Le catalogue de l'ouverture de la Grotte Cosquer en 2022 à Marseille. La grotte Cosquer est l'un des sites majeurs de l'art pariétal paléolithique européen. Les groupes d'Homo sapiens qui ont fréquenté cette cavité y ont laissé des traces de leurs passages (silex, foyers, charbons, tracés digités...) dont les plus remarquables sont des dessins et des gravures organisés sur les parois dans un espace souterrain : une grotte ornée fréquentée entre 33 000 ans et 19 000 ans avant le présent.
Très isolée dans le sud-est de la France, loin des foyers « classiques » de l'art pariétal européen, mais aussi par le bestiaire qui y est représenté (pingouins, phoques notamment), la grotte Cosquer est une grotte ornée unique.
"Il y a quarante ans, le voyage d'Égypte était encore un long et difficile voyage. Aujourd'hui, grâce à la vapeur, l'Égypte n'est plus qu'à six jours de la France ; Le Caire n'est plus qu'à une semaine de Paris." Les textes regroupés ici sont tirés de l'abondante littérature en langue française consacrée au voyage en Égypte au XIXe siècle, et sont enrichis par de nombreuses images d'époque, certaines provenant d'illustres photographes visitant le pays. Ces témoignages littéraires s'accompagnent d'une riche iconographie, allant d'Antonio Beato à Francis Frith, en passant par les collections Adli et Gaddis
Faite de longues migrations, de victoires et de défaites, de fondations et de ruines de royaumes, l'histoire des Goths a contribué durant la période décisive des "Grandes Invasions" à façonner le destin de l'Europe. Les Goths ont été bien autre chose que des barbares en quête de butin. Ils ont manifesté des capacités d'adaptation étonnantes, assimilant aussi bien les techniques de combat des nomades de la steppe que les traditions administratives romaines, se dotant lors de leur conversion au christianisme d'une écriture particulière et d'une langue liturgique. D'une façon ou d'une autre, presque toutes les parties de l'Europe continentale ont été marquées durablement par leur action.
Les Sciences de la Terre connaissent de multiples applications dans la recherche archéologique : identification de matériaux, par la pétrographie et la pétrochimie ; analyse des paysages et de leur évolution, par la géomorphologie et la sédimentologie ; étude des «sols»et dépôts arch éologiques, par lapédologie, ainsi que par la micromorphologie, notamment dans le domaine de l'archéologie agraire mais aussi urbaine..
Voici le récit de la plus incroyable arnaque perpétrée par le «plus grand faussaire en écritures jamais épinglé», le sieur Denis Vrain Lucas qui fut condamné pour avoir vendu au mathématicien Michel Chasles - celui de la relation du même nom - plus de 27 000 fausses lettres de célébrités allant de l'Antiquité jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Cette stupéfiante affaire qui se déroule sous le Second Empire, n'aurait pu se développer sans l'extraordinaire engouement suscité au XIXe siècle par les autographes de personnages illustres.
Catalogue "carnet de voyage" de l'exposition "Expédition Hatnoub !" des musée et site gallo-romains de Saint-Romain-en-Gal. Elle a pour objectif de présenter la mission Hatnoub (Égypte) dédiée à la fouille et à l'étude des inscriptions d'une carrière d'extraction d'albâtre calcite exploitée dès l'aube de la civilisation pharaonique (soit dès le IVe millénaire). Elle cherche à rendre compte du travail des égyptologues et de ses évolutions sur le site de Hatnoub, depuis la naissance de la discipline jusqu'à nos jours.
Retrouver l'architecture antique est un défi. Jean-Claude Golvin y parvient grâce à une connaissance archéologique et architecturale alliée à un talent de dessinateur. Ainsi reprennent vie et forme les sites les plus célèbres : cent trente restitutions se répartissent sur trente siècles, de 2500 av. J.-C. au Ve siècle de notre ère. Chaque image représente une immense synthèse, regroupant en un seul dessin des milliers d'informations publiées dans des centaines de pages, parfois le résultat d'un siècle de fouilles. Nouvelle édition d'un classique de la vulgarisation archéologique.
