cliente pousse sa porte : une jeune femme, belle, richement vêtue.
Clare Cavendish, héritière d'une des familles les plus fortunées de Bay City, Californie, veut engager le détective pour retrouver son amant, officiellement disparu dans un accident de voiture deux mois plus tôt. Marlowe ronchonne mais accepte, évidemment - Clare Cavendish est incroyablement séduisante. Et c'est le début de ses ennuis...
Publié précédemment sous le titre La Blonde aux yeux noirs, ce roman est un hommage irrésistible au détective iconique de Raymond Chandler, Marlowe, joué par Liam Neeson dans l'adaptation cinématographique du même nom.
Un monde, le nôtre, dans un futur pas si lointain... Un monde dévasté à la suite d'une catastrophe écologique sans précédent, où se combinent des conditions climatiques aberrantes, des manipulations génétiques délirantes et un virus foudroyant prompt à détruire l'ensemble de l'humanité. Esseulé au coeur de cet enfer aseptisé et visionnaire, digne de 1984 et d'Orange mécanique, un homme, Snowman, est confronté à d'étranges créatures génétiquement modifiées, les Crakers, une nouvelle race d' « humains » programmés pour n'être sujets ni à la violence, ni au désir sexuel, ni au fanatisme religieux. Tel un Robinson futuriste, il doit lutter pour sa survie et celle de son espèce. Au risque d'y perdre son âme...
Stan et Charmaine ont été touchés de plein fouet par la crise économique qui consume les États-Unis. Réduits à vivre dans leur voiture, ils sont au bord du désespoir. Charmaine trouve alors la solution à tous leurs problèmes dans une étonnante publicité pour la ville de Consilience. Promesse d'une vie de rêve, Consilience leur assure un toit, à manger et du travail...un mois sur deux. L'autre mois, les habitants le passent en prison, nourris et blanchis, pendant que d'autres s'installent chez eux. Une règle absolue régit cette étrange utopie : ne jamais entrer en contact avec les « alternants ». Mais Stan tombe bientôt sur un mot qui va le rendre fou de désir pour celle qui se glisse entre ses draps quand lui n'y est pas : « Je suis affamée de toi. »
Fuyant Rome et un mari dont elle vient de découvrir la trahison, la jeune et vive héritière Isabel Osmond court à Londres au chevet de son cousin bien-aimé, qui gît sur son lit de mort. Elle qui menait une existence morne et silencieuse dans son palais romain renaît pourtant de ses cendres à mesure que les prétendants se pressent autour d'elle. Résolue, elle renoue avec ses vieux amis, se lance dans une quête de liberté et d'indépendance et savoure sa jeunesse retrouvée.
Mais, bientôt, elle décide de retourner en Italie pour affronter son mari et se délivrer de son emprise. Réussira-t-elle à se venger ? N'est-ce pas prendre un risque démesuré que de retourner auprès de cet homme et une illusion que de penser qu'elle pourra vivre sans lui ?
Peu de temps après la mort de sa femme, Max revient dans la petite station balnéaire où, enfant, il a passé l'été qui a façonné sa vie. Ce séjour à Ballymoins, c'est une retraite contre la colère et la douleur causées par la perte d'Anna. Mais c'est aussi un retour sur les lieux où, cinquante ans plus tôt, Max a rencontré les Grace. Cette riche famille bourgeoise avait loué la villa des Cèdres, qui subjuguait le garçon pauvre qu'il était alors. Auprès d'elle, il expérimenta, pour la première fois, l'étrange proximité de l'amour et de la mort...
Magistralement composé et écrit, La Mer est un roman d'une beauté envoûtante, mélancolique et sensuelle, sur l'amour, la perte et le pouvoir de la mémoire.
Irlande, 1957. Après la découverte du cadavre émasculé d'un prêtre très respecté dans la majestueuse bibliothèque de Ballyglass House - le manoir de l'énigmatique famille Osborne -, le Detective Inspector Strafford, prénom Saint John (à prononcer « Sinjun »), est appelé de Dublin pour enquêter. Alors que la neige tombe sans discontinuer sur la campagne irlandaise, Saint John, un protestant dégingandé loin des clichés de la profession, est bien déterminé à lever le voile sur cette affaire. Mais c'est compter sans les habitants de Ballyglass House et des alentours, prêts à tout pour protéger leurs - nombreux - secrets.
Un cadavre dans la bibliothèque, des personnages hauts en couleur, un soupçon de cynisme et une plume d'une grande qualité littéraire : tout est réuni pour faire de Neige sur Ballyglass House un incontournable du genre.
Marian se cherche, irrésolue. Va se marier, sans passion. Et vit la plus étrange des expériences : peu à peu, elle ne peut plus rien manger. Chez elle, alors, tout se détraque. Car moins elle peut avaler, plus elle se sent elle-même dévorée : comme si, de membre bienveillant de notre société de consommation, elle se retrouvait dans la peau d'un de ses produits...
