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Olivier (L')
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"Dès la première entrevue, Madame Flora voulut que je nomme les ennemis que j'avais pu me faire. Or j'avais beau ne pas croire qu'un sorcier ait pu poser des charmes susceptibles de me rendre malade, j'avais beau ne pas croire que nommer soit tuer, je fus dans une totale impossibilité de lui livrer aucun nom. Chaque fois qu'elle me pressa de le faire, en frappant la table de ses cannes, j'eus l'esprit aussi vide qu'un analysant sommé de faire des associations libres [...] "
L'anthropologue, qui deviendrait aussi psychanalyste, rapporte ici la suite de ses travaux sur la sorcellerie dans le Bocage de l'Ouest français. Elle s'est laissée impliquer dans les processus qu'elle étudiait. Certains ont vu en elle une désorceleuse, d'autres une ensorcelée - en même temps qu'elle instituait l'anthropologie " symétrique ", dont elle fut une pionnière, qui met sur le même pied les deux partenaires de l'interlocution ethnographique. Le présent livre est donc un retour sur les matériaux relatifs au désorcèlement, et pose la question de savoir comment le fait d'" être affecté(e) " permet de construire un discours rigoureux, ici sur la sorcellerie.
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L'art de marcher
Rebecca Solnit
- Olivier (L')
- Bibliothèque de l'Olivier (FicEtr)
- 10 Juin 2022
- 9782823619003
« Au départ il y a un pas, puis un autre, et encore un autre, qui tels des battements sur la peau d'un tambour s'additionnent pour composer un rythme, le rythme de la marche. »
Dans cet essai devenu un classique de la pensée contemporaine, Rebecca Solnit retrace à sa manière l'histoire de la marche. Avec intelligence, une dose d'humour et sa célèbre irrévérence, elle évoque l'art de marcher comme acte poétique et politique. Pèlerinages, manifestations, flâneries, promenades, nomadismes artistiques, il s'agit d'un geste fort. Mettre en mouvement son corps, c'est aussi chercher sa place dans le monde, tenter de le découvrir ou de le faire changer.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Oristelle Bonis -
Dans le faisceau des vivants
Valérie Zenatti
- Olivier (L')
- Littérature Française
- 3 Janvier 2019
- 9782823614466
Leur relation n'était pas seulement celle d'un romancier et de sa traductrice, c'était aussi celle de deux amis qui se parlaient sans cesse.
De quoi parlaient-ils ? D'écriture, de langues, d'amour, d'animalité, d'enfance. De la terreur d'être traqué.
Ils partageaient également quelques silences.
Lorsqu'il disparaît en janvier 2018, la jeune femme ne peut se résoudre à perdre cette voix dont l'écho résonne si puissamment en elle. Après un temps de sidération, elle cherche à la retrouver, par tous les moyens. Sa quête la conduira jusqu'en Ukraine, à Czernowitz, la ville natale de l'écrivain. Il pourra alors prendre sa place, dans le faisceau des vivants.
Aharon Appelfeld était l'un des grands écrivains de notre temps.
Valérie Zenatti a traduit la plupart de ses livres, d' Histoire d'une vie (prix Médicis étranger 2004) jusqu'à Des jours d'une stupéfiante clarté, son dernier roman paru en France.
Scénariste et écrivain, elle est l'auteure de livres destinés à la jeunesse (Une bouteille dans la mer de Gaza) et de plusieurs romans dont Jacob, Jacob (L'Olivier, 2014), couronné par le prix du Livre Inter et traduit dans quinze langues.
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« Nous devons faire passer l'expérience atroce de la
catégorie de l'histoire à celle de l'art », écrit Aharon Appelfeld à propos des nombreux témoignages suscités par la Shoah. Sans négliger la valeur historique de ces témoignages, il nous rappelle que « seul l'art a le pouvoir de sortir la souffrance de l'abîme. » Car la vérité propre à l'oeuvre est indissociable d'une expérience subjective.
