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Flammarion
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Un jeune notaire anglais, Jonathan Harker, est envoyé en Transylvanie pour rencontrer un client, le comte Dracula. L'homme qu'il découvre est une créature démoniaque, un mort-vivant qui boit le sang de ses victimes... Jonathan échappera-t-il au vampire ? Et quel sort attend Mina, sa douce fiancée ? TOUT POUR COMPRENDRE - Notes lexicales - Biographie de l'auteur - Contexte historique et culturel - Genre de l'oeuvre - Pour mieux interpréter - Repères chronologiques TOUT POUR RÉUSSIR - Questions sur l'oeuvre - Éducation aux médias et à l'information - Un livre, un film GROUPEMENT DE TEXTES - Le monstre dans la littérature fantastique CAHIER ICONOGRAPHIQUE.
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Frankenstein
Mary wollstonecraft Shelley
- Flammarion
- Etonnants Classiques
- 19 Octobre 2016
- 9782081395039
Par une nuit d'orage, Victor Frankenstein parvient à «animer la matière inerte» mais, horrifié par sa créature, il l'abandonne. Livré à lui-même, rejeté par tous, le monstre se révolte contre son créateur. Entre fantastique et science-fiction, Mary Shelley peint un être aussi effrayant que touchant, qui aspire désespérément à se rapprocher des hommes... TOUT POUR COMPRENDRE - Notes lexicales - Biographie de l'autrice - Contexte historique et littéraire - Genèse et genre de l'oeuvre - Chronologie TOUT POUR RÉUSSIR - Questions sur l'oeuvre - Histoