Simone Veil accepte de se raconter à la première personne. Personnage au destin exceptionnel, elle est la femme politique dont la légitimité est la moins contestée, en France et à l'étranger ; son autobiographie est attendue depuis longtemps. Elle s'y montre telle qu'elle est : libre, véhémente, sereine.
Dans cet essai qui a beaucoup été repris dans la presse, Cynthia Fleury rappelle qu'il n'y a pas de courage politique sans courage moral et montre comment la philosophie permet de fonder une théorie du courage qui articule l'individuel et le collectif. Un texte aussi passionnant à lire pour soi que pour réfléchir aux graves défis auxquels sont confrontées nos démocraties.
Du 15 mai 2017 au 3 juillet 2020, Édouard Philippe a été Premier ministre et Gilles Boyer son conseiller avant d'être élu député européen. Depuis vingt ans, ils ont partagé tous les combats et ont vécu ensemble ces 1145 jours à Matignon.
Il en reste des images, des moments, des lieux, des rencontres, des décisions difficiles, des crises violentes et imprévues : en définitive, des impressions qui peuvent, parfois, laisser entrevoir quelques lignes claires.
Édouard Philippe et Gilles Boyer nous offrent un livre majeur, un témoignage exceptionnel, entre le récit et l'essai sur l'art de gouverner. C'est une leçon et un éclairage unique sur les actes, les lieux, les hommes du pouvoir.
Dans Le Vote des femmes, paru en 1908, Hubertine Auclert défend avec ardeur la nécessité de prendre en compte les femmes dans une république digne de ce nom. L'autrice y mêle des chapitres engagés, dans lesquels elle déploie une argumentation implacable et résolument moderne, mais aussi des courriers adressés aux élus, députés et préfets de son temps, ainsi que les réponses qu'elle a reçues, rendant compte de toutes ses tentatives pour changer les mentalités de son époque.
À la fois précieux document historique, texte militant et démonstration imparable, ce texte féministe incontournable donne à lire le combat de toute une vie.
Marx et Engels Manifeste du Parti communiste Marx et Engels avaient respectivement trente et vingt-huit ans. Publié en 1848, le manifeste de ces intellectuels allemands bouleverse le monde du travail qui prend conscience de lui-même. La lutte des classes est considérée comme le moteur de l'histoire et du progrès de l'humanité. L'objectif communiste sera la destruction de l'ordre bourgeois, de son Etat et du système de production fondé sur le profit. « La bourgeoisie, répétait Marx, se souviendra longtemps de mes furoncles. » Que signifient aujourd'hui ces écrits ? Sont-ils l'âme d'une revendication révolutionnaire riche d'espoir pour l'humanité ou le credo d'une entreprise de domination de millions d'hommes ? Comment la théorie révolutionnaire est-elle devenue un mouvement d'asservissement politique ? Marx affirmait qu'il n'était pas marxiste. On l'a divinisé, lui qui avait « de la haine pour tous les dieux ». Toute l'histoire de notre temps dépend de ce manifeste.
Edition présentée, commentée et annotée par François Châtelet.
Traduction de Corinne Lyotard.
Quand les talibans prirent le contrôle de la vallée du Swat, au Pakistan, une toute jeune fille éleva la voix. Refusant l'ignorance à laquelle la condamnait le fanatisme, Malala Yousafzaï résolut de se battre pour continuer d'aller à l'école. Son courage faillit lui coûter la vie : en octobre 2012, à 15 ans, elle est grièvement blessée d'une balle dans la tête. Cet attentat censé la faire taire l'a au contraire confortée dans son engagement en faveur de l'éducation des filles dans son pays et, au-delà, des millions d'enfants non scolarisés de par le monde. Ce livre est le récit bouleversant d'une famille exilée à cause du terrorisme, de parents courageux qui, dans une société où les garçons sont rois, ont manifesté un amour immense à leur fille et l'ont encouragée à s'instruire, à écrire, à dénoncer l'insoutenable et à exiger, pour toutes et tous, l'accès au savoir.
« Ma carrière, commencée un an après l'élection de Ronald Reagan et conclue deux ans après celle de Donald Trump, s'est inscrite dans un moment particulier de l'histoire qu'à défaut d'un autre terme, j'appelle le «néo-libéralisme». Fondé, en économie, sur la souveraineté du marché, sur la méfiance vis-à-vis de l'État et sur l'ouverture des frontières et, en politique étrangère, sur la conviction de la supériorité des valeurs de l'Occident, ce modèle s'est imposé partout. ».