L'archéologie est une science de l'interprétation. Écrite, elle devient une histoire. Et entre les deux se dissimule le travail de l'archéologue. C'est précisément l'objectif de ce livre : dévoiler les dessous de l'archéologie. Sous la forme d'une véritable enquête policière, l'ouvrage décortique de nombreuses inscriptions latines jugées au départ totalement énigmatiques. Produits mystérieux, écritures sibyllines et objets insolites font l'objet d'une attention chirurgicale. Question après question, l'auteur dévoile ainsi sa méthode d'investigation. Et la logique du raisonnement apparaît presque simple, y compris pour les non-latinistes. À partir des découvertes exceptionnelles réalisées ces dernières années dans le Rhône, le lecteur devient, l'espace d'un instant, un véritable archéologue. À travers ces différentes enquêtes, qui se recoupent et s'alimentent, tout un pan de l'histoire économique et commerciale de la civilisation romaine se dévoile. Conversations téléphoniques, échanges de courriels, réflexions personnelles et humour participent à rendre cette recherche des plus vivante.
Cet ouvrage sur Les Burgondes, Ier-VIe siècles apr. J.-C., contient tout ce que l'on peut actuellement savoir sur ce peuple germanique oriental qui s'est installé dans l'Empire romain au cours du Ve siècle. Il fait le point sur l'apport des sources historiques, et surtout des témoins archéologiques, augmenté par les découvertes réalisées depuis les quinze dernières années. Si les sources historiques permettent de reconstituer l'histoire politique et militaire, les Burgondes semblent avoir apporté quelques traditions culturelles propres : des costumes et parures féminins, plusieurs cas de déformations crâniennes, ou encore divers éléments linguistiques et juridiques.
Cet ouvrage propose un panorama de l'habitat en Europe celtique entre le IVe siècle, où il est majoritairement rural, et le Ier siècle av. J.-C., avant lequel l'Europe celtique se couvre de villes. César, qui les trouve lors de la conquête de la Gaule, leur donne le nom d'"oppidum". Cet ouvrage, richement illustré, présente les dernières avancées et réflexions en matière d'archéologie de l'habitat. Il a vocation à servir de manuel pour les étudiants en archéologie, mais il peut aussi intéresser un public plus large attiré par le monde celtique.
Le catalogue de l'exposition « Villae romaines » qui s'est tenue à l'abbaye de La Celle (département du Var) est un ouvrage complémentaire et indépendant. Conçu pour satisfaire la curiosité du public et des professionnels, il vise à offrir des synthèses thématiques sur les différents aspects d'une maison romaine établie hors des villes. Quand ce phénomène d'exploitation des campagnes apparaît-il ? Comment vit-on dans ces maisons ? Qu'y produit-on ? Voici quelques exemples des questions auxquelles cet ouvrage apporte des réponses.
S'appuyant sur les inscriptions découvertes à Alésia, cet ouvrage fait revivre une époque souvent méconnue durant laquelle la Gaule fut intégrée à l'Empire romain. Qui étaient alors les habitants d'Alésia ? Étaient-ils des colons romains ou des Gaulois romanisés ? Quels étaient leurs rapports avec Rome ? Quelle langue parlaient-ils ? À quels dieux s'adressaient leurs prières et leurs offrandes ? Les inscriptions du site d'Alésia offrent non seulement des réponses à ces questions, mais témoignent également d'histoires individuelles. Au-delà, elles révèlent les mentalités, la culture et les activités de toute une population dont nous sommes les héritiers.
Étirer, laminer, rétreindre, ciseler, planer, couler, ce ne sont que quelques exemples de la richesse de notre langue pour désigner le travail du métal que l'artisan travaille à froid et/ ou à chaud. Depuis la nuit des temps, l'homme et le métal sont intimement liés. L'âge du bronze, l'âge du fer et que dire de l'aspiration à l'âge d'or sont là pour en témoigner. Du Moyen Âge au XXe siècle, ces regards croisés entre des conservateurs des antiquités et objets d'art, des conservateurs des monuments historiques, des chercheurs à l'Inventaire général et des historiens de l'art nous livrent un champ d'exploration qui fournira une base de réflexion sur l'évolution des protections au titre des monuments historiques.
