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Xenia
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Un jeu virtuel révolutionnaire adapté à la personnalité du joueur, un gardien de phare espérant la relève, un groupe de soutien pour les victimes de troubles littéraires, une symphonie unique créée dans le but de n'être jouée qu'une seule fois, un journaliste aux prises d'un groupement d'indécis, voici quelques-uns des thèmes que Nicolas Gracias a choisi de traiter dans ce recueil de nouvelles aux accents fantastiques.
Frôlant l'absurde, frisant la folie, rasant les limites du raisonnable, Nicolas Gracias nous emmène au-delà du réel et nous plonge dans un monde extravagant avec une dextérité rare. A l'instar des grands maîtres de la nouvelle fantastique, l'auteur a su dans ce recueil instiller une tension, un suspense, un monde à la saveur particulière dans lequel le lecteur, entraîné par le besoin d'en connaître le dénouement, en émergera secoué, ahuri, presque ébahi par la facilité avec laquelle il se plaît à croire qu'en fin de compte, ce monde parallèle n'est peut-être pas si éloigné d'une certaine réalité, à quelque encoignure.
Composé de dix nouvelles plus surprenantes les unes que les autres, ce recueil aux notes humoristiques, angoissantes et parfois tendres séduira sans aucun doute les amateurs du genre.
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L'oligarque Mouromski est retrouvé mort dans la piscine de sa propriété espagnole. Un accident stupide ? Nul ne le croit. Ce d'autant que son propre fils et héritier, Rafaël, disparaît peu après, au moment même où un bâtard improbable entre en scène, jetant son dévolu sur l'immense fortune du défunt... L'affaire sera un périlleux défi pour le juge d'instruction Valentin Lednikov, contraint de menu une investigation discrète hors de ses frontières Et pas n'importe où : à Londres, où l'empoisonne ment au polonium de l'agent double Litvinenkc vient de susciter une paranoïa antirusse sans équivalent depuis la Guerre Froide... Et que certains services, peut-être, attisent délibérément. Prenant pour décor l'univers opulent et irréel des " nouveaux riches " russes contrastant violemment avec l'austérité d'un État qui lutte pou maintenir son statut de puissance, ce polar captive à plus d'un titre. On pourra y voir un SA! slave, avec ses belles plantes aux jambes interminables. Mais on y lira aussi une méditation sur l propagande et la manipulation digne des roman de Vladimir Volkoff. L'on y trouvera surtout un aperçu sociologique et humain d'un monde encore mal connu: la Russie post-soviétique. En cette année de la Russie, les éditions Xeni proposent la première traduction française d'un des auteurs les plus lus de ce pays.
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Mythe fondateur de l'Helvétie, l'histoire de Guillaume Tell fait partie du patrimoine de l'humanité.
Mais si ce Guillaume était, en fait, un " étranger " nommé Gayoum ? S'il nous était arrivé de Berbérie, traversant la Blanchemédiane (Méditerranée) pour venir combattre les Trèchiènes (Autrichiens) aux côtés de Murad Boumgardène (Conrad Baumgartner), du héros ben Machtel (Arnold de Melchtal) et de ce cher Stouffa (Werner Stauffacher) ? Par le truchement d'une Suissesse étrangement émigrée en Tunisie - elle-même personnage inénarrable - Rafik ben Salah adapte à la culture maghrébine la plus helvétique des légendes.
Sur la trame vraie des faits, altérée par une généalogie fantasque, il nous déroule une fantaisie savoureuse, faisant sentir dans le texte même les fioritures et les inflexions du parler nord-africain. Par-delà le récit burlesque et attachant, ce conte de Rafik Ben Salah, écrivain suisse d'origine tunisienne, constitue une étonnante passerelle entre les cultures...
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Interdit de rire ; l'affaire Dieudonné par ses avocats
David De stefano, Sanjay Mirabeau
- Xenia
- 19 Septembre 2014
- 9782888921912
Pour faire taire Dieudonné en février 2014, Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, a mobilisé tous les moyens de répression légale de la République. Le futur premier ministre a transformé sa lutte personnelle contre l'humoriste en affaire d'Etat.
