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Societe Des Ecrivains
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« Tu es venu, sans me prévenir, c'est drôle comme il m'est plus facile de t'écrire, alors que, lorsque tu es là, près de moi, je suis incapable de te parler. [...] Je n'ai jamais descendu des escaliers aussi vite, je n'ai même pas fait attention à la façon dont j'étais vêtu, alors que ma belle-soeur était au dehors ; juste un caleçon court de coton blanc et un polo de la même couleur, même si octobre a déjà presque fini son parcours, il ne fait pas si froid ! Et tes bras m'ont tenu chaud, tout de suite, j'étais bien. » Un roman épistolaire très riche, couvrant une période de l'histoire prolifique en événements historiques. Cet aspect, auquel il faut ajouter la sexualité et l'identité des deux protagonistes, donne tout son intérêt au récit. Le choix, surprenant au début, du format de la correspondance, permet ici l'expression directe des sentiments et de l'émotion, qui affleure alors de façon presque palpable à chaque page. Au final, "Nous irons ensemble" déborde d'un humanisme héroïque, et on se laisse très vite prendre par l'émouvante histoire de ces deux jeunes hommes.
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« Quelques mois plus tard, alors qu'elle commençait à le remettre un tant soit peu aux oubliettes, il la relance, elle lui répond. Ils recommencent leurs échanges de vues et confidences. Leurs écrits s'étoffent. Pensez donc, toute une vie à narrer ! Ils décident de poursuivre leur entretien sur Messenger, plus rapide et plus intime, ils éludent ainsi la page publique. Leurs rendez-vous sur le Net deviennent quotidiens. Il ne lui parle plus de Bérengère, elle ne dit mot de Marcelin. Ils discutent d'idées générales, se racontent les anecdotes des enfants et, de fil en aiguille, naît une grande intimité. Ils se remémorent la rencontre de 1977 et réajournent leurs ressentis de l'époque. Elle lui cache la naissance et la mort de leur fils. » Il y a du tango dans le roman de Garance Mac Ital, qui dit les rapprochements et séparations, retrouvailles et désillusions, teintés d'impétuosité et de tragédies, de coeurs aveuglés... Et au coeur de cette chorégraphie amoureuse se trouve Blandine qui, de mari en ancien amant, tente de trouver le bonheur. Mais toujours en face d'elle l'inconstance masculine, les déceptions, les promesses trop vite proférées et rapidement envolées. Inspiré d'une histoire vraie, ce récit aux notes doucement acides suit ainsi une destinée féminine toujours chavirée par ses espoirs et désenchantements.
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Voici un roman écrit dans les années 1983 et 1984, puis resté dans un tiroir. Son récit a été amplifié ces dernières années. Une aventure romanesque, plaisante, sociable et drôle, sortant de l'ordinaire et de la grisaille. Ce roman vous donnera plein de vie et de vitalité.
Un correspondant âgé d'une quarantaine d'années vient de recevoir une carte postale de sa seule amie, d'une île lointaine, lui demandant s'il a déjà trouvé l'âme soeur. En retour, il lui fait part du fait qu'il la cherche toujours. Elle lui répond alors que toute la famille se réjouit de cette bonne nouvelle.
Il part rejoindre sa seule connaissance de l'île lointaine, alors qu'ils n'ont échangé que des cartes postales pendant plus de deux années. Après un long voyage en avion, il est devant elle.
En lui serrant la main, il dit : *Moi content toi. Nous voilà réunis."
Elle lui répond que c'est comme un rêve qui se concrétise et que toute la famille est dans le contentement de sa venue parmi eux.
