En Corse, après le désastre de Ponte Novu en 1769, où l'on vit les troupes de Louis XV écraser les Nationaux aux abords d'un pont, le général de la nation corse doit se résoudre à un deuxième exil.
Célèbre dans toute l'Europe pour ses idées novatrices, Pasquale Paoli est acclamé partout où il se rend. En Italie bien sûr, où il est accueilli en héros, à Livourne ou Pise, mais également en Bavière, et en Hollande. Tout le monde s'arrache cet homme illustre, inspirateur des révolutions.
En Angleterre, on le présente au roi de Grande-Bretagne, qui lui accorde une pension.
Cette vie londonienne contraste fortement avec celle du chef d'Etat qu'il fut et qu'il espère redevenir. Car Pasquale Paoli n'envisage qu'une seule chose : retrouver son pays et le libérer du joug français. C'est alors que l'histoire va prendre une tournure inattendue, avec la révolution américaine, puis française.
L'histoire de Gallochju présentée ici en bande dessinée est inspirée à la fois d'une histoire vraie et d'une nouvelle d'Henri Pierhomme, intitulée »Gallochio, bandit corse». Giuseppe Antonmarchi est appelé ainsi - Gallochju (petit coq) - en raison de sa petite taille et de sa voix fluette. Destiné à une carrière ecclésiastique, sa vie prend une tournure inattendue lorsque, de retour dans son village d'Ampriani pour des vacances, il s'éprend violemment de Maria Luisa. À la fin de l'été, consentantes, les deux familles célèbrent l'abbracciu (les fiançailles). Mais lorsque Maria Luisa croise par hasard le regard d'un jeune et riche étudiant en droit dans une diligence en route pour Bastia, le conte de fée tourne alors au cauchemar. Car Gallochju n'est pas disposé à se laisser voler ainsi sa fiancée... Il en va de son honneur !
Au début du XVIe siècle, Sampiero, intègre l'école militaire des enfants de Médicis à Florence. En grandissant l'enfant devient soldat. Gravissant les échelons de la hiérarchie militaire, celui que l'on appelle Sampiero Corso, en référence à son île natale, devient une célébrité européenne.
Par la force de son épée et sa bravoure au combat, les rois le réclament.
François 1er, roi de France, parvient à arracher ses services grâce à Jean des Bandes Noires, l'enfant terrible des Médicis. Sampiero devient Capitaine, puis Colonel, jusqu'au jour où il sauve le dauphin de France lors du siège de Perpignan. C'est alors qu'il décide de rentrer en Corse afin d'épouser Vannina d'Ornano, la fille de son rival.
Son ambition : libérer la Corse du joug génois et devenir le maître absolu de l'île.
Un récit historique pointu et détaillé, et une histoire passionnelle qui vont inspirer Shakespeare pour son Othello.
Cette intégrale reprend en un seul volume les deux albums parus séparément en 2012 et 2014, agrémenté d'un cahier bonus.
En Corse, après le désastre de Ponte Novu en 1769, où l'on vit les troupes de Louis XV écraser les Nationaux aux abords d'un pont, Pasquale Paoli, dut se résoudre à un deuxième exil. Plus de vingt ans plus tard, exalté par la Révolution française, le général de la nation corse retrouve l'île son enfance. Accueilli triomphalement par les siens, rattrapé par la politique, il est élu président du département de la Corse et commandant général des gardes nationales. Mais Paoli n'apprécie guère les principes de la Convention et la Terreur qu'elle instaure en France. Les relations se ternissent après l'échec de l'expédition de Sicile. Paoli songe alors à une nouvelle indépendance avec le concours des Anglais, qui naviguent en Méditerranée. Mais il trouve sur son chemin des Corses désireux de rester fidèles à la France : Saliceti ou encore la famille Bonaparte. C'est dans ce contexte tendu et de grande confusion qu'un accord est signé entre les Corses et les Britanniques : c'est la naissance du royaume anglo-corse.
Enfant de Morosaglia, Pasquale Paoli occupa une place importante dans l'histoire européenne du siècle des Lumières grâce à ses travaux sur la notion de liberté, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et l'égalité. Cette saga s'applique à dépeindre l'homme, de Morosaglia à Ponte Novu, du régiment napolitain Corsica aux salons aristocrates britanniques en passant par la table de Robespierre.
Enfant de Morosaglia, Pasquale Paoli occupa une place importante dans l'histoire européenne du siècle des Lumières grâce à ses travaux sur la notion de liberté, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et l'égalité. Cette saga s'applique à dépeindre l'homme, de Morosaglia à Ponte Novu, du régiment napolitain Corsica aux salons aristocrates britanniques en passant par la table de Robespierre.
Enfant de Morosaglia, Pasquale Paoli occupa une place importante dans l'histoire européenne du siècle des Lumières grâce à ses travaux sur la notion de liberté, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et l'égalité. Cette saga s'applique à dépeindre l'homme, de Morosaglia à Ponte Novu, du régiment napolitain Corsica aux salons aristocrates britanniques en passant par la table de Robespierre.
Cet album retrace la (véritable) destiné hors du commun d'un homme aux idées novatrices. Pasquale Paoli a 5 ans lorsque les «montagnards» corses décident de se révolter contre la République de Gênes. Nous sommes en 1730 La Corse est génoise depuis des centaines d'années, mais au coeur des montagnes, le peuple revendique toujours et encore, contre l'occupant, le droit à l'indépendance. L'enfance de Pasquale Paoli est souffrance. La guerre civile déchire son pays. Contraint à l'exil, il rejoint le régiment Corsica à Naples. Mais à 30 ans, Pasquale Paoli est de retour sur la terre de ses ancêtres et est proclamé Général de la nation Corse. Désormais, retranchés dans l'intérieur de l'île, les Corses frappent monnaie, fondent un port de commerce, créent une marine corsaire, une université, une Imprimerie nationale. Pasquale Paoli apporte également à son peuple une constitution profondément démocratique, avec droit de vote pour les femmes, justice et équité. L'Europe des Lumières, les francs-maçons du monde entier soutiennent Paoli et son oeuvre idéologiques et législatives hors du commun. Vaincus, les Génois retirent leurs troupes de Corse et vendent alors l'île - pourtant indépendante et prospère - à Louis XV, roi des Français. Une autre guerre commence... Une guerre trop inégale entre un peuple sans le sou, et la plus grande puissance mondiale.
Sampieru di Bastergà, dit Sampiero Corso, est né en Corse, à Bastelica, en 1498. Il était dit que ce jeune corse de l'âge féodal réalise de grandes choses sur son île, mais pas seulement. Dans l'Europe entière. Adolescent, il quitte l'île de son enfance pour apprendre le maniement des armes et l'art de la guerre auprès de Jean de Médicis. Il va servir le Pape Clément VII, puis la Maison de France, se couvrant de gloire dans les armées de François 1er. C'est alors, en pleine gloire, qu'on l'appelle " Sampiero Corso ", du nom de son île. Sa bravoure au combat se fait connaître au-delà des frontières et le jeune homme arbore ses cicatrices comme des trophées de guerre. Il fascine. On le craint jusque devant la porte de Charles Quint.
Jusqu'au jour où Sampiero Corso prend deux décisions : épouser Vannina d'Ornano, une jeune aristocrate corse de trente ans sa cadette et rentrer en Corse à la tête de solides troupes, afin de faire la guerre aux Génois.
Commence alors une épopée fantastique qui va faire de Sampiero Corso l'un des personnages les plus légendaires de son époque.
Frédéric Bertocchini (scénario) et Eric Rückstühl (dessins) continuent de nous raconter la Corse en bande dessinée, avec précision, originalité, poigne, et sensibilité. Après le succès de la trilogie Paoli, les auteurs nous entraînent cette fois-ci dans l'univers carcéral du bagne de Saint-Antoine, non loin d'Ajaccio, en 1855. En ce lieu sordide d'ultra violence physique et morale, des enfants de dix à vingt ans sont devenus des bagnards. Voici le premier tome d'un diptyque, racontant l'histoire vraie de ces gamins - Antoine, Joachim, Xavier, Adolphe, et les autres - livrés à eux-mêmes dans un enfer qui décima plus de 300 d'entre eux en moins de dix ans.
Sur fond historique véritable, Frédéric Bertocchini et Miceal O'Griafa, scénaristes corses et irlandais, nous entraînent au coeur des mouvements révolutionnaires du début des années 80.
Un thriller politique décoiffant, mené tambour battant sur deux îles révoltées.
Lorsque de jeunes militants de l'IRA et du FLNC décident d'aller au bout de leurs idées, cela n'est pas sans causer des déchirures et des brisures.
Frédéric Bertocchini (scénario) et Eric Rückstühl (dessins) continuent de nous raconter la Corse en bande dessinée, avec précision, originalité, poigne, et sensibilité. Après le succès de la trilogie Paoli, les auteurs nous entraînent cette fois-ci dans l'univers carcéral du bagne de Saint-Antoine, non loin d'Ajaccio, en 1855. En ce lieu sordide d'ultra violence physique et morale, des enfants de dix à vingt ans sont devenus des bagnards. Voici le premier tome d'un diptyque, racontant l'histoire vraie de ces gamins - Antoine, Joachim, Xavier, Adolphe, et les autres - livrés à eux-mêmes dans un enfer qui décima plus de 300 d'entre eux en moins de dix ans.
Adaptation de l'oeuvre littéraire de Prosper de Mérimée, considérée comme le chef-d'oeuvre absolu de l'auteur. C'est avec Colomba que Mérimée s'est ouvert les portes de l'Académie française, à même pas quarante ans. L'auteur a écrit son roman après un voyage réalisé en Corse en 1840.
Orso della Rebbia, un jeune corse, lieutenant en demi-solde dans la garde impériale, rentre en Corse afin d'y régler des problèmes personnels. En effet, après l'assassinat de son père, c'est à lui que revient le titre de " chef de famille ". mais lorsqu'il retrouve sa jeune soeur, Colomba, dans son village de Pietranera, il comprend que son retour ne sera pas sans conséquence. Colomba réclame vengeance après l'assassinat de son père.
L'avocat Barricini aurait les mains couvertes de sang. Mais Orso refuse de réaliser cette vendetta. Son long séjour sur le continent lui a fait concevoir un autre sens de l'honneur et de la justice. Colomba mettra ainsi tout en oeuvre, pour prouver la culpabilité des Barricini dans cet assassinat. La vengeance doit être accomplie. Et les belligérants régleront leur compte dans le maquis, par la poudre et le sang.