Publié en 1969, avant même l'essor du féminisme, La Femme comestible traite le thème de l'aliénation de la femme et de sa place dans une société de surconsommation qui en était, elle aussi, à ses prémices. Formidable reflet d'une époque, ce premier roman contient déjà tout ce qui fera de l'auteure de La Servante écarlate, Margaret Atwood, alors tout juste trentenaire, la plus grande romancière canadienne contemporaine : un regard visionnaire, de l'imagination à revendre, une construction narrative brillante et un style plein d'humour, d'ironie et de justesse.
1945. Dix jours après la fin de la guerre, Laura se jette d'un pont au volant d'une voiture. Elle laisse à sa soeur aînée, Iris, un roman posthume au parfum de soufre, « Le Tueur aveugle ». Cinquante ans plus tard, Iris égrène ses souvenirs et raconte leur histoire... Avec en toile de fond la saga de notre siècle, le destin bouleversant de deux soeurs liées par des secrets de famille et des mensonges assassins. En se remémorant sa vie - et quelques morts mystérieuses -, Iris n'évoque pas seulement un passé complexe. Elle fait naître un lumineux univers romanesque que composent les couleurs vives et poignantes de la cruauté humaine, de l'amour et du péché. Margaret Atwood nous offre ici un de ses plus beaux romans, lauréat du Booker Prize 2000.
John Banville, lauréat du Man Booker Prize, revient avec un roman au style mordant pour nous livrer l'élégante errance d'un homme aux prises avec ses démons.
Oliver Orme, vous le savez sans doute, est un peintre dont le talent est reconnu dans le monde entier. Ce que vous ignorez encore, c'est qu'il a cessé de peindre, en proie à des doutes esthétiques. Et qu'il a passé sa vie à voler des choses de valeurs diverses à son entourage, non par cupidité mais par goût. Comme lorsqu'il peignait, Oliver éprouve un plaisir quasi érotique à subtiliser des objets.
L'un de ces objets subtilisés à d'autres, en l'occurrence à son ami Marcus, est Polly, dont il fait sa maîtresse. Mais il finit par la fuir, tout comme sa femme Gloria, un jour où il ressent le besoin de se réfugier dans sa maison natale, aussi délabrée soit-elle. Or bientôt Polly le retrouve, et leur histoire d'amour renaît de ses cendres.
Entre passion, désillusions, jalousie et manque d'empathie, Oliver, le narrateur, déverse son flux de pensées comme il brossait autrefois ses toiles, cherchant toujours le mot juste, pour être le plus vrai possible, si tant est que le vrai existe en ce monde.
Vingt ans après Les Chroniques de San Francisco, Michael Tolliver est plus vivant que jamais. Il a rencontré l'amour, et mène une vie heureuse au côté de son jeune mari. Mais la maladie ressurgit, et Michael doit choisir entre les deux femmes de sa vie : ira-t-il au chevet de sa mère biologique, qui refuse depuis toujours son homosexualité, ou choisira-t-il San Francisco et Anna, sa mère spirituelle, qui souffre et réclame sa présence ?
Classé parmi les dix meilleurs romans de l'année par le New York Times. Élu « livre de l'année » par le quotidien britannique The Independent.
Isaac, jeune étudiant Africain, fuit la guerre civile de son pays et s'exile aux États-Unis dans le cadre d'un programme d'échange. Dans l'Amérique post-raciale des années 1970, il est accueilli par Helen, une assistante sociale qui le prend rapidement sous son aile. Très vite, une idylle s'installe, troublée par les secrets du passé d'Isaac - les actes qu'il a commis dans son pays, ce qu'il a laissé derrière lui et qui reste inachevé.
Ni Helen, Américaine du Midwest qui, en tombant amoureuse de lui, voit ses préjugés voler en éclats et tente de s'élever contre les inégalités raciales qui persistent dans sa propre communauté, ni le lecteur ne connaissent le vrai nom d'Isaac : il l'a laissé derrière lui, en Ouganda, avec les promesses d'une révolution réprimée dans le sang par la future dictature, abandonnant aussi son ami le plus cher, qui n'a pas hésité à tout sacrifier pour assurer sa liberté.
Plus qu'à l'exactitude historique, Dinaw Mengestu vise avant tout à l'universel à travers ces trois héros magnifiques confrontés aux incertitudes d'un pays en devenir. Du chaos de l'Afrique de l'Est à la solitude du Midwest, microcosme d'une Amérique déchirée entre la culpabilité de la guerre du Vietnam et la difficulté à s'affranchir de son récent passé ségrégationniste, son écriture intime et mélancolique, mêlant les voix d'Isaac et d'Helen, saisit les paradoxes de l'Histoire et de l'identité avec une puissance et une intelligence hors du commun.