Mais il devine déjà qu'elle veut partir avec lui en avion. -
« Je vis des enfants de tous les âges ; malades ou blessés, ils avaient tous quelque chose et semblaient demander du secours. Je m'approchai d'eux et mis mes mains sur leurs blessures ; ils s'arrêtèrent de pleurer, ceux qui semblaient malades venaient se jeter dans mes bras et m'embrasser. Puis j'entendis une voix me dire : «Tu vois ! Tu n'as pas tout perdu, tu peux les aider !» Je ne comprenais pas, je répondis alors : «Moi ? Je ne suis pas médecin !» J'avais fait des études pour être décoratrice d'intérieurs. Mais, la voix me dit à nouveau : «Tu peux les aider !» » Avec ce roman, M. Bouvet signe tout autant le récit d'une renaissance après une double perte effroyable que le portrait d'une femme inspirante. Aussi le lecteur suivra-t-il ici le destin de Colline qui, malgré son deuil, va mettre l'autre en souffrance au coeur de sa vie. Une vocation qui sera semée de rencontres et de combats, d'aventures et de nouveaux bonheurs pour une héroïne qui place l'humanisme et la bonté au centre de son action. Porté encore par toute une discrète ouverture sur le surnaturel, « Colline ou l'héritage du passé » émeut, bouleverse et fascine.
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Foutue journée, foutue pluie, foutue bagnole. C'était juste un sale temps d'hiver, un mardi en retard, comme d'habitude sur l'autoroute reliant Cork. Aucun signe avant-coureur, la fumée noire l'avait simplement engloutie. Pendant sa convalescence, Hanna rencontre Zelda, une vieille dame de quatre-vingt-cinq ans inlassablement attelée à sa broderie. Une profonde amitié la liera à cette femme décidément peu commune qui l'amènera à réfléchir au sens à donner à sa vie. Une existence alors casanière dans un petit village d'Irlande, entourée de Jeff, son mari, américain, ancien reporter de guerre, reconverti en auteur de polars, et de Gail, sa soeur irrémédiablement éprise de liberté qui leur confie sa propre fille pendant qu'elle parcourt le monde. Et si Hanna sortait enfin, elle, de son cocon ? Mais qui est Zelda Zonk ? N'était-ce pas le pseudonyme qu'utilisait Marilyn Monroe lorsqu'elle voulait passer inaperçue ?
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Il faut parfois partir loin de chez soi pour se trouver... et c'est bien ce qu'espère Marie en suivant son compagnon Christophe au Canada qui y travaillera en tant que coopérant. Là, en "terra incognita", Marie veut entamer un profond travail sur elle-même. Et entre cette ouverture sur l'ailleurs, des opérations salvatrices, de nouvelles fréquentations et ses projets professionnels, Marie semble avoir rapidement entre les mains les clés d'un avenir plus radieux... N'était la tentation, la dépression dans laquelle s'enlise Christophe, le regard nouveau qu'elle porte sur celui-ci et tout un couple qui part, nécessairement, à la dérive. Québec, Calcutta, Dublin... Lieux où le couple Marie-Christophe tente à chaque fois de trouver la paix et l'harmonie, de relancer la machine conjugale... Lieux d'espérances et où se construit tout une famille donc, mais aussi espaces jonchés de pièges, de chausse-trappes, de désillusions, pour un duo dont le naufrage est comme déjà écrit. Un échouage au long cours relaté au fil d'un roman qui dit aussi, en creux, le dessillement des yeux d'une héroïne décidée à exorciser tout ce qui l'entrave...
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« Laïla était mystérieuse. En apparence, elle était une fille simple, gaie, facile à vivre. Elle ne voulait pas «se prendre la tête» et elle ne se souciait pas du lendemain. Quand elle était présente, tout paraissait simple et évident. Mais Jean avait remarqué qu'une fois partie de chez lui elle disparaissait totalement. Pendant les jours qui suivaient, c'était le silence radio. Pas de coup de fil ou de message, aucun signe de vie. Son téléphone ne répondait pas. C'était un tel vide que Jean finissait par se demander si la jeune personne qui lui avait rendu visite était une vraie fille en chair et en os et pas un fantôme, un simple produit de son imagination. » Insaisissable, évanescente, volatile Laïla qui laisse derrière elle, au coeur de Jean, interrogations et supputations. Laïla, femme-énigme, sphinx, qui absorbe totalement la vie d'un homme qui, fasciné, ne peut l'approcher qu'indirectement, à tâtons, de manière biaisée... Avec cette quête amoureuse qui voit s'épaissir les mystères plutôt qu'elle ne les résout, avec ce roman qui affectionne les zones d'ombre et les mises en abîme, S. Laodamas compose un portrait féminin dont les lignes de fuite sont infinies et qui, de manière paradoxale, associe exacerbation amoureuse et impossible intimité...