Ainsi, le jugement précipité du Conseil d'Etat interdisant le spectacle «Le Mur» a créé un précédent inquiétant dans la jurisprudence française, laissant magistrats et politiques dicter l'humour, le comique et le bon goût.
La patrie des droits de l'homme et de la liberté de pensée va-t-elle basculer dans la censure à cause d'une «quenelle»?
Dans cet ouvrage de témoignage et d'analyse, les avocats de Dieudonné reviennent sur cette ahurissante campagne et ses conséquences sur la loi, les libertés et le vivre-ensemble français en tant que tel.
Interdit de rire offre ainsi un récit circonstancié des persécutions dont Dieudonné et son entourage ont fait l'objet, mais également une analyse symbolique et historique du fameux geste de la quenelle, dont les conclusions ont de quoi surprendre!
On y évoque aussi la nature du rire, la fonction du comique dans une société, mais également des affaires plus concrètes et passées sous silence, tel l'incroyable et somptueux cadeau fiscal offert à Dieudonné par le ministre Cahuzac en février 2013.
Fortement argumenté, magnifiquement écrit, cet essai est un réquisitoire saisissant contre un pouvoir en proie à l'incohérence et à la dérive autoritaire.
Me David de Stefano, fiscaliste, et Me Sanjay Mirabeau, spécialiste de droit pénal, sont les avocats de Dieudonné M'Bala M'Bala.
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Jean Gabin, c'est une gueule, un grand acteur, un combattant... et aussi un certain visage de la France.
Malgré le temps, la société qui change trop vite et le noir et blanc, Gabin est toujours fréquenté et fréquentable. Il y a plusieurs raisons à cela - le talent, la présence qui le sert, les scénarios, les réalisations - mais qui fusionnent en une seule :
L'incarnation du cher et vieux pays.
- Avec un classement des 5 Gabin préférés de 23 personnalités.
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L'exloit de ce roman est de démolir le cliché du «vampire» auquel Bram Stoker et ses épigones réduisirent le bien réel Vlad III, dit l'Empaleur, prince de Valachie, tout en bâtissant un nouveau «mythe». Il s'agit de rétablir un portrait du voïvode - tel qu'il fut, et tel qu'il eût pu se vouloir: guerrier hors pair, l'unique némésis de Mehmed II le Conquérant, érudit, l'ami et l'égal de l'élite néoplatonicienne, espèce de surhomme à l'ego démesuré, victime et bourreau, forgeant sa propre légende du fond de la geôle de Visegrád où il croupit par la traîtrise de ses royaux «amis». Trouvaille originale, Mincu nous dépeint un Dracula déjà conscient de sa propre noire légende. L'histoire de l'Empaleur est décrite à travers les yeux de
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Et si, pour une fois, l'on prenait les expressions toutes faites au pied de la lettre? Si les émotions trop vives nous faisaient réellement mourir?
Entre détresse totale et humour noir, les héroïnes de Marie Buffat sont des femmes extrêmes et entières.
Que leur arrivera-t-il si elles laissent leurs émotions se déchaîner sans frein?
Même lorsqu'elle n'aboutit pas à la destruction physique, cette exploration intrépide des passions ordinaires nous rappelle que notre vie est faite d'anéantissements et de résurrections. L'auteure de La Toupie était reconnue pour son style et sa lucidité.
Avec Le nombre de fois où je suis morte, elle apporte un ton nouveau dans la littérature suisse: caustique comme les textes d'une Linda Lemay, métaphysique comme les méditations d'un Dürrenmatt.
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La piqûre de trop ? ; pourquoi vaccine-t-on les jeunes filles contre le cancer de l'utérus ?pré
Marival/Spinosa
- Xenia
- 4 Mars 2010
- 9782888920908
Présenté comme le premier " vaccin contre le cancer ", le vaccin anti-HPV a été salué comme une avancée médicale extraordinaire.
