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Mon Petit Editeur
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Dans le présent opus de la suite romanesque Marilem, il s'agit de mettre certaines thématiques en surimpression, sur le modèle des plages aux brises dormantes, qui toujours font route avec les amants, vidimant le feu alchimique de leur destinée. Un rite d'initiation, un voyage initiatique. Une pause sur image, dans ses composantes inédites, ses inflexions de sens, ses contours esthétiques. Les personnages tous délestés de leurs atavismes de pensée et de langage. Il leur reste ainsi, rien de moins que leur pleine ontologie à préhensiler. Décrire la première réalité ne fait que brouiller des évidences. Circonscrire plutôt tous les recoupements et les arrimances du sort, bien au-delà de leurs points vernaux. Philippe Jaroussault délinéamente le matériau fictionnel d'une mythologie personnelle, en s'attachant à la structure interne d'une amativité pérenne, à ses arguments narratifs, aux muthos logos. Un seul moment entre amoureux, ne suffit-il pas amplement, à défier l'échelle universelle de l'éternité ?
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Deux jeunes couples, à l'occasion d'une semaine de vacances au printemps, vont faire une virée au coeur secret de la Camargue. Imbroglio sentimental et heurts de caractères sur fond couleur locale et nature préservée mais éprouvante, marquent l'intermède.
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« En nous considérant, tous, autour de cette table, j'eus un pincement au coeur. Nous étions là, nous les jeunes adultes typiques devenus amis suite à des histoires de baise et d'alcool, fauchés, plein de doutes, un peu tristes et toujours prêts à nous envoyer n'importe quelle substance, pourvu qu'on oublie nos personnes. C'était touchant et surtout très bête. Mais aucun de nous n'avait d'alternative. Nous ne connaissions ni le problème, ni la solution, mais nous laissions tout brûler, et nous avec. Pour voir. » C'est l'histoire d'une fille qui s'en fout. Qui aurait bien voulu surtout. Alex est une jeune femme qui ne croit plus en rien, surtout pas en l'amour. À une époque où le cynisme est de mise, elle se contente de survoler la vie, une cigarette à la bouche, sans jamais se retourner. Mais Raphaël va lui apprendre à ses dépens qu'on ne peut pas échapper à ses sentiments. Sur fond d'alcool, de nuits blanches et de rencontres hautes en couleur, il déclenchera en elle une longue bataille entre passion et survie dont l'issue restera, jusqu'au bout, incertaine.
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Sa vie allait voler en éclats. La tienne et la mienne aussi. D'un même mouvement irrésistible qui balaierait l'ordre apparent des choses. Dix ans te séparaient de Charlotte. Vingt ans te sépareraient de moi. Mais aucun de nous deux n'y pensait. Ou aucun de nous trois. Décembre. Été austral. Tanambô. L'épicentre de mon enfance. Plus rien ne pourra nous séparer désormais. L'Allée des Cèdres. Par-delà l'océan. Qu'y avait-il au bout de ce chemin caillouteux ? Qu'y avait-il après ? Quand finissait la poussière, quand finissait la mer, qu'y avait-il de l'autre côté ?
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Angéle attendait beaucoup de la vie .Elle croyait en l'AMOUR, sentiment éternel qui de nos jours ne rime pas forcément avec toujours. Elle en fera la cruelle expérience avec des hommes qui n'auront pas su la mériter au cours de ce roman d'actualité...parfois surprenante.
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« Imen et Bérengère la cherchent dans tous les coins et recoins de l'appartement. Son corps est blanc, son bouchon rouge vif. Elle ne craint ni la foudre, ni les naufrages. Elle est le compagnon de référence des fleuves rapides et des lents océans, idéale pour le transport en pirogue. Elle est coussin solide, bouée de sauvetage, confortable fauteuil, profond récipient, garde-manger étanche et coffre-fort rassurant. Elle est un pot intime et personnel. Elle franchit les sauts périlleux, elle plonge à l'aveuglette, elle ne craint ni la foudre, ni les horaires fantaisistes, ni les roches immergées, ni les pertes de contrôle. On l'appelle la touque, récipient indispensable à la vie en Guyane, qui se forge dès sa conception la vitalité d'un infini récipient de fer-blanc. Sa moyenne contenance permet le transport de produits légers indispensables à l'homme moderne : les cigarettes à l'abri des eaux, le briquet à la flamme de la même façon protégée, un litre de rhum qui remplacera n'importe quel médicament, un peu d'argent pour racheter l'un et l'autre, sans oublier quelques frusques de rechange et des papiers d'identité. »
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Val, vieux solitaire de treize ou quatorze ans. Vient cette fille - Chris - s'invitant par la lisière du petit bois d'Amour. Chris tombée des branches : Val rêve-t-il encore ? S'il nous suffisait d'ouvrir grand, là-haut, les portes de nos prisons aériennes ! *** Trésor d'être deux sous la hêtraie, Outremonde... A l'assaut des cimes des arbres : Val fou de sa Chris pour toujours. *** Nuits d'émeraude en piémont pyrénéen, Rosier nourri d'étranges lueurs. Outremonde... Odeurs de peau et de rivière. Val & Chris : nos petits frère et soeur d'âme... Tristan & Yseult à peine nés d'hier... Célébration de très gentils héros : Ric Hochet & Nadine (par Tibet et A.-P. Duchâteau). Dédiée à tous nos rêves adolescents (... à Tristan & Yseult en personne !), cette toile peinte - imperturbablement naïve - du sentiment amoureux.