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« Quand il leva les yeux sur elle, son coeur fit un bond dans sa poitrine. Sam en fut surpris lui-même. C´était la première fois que cette sensation lui parcourait le corps. Il voulait s´arrêter pour lui parler mais en fut incapable. Tout allait très vite et en même temps, c´était comme si le temps s´était arrêté. »
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« Première nuit d´amour, tu es pressé. Première relation un peu douloureuse, mais réussie car tu connais parfaitement les ressorts féminins. De nouveau dans la salle d´eau ensemble, aux petits soins l´un pour l´autre ; de nouveau ta main dans la mienne et nous nous endormons enlacés. Dans mes rêves, tu apparais encore. C´est la première fois qu´un homme m´envahit comme cela. »
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« Au salon, je croise sa mère. Avec ses allures de reine, elle me fascine. Aujourd'hui, elle porte une élégante robe noire surmontée d'un col d'un blanc éclatant. Elle a rehaussé ses cheveux blonds légèrement cendrés en un chignon impeccable. Veuve encore jeune, elle se soigne. De la bouche de ma confidente, je sais qu'après l'école, chaque jour, elle file chez le coiffeur. Avant son accident de voiture, son mari gérait avec tout ce qu'il faut de doigté et de vigilance une importante société d'assurances. Prévoyant comme l'oblige sa profession, il avait envisagé toutes les hypothèses pour assurer les beaux jours de sa femme. Après sa disparition, elle n'a eu qu'à se glisser derrière un bureau impeccablement rangé. En moins d'une semaine, elle dirigeait la compagnie. Ces nouvelles occupations ne l'ont pas écartée de son unique fille, au contraire. »
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« Les petites lumières dans les tunnels qui convergent vers elle l'éclairent mais elle est de plus en plus loin et ma course ne l'atteint pas. Mes jambes redeviennent lourdes, je cours mal, je sens que je tombe vers le haut : «Lisa, ne t'en va pas !» ».
Sur fond de sport automobile et de passion musicale, Eric Pelard manipule le temps qui passe pour nous plonger au coeur d'une confrontation jalouse entre sensibilité intelligente et force virile. Un rien provocatrice, "Briseuse de rêve" s'illustre par une écriture tantôt empreinte de lyrisme, tantôt passionnée, qui aboutit inévitablement à un attachement particulier, intime avec des personnages aux rêves contrariés par la vie. -
Céline, brillante étudiante, se bat pour devenir journaliste. Entre stages qui n'aboutissent à rien et désillusions, elle finit dans un sordide salon de massage. Entre l'envie d'oublier que celui qu'elle aime la rejette et la nécessité de subvenir à des besoins tels que se nourrir et se loger, elle glisse peu à peu dans la prostitution... "Sans rendez-vous" ou un roman qui dépeint avec justesse les interrogations éthiques et les dilemmes d'une jeune femme spectatrice lucide plutôt qu'actrice d'une vie qu'elle déteste. Un récit remarquable qui nous offre une plongée saisissante dans un phénomène contemporain courant et effrayant : la prostitution étudiante.