Après trente-sept ans au Quai d'Orsay à occuper les postes les plus prestigieux, Gérard Araud analyse ici la longue séquence historique dont il a été un acteur et un témoin privilégié.
L'auteur avance la thèse suivante : le dérèglement du monde tient moins à la guerre des civilisations qu'à l'épuisement simultané des civilisations, l'humanité ayant atteint son seuil d'incompétence morale : l'Occident infidèle aux valeurs de démocratie et tenté de garder une supériorité militaire pour pallier les insuffisances de son économie ou de son autorité morale ; l'Orient n'ayant plus de légitimité patriotique, se retrouve condamné à une fuite en avant radicaliste.
Comment vit un président au jour le jour ? Comment tranche-t-il dans le feu de l'action ? Comment agit-il sur la scène internationale ? Comment a-t-il décidé, pour redresser le pays, d'encourir l'impopularité et l'incompréhension parmi les siens ?
Face aux épreuves qui ont ensanglanté notre pays, François Hollande donne ses sentiments intimes et nous fait partager, par les portraits saisissants des principaux dirigeants du monde, les défis majeurs de la planète. Il livre des vues aiguës sur la crise que traverse la démocratie européenne et sur l'avenir de la gauche réformiste. Dans sa vie publique, comme dans les replis de sa vie privée, il confesse aussi ses regrets. Il révèle enfin les raisons qui l'ont conduit à ne pas se représenter, détaille la relation qu'il entretient avec Emmanuel Macron et le jugement qu'il porte sur la politique suivie depuis mai 2017. François Hollande s'explique et tire les leçons humaines et politiques d'une expérience unique.Un document rare sur l'exercice du pouvoir.Édition enrichie de trois chapitres inédits où il évoque l'avenir de la gauche, la place de l'écologie et la question européenne.
Fondé sur une longue enquête, l'ouvrage éclaircit les zones d'ombre entourant Vladimir Poutine, homme politique russe controversé. L'auteur examine les différentes fonctions qu'il a endossées au cours de sa carrière, tour à tour agent du KGB, adjoint au maire de Saint-Pétersbourg, chef des services secrets, Premier ministre et enfin chef du Kremlin.
Voici une fresque dont les héros s'appellent Malraux, Saint-Exupéry, Dos Passos, Prévert, Hemingway, Orwell, Dali...
Voici un kaléidoscope d'enthousiasmes et d'illusions tendu entre la montée du fascisme et la guerre d'Espagne, entre la tentation communiste et un désir de révolution sociale, morale, artistique, politique...
Voici un livre où l'on passe de l'après-guerre à l'avant-guerre. Du rêve à l'apocalypse. De l'anecdote à la passion et à l'idéologie. L'amour, la légèreté et l'imminence des drames y battent la mesure à un rythme d'enfer...
Voici encore, par séquences brèves, des images, des situations, des indiscrétions qui résument ce temps déraisonnable : là, Aragon vend son âme à Staline ; ici, Gide pontifie aux obsèques de Gorki ; ailleurs, Gala passe des bras d'Eluard à ceux de Dali tandis que Picasso peint et que Robert Capa photographie tout ce qui bouge ? ou meurt. On est entre Paris, Madrid, Berlin et Moscou, dans une époque qui hésite avec désinvolture entre l'espoir et le chaos...
C'est ce chaos que Dan Franck a entrepris de ressusciter dans cette galerie de portraits et d'événements où se réfléchit l'histoire (grande et petite) qui a sculpté notre modernité.
Voici le roman vrai d'une génération dont les héros, juchés sur les barricades de l'art et de l'esprit, criaient « Libertad ! ».
« Pourquoi m'avoir exclue de leur histoire ? D'un commun accord, ils ne tenaient pas à me relier à leur passé. J'aime à croire qu'ils voulaient m'en protéger. »Fille de Régis Debray et d'Élizabeth Burgos, dont l'aventure commune a toujours gardé sa part de mystère, l'auteure les raconte. De Saint-Germain-des-Prés à Fidel Castro, au Che, aux geôles boliviennes, à la France de Mitterrand, la grande histoire est intimement mêlée à la leur, celle d'un couple, et ensuite d'une enfant. Comment se construire entre ces monstres sacrés dont le combat politique et intellectuel fut l'unique obsession ? Avec la distance d'une historienne et la curiosité d'une fille, ce livre est le regard d'une génération sur la précédente.La brillante confession d'une enfant du XXE siècle finissant ne manque ni d'humour, ni de sel, ni de style. Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine.Prix du livre politique 2018.Prix des députés 2018.Prix Étudiant du livre politique France culture 2018.
Pair de France sous la monarchie de Juillet, député sous la République, et plus tard sénateur, Hugo fut aussi un homme politique à l'instar d'autres écrivains prestigieux, Chateaubriand ou Lamartine. Mais toujours resté à l'écart de l'exécutif, il put dire sous la Seconde République: « Je veux l'influence et non le pouvoir », et cette influence, pendant soixante ans, s'exerça d'abord par le verbe d'un poète souverainement descendu dans l'arène, et toute la puissance incisive d'une parole souvent pamphlétaire.
L'ambition de cette anthologie est donc de reconstituer, au travers des plus célèbres interventions de l'écrivain, le long parcours politique qui le conduisit à soutenir la République après une jeunesse royaliste et à pourfendre, depuis l'exil, un Second Empire honni. Mais l'objet de ce livre est aussi de nous rappeler toute la diversité des causes défendues par Hugo, de l'abolition de la peine de mort à la lutte contre le paupérisme, de la liberté d'expression à l'égalité des sexes, du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes à l'unité de l'Europe. Ces textes de combat, qui raniment l'histoire d'un siècle, sans doute portent leur date : ils nous restent pourtant présents, par la conviction passionnée qui s'y lit mais aussi par l'importance, bien souvent, de questions qui maintenant encore nous regardent.
Série dirigée par Michel Jarrety.
François Furet Le Passé d'une illusion Cet ouvrage cherche à comprendre l'emprise qu'a eue sur les esprits l'idée du communisme, malgré les expériences tragiques qu'elle couvrait de son drapeau, en URSS d'abord, puis dans les autres pays d'Europe ou ailleurs. C'est le contraste entre le cours de la révolution bolchevique dans ses différentes époques et les illusions dont il a été entouré qui compose la matière de ce long récit en forme d'analyse.
Pour faire l'histoire de cette relation imaginaire, l'auteur est conduit à traverser le xxe siècle, depuis la Révolution d'Octobre 1917 jusqu'à la dissolution de l'Union soviétique en 1991. La Première Guerre mondiale donne au bolchevisme le rayonnement d'une revanche de la volonté sur la fatalité ; elle fait revivre en Octobre 17 la tradition révolutionnaire de l'Europe, drapée dans la promesse d'une paix universelle. Le mythe soviétique ne cessera dès lors d'enrichir sa magie des circonstances du siècle. Il capitalise les injustices du traité de Versailles. Il s'étoffe du contraste avec la Grande Dépression. Il prospère avec l'antifascisme et culmine avec la victoire de Staline sur Hitler. Même la déstalinisation élargit son inßuence au moment où elle en marque pourtant le déclin. Le communisme disparaîtra comme régime avant d'avoir épuisé les espérances de ses partisans.
Historien de réputation internationale, François Furet (1927-1997) a dirigé l'Ecole des hautes études en sciences sociales et a enseigné à l'université de Chicago.
Dans une réflexion qui nous fait traverser des siècles d'histoire européenne, Tzvetan Todorov éclaire les notions de barbarie et de civilisation, de culture et d'identité collective, pour interpréter les conflits qui opposent aujourd'hui les pays occidentaux et le reste du monde. Une magistrale leçon d'histoire et de politique, et une véritable " boîte à outils " pour décrypter les enjeux de notre temps.
Fille d'un grand industriel du Yorkshire, Gertrude Bell était promise à un mariage aristocratique. Or la jeune femme aime le danger et le trouve dans les déserts chaotiques qui s'étendent de Damas à Bagdad. Entre 1900 et 1914, elle y mène six expéditions archéologiques, devient exploratrice, diplomate, agent de renseignement sans jamais oublier de glisser dans ses bagages robes du soir et cartes de visite. Jusqu'à sa mort tragique en 1926.
Flamboyante et spirituelle, amoureuse et excentrique, Gertrude Bell est successivement surnommée la Reine du désert, la Khatun, la Dame ou encore la « reine sans couronne d'Irak ». On aurait pu ajouter « Bell de Bagdad », comme on dit Lawrence d'Arabie, car tous deux ont poursuivi un même rêve, le visage brûlé par les vents de sable et les yeux perdus dans l'horizon trouble d'un lointain qu'ils étaient seuls à voir.
La biographie éminemment passionnante de l'une des plus grandes aventurières du XXe siècle.
Nous assistons aujourd'hui à un formidable mouvement de reféodalisation du monde, à la mise en coupe réglée des peuples de l'hémisphère Sud par les grandes sociétés transcontinentales. Deux armes de destruction massive sont à l'oeuvre : la dette et la faim. Par l'endettement, les Etats abdiquent leur souveraineté ; par la faim qui en découle, les peuples agonisent et renoncent à la liberté. Oui, c'est bien l'empire de la honte qui s'est mis subrepticement en place sur la planète. Jean Ziegler, qui témoigne ici d'une connaissance exceptionnelle du terrain, démonte cette formidable machine à broyer et à soumettre.
Depuis des siècles, notre France est humaniste, cosmopolite, ouverte sur les autres, le monde et l'avenir. Elle n'a jamais été ce pays clos, cette société monochrome et cette identité univoque que les réactionnaires prétendent ressusciter.
Profitant du silence et de l'indolence des héritiers supposés de Voltaire et Hugo, les rejetons de Maurras et Barrès ont kidnappé notre histoire. Devenus maîtres du passé, ils contrôlent le présent et oblitèrent l'avenir.
Face à la tentation du repli qui submerge notre nation, il est temps de reprendre le récit français des mains de ceux qui l'avilissent. Temps de réapprendre à dire et à aimer ce que nous sommes. De retourner aux sources de notre France pour la faire vivre à nouveau.
R. G.
Raphaël Glucksmann retourne le passé contre les passéistes. Libération.
Un essai courageux. Le Monde.
Une plongée dans la structure progressiste et ouverte de l'identité française, une réponse au déclinisme. Les Inrockuptibles.
La politique étrangère des États-Unis subit une mutation désastreuse, modifiant pour toujours le rôle de l'Amérique dans le monde. Les institutions diplomatiques souffrent de drastiques coupes budgétaires et les émissaires qui ont permis les plus fines négociations et protégé partout leurs expatriés sont démis de leurs fonctions du jour au lendemain. Alors que, à Washington, les bureaux du ministère des Affaires étrangères se vident, dans le reste du monde, ce sont l'industrie et l'armée qui reprennent les rênes.
Fondé sur des documents jamais dévoilés, enrichi d'interviews exclusives (de Henry Kissinger à Hillary Clinton), Paix en guerre nous alerte sur une profession en voie d'extinction, celle des défenseurs de la paix.
" Les notes qui suivent furent prises au jour le jour, puisque c'est dorénavant ainsi que nous sommes sommés de vivre. Je ne suis pas sociologue, ni spécialiste de l'islam. Je n'ai d'autres spécialités que de vouloir rester en vie. [... ] Comme vous je traverse (cela ne fait que commencer) une réalité gangrenée par la mort et contaminée par la peur. Pour une fois, cette réalité n'est pas abstraite, posée sur la géographie de territoires lointains qu'on imagine par essence plongés dans le chaos.
Non, elle est là, en bas de la rue, prête à faire de ce matin mon dernier matin. " Voici les temps des assassins. Il fallait ce livre lumineux, implacable, pour définitivement le comprendre. Albert Sebag, Le Point. Une vision subtile et humaniste, un régal d'intelligence, de sensibilité, de clairvoyance. Lucas Bretonnier, Le Parisien magazine. Il faut lire Yann Moix parce qu'il nous éveille. Joseph Macé-Scaron, Marianne.
On peut regarder l'histoire politique du XXe siècle comme l'histoire du combat de la démocratie contre ses ennemis extérieurs : le fascisme et le communisme. Ce combat s'est achevé avec la chute du mur de Berlin. D'après certains, il se prolonge contre de nouveaux ennemis - islamo-fascisme, terrorisme, dictateurs sanguinaires... Pour Todorov, ces dangers, certes réels, ne sont pas des candidats crédibles à cette succession. Le principal ennemi de la démocratie, c'est devenu elle-même, ou plutôt certains aspects plus ou moins visibles de son développement, qui en menacent jusqu'à l'existence même. Le premier est une forme de démesure, un avatar de la vieille hubris des Grecs : ayant vaincu ses ennemis, certains des tenants de la démocratie libérale sont pris d'ivresse. Quelques dizaines d'années après la décolonisation, les voici lancés dans une succession de croisades où il s'agit d'apporter les bienfaits de la civilisation à des peuples qui en sont privés. Or cette démesure, non contente d'être plus meurtrière qu'on ne le dit (car les " bombes humanitaires " tuent autant que les autres), est aussi destructrice de nos propres valeurs : on part se battre pour une juste cause, et on se réveille avec le cauchemar d'Abu Ghraïb ou de Guantanamo. Le deuxième est une étrange filiation : pour Todorov, il y a en effet une continuité entre le messianisme européen du XIXe siècle, qui a notamment ouvert la voie idéologique de la colonisation, le communisme et le néo-libéralisme contemporain. Ce sont des doctrines proprement révolutionnaires, dont le but est d'établir un nouvel ordre du monde, et où la fin justifie les moyens. C'est une chose de croire dans l'universalité de ses propres valeurs et de souhaiter les promouvoir ; c'en est une autre de le faire avec une violence moins visible, et sans une considération attentive des peuples objets de notre sollicitude. La troisième menace est la tyrannie des individus : une doctrine de protection des libertés s'est aujourd'hui hypertrophiée jusqu'à donner à quelques puissants le privilège de s'approprier non seulement les richesses, mais aussi le pouvoir politique et la parole publique - bref d'occuper tout l'espace et d'exercer la liberté des renards dans le poulailler... Liberté et barrières, tolérance et responsabilité, balance des contre-pouvoirs - seul un dosage subtil pourra permettre à la démocratie de durer en étant autre chose qu'un paravent ou un faux-semblant : un modèle où les forces contradictoires qui agitent individus et sociétés trouvent une forme d'équilibre perpétuellement instable, et où le " vivre-ensemble " garde un sens.
Enquête sur soixante ans d'amour et d'ambitionVoici les secrets d'un couple qui a occupé le devant de la scène politique pendant près de quarante ans. On y découvre comment Bernadette a su imposer à ses parents un mariage auquel ils s'opposaient ; comment Jacques, fils unique et adulé, s'est imposé comme le centre d'intérêt de sa propre famille, au point de peser lourdement sur le destin des siens ; comment, à l'Élysée, il a su utiliser la rivalité entre sa femme et sa fille cadette, Claude, pour mieux rester le seul patron. On comprend les raisons de ses désaccords avec son épouse concernant Sarkozy, Juppé ou Villepin. On rit de leur comportement extravagant en Corrèze, savant mélange d'engagement sincère et de clientélisme permanent. On saisit combien le drame traversé par leur aînée, Laurence, a contribué à souder leur union. Et pourquoi, malgré les innombrables conquêtes de l'ancien Président, ce couple, dont la complicité a triomphé de toutes les tempêtes, n'a jamais cédé à la tentation du divorce.
Pour aborder, sans préjugés ni précipitation, la grande question de la morale à l'école, Ruwen Ogien, dans ce nouvel ouvrage incisif et décapant, s'attaque à bien des idées reçues, révèle les lignes de force et les insuffisances d'une ambition profondément conservatrice : substituer à l'analyse des problèmes de notre temps en termes de justice sociale leur compréhension en tant que conflits de valeurs. Car pourquoi vouloir enseigner la morale ? Et d'abord, quelle morale ? Pourquoi faudrait-il surtout qu'elle soit « laïque » ?
Sheryl Sandberg, née en 1969, haut-placée chez Facebook, figure parmi les 50 femmes d affaires les plus puissantes du monde d après le magazine Fortune et parmi les 100 personnalités les plus influentes selon le Time. Ambitieuse, positive, elle se penche sur la place et l avenir des femmes.
Entre anecdotes personnelles et données factuelles, elle cherche à mettre fin aux idées reçues concernant le quotidien et les choix de vie des femmes qui travaillent. Elle fournit des conseils pratiques sur l art de mener à bien une carrière et explique concrètement le moyen d allier réussite professionnelle et épanouissement personnel, tout en indiquant aux hommes comment soutenir les femmes pour mieux gagner aussi.
Avisé, plein d humour, En avant toutes propose une série d ambitieux défis aux femmes, délivrant un message incisif et encourageant.