Cet ouvrage a pour ambition de dévoiler encore un peu plus l'imbrication qui existe entre les deux disciplines. En effet, en France, c'est autour de la question de l'«archéologie» que s'est structuré l'enseignement de l'architecture aux XIXe et XXe siècles. Or, la seconde prend désormais ses distances avec la première et la formation historique, donc archéologique, des jeunes architectes souffre de carences certaines. Les deux disciplines ont pourtant fort à gagner quand elles se rejoignent et réfléchissent ensemble. L'objectif de cet ouvrage collectif est de montrer les parallèles possibles entre l'une et l'autre, les ponts permettant l'élaboration de nouvelles approches méthodologiques, sources d'inspiration mais aussi de remises en question.
Cet ouvrage, véritable encyclopédie de référence, fait le point sur vingt années de recherche en matière d'archéologie de la Corse, et fait suite au colloque d'Ajaccio qui s'est tenu en novembre 2017. À travers plus de 400 pages accompagnées de 375 illustrations en couleur et six grands chapitres, il retrace toute l'histoire de la Corse, du premier peuplement de l'île durant la Préhistoire, en passant par les grands sites antiques, l'architecture et l'urbanisme au Moyen Âge jusqu'aux monuments patrimoniaux des époques moderne et contemporaine.
Retrouver l'architecture antique est un défi. Jean-Claude Golvin y parvient grâce à une connaissance archéologique et architecturale alliée à un talent de dessinateur. Ce volume, qui se présente sous la forme de douze feuilles indépendantes pouvant être encadrées et permettant de voir les infimes détails des aquarelles, est consacré à la restitution de la ville d'Arles à l'époque romaine.Cet ouvrage est le premier d'une série qui permettra de voyager au coeur des civilisations antiques et de la Méditerranée, à travers des aquarelles présentées en grand format. Nous avons souhaité commencer par Arles, car c'est au musée de l'Arles antique que Jean-Claude Golvin a fait don de toute sa production d'aquarelles.
Les «Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne» présentent sous forme de dictionnaire un relevé des noms de lieux celtiques de l'Antiquité, soit attesté tels quels par les Anciens (César, Strabon, Ptolémée, itinéraires, etc.), soit reconstruits à partir de leur forme médiévale (chartes, cartulaires, vie de saints) ou de leur forme moderne. Ils ont été formés pour la plupart avant l'extension de l'Empire romain et attestent, de par leur simple existence, de la présence des Celtes sur une majeure partie du continent européen dans la période qui a précédé cette conquête, au tournant de notre ère. Cette extension, qui ne se résume pas à la Gaule, ni même à l'hexagone, et que d'Arbois de Jubainville avait appelée « L'Empire Celtique », va de la Germanie rhénane à l'Espagne occidentale en passant par les Gaules, et de la Bretagne à la Pannonie, en passant par la Cisalpine, c'est-à-dire l'Italie du Nord. Après une introduction qui explique la formation des noms de lieux celtiques et le dictionnaire proprement dit, des index abondants permettent de retrouver un nom de lieu ancien à partir d'un nom moderne et les noms de personnes celtiques qui ont formé un nom de lieu. Une traduction des toponymes est proposée.
Voyager à travers l'egypte des millénaires anciens en regardant les temples, les pyramides, les villes tels qu'ils furent au temps de leur splendeur, devient un rêve accessible.
Grâce au talent de jean-claude golvin, l'aquarelle nous restitue la vie au temps des pharaons.
Ce guide unique permet d'appréhender clairement les sites anciens. un texte concis les replace dans leur contexte religieux, économique et historique.
Il est un compagnon indispensable du visiteur qui veut comprendre le secret des pierres et des vestiges qui, souvent dénaturés par le temps, s'offrent sous un jour nouveau à ses yeux.