L'Héritage nu (Au-delà du désespoir), qui rassemble trois conférences prononcées à l'université Columbia, a fait
l'objet d'une première édition dans une traduction de l'anglais effectuée par Michel Gribinski (L'Olivier, 2006). La présente édition propose une version révisée par Valérie Zenatti à partir du manuscrit original en hébreu dont une partie a été retrouvée. Elle est par ailleurs augmentée d'une postface inédite de Frédéric Worms, qui met en perspective les enjeux philosophiques et littéraires de ces conférences avec l'ensemble de l'oeuvre d'Aharon Appelfeld. -
Sisyphe est une femme ; la marche du cavalier
Geneviève Brisac
- Olivier (L')
- Les Feux
- 17 Octobre 2019
- 9782823615678
" Comment dire mieux ce travail de Sisyphe : remettre à l'honneur ces grandes écrivaines, nos aînées, celles à qui nous devons la force et le courage d'écrire ce que nous voyons, ce que nous sentons, ce que nous savons, et qui, décennie après décennie, sont renvoyées à leurs ténèbres, oubliées, effacées encore et encore. Celles à qui nous devons la force et le courage de décrire ce recoin de perplexité où rien n'est majestueux ni symbolique, mais où tout est important, les soupirs, les rhumes, les agonies, les bains de mer. "
Dans la nouvelle édition, révisée et augmentée, de La Marche du cavalier, Geneviève Brisac explore les œuvres de Christiane Rochefort, Doris Lessing, Natalia Ginzburg, Vivian Gornick... Un regard singulier sur les femmes et l'écriture, une invitation à lire autrement.
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« Même dans les pires calamités, je continue d’entrevoir la possibilité d’un paradis en enfer, de croire en notre capacité à réagir avec créativité et compassion quand la détresse frappe sans distinction. »
En ces temps incertains, l’espoir est une denrée rare. Comment traverser les épreuves collectives que nous vivons ? Un paradis en enfer propose une réponse lucide et optimiste. Remontant le fil de notre histoire, Rebecca Solnit pose un regard inédit sur des événements majeurs (11 septembre 2001, ouragan Katrina, etc.) et met en valeur la solidarité, la fraternité, les actes politiques et individuels qui ont permis à notre civilisation de se relever.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Hélène Cohen -
David Foster Wallace n'était pas qu'un grand romancier. C'était aussi un essayiste chez qui l'humour côtoyait une lucidité redoutable.
Ce premier tome de Considérations sur le homard regroupe les textes qu'il a consacrés à la société américaine. Qu'il raconte les " Oscars du porno ", la campagne présidentielle de John McCain, le 11-Septembre vu depuis l'Illinois, ou la souffrance du homard plongé dans l'eau bouillante, il ne fait, en somme, qu'une seule chose : nous parler de l'Amérique folle et inquiétante dans laquelle il a vécu, et de l'enfer hilare des temps contemporains.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jakuta Alikavazovic
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Considérations sur le homard Tome 2
David foster Wallace
- Olivier (L')
- Les Feux
- 5 Novembre 2020
- 9782823615753
« Faire de quelqu'un une icône, c'est le transformer en abstraction, et les abstractions sont incapables d'une communication vitale avec les vivants. »
Le premier tome de Considérations sur le homard (L'Olivier, 2018) réunissait les textes de David Foster Wallace consacrés à la politique et à la société américaines. Ce second volume rassemble ses essais sur la littérature, le langage et la communication.
Qu'il analyse l'humour existentiel de Kafka, qu'il règle son compte aux « écrivains narcissiques » et aux autobiographies de stars du sport ou qu'il dresse le portrait d'un célèbre animateur de radio obsédé par l'affaire O.J Simpson, l'auteur de L'Infinie Comédie continue de nous éblouir par son humour, sa curiosité et surtout sa créativité, qui semble ne connaître aucune limite.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jakuta Alikavazovic -
Et si on arrêtait de faire semblant ?
