Filtrer
Éditeurs
Langues
Formats
Prix
La plume éphémère Editions
-
L'histoire que je vais vous raconter, ici, est une pure fiction.*
Après l'histoire authentique, « Et, si... ou les voiles du destin - Récit d'une histoire vraie avec un acteur », on se projette dix-sept ans plus tard.
Après les Almadies, après les vaines tentatives de recherches d'Alessandro, après le rebondissement de l'appel téléphonique de Mya en Italie, lequel n'avait pas été suivi d'effets, ni d'un côté ni de l'autre.
Personne ne doit s'interdire de rêver et Mya va rêver. Elle va rêver à ce qu'il aurait pu se passer si...
*Même si vous avez trouvé la réponse sur l'identité de mon héros, dans la première partie, le nom des personnages est toujours modifié.
-
Qui a dit qu'on ne pouvait plus trouver l'amour à soixante ans passés ?
Et, comment une sexagénaire se retrouve dans une histoire sentimentale avec une personnalité de série télévisée américaine sur un seul échange de courriers ?
Peut-on tomber amoureux de quelqu'un, par le biais d'une correspondance ?
Qui gagnera « ses lettres de noblesse sentimentale », dans cette histoire improbable ?
-
Il y a des années, j'ai croisé, dans la rue, près de chez moi, un jeune homme dont le visage n'existait plus. Probablement brûlé par le feu ou une substance combustionnelle.
A l'instar de celui de « Celui dont on ne doit pas prononcer le nom », dans cette célèbre saga littéraire et cinématographique, il ne restait, sur ce visage, que des orifices pour les yeux, les narines et la bouche. Voir, respirer, se nourrir et s'exprimer.
Une jeune femme qui pouvait être sa femme, sa soeur, son amie, marchait à dix pas devant... A aucun moment, elle ne s'est retournée vers lui. Ne lui a pris la main. N'était à ses côtés.
Il lui parlait, mais il était seul. Elle lui répondait, sans se retourner. Elle semblait l'être tout autant.
J'ai trouvé cela scandaleux, terrible et d'une tristesse insoutenable. Pour tous les deux.
C'est en pensant à ce jeune homme que j'ai écrit ce qui suit... Un bien maigre hommage à celui qui n'a pas eu de chance et dont j'aurais aimé pouvoir prononcer le nom. -
S'il vous plaît, Garçon, un café, l'addition !
Myriam H.
- La plume éphémère Editions
- 3 Août 2020
- 9782491926076
EXTRAIT "O avait du caractère, mais aurait pu être un ange. Un ange avec du caractère. Mais cet ange-là ne s'était jamais soumis, n'avait jamais rampé, même si certains avaient tenté, par le passé, de l'assouvir, de l'asservir, de la plaquer au sol, de la salir. Elle s'était toujours arrangée pour que la hauteur de son ciel lui permette de toujours se relever et rester debout.
Et, O avait quelques gouttes de sang italien aussi, qui courait dans ses veines. Ses ancêtres toscans. Là, où poussent les plus beaux oliviers d'Italie. Et, les champs de lavande.
O était cash. O était sans filtre. Sans tourner sept fois la langue dans sa bouche ou dans celle de qui que ce soit d'autre, elle disait les choses. Un peu trop. Un peu vite. Un peu trop vite. Sans forcément penser que les interlocuteurs, qui lui faisaient face, étaient peut-être sourds, ou pas, et si, pas, avaient envie de le rester. Ou pas. Ou étaient incapables de lire sur ses lèvres. Même entrouvertes, surtout entrouvertes."
...
"O s'était donc exprimée. O ne s'était pas empêchée de. O avait fait l'erreur de. O ne changerait donc jamais ? On ne peut pas être à fleur de peau, à fleur de vie, à fleur de coeur, et ne pas faire d'erreur, c'est impossible. Surtout, pour une artiste. Et, encore moins, pour un ange. Les anges ne sont pas infaillibles, de même que les Hommes.
O s'était donc exprimée. O ne s'était pas empêchée de. O avait fait l'erreur de. O ne changerait donc jamais ? On ne peut pas être à fleur de peau, à fleur de vie, à fleur de coeur, et ne pas faire d'erreur, c'est impossible. Surtout, pour une artiste. Et, encore moins, pour un ange. Les anges ne sont pas infaillibles, de même que les Hommes."