Il a rapidement été inclus, dès 2006, dans les calendriers vaccinaux de nombreux pays industrialisés. En ce moment même, de nombreuses campagnes nationales de vaccination sont en cours. Jusqu'il y a peu, les jeunes femmes qui envisageaient de séjourner aux Etats-Unis devaient montrer la preuve qu'elles l'avaient reçu, signe que ce vaccin était devenu un pivot du système de prévention officiel. L'engouement et le climat d'urgence ainsi créés ont relégué dans l'ombre toute une série d'interrogations que les auteurs de ce livre abordent pour la première fois de front et d'une manière systématique et argumentée : -Le cancer du col est-il véritablement un problème de santé publique dans les pays riches ? - Que sait-on de l'efficacité des deux produits disponibles ? - Et surtout, comment ce vaccin a-t-il pu s'imposer à une vitesse aussi foudroyante en dépit de son prix exorbitant ? L'enquête exemplaire de Catherine Riva et Jean-Pierre Spinosa remonte la piste d'une success story inédite.
Elle fait le point sur les connaissances, détaille les résultats des études disponibles, les questions qui restent sans réponse et le fantastique dispositif de " sensibilisation " mis en place par les fabricants. Elle met le doigt sur la vaste nébuleuse de conflits d'intérêts qui entoure ces vaccins et souligne la difficulté d'obtenir des informations à ce sujet. De nombreux éléments d'information relevés dans ce livre sont exposés pour la première fois " en clair " au grand public, que cette vaccination a mis sous pression et qui assume le cotât des campagnes sans savoir à quoi elles servent et quels intérêts les motivent.
Cet ouvrage est destiné notamment à tous les parents que l'on encourage à faire vacciner leurs filles - afin qu'ils puissent prendre leur décision en toute connaissance de cause.
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Les théories du management sont foison.
Voici enfin une antithéorie du management ! A moins que ce soit une théorie de l'antimanagement ? Blague à part : ingénieur de haut niveau, travaillant dans les multinationales, Gabriel Fuchs n'est pas dupe du système. D'une plume désopilante et cruelle - n'est-il pas le fils d'un célèbre écrivain comique ? Il dresse un véritable inventaire de l'entreprise comme elle ne va pas. Pourquoi 70 % de tous les projets sont-ils condamnés à l'échec ? Pourquoi les nouveaux ascenseurs marchent-ils toujours moins bien que les anciens ? Pourquoi l'informatique tue l'information au lieu de la démultiplier ? Et au fond : qui commande vraiment le navire ? Au nom de quoi ? Pourquoi ? Toutes ces questions " professionnellement incorrectes " sont posées ici de but en blanc.
Et l'auteur y répond avec une franchise revigorante. Sous ses dehors satiriques, La Comédie du Management est une véritable anthropologie de cet univers encore mal exploré : le monde du business. Chacune des " scènes " de ce livre illustre ses superstitions, ses rites, ses hiérarchies ouvertes ou cachées et ses codes secrets.
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Mlle Tamara n'aime qu'une chose : lire des livres tout en savourant des fruits.
Mais, lorsqu'elle devient une véritable destinée, la lecture finit par vous ouvrir les portes d'un univers parallèle. On y fait des rencontres insolites, entre le quiproquo, la plaisanterie et le surnaturel. Tel romancier condamné qui a conçu une stratégie littéraire pour vaincre la mort. Tel livre qui se dérobe à la lecture. Tel autre qu'il ne faut ouvrir à aucun prix... Derrière ses situations impossibles, cette odyssée en bibliothèque retrace en filigrane le drame d'une solitude où les rêves livresques masquent la crainte du temps qui passe et la recherche désespérée d'une âme soeur.
Rendue célèbre dans le domaine anglo-saxon par son roman primé Le Quatrième cercle, l'oeuvre de Zoran Zivkovic a connu une soixantaine de traductions dans le monde. La Bouquineuse est le premier de ses dix-huit ouvrages à paraître en français.