Jonathan Franzen
- Olivier (L')
- Littérature étrangère
- 3 Septembre 2020
- 9782823603507
« Vous pouvez continuer d'espérer que la catastrophe est évitable, et éprouver toujours plus de frustration et de colère face à l'inaction du monde. Ou vous pouvez accepter que le désastre est pour demain, et commencer à reconsidérer ce que cela veut dire d'espérer. »
Romancier célébré, Jonathan Franzen est également un brillant essayiste et le prouve dans ce recueil composé de textes écrits entre 2001 et 2019. À travers des récits personnels et des réflexions plus vastes sur l'Amérique, le réchauffement climatique, la littérature ou les nouvelles technologies, Franzen nous pousse à interroger notre rôle dans la marche du monde.
Aujourd'hui, ses mots résonnent d'un écho particulier. Comment réagir face à l'inéluctable ? Jonathan Franzen décrit la lutte qui se joue en chacun de nous entre l'optimisme béat, le déni et le pessimisme, proposant une voie médiane : celle du pragmatisme combatif.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Olivier Deparis. -
À la fois récit autobiographique et manifeste sociopolitique, Les Femmes est l'essai que Hilton Als consacre à trois figures majeures de sa vie et de son éducation : sa mère, immigrée de La Barbade à Manhattan ; Dorothy Dean, une mondaine underground du New York des années 70 et 80 ; enfin, Owen Dodson, un poète et dramaturge gay qui fut le premier amant de Als.
Tous avaient un point commun : noirs, ils avaient bâti leur identité et leur vie sur le refus ou la subversion des stéréotypes associés au concept de la " Négresse " dans la culture américaine. C'est ce concept que Hilton Als déplie dans Les Femmes : l'analyse la plus scrupuleuse se mêle à l'émotion, et produit une pensée nouvelle, vivante, explosive.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Clélia Laventure.
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Traduit de l'anglais (États-Unis) par Philippe Garnier et Marc Amfreville.
" Tout ce qui n'est pas écrit, couché sur le papier, disparaît, à part certains moments, scènes et personnages impérissables. "
Salter par Salter réunit les trois dernières allocutions données par James Salter à l'université de Virginie en 2014, ainsi que l'entretien " Tout ce qui n'est pas écrit disparaît ", paru dans la Paris Review en 1993. L'auteur d'Un bonheur parfait s'y confie et évoque les lectures qui l'ont inspiré, la genèse de ses romans, sa vie d'écrivain et ses rencontres, et tente d'analyser ce qui fait un " style ".
Entre exercice d'admiration, souvenirs et pérégrination littéraire, Salter par Salter est l'autoportrait en creux d'une des dernières légendes de la littérature américaine contemporaine.
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Roberto Bazlen est une figure mythique de l'édition italienne.
Conseiller éditorial pour plusieurs grandes maisons littéraires, il a envoyé à ses amis de nombreux comptes rendus de lecture sous forme de lettres.
Les Lettres éditoriales en regroupent quelques-uns.
Parmi les considérations qu'on trouvera dans ses pages : faut-il publier L'Homme sans qualités de Musil ? En quoi le Journal à quatre mains de Flora et Benoîte Groult est-il un grand livre ? Alain Robbe-Grillet est-il vraiment un écrivain intéressant ?
Préface de Roberto Calasso.
Traduit de l'italien par Adrien Pasquali.
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Dès leur entrée aux États-Unis, les enfants migrants sans papiers venant d'Amérique du sud subissent un interrogatoire composé de quarante questions. Le but ? Leur permettre de raconter leur histoire, et pouvoir en juger la véracité.
Valeria Luiselli a été interprète pour les tribunaux américains. Elle a été confrontée à la brutalité des politiques migratoires et à leurs angles morts : comment dire la terreur qu'on fuit, et celle qu'on rencontre en chemin ? Comment mettre en ordre par le récit, des vies rendues illisibles par la violence du monde ?
Raconte-moi la fin est un essai d'une grande sensibilité qui rend aux migrations leur dimension humaine.
Traduit de l'anglais par Nicolas Richard
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V. W.