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Deux amies se cachent des choses terribles. Claudia et Mona croient se connaître mais sont deux étrangères, la coquille se fissure un soir. L'une comble sa peur d'être seule en multipliant des aventures, elle est apparemment aisée mais veut dépouiller les autres parce qu'elle a un manque à combler. Certes, elle reflète la joie de vivre mais, elle porte, en elle, le poids d'un lourd secret et d'une douleur immense. L'autre s'enfonce dans des relations amicale et amoureuse lourdes de conséquences. En fait, les deux amies se leurrent incapables de discerner la véritable personnalité de l'une ou de l'autre. Au coeur de cet imbroglio : Marc-Gérard, un imposteur sans le sou qui saura jouer à merveille la carte de l'illusionnisme sentimental.
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"Il n'y a pas de salut pour ma peine. Voici sept mille ans que je suis maudit. Les siècles passent, mes vies s'écoulent, mais ne se vident pas. Sept mille ans que j'erre, damné, sur cette Terre d'exil À la recherche de mon amour. Que Dieu dans sa miséricorde me vienne en aide Car je ne trouverai de repos, ni dans un blanc linceul, Ni dans le mortel baiser d'un poison violent. Comme l'herbe qui repousse après la coupe, Je me relèverai de l'empire que la Mort aura dressé Entre nous. Tel est mon destin car j'ai promis. J'ai promis devant l'Éternel de perdurer Tant que durera le monde. Et j'ai prié dans l'Obscurité avec une telle ferveur pour te revoir, Qu'un miracle s'est produit À mes genoux, dans la lumière De la Mort. Que le courroux des Dieux vengeurs s'abatte sur moi Si j'en viens à trahir notre amour. En ces mots, je t'offre ma vie. Mon corps et mon âme sont tiens pour des siècles et des siècles Et mon coeur t'appartient, Pour toujours Et à jamais."
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Dans la France des années 1920, une jeune provinciale s'éveille à la vie. S'épanouissant dans un cadre fait de silence et de nature, propice aux rêves et aux questionnements, Héloïse détonne dans son milieu traditionnel par ses questions étranges posées aux adultes et par sa soif d'amour absolu. Se nourrissant à la bibliothèque de son père comme à une source vive de sagesse, elle sera l'une des premières jeunes filles françaises à s'inscrire à la Sorbonne pour y entamer des études supérieures. Son monde intérieur subira alors le choc de la capitale et ceux provoqués par des émois esthétiques et sentimentaux insoupçonnés. Au coeur de la France en marche vers la modernité, elle représentera cette « dernière » génération encore guidée par les valeurs ancestrales, religieuses et artistiques, qui ont formé au fil des siècles tant de générations. Court roman d'éducation affirmant le primat du coeur sur l'intellect et captant le parfum d'une France si lointaine déjà, « La Dernière Héloïse » nous recentre sur la question toujours actuelle de notre identité comme sur celle de notre fragile humanité.
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"On les appelle les péquenots, les bouseux, les culs-terreux, les ploucs, on pense généralement que ce sont des moins que rien, des idiots, des illettrés, des arriérés. On imagine les gens de la campagne comme des bêtes sans éducation, sans manières, tout juste bons à tirer sur les pis de leurs vaches.
Eh bien moi je ne suis pas comme ça! Je ne suis pas comme eux!
Moi j'ai des manières! Et surtout je suis jolie, en réalité je ne suis pas juste jolie ce serait trop commun, je suis racée, je suis un oiseau rare,... , je fais partie de la race des grandes beautés...".
Mauvaise fille, piètre mère, la belle Elisabeth n'a qu'une obsession: se vautrer dans le luxe comme une truie se roule dans la boue.
Sa jeunesse et sa beauté ne dureront qu'un temps, viendra ensuite la quête du pardon, de la rédemption...