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A Erevan, l'été n'est plus ce qu'il était, les objets y demeurent enveloppés de brume, et les passants y rôdent comme des poissons. J'ai moi-même l'apparence d'un poisson, mais je recèle une terre obscure, un sol noir comme un tournesol. Sept janvier, voilà dix-sept jours que je parle Mais c'est à peine si j'éprouve des signes de fatigue. Voilà déjà que je t'oublie, et une fois encore, demain, je t'oublierai... là-bas le président de la République française est en train de mourir, mais je ne suis pas le président de la France, ici je demeure, j'existe - je ne meurs pas. Mariné Petrossian.
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Voici une introduction hilarante l'anarchisme.
Au cours d'un des rares entretiens qu'il a accordés, le penseur anarchiste américain Karl Hess (1923-1994) se raconte avec son style direct et faussement naïf. Retour aux sources de la démocratie américaine, sa pensée s'appuie sur la Déclaration d'indépendance et sur l'attachement aux libertés individuelles exprimé dans celle ci. Aux questions les plus graves, Karl Hess offre des réponses pleines d'humour, légère et heureuses.
Ignorant la gravité théorique de la gauche européenne, Karl Hess reste didactique et naturel. Trente ans plus tan ses propos ont conservé intact leur pouvoir de fascination.
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Au début de sa carrière d'universitaire et de penseur, Eric Werner s'était fait «tirer son portrait» par le grand peintre polonais Joseph Czapski.
Incomprise, mal aimée, cette oeuvre était restée dans l'ombre durant des décennies. En la redécouvrant à l'âge mûr, son modèle, l'auteur de ce livre, comprend enfin le message que l'artiste défunt lui avait légué: le miroir de sa propre personne avec trois décennies d'avance!
Partant de cette révélation, Eric Werner se lance dans une introspection bouleversante, tissant autour d'un tableau la trame de sa propre vie, des époques traversées, des idées épousées, contestées ou combattues.
Protagoniste de la scène intellectuelle suisse et francophone, philosophe politique audacieux, professeur et témoin, Werner nous livre une réflexion magnifique sur le temps, la fragilité des idées et des convictions, et nous emmène avec lui à la poursuite du noyau même de son être intellectuel et émotionnel. Osant affronter, pour la première fois, des spectres qui ont, consciemment ou non, façonné son existence: l'incompréhension et le conflit avec son père, une conversion religieuse hésitante, des engagements publics motivés par l'éthique plus que par la conviction politique.
Après cet essai vertigineux et très personnel que fut La Maison de servitude, Eric Werner propose ici un voyage intérieur cruellement lucide, toujours intelligent et étrangement poétique qui est peut-être l'un des chefs-d'oeuvre de l'autoportrait.
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La Maison de servitude désigne l'Egypte pharaonique de l'Ancien Testament.
Les hommes ont pour vocation de sortir de la Maison de servitude pour accéder à l'existence libre et responsable. Mais la libération est rude, angoissante. Beaucoup n'aiment pas la liberté, nourrissant même à son endroit une véritable haine. Ils en ont peur, elle est à leurs yeux un fardeau trop lourd à porter. Ils n'ont donc qu'une idée en tête regagner la Maison de servitude. C'est ici qu'intervient le Grand Inquisiteur.
Aux déçus de l'émancipation, il fait miroiter tous les avantages de l'esclavage, en particulier la certitude d'être pris en charge pour tout et de n'avoir plus à décider de rien. Du pain et des jeux également. Bref, il leur propose de les reconduire à la Maison de servitude. Cet accompagnement rejoint ce qu'on appelle le totalitarisme. C'est une tentation permanente à notre époque, on le voit aujourd'hui par exemple avec l'islam.