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« Pourquoi déversais-je tant de bonté envers cet homme ? Quel intérêt se dissimulait sous cette émergence d'affection ? Pourquoi voulais-je l'aider, même contre son gré ? Quelle raison se cachait sous tant d'attention ? L'amour ? La passion ? Je ne voyais pas comment ces deux mots, même combinés, pouvaient satisfaire une explication à une situation de nature aussi complexe. La nature elle-même était-elle source de tant d'acharnement de ma part ? Avais-je encore quelque chose à me prouver ? Ce qui est sûr, c'est que David lui-même ne croyait pas sérieusement à la sincérité ou à la pureté de mes sentiments. Peut-être avait-il raison... » "La Fugue du papillon" ne traite pas de l'adultère ou des relations clandestines. Aussi n'est-il pas question de morale dans ce roman qui met en scène une femme éprise d'un autre que son compagnon. Plus explicitement, ce récit se penche sur l'état amoureux et prend pour toile de fond une Amérique du Nord dans laquelle la narratrice se cherche et cherche des réponses à ses interrogations. Procédant de l'autopsie d'une relation à distance et en pointillés, se déroulant le temps d'une parenthèse moins enchantée que mouvementée, "La Fugue du papillon" pointe, de son style épuré et lucide, les parts d'illusion, de légèreté, de solitude et de pesanteur du sentiment amoureux.
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« Dans l'escalier, «Please, Love, stay !» Comme un automate, je répète que mon job m'attend. La neige tombe de plus en plus, les flocons descendent de plus en plus vite. L'air est dense, lourd, étouffe les bruits. Le taxi est là... Les flocons mettent leur rideau entre nos visages. Nos lèvres se frôlent, douces et glacées. Elles glissent, se perdent ; nos yeux sont immenses, éperdus, hors du temps. Je le regarde, il a mis ses mains dans les poches. Vite, Je tourne Les talons, Vite, Sans me retourner, Kennedy Airport ! » Récit d'une passion évidente, mais interrompue, puissante puis qui s'estompe en pointillés, « L'Avion que j'ai pas pris » évoque, entre France et États-Unis, la turbulente valse des sentiments d'une femme gagnée par le doute et la crainte. D'un côté, deux âmes, deux corps qui s'attisent et s'attirent ; de l'autre, les freins que l'on s'impose, qui nous clouent au sol, nous rendant incapables d'envol. Et de ces contradictions surgit un texte tout en regrets, où se lit en creux une vie manquée... De là donc, ce texte mélancolique, en forme de double deuil : celui d'une relation bouleversante mais empêchée ; celui d'un homme, d'un artiste, à jamais perdu.
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"Les voix se turent. La lumière et les couleurs disparurent et la chambre se trouva plongée dans l'obscurité. Enimie sentait des frissons la parcourir, une forte nausée lui étreignait la poitrine et des pensées folles traversaient sa tête. Était-ce une hallucination? C'était sans doute lié à la potion qu'elle avait absorbée! Cela venait de Dieu ou des forces du mal? Comment savoir? Son intuition lui disait qu'il s'agissait en effet des messagers de Dieu. Elle sentait qu'il fallait leur obéir si elle voulait guérir. Elle continua à réfléchir, la nausée diminuait".
S'emparant de la légende selon laquelle la princesse mérovingienne Enimie, soeur du roi Dagobert, aurait guéri de la lèpre grâce aux vertus des eaux de la source de la Burle, Anne-Marie Sapse entreprend une fresque chorale étourdissante où, du VIIe siècle à nos jours, romances et religion, histoire et fantastique s'entremêlent pour donner vie à un habile puzzle de destins.
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éclaire demain avec aujourd'hui
Dominique Malmazet-grenard
- Societe Des Ecrivains
- 23 Décembre 2015
- 9782342046120
À 18 ans, Paule part pour la première fois en vacances à l'étranger. Son inexpérience et sa naïveté de jeune provinciale la font succomber à Pallas, qu'elle ne reverra plus après son retour en France. Elle épousera Emmanuel par obligation, qui lui cache lui aussi un secret. L'histoire débute par le retour de Paule, 30 ans après, dans ce pays qu'elle pense retrouver comme avant, pour se réconcilier avec lui d'abord. C'est aussi le temps des séparations ; avec son mari qu'elle hésite à quitter par habitudes prises, et avec sa fille qui la met au pied du mur. Dès l'atterrissage, elle se rend compte que le pays a changé, que tout est différent. En mieux. Grâce à Suzanne et Maximilien qui vont lui apprendre à gérer ses choix, ses habitudes, ses amours.