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Pendant les années 1960, l'Afrique a connu un moment d'effervescence avec les indépendances obtenues par plusieurs de ses pays. Et le pays de monsieur Michel Matawos "bien qu'imaginaire" en faisait partie. Cette période a également fabriqué de nombreux nouveaux riches qui ont hérité des biens qui les ont mis en exergue et les ont propulsé dans de nouveaux mondes ! Et certaines de ces familles sont déchirées par excès de zèle ou par cupidité. Clémentine, épouse de monsieur Matawos, en est un prototype ; alors que les enfants et le papa sont des modèles de la société africaine qui commence à disparaître avec le brassage des cultures.
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Le passé doit-il toujours vous poursuivre ? Et si une nouvelle vie s'ouvrait devant Alice quand elle décide d'acheter un chalet dans les Alpes du Sud et d'en faire un refuge de chambres d'hôtes ? Fini le temps des voyages et du passé douloureux. Les clients semblent apprécier ce site magnifique, toutefois certains faits viennent perturber la tranquillité du lieu. Arrivera-t-elle, avec l'aide de ses deux nouvelles amies venues la rejoindre pour gérer son projet et malgré les obstacles, à faire revenir la paix ? Pedro lui avait fait promettre que quoi qu'il arrive elle devrait garder cette statuette, gardienne de son foyer ! De son lointain séjour au Pérou ressurgiront la violence et la mort mais aussi la douceur du souvenir et l'énigme du "huaco".
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Pour l'homme papillon (et les chats bleus qui se moquent de nous depuis leur tour dans les nuages)
Elise
- Mon Petit Editeur
- 31 Août 2016
- 9782342055139
« Au revoir. Ça n'est pas une promesse, c'est la formulation d'un espoir. Il paraît que les voeux que l'on souffle ne se réalisent jamais. On ferait peut-être mieux de se taire... »
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C'est avec des mots que j'ai tenté de dessiner ce sourire, puisqu'il est aussi le récit d'une passion amoureuse. Cet amour, sans doute trop dense, trop intense, où le plaisir a un versant de douleur, ne peut être que limité dans sa durée. Il est ce chant foudroyé du temps qui nous emporte. On ne peut pourtant que souhaiter à tous cette rencontre miraculeuse d'où jaillit son épiphanie pétrie d'esprit et de chair. Triste serait peut-être la vie de celle ou de celui qui n'aurait pas vécu l'intense bonheur de ce sourire, au risque qu'il devienne, avec le temps, cette riche cicatrice que l'on porte alors au secret de son c?ur. Deux amants, un bouquet de bras liés.
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La présence et l'absence, où sont-elles réellement ? Comment comprendre la perte de l'autre ? Comment le remplacer, si ce n'est par son leurre ? L'amour demeure un grand mystère, quel que soit son sexe, quelle que soit la personne aimée, que ce soit pour un temps ou pour une vie entière... Les Grilles de ma maison pointent cette carence, profondément ancrée en nous, et posent d'éternelles questions indissociables : qui suis-je ? Qui est l'autre ? Qu'est-ce que j'attends de lui et comment me rendra-t-il ce que je crois lui avoir donné ?
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« Attablés, nous commandons. Deux cafés. Il sort du papier. Le motif de notre rencontre : une dissertation qu'il a à faire sur le Beau chez Plotin. Il reprend la question ; sa voix ébranle, tonne dans l'esprit ; liquéfié, je perds mes assises, une bombe dans le gosier. Il n'y voit que du feu ; je masque. Enfin, en parlant, la tension retombe. Focus sur ses longs doigts effilés qui déposent dans le noir du café un morceau de sucre. L'oblique de son regard sur ma voix, sur mes mains. Il y a un vers de La Fontaine en écho à son sujet... Que le Beau soit toujours camarade du Bon. Il prend en note. Une fois, puis une autre fois. Croisement fugace de nos yeux. Sans insistance. Que se dit-il ? Oui, il me plaît, c'est sûr. Comment me tromper ! Mais méfiance, allons doucement. Pas de précipitation. Je ne me dis rien. Vivre l'instant. À mort ! » R tombe sur A. Un jour venteux du mois de mars. R ému, plonge dans le beau regard vert émeraude de A. Déclin soudain, phénomène passionnel. R est entraîné, subjugué par un élan. En lui, autour de lui, le monde se déconstruit. Au milieu d'un brasier, il perd le sens des réalités, devient la proie d'hallucinations, s'égare de sa vie d'antan... Rémi Madar livre ici la quintessence d'une passion au travers d'une écriture alerte, particulièrement imagée et maîtrisée. Un roman d'une rare intensité dont la tension dramatique laissera sûrement le lecteur stupéfait...
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La vie est tout sauf un long fleuve tranquille. Elle s'écoule inlassablement au gré du temps. On croit se l'approprier, la faire sienne, s'en contenter peut-être. Mais elle nous échappe comme l'eau insaisissable qui s'écoule entre nos doigts. Héloïse se laisse porter par les dérives de sa vie ou peut-être simplement par son ennui, la puissance d'une rencontre inévitable et son destin en sera ébranlé... Oser, oser regarder vers un horizon lointain et emprunter un autre chemin pour s'en approcher. Héloïse, les uns, les autres, la vie. « On a deux vies Et la deuxième commence Quand on se rend compte qu'on en a qu'une » ? Confucius ?