La modernité, selon Eric Werner, consiste en une lutte à mort entre la liberté chrétienne, d'une part, et l'autorité rassurante du Grand Inquisiteur de l'autre. Cet essai surprenant prend le contre-pied d'une idée aujourd'hui très répandue, selon laquelle la modernité serait la mort du christianisme. Et si ce n'était pas le contraire, justement ? Si l'effondrement du cadre de vie traditionnel, loin de devoir s'interpréter comme " sortie du christianisme ", n'en marquait pas, à l'inverse, l'accomplissement même ? Si les germes jetés en terre à l'époque des Evangiles n'avaient réellement commencé à porter leurs fruits qu'avec l'avènement, à notre époque, du sujet personnel et de son accession à la parole ? Après ses essais de philosophie politique, Eric Werner livre ici un ouvrage inclassable, vertigineux, qui sonde les racines historiques de la liberté.
Entre littérature et psychologie, s'appuyant tour à tour sur Tocqueville, Nietzsche, Dostoïevski, Spengler, Erich Auerbach, d'autres encore, il propose au lecteur moderne un cheminement déroutant, mais exaltant et honnête, vers l'unique promesse du christianisme, celle du salut personnel lié à la présence en nous de la parole vivante.
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L'Histoire de France politiquement correcte présente sous un jour nouveau les événements majeurs qui ont forgé l'«identité française». Finie la complaisance envers les erreurs tragiques de nos ancêtres, fini l'escamotage des exclusions, stigmatisations, persécutions et discriminations qui ont émaillé notre histoire.
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Despotica, c'est le titre du blog de Slobodan Despot. C'est également le cahier d'idées et de réflexions qui accompagne son travail d'éditeur. Editeur insoumis et provocant, Slobodan Despot apparaît dans ses propres textes plus méditatif et plus poétique à la fois. Notes de voyage, pamphlets, portraits, critiques littéraires, chroniques... Des contributions en apparence disparates, et pourtant reliées par une intention commune : la recherche des îlots de présence divine et humaine dans un monde qui se déshumanise et se décivilise de manière précipitée. Avec un style mêlant franchise et humour, ironie et compassion, ces textes s'efforcent de surpasser, à chaque fois, les schémas sommaires où l'on essaie d'enfermer les esprits.
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Cela se passe dans un village tranquille des Alpes suisses recouvert d'un manteau de neige et de silence. Retrouvé blessé, dévêtu et inconscient à deux pas du chalet de ses parents, le petit Gianni n'est plus qu'une ombre survivant dans le coma. Qui a pu commettre un crime aussi monstrueux ? Et pourquoi cet enfant, dès le début, a-t-il été si mal soigné ? L'enquête officielle, un exemple de cafouillage et d'incurie, finira par conclure à la culpabilité du chien de la maison ! Pour Jack, détective privé en proie à une profonde crise existentielle, l'affaire Gianni deviendra une passion vitale. Il reprendra le dossier, posera les questions que le juge d'instruction s'est gardé de poser, poursuivra seul la vérité - ou son illusion - lorsque tout le monde autour de lui aura laissé tomber. Plongée saisissante dans une obsession personnelle, ce récit inspiré de faits réels rouvre, sur le mode de la fiction, un dossier que l'on a voulu trop hâtivement clore. Il dessine dans le drame et la conjuration l'image d'une " Suisse au-dessus de tout soupçon " aussi sordide, à sa manière que celle que Jean Ziegler, jadis, avait dénoncée.
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Rédigé sous la forme de chroniques, ce récit relate l'expérience d'une migration du nord vers le sud. Il illustre de manière vivante et divertissante la difficulté à affronter un univers aussi déroutant et surréaliste que celui du Mexique à partir de repères culturels occidentaux. La narratrice, qui passe d'un pays sécure à un pays en crise, mais aussi d'un pays si bien organisé qu'il en est devenu ennuyeux à un pays regorgeant de vie et d'énergie humaine, emmène le lecteur vers des contrées aussi lointaines qu'intimes. C'est l'expérience subjective des réalités mexicaines - réalités sociale, politique, culturelle, administrative, quotidienne, etc. - qui crée et donne sa cohérence au récit, offrant un panorama tantôt drôle et sensible, tantôt mordant et désabusé face au caractère angoissant du quotidien migratoire et au déracinement ressenti.