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«?Il entra dans la pièce avec un bouquet de fleurs... Trop tard. Trop tard pour parler, trop tard pour pleurer, trop tard pour pardonner, trop tard... Je suis partie de là et j'ai pris mon c?ur avec moi, mes rêves et mon amour. J'ai besoin d'eux, j'ai besoin des trois. Ces trois bagages sont tout ce que j'ai, tout ce que je n'ai jamais eu dans ma vie et tout ce que je n'aurai jamais. Je peux partager mon amour maintenant, j'ouvre mon c?ur... » Autour de l'histoire de Patrick et Julia, ces Pétales de plasticine vous donnent rendez-vous avec l'amour. Ode au romantisme, ce livre illustré n'indiquera pas une seule ligne à suivre pour apprendre à utiliser la pâte à modeler. Vous trouverez plutôt ici un guide pour l'âme afin de saisir un état d'esprit, un instant de vos sentiments exprimé en fleurs, une minute de votre amour atterrissant sur un papier et se métamorphosant en pâte colorée. C'est tout ce dont vous avez besoin : l'amour, l'imagination et le rêve ! Et finalement... ajoutez un peu de pâte à modeler et laissez votre c?ur parler !
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« Vincent s'arrêta un court instant. Allait-il remonter la rivière ou allait-il aller dans l'autre sens en suivant le courant ? Il jeta rapidement un regard à droite et à gauche avant de prendre une décision. Soudain, à une cinquantaine de mètres en amont, il avisa une ombre immobile et un peu irréelle qui se fondait dans la brume. Sans doute s'agissait-il d'un pêcheur qui était déjà là. » Un choix. Anodin en apparence. Si décisif dans la vie de Vincent et de cette silhouette au bord de l'eau. Du hasard d'une rencontre au feu dévorant de la passion, il n'y a parfois qu'une fragile frontière. Plus qu'un simple béguin de vacances, René Gérard Poupin conte l'histoire d'amour de deux êtres qui, l'un à travers l'autre, bercés par des émotions sur lesquelles on n'a aucune prise, dessinent leur présent, leur avenir... mais aussi leur fin. Empreinte d'espérance et de violence, de tendresse et d'affliction, la plume de l'auteur marquera le lecteur par sa profonde sensibilité.
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« Je ne suis pas ta fille ! Christophe n'est pas mon frère ! Papa n'est pas papa ! ».
Christophe fit asseoir Évelyne sur une chaise ; Évelyne, au visage pâle, encore incrédule, sa main cherchant où s'accrocher pour combattre son étourdissement, un vertige. Elle trouva le bras de Christophe sur son épaule, la main dans ses cheveux. Jeanne l'appela doucement : « Évelyne, tu es ma fille, tu seras toujours ma fille et celle de papa. Odile est et sera toujours ma petite fille. » Elle n'avait pas mêlé Christophe à l'histoire ; Jeanne avait compris depuis longtemps que les liens qui unissaient ses deux enfants étaient autre chose qu'un amour entre un frère et une soeur ; elle avait veillé du mieux possible à ce que cette attache restât platonique, s'inquiétait quand Évelyne se fichait éperdument de se montrer toute nue devant Christophe.
Passion, secret de famille, couples, agression...
Jardin et amours nous entraîne dans une spirale émotionnelle à la fois saisissante et excitante !
Par son écriture subtile et pleine de sensibilité, René Bard signe là un roman fort où l'amour et l'imprévu sont de mise !