La Méditerranée a été le trait d'union de la civilisation antique. Par elle ont transité les produits, les hommes, les idées, les modèles économiques, sociaux et politiques. Mais la mer n'est pas un milieu simple. Elle change avec les saisons, avec les aléas climatiques, et avec les savoirs des hommes, qui la rendent alternativement repoussante ou attirante, en font une auxiliaire ou une ennemie, une porte ouverte ou une barrière. Les routes, qui n'y sont ni tracées, ni balisées, sont le produit d'une alchimie complexe où se mêlent conditions naturelles, technologie, savoirs empiriques et règles commerciales. Déterminer les itinéraires précis qu'empruntaient les navigateurs, leurs variations saisonnières, et les temps nécessaires à leurs parcours, sont le fruit de la géographie historique. Ces rythmes du commerce, qui ont constitué la trame de l'économie méditerranéenne antique, ont fondé la représentation du monde des Anciens. Un voyage à travers l'espace-temps de la navigation antique donne les mesures de la mer transmises aux géographes anciens par l'expérience des marins.
Cet ouvrage propose une enquête passionnante : partir des langues vernaculaires actuelles du Maghreb pour essayer de démêler l'écheveau des origines de ces dialectes, retrouver l'ancêtre commun de tous ces mots. Pour ce faire, l'auteur adopte une position originale : elle se base sur les mots de la cuisine, les recettes traditionnelles transmises oralement de mère en fille, et qui conservent en leur sein le socle millénaire dont ils sont issus. À travers les mets et les mots, elle entreprend donc un véritable cheminement de paléontologie linguistique.
Ce livre se veut, plus qu'une collection d'étymologies insolites ou cocasses, une introduction aux études indo-européennes démontrant que l'origine de notre patrimoine abstrait et la formation de nos concepts s'enracinent bien au-delà de l'Antiquité.
En effet, le concept d'indo-européen évoque pour la plupart d'entre nous un passé obscur, incertain et controversé. Notre conscience des origines linguistiques et culturelles s'arrête souvent à l'horizon absolu de Rome et de la Grèce.
Pourtant, la découverte et l'étude scientifique, au début du XIXe siècle, du sanskrit, puis sa mise en rapport avec les langues classiques, latin et grec, ainsi qu'avec le reste des langues de l'Europe - celtiques, germaniques, baltes, slaves, etc. -, ont produit cette conclusion nécessaire de l'existence d'une langue commune. Cette dernière est dite conventionnellement «indo-européenne», et d'elle sont dérivées, par une tradition ininterrompue, un grand nombre de langues actuelles.
Cet ouvrage présente ainsi 100 mots ou racines indo-européennes aboutissant à 800 mots ou noms propres du français contemporain, en en montrant le cheminement jusqu'à nos jours par les intermédiaires historiques que sont le latin, le grec, le germanique, le gaulois et, pour quelques cas, le sanskrit, l'iranien, ou le slave.
Par la place singulière qu'elle a occupée au sein de nombreuses civilisations premières, la hache de pierre, objet d'apparence aride, cache en réalité une porte largement ouverte sur des moments clés de l'histoire de l'humanité. Des premiers agriculteurs aux tribus papoues qui polissaient encore des haches à la fin du XXe siècle, des souverains de la Chine ancienne aux prêtres mayas, cet ouvrage offre une synthèse originale de cet objet présent sur tous les continents et dans presque toutes les cultures. illustré par de magnifiques photographies en couleurs, il est le fruit d'un important travail de recherche documentaire et de lectures, mais aussi de l'expérience acquise avec le temps, nourrie de nombreux échanges et de milliers d'objets observés.
Sur les terres d'Orient, l'humanité a parcouru un long chemin. Elle a essayé toutes les formules, du village à la ville, de la cité-État à l'État territorial, des États nationaux à l'Empire universel. Les populations d'Orient se sédentarisèrent progressivement, maîtrisèrent les plantes et les animaux, puis les techniques d'irrigation, la métallurgie, l'art de construire.