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Jérôme ne trouve plus les mots et ne se contente que de copier les idées des autres depuis que sa vie professionnelle a basculé au sein de la rédaction. L'arrivée d'une nouvelle collaboratrice, fieffée manipulatrice cautionnée par la direction, va créer une ambiance néfaste dans l'équipe. Un choc pour ce journaliste qui s'est toujours beaucoup investi, prêt à tout pour défendre les thèmes qui lui tiennent à coeur, acceptant envers et contre tout la surcharge de travail, jusqu'au jour où il a décidé de dire « stop ». Un refus décisif qui va lui permettre d'atterrir dans un journal communal et de devenir le journaliste attitré du maire de la ville, Josette. Une pause s'impose et Jérôme va apprécier travailler au calme malgré les sujets peu affriolants qui lui sont proposés. Des rencontres féminines vont peu à peu lui permettre de se reconstruire, chacune lui apportant un élément supplémentaire vers la quête de ses propres aspirations.
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Hugo Delambre, cinquante ans, se retrouve au bord d'une falaise dans le sud de l'Angleterre. Lui, le Marseillais, comment et pourquoi se retrouve-t-il là ? Le livre retrace le parcours d'Hugo dont le cheminement nous éclaire sur les raisons de sa présence en ce lieu. Le roman explore la puissance des sentiments quand ils se heurtent à la réalité, la capacité ou non de tourner la page pour vivre. À tout prix...
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En s'asseyant sur un banc, une chaude nuit d'été, il fait une rencontre et un défi lui est lancé. Mais en l'acceptant, sait-il vraiment dans quoi il s'engage ? Même s'il est conscient qu'il peut à tout moment faire marche arrière, sa curiosité et son orgueil vont lui jouer des tours. Mais est-ce négatif ?
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Inspiré d'une histoire vraie. Refusant le destin tout tracé d'une vie de famille à San Remo, Giacomo Santi, vingt-deux ans, décide ce matin d'été 1984 de prendre le premier train direction la bouillonnante Paris, avec pour seul bagage son costume trois-pièces et sa belle gueule. Giacomo Santi irradie par sa beauté et c'est bien sa force. De la chaleur des jupons de sa mère ne restent bientôt plus que chimères et illusions d'amour échouées dans les bras des femmes. Beaucoup de femmes. Lorsque l'on a vingt-deux ans, que l'on tient entre ses mains une arme de séduction redoutable, ça ouvre toutes les portes, mais attention à ce que cet Armageddon du coeur ne se retourne pas contre vous.
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Au début du vingtième siècle, Peter Patridge, jeune Britannique de vingt ans, quitte son Londres natal et sa famille pour le sud de l'Afrique. Idéaliste, imprégné des idées novatrices de l'époque et issu d'un milieu bourgeois, il débarque sur une terre sauvage peuplée essentiellement de fermiers Boers qui entretiennent une haine féroce envers l'envahisseur anglais. Pourtant, il ne se décourage pas. Il a entrepris ce long périple dans le dessein de retrouver un homme rencontré quelques années auparavant, dans les tranchées de la Somme, lors de la Grande Guerre, et qui a bouleversé sa vie. Un lien trouble et ambigu l'unit à cet Afrikaner qui vit dans une petite bourgade du nom de Rosetta. Plein d'espoir, il s'installe dans les Midlands du Natal, persuadé qu'en ces lieux il pourra vivre en harmonie avec lui-même...
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« Comme mon Île-Métropole, je suis le désir inassouvi d'être une enfant de Grand- mère la terre. Car je suis Tiawenhk, l'enfant du daim. Et O'Bumsawin, l'héritière de son don de clairvoyance. Je suis le sang mélangé d'Étoile-du-Matin qui savait si bien raconter le passé. Et Tiya, la porteuse du feu des commencements en terre originelle d'Afrique. » L'histoire d'Elle - jeune et instruite et belle à mourir - plus que d'un surnommé La Fourmi - petit air de déjà-vu, insaisissable comme une énigme et d'autant plus fascinant. Une traversée du temps et des choses par monts et par vaux. La croisée des mémoires et des parlers, qui ont façonné la géographie de l'Île-Grande au large du Magtogwek, l'Eau-Grande, au nord de l'Amérique du Nord. Une immersion si faire se peut dans l'intimité féminine en quête d'amour ou de soi-même. Croquis réaliste ou aquarelles figuratives d'une certaine Montréal, que ce roman-nouvelles ? Allez savoir...