Événement littéraire aux États-Unis, Tous nos noms est sans doute le livre le plus ambitieux, et le plus émouvant, de l'auteur des Belles choses que porte le ciel. Roman de la maturité, où l'évocation d'une amitié mise à mal par l'Histoire se confond avec le portrait d'un continent déchiré, ce récit envoûtant pousse plus loin encore l'exploration de l'exil et du déracinement.
Ramsay en a marre du riz raboteux, des raviolis ridés et du rhinocéros à peine rosé ! Avec Ralph, le rat au nez rouge, ils décident de fuir leur résidence rectangulaire dans l'espoir d'un repas rafraîchissant (Ramsay le rustre et les Radis rugissants). Bob est abandonné par sa brunette de mère, tandis que Dorinda subit les brimades de distants parents. Quand un buffl e désorienté saute la barrière du jardin botanique, leur duo déjoue un drame (Bob le bileux et Dorinda la déprimée). Vanda a vu ses parents s'évaporer dans un vortex. Capturée par la veuve Vallop, elle ne s'avoue pas vaincue. Avec Vesley la viscache, mais aussi les orphelins Vilkinson, Vu et Vanapitai, elle va se venger de la vile veuve et échapper à ses lavages sans fi n... (Vanda la vagabonde et la vertigineuse Laverie de la Veuve Vallop).
Dans le Vieux Sud sauvage des années 40, Laura et Henry luttent pour élever leurs enfants sur une terre ingrate. Laura sait qu'elle ne sera jamais heureuse dans cette ferme isolée et sans confort. Lorsque deux soldats rentrent du front, elle se sent renaître peu à peu. Empoisonné par le racisme, cet univers de boue, de désirs et de mort verra la sauvagerie tout emporter... Un premier roman magistral sur fond de bruit et de fureur.
Un chant du Sud rauque et envoûtant.
Anne-Estelle Leguy, Biba Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Michèle Albaret - Maatsch
Au début des années 1980, Yosef et Mariam, que la révolution éthiopienne a séparés pendant trois ans, se rejoignent aux États-Unis. Pour célébrer leurs retrouvailles, ils s'offrent enfin un voyage de noces, à Nashville. Trente ans plus tard, Jonas, leur fils, en pleine crise existentielle, revient sur leurs pas. Entre de vagues souvenirs d'enfance et le silence de ses parents sur le drame qui les a menés aux États-Unis, il reconstitue à tâtons l'histoire de sa famille, sa propre histoire... Après Les belles choses que porte le ciel, Prix du roman étranger 2007, Ce qu'on peut lire dans l'air évoque avec une grâce poétique la solitude, les fractures d'un couple, la guerre et l'exil autant que la lumière et l'apaisement.
De Toronto à la campagne de l'Ontario, Nell a traversé le siècle la tête haute. Aujourd'hui, elle ouvre l'album photo de sa vie et se souvient : tour à tour soeur, fille, amante et mère. D'une nouvelle à l'autre se répondent anecdotes et moments cruciaux, tissant au final le patchwork inoubliable d'instantanés poignants et universels.
« Margaret Atwood touche à rebours, quand se devine l'urgence de figer la mémoire, tant qu'il est encore temps. C'est sa tragédie, mais c'est aussi la nôtre. » Jeanne de Ménibus, Madame Figaro
Après vingt ans d'exil à New York, Mary Ann Singleton revient sur les lieux de sa jeunesse à San Francisco. Trompée par son mari, atteinte d'un cancer, elle a décidé de se battre pour changer de vie. Elle est hébergée par son ami de toujours, Michael Tolliver, et retrouve la légendaire propriétaire du 28, Barbary Lane, Anna Madrigal. Cette dernière retourne dans le Nevada affronter son passé, ce qui la conduira jusqu'au festival Burning Man. Michael, lui, est contacté par sa mère biologique qui n'a jamais accepté son homosexualité. Malade, elle le réclame à ses côtés. Doit-il rester auprès d'Anna ou accompagner dans ses derniers instants cette mère qui l'a tant rejeté ?
C'est avec un savoureux mélange de drôlerie, de légèreté et de gravité que se clôt cette extraordinaire aventure littéraire dans ce troisième et dernier tome des Chroniques de San Francisco qui regroupe Mary Ann en automne, Anna Madrigal et Michael Tolliver est vivant, précédemment parus aux Éditions de l'Olivier.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Michèle Albaret-Maatsch et Bernard Cohen.
Après vingt ans d'exil à New York, Mary Ann revient à San Francisco. Trompée par son mari, atteinte d'un cancer, elle a décidé de se battre pour changer de vie. Elle est hébergée par son ami de toujours, Michael " Mouse " Tolliver, et retrouve la légendaire Anna Madrigal, qui n'a perdu ni sa vivacité d'esprit ni son énergie malgré ses 80 ans.