Geneviève Brisac, Agnès Desarthe
- Olivier (L')
- Littérature Française
- 6 Octobre 2011
- 9782879299457
" Je ne veux pas être "célèbre' ni "grande'. Je veux aller de l'avant,
changer, ouvrir mon esprit et mes yeux, refuser d'être étiquetée et stéréotypée. Ce qui compte c'est se libérer soi-même, découvrir ses propres dimensions, refuser les entraves. "
Virginia Woolf
Parce qu'il est très difficile de décrire un être humain, et encore davantage quand celui-ci a noirci des milliers de pages de romans, de lettres, de journaux, il n'est pas inutile de flâner un peu dans le vague et le brûlant des souvenirs, comme un fond de couleurs et de sensations, sur lequel inscrire les hiéroglyphes, les lignes noires et entremêlées de l'histoire familiale.
En mettant l'accent sur le caractère contemporain de l'œuvre de Virginia Woolf, Geneviève Brisac et Agnès Desarthe invitent à la relecture d'un auteur capital, dont l'importance commence tout juste à être comprise. -
La marche du cavalier
Geneviève Brisac
- Olivier (L')
- Littérature Française
- 6 Octobre 2011
- 9782879299174
" Qu'est-ce que "la marche du cavalier' ? Un brusque écart sur l'un des côtés de l'échiquier. Une manière d'avancer puis de se retirer de la scène, de se regarder agir après avoir agi, d'inscrire le décalage entre la conscience de la narratrice et la manière dont elle est perçue : la marche du cavalier traduit une sorte de dédoublement symptomatique de la condition féminine. Elle est aussi une tournure réflexive du roman moderne, qui exprime le désarroi de l'homme désarmé devant la complexité nouvelle du monde, la solitude des foules, la perte du sens. "
À partir d'une remarque de Vladimir Nabokov, Geneviève Brisac interroge les formes que revêt l'écriture des femmes, les figures de leur style, et en décrypte le sens caché. De Karen Blixen à Virginia Woolf en passant par Jean Rhys, elle explore onze manières d'écrire – c'est-à-dire onze manières de penser et de sentir le monde.
Bien plus qu'un essai sur l'existence supposée de la " littérature féminine ", La Marche du cavalier tente d'approcher l'énigme de la création, dans une époque où l'idée même d'une telle énigme semble vouée à la disparition.
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Le style comme expérience
Pierre Bergounioux
- Olivier (L')
- penser/rêver
- 29 Janvier 2016
- 9782823602777
" Comme les manières de penser, de sentir et d'agir, les façons de parler et, plus encore, d'écrire sont nettement différenciées dans les sociétés développées. Le style comme écart, variation expressive, surcroît de sens, est un fait. Il a été perçu, formalisé dès les débuts de la culture lettrée, en Grèce. On l'assimile, depuis lors, à l'exploitation des ressources immanentes au langage, constitué en entité autonome de dépendances internes. Mais, ce faisant, on perd sa dimension vécue, la satisfaction ambiguë qui colore pareille expérience. Celle-ci, comme l'ensemble de l'activité sociale, accuse la distribution inégale des ressources économiques et sémantiques. L'explication appelle une approche historique. " (P. B.)
Dans cet essai bref, Pierre Bergounioux évoque de manière éclairante ce qu'il appelle " l'expérience vécue du style ". Mais Le Style comme expérience est aussi une archéologie de l'écriture. Comment l'écriture peut-elle s'abstraire de son vice originel, à savoir son émergence comme signe des premières sociétés inégalitaires ? C'est un regard historique que cet ouvrage nous propose d'adopter en analysant les bouleversements littéraires de notre modernité. Et nous permet de comprendre comment la littérature s'est mise à considérer le monde comme " ce que nous vivons quand on y est impliqué corps et âme, maintenant ".