L'auto-dérision, l'humour et la vision critique caricaturale se veulent d'abord dédramatisants, mais servent également d'amorce à une réflexion de fond. Le Mexique, culturellement déchiré entre les extrêmes - entre nord et sud, entre progrès et stagnation, entre exaltation et inertie, entre beautés et horreurs - est invoqué comme représentant du clivage entre une culture dite «globale» et les spécificités culturelles. Un clivage qui engendre une certaine perte d'orientation personnelle, et que l'on retrouve audelà des frontières mexicaines, jusque dans la réalités des pays occidentaux, aujourd'hui en crise eux aussi.
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De Gaulle ; espérer contre tout ; lettre ouverte à Régis Debray
Paul-marie Coûteaux
- Xenia
- Franchises
- 18 Juin 2010
- 9782888921080
L'ambiguïté des régulières célébrations du Général de Gaulle - cette année est le 70e anniversaire du 18 juin, le 40e de sa mort et le 120e de sa naissance - par une génération politique qui le bafoue unanimement, tourne désormais à l'imposture. Préfaçant, en avril dernier, la réédition des Grands Discours de guerre, Régis Debray fait pire encore dans la révérence assassine en faisant du Général statufié le grand récapitulateur de l'Histoire de France, celui qui lui aura permis de quitter la scène historique sur un beau geste, le 18 juin, fabrication a posteriori, selon Debray, en forme de baisser de rideau. Paul-Marie Coûteaux lui adresse dans l'urgence une longue lettre de rupture, dénonçant la capitulation intellectuelle cachée derrière la révérence. Il n'y a là, démontre-il en ce texte dense et parfois violent, qu'une pure ignorance de la réalité mais aussi de la vérité du peuple français, de ses drames mais aussi de ses ressorts profonds, qui bafoue à la fois la Charité, l'Espérance et la Foi, trois vertus théologales que les drames où glissent l'Europe en général et la France en particulier vont au contraire rendre, pour la poignée des nouveaux résistants, plus brûlantes que jamais.
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Le docteur Didi-Roy, psychiatre, est expert criminologue. Les cas qu'il traite le hantent. Il s'en ouvre à Françoise Rey, qui en tire dix-sept récits, terrifiants ou intrigants, à la lisière du désir, de l'amour et du crime.
"...très vite je me suis sentie intéressée, ébahie, passionnée de découvertes multiples, qui, à mon sens peuvent aussi saisir un public innocent des questions psychiatriques et judiciaires : les affaires que j'ai sélectionnées passent de l'anodin, du véniel, du quotidien à l'extrême gravité, à l'horreur absolue. Les coupables sur la sellette sont malades, ou alcooliques, ou inconscients, ou handicapés, ou parfaitement normaux, équilibrés et responsables. Le jugement de leurs fautes, leurs peines, les injonctions de soins peuvent paraître quelquefois indulgents et quelquefois disproportionnés...".
Du milieu opulent et feutré des éleveurs de vin aux laissées pour compte de la DASS, de l'adolescent au grand-père salace, toutes les couches de la société, tous les âges, tous les goûts sont ici représentés. Il faut le tact et le talent d'une romancière sans préjugés pour humaniser et donc faire comprendre ces trajectoires de vie.
Ce témoignage dépeint aussi le climat des prétoires, les doutes et les obsessions des magistrats et des experts, le traitement souvent dégradant des présumés coupables. Les délits du corps est un témoignage fort mais respectueux, sans équivalent dans l'édition contemporaine, restitué par une grande plume de la littérature érotique.
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Avec la verve et la gouaille qui le caractérisent, le dernier roi de Paris dresse un éloge vibrant de cette institution de la société française, ce soldat inconnu des guerres de l'amour qu'est le cocu. Hilarant et pas si frivole qu'il y paraît.
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OEuvre originale dans le paysage ittéraire roumain, «Le Siège de Vienne» fait appel à la fois à la mémoire d'un passé lointain (l'Empire autro-hongrois) et à celle d'un passé plus récent (le passé communiste de la Roumanie) jusqu'au début du XXIe siècle.L'ironie, l'humour, le talent littéraire en font un texte remarquable, renvoyant à des auteurs comme Caragiale ou Ionesco.