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« Plongée en apnée dans tous les recoins de sa mémoire, elle fouille ses entrailles au scalpel, rouvre toutes les plaies et fait saigner l'immense et profonde blessure d'un premier amour perdu. Oublié ? Elle se trompait. Le prénom d'Erwan, resté gravé en elle, rouvre la cicatrice indélébile d'une trop brève passion qu'elle avait naïvement crue partagée et dont la rupture, inévitable et brutale, avait pris la forme d'une disparition sans explication, d'un abandon sans excuse. Rien que le vide qui tue plus que les mots. » Martine, sexagénaire divorcée, découvre une lettre jamais lue, contenant une promesse d'Erwan, son premier amour. Fantasmant sur un possible retour en arrière, elle part à la recherche de son auteur. Sans prévenir son entourage, elle décide de prendre un aller sans retour pour tenter de le retrouver. Une fugue en mode majeur pour un pèlerinage au rythme des saisons.
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Une petite ville du sud, sur le littoral. Le ciel est d'un bleu immuable mais « la mer noire sous la nuit, son odeur pénétrante, et le mystère déjà s'inscrit à l'horizon »... Lorsque Marie rencontre Pierre-Jean, le beau motard à catogan, au regard vert, elle tombe foudroyée sous le charme... Et Marie invente l'Amour... Sans fin ils se croisent, se cherchent, s'égarent, se retrouvent. « Comment ça se décline le déclin ?» s'inquiète Marie. Richard Cannavo Journaliste Pierre-Jean. Chevauchant sa moto, l'homme au catogan reste d'un mystère insondable. Son coeur est recouvert d'une carapace de cuir que Marie et ses doux poèmes ne demandent qu'à traverser. Il y a bien un homme, derrière l'animal. L'amour peut-il survivre sur cette route accidentée ? Entre poésies et perdition, Anne Anderssen nous conte le romantisme cruel de deux âmes dissemblables dans une histoire plus intellectuelle que charnelle.
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Un chemin, une voie, la voie de la saine raison, ouverte sur un monde dans lequel s'active l'assortiment usuel des passions, exacerbant toute une panoplie de forces contraires, aux pouvoirs parfois maléfiques, tel est le propos de ce récit où se mêle le crapuleux ordinaire au fanatisme religieux. Point de parti pris en cela, juste la description d'un monde de douleur, ni condamné à l'abîme ni transporté en un nirvana miraculeusement pacifié. Un récit articulé autour de quatre personnages. Augustin, alerte retraité, secourt un homme, Rachid, d'une agression raciste. Il s'en fera un ami, ainsi que de l'un des deux agresseurs, Fred, et d'un quatrième, Romain, ami de ce dernier, venu compléter la confrérie. Tous quatre seront mêlés à des événements dramatiques, en une confrontation imposée qui leur permettra de les orienter vers une fin heureuse, dans l'unité de leur diversité religieuse et culturelle. Roger Ongaro nous offre un roman comme leçon de philosophie et de tolérance.
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Trahison ; l'amour ou la vie, qui a menti ?
Daniel Ryba
- Societe Des Ecrivains
- 7 Juillet 2017
- 9782342154191
« Sa nuit fut passée à imaginer la prochaine rencontre avec celle, que, dans la demi-obscurité, il n'avait fait qu'entrevoir. Il lui sembla faire partie d'un romanesque avoué dont il n'aurait jamais pu imaginer être capable et dont il aurait eu honte au milieu de ses amis. Il découvrait, tout neuf pour lui, le monde des sentiments, qu'hier encore il aurait daubé. Le désoeuvrement était-il la source de l'étrangeté de sa folie, l'accablement de l'ennui, sans doute, pesait lourd. La nuit butait sur les volets fermés. » Moshé tombe amoureux de la belle Rivka. Enivré d'illusions, il aimerait chérir et vivre une belle histoire avec l'élue de son coeur. Comment la conquérir ? Que peut-il lui offrir, alors qu'un précipice social les sépare ? Les fréquentes disputes du couple âgé chez qui il loge auraient dû lui mettre la puce à l'oreille. Les désirs et l'amour passent ; mais la jeunesse n'écoute qu'elle-même. Daniel Ryba entonne un récit d'un genre singulier, poésie de la naïveté sous les airs mélodieux de la trahison.