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Traduit de l'anglais par Anne-Laure Tissut
Saviez-vous que Barthes est un multiple de Diderot ? Que dans ses lettres à Louise Colet Flaubert essayait de lui dire délicatement qu'il ne l'aimait pas ? Que Laurence Sterne a inventé " la lassitude du roman " avant André Breton ? Que le roman est international ?
Dans cet essai littéraire où la rigueur fait bon ménage avec la fantaisie, Adam Thirlwell nous plonge dans l'histoire captivante de la circulation des textes. En évoquant Flaubert, Kafka, Borges, Gadda, Hrabal, Sterne, Gombrowicz ou encore Nabokov, il explore comme dans un roman policier l'histoire secrète des grandes oeuvres de la littérature, et développe une théorie originale de la littérature comme traduction.
" Comme romancier, Adam Thirlwell fait des étincelles. Comme critique, c'est le champion d'une approche ludique des textes, et il fait preuve, avec une grande éloquence, d'une passion espiègle et débridée pour la traduction. "
The Independent
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Qu'est-ce qu'être juif pour ceux qui ne savent pas eux-mêmes en quoi ils le sont ?
Brusquement confronté à sa judéité dans l'après-coup des attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher, Bernard Vorms s'interroge. Et si cette prise de conscience tardive n'était, finalement, que l'effet de l'âge ? Français, il l'est et ne peut en douter. Mais juif ? « Je le suis comme vous ne l'êtes pas », pourrait-il dire, à la manière de Raymond Aron.
Pour ce lecteur boulimique, la réponse est peut-être dans les livres. De Montaigne à Bernard Frank en passant par Emmanuel Berl et Isaiah Berlin, sans oublier les grands classiques de l'antisémitisme (Drumont, Bernanos, Drieu, Morand), il explore sa bibliothèque. En vain.
La solution est peut-être ailleurs, dans « la vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue ».
À condition d'en rire. Comme dans une histoire juive. -
Histoire d'escrocs Tome 1 ; la vengeance par le crédit ou Monte-Cristo
Jean-Michel Rey
- Olivier (L')
- penser/rêver
- 10 Mai 2013
- 9782823601640
Cet essai est le premier d'une trilogie qui paraîtra sous le titre général de Histoires d'escrocs. Chaque tome sera centré sur un roman : Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas, Les Buddenbrook de Thomas Mann, et enfin Le Grand Escroc de Herman Melville.
Dans ce premier tome, Jean-Michel Rey s'appuie sur les rapports entre le banquier Danglars et le comte dans le roman le plus connu d'Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo. Il s'agit, pour l'essentiel, de la vengeance du comte contre le banquier, une entreprise très soigneusement menée qui aboutit à la ruine de Danglars. En le montrant brillant économiste et redoutable rhéteur, Dumas fait ainsi du comte le héraut du capitalisme ascendant, et nous dévoile les grands rouages de la finance moderne - particulièrement ceux du crédit. Par l'analyse de ce célèbre roman, Jean-Michel Rey donne au Comte de Monte-Cristo un éclairage nouveau et terriblement d'actualité.
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Les possédés ; mes aventures avec la littérature russe et ceux qui la lisent
Elif Batuman
- Olivier (L')
- Littérature étrangère
- 2 Avril 2015
- 9782823602180
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Manuel Berri.
Pourquoi se contenter de lire des livres quand on peut aussi les vivre ?
Brillante étudiante à Harvard, puis à Stanford, Elif Batuman prend la tangente et part à l'aventure, sur les traces des auteurs russes qu'elle affectionne.
Elle rencontre les héritières fantasques d'Isaac Babel, visite le jardin de Tolstoï en Russie, apprend la langue ouzbek à Samarcande et s'installe dans une mystérieuse maison de glace
à Saint-Pétersbourg.
En chemin, elle relit les classiques et fait la connaissance d'une série d'excentriques, d'originaux et d'hurluberlus, tous membres d'un club très fermé : celui des fanatiques
de la littérature russe.
Récit d'initiation à la vie et à la lecture, Les Possédés nous emporte dans un tourbillon d'épisodes rocambolesques et littéraires.