Luigi Rizzi nous conduit au coeur du plus grand dénominateur commun de l'humanité, le langage, retraçant son histoire, ses variations et l'infini de ses possibilités de développement.
Depuis plus de cinquante ans, des chercheurs du monde entier collaborent à une vaste entreprise de description et d'analyse des langues humaines au sein de ce qu'on a appelé la « linguistique générative ». La question fondatrice de ce programme de recherche est liée au caractère illimité des capacités linguistiques. Elle conduit à la formulation d'hypothèses sur la combinatoire syntaxique, son noyau invariant, les mécanismes de variation à travers les langues ainsi qu'à la production d'une cartographie précise des structures étudiées. Bien que complexes, ces structures peuvent être ramenées à l'application récursive de mécanismes extrêmement simples, objet d'étude du Programme Minimaliste. Ce domaine de recherche se nourrit aussi des études très éclairantes sur l'acquisition du langage menées dans un cadre interdisciplinaire de sciences cognitives.
Et si les professeurs n'étaient pas le problème, mais la solution ?
Il est possible de construire une école plus efficace et plus juste en donnant aux enseignants les moyens et conditions de travail à la hauteur de leur rôle dans la construction intellectuelle et citoyenne de leurs élèves.
Les résultats de la recherche en sciences sociales sont unanimes à montrer que les personnes les plus décisives dans l'avenir d'un enfant, après ses parents, ce sont ses enseignants. Leur impact sur les générations futures est le plus grand levier politique pour lutter contre les inégalités sociales.
Pour autant, trop souvent, ce rôle ne se reflète ni dans le débat public, ni dans les décisions politiques. Alors que près de 60% des dépenses éducatives sont consacrées aux enseignants, il est temps de se demander comment les politiques éducatives à leur égard contribuent à la perpétuation alarmante des inégalités scolaires en France.
À rebours des discours réactionnaires et défaitistes, ce livre montre qu'il est possible, avec des politiques publiques volontaristes, de renverser la tendance. Il met à disposition du débat public, parents d'élèves, décideurs politiques, et aussi enseignants eux-mêmes, les tout derniers résultats de la recherche et en tire des pistes innovantes pour que les enseignants puissent enfin contribuer pleinement à la construction d'une école, et d'une société, plus justes.
On connaît tous Jean-Luc Delarue, animateur surdoué des années 1990. De La Grande Famille sur Canal Plus à Ça se discute ! sur France 2, Delarue a révolutionné son métier. Son ton, sa jeunesse, son regard, sa liberté ont cassé les codes et participé à l'invention d'une nouvelle télévision, la télé compassionnelle, celle qui donne la parole aux « vrais gens » et qui sait les écouter. Réservoir Prod, sa société de production, est devenue en quelques années la première en France. Ce que l'on sait moins, c'est que, derrière son apparence un peu lisse de gendre idéal, Jean-Luc Delarue était en fait un homme rongé par le doute et empoisonné par la notoriété. Jean-Luc, l'enfant précoce qui peinait à l'école malgré une intelligence hors norme et un QI de 142, s'est vite transformé en Mister Hyde trompant son angoisse de perfectionniste dans la drogue, les médicaments et l'alcool. Aucun de ses succès pourtant flamboyants, à la matinale d'Europe 1 comme à la télévision, n'a su le rassurer. Sa soif insatiable de reconnaissance et de puissance s'est avérée destructrice pour lui-même et pour ceux qui ont partagé sa vie. C'est avec beaucoup d'empathie que Vincent Meslet nous dépeint un Jean-Luc Delarue émouvant et attachant dans ses réussites comme dans sa longue descente aux enfers, un homme incapable de s'aimer. Au travers du destin romanesque de Jean-Luc Delarue, Vincent Meslet nous raconte également l'envers du décor du monde de l'audiovisuel de ces trente dernières années. Delarue ou le roman d'une vie.
Comment s'y prendre pour avoir la meilleure école du monde dans dix ans ? PISA, le Programme international pour le suivi des acquis des élèves, révèle une école française sur le déclin. Le niveau n'en finit pas de baisser. Ce n'est pas une surprise. C'est encore moins une fatalité. La nouvelle gifle de fin 2013 doit être salutaire car la France peut se hisser dans le peloton de tête. Pour y parvenir, il faut penser différemment, regarder ce qui fonctionne à l'étranger. Cette enquête au coeur des pays qui font mieux que nous raconte comment la Floride apprend à lire à tous et pourquoi les adolescents de Shanghai pulvérisent les records mondiaux en maths. L'auteur a interrogé les meilleurs scientifiques. Du spécialiste du cerveau Stanislas Dehaene à l'économiste Esther Duflo, les chercheurs savent ce qui rend l'école efficace, ils ont étudié les méthodes qui permettent à tous les enfants de vraiment apprendre à lire, écrire et compter. Écouter ces experts doit aider les parents et les enseignants à donner enfin à l'élève France le bulletin scolaire qu'elle mérite.
Journaliste au Monde, spécialiste des questions d'éducation, Maryline Baumard est notamment l'auteur de Vive la pension, ces ados qui veulent aller en internat (Lattès, 2012) et L'École, le défi de la gauche (Plon, 2013).