Le cadre du récit est une ville moyenne du nord de la Transylvanie qui vit au rythme des préparatifs précédant les fêtes de fin d'année en 1995. Ce bref laps de temps n'empêche pas les perosnnages d'une communauté cosmopolite et multilingue de refaire, à travers les soubresauts d'une mémoire collective, un siècle entier d'existence commune.
Roman réaliste, «Le Siège de Vienne» intègre aussi, de façon naturelle, le fantastique d'un Boulgakov. Il aborde l'histoire roumaine et européenne en ce qu'elle a de plus concret et de saisissant: la dernière guerre mondiale, le Goulag russe et roumain, la révolution hongrois de 1956, le dégel roumain de 1966, le Mai parisien, la révolution roumaine de 1989 et la cute du communisme. Écriture rare, sensible et intelligente à la fois, style riche et entraînant le lecteur vers des commentaires psyhologiques subtils, sens souterrain se décantant petit à petit, telles sont les qualités de ce roman d'exception. La critique roumaine ne s'est pas trompée enle plaçant en tête de la création romanesque de ces dernières décennies.
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La France de Michel Audiard ; le demi-siècle des tontons flingueurs
Alain Paucard
- Xenia
- 9 Juillet 2013
- 9782888921639
Michel Audiard a eu le sort posthume qu'il méritait : récompensé par le public et honni de la critique de son vivant, il est désormais élevé au rang de gloire nationale, y compris et surtout par ceux qui l'avaient dénigré. C'est justice : Audiard fixe sur la toile de la vie française, entre 1949 et 1985, le tempérament gaulois avec, en dominante, l'esprit frondeur du Parigot-tête-de-veau. Gabin, Ventura, Blier, Lefebvre, Biraud et bien d'autres sont les instruments d'une partition qui sonne juste.
Le monde a changé, mais pas les ressorts humains qui fondent l'éternelle comédie des passions. Audiard en est le vivant exemple. Une belle et gouailleuse introduction à l'univers d'Audiard par un frère en esprit parisien, assortie d'une filmographie : le parfait "vademecum" audiardien.
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Boulevard de l'islamisme ; de l'échec de l'intégration à la désintégration de la démocratie
Mireille Vallette
- Xenia
- 16 Octobre 2012
- 9782888921653
L'essor du radicalisme musulman défie nos sociétés.
La liberté d'expression diminue de jour en jour, des mouvements dits antiracistes censurent le débat public, tandis que les musulmans qui combattent cet obscurantisme reçoivent un écho dérisoire. Quant aux rapports qui, par dizaines, montrent l'avancée de la ségrégation et de la violence, et pointent la menace terroriste, ils semblent d'une inutilité absolue.
C'est que pour les médias, les politiques ou les chercheurs officiels, ces réalités n'existent pas. Ils veulent se convaincre et nous convaincre que rien n'arrêtera l'intégration. A chaque épisode agressif ou sanglant commis au nom de l'islam, ils injectent au public une dose de tranquillisant.
Pourtant, l'islamisation accélérée de l'Occident est loin d'être une illusion. Les péripéties quotidiennes qui se déroulent en Europe de l'Ouest - en Suisse et en France en particulier -, au Canada, aux Etats- Unis, témoignent de l'expansion d'un islam revendicatif qui manie la menace et l'intimidation, un islam décidé à renforcer son emprise et à imposer ses préceptes réactionnaires dans les rues, les écoles, les entreprises, les hôpitaux et les quartiers.
D'innombrables mosquées et associations se font les vecteurs d'un enseignement discriminatoire, marqué par la haine de l'Occident et des femmes, et l'interdiction au sein de la communauté de toute liberté religieuse.
C'est par le biais de multiples exemples que l'avancée de cet islam des ténèbres est illustrée. S'il faut s'en soucier, c'est qu'il menace les fondements mêmes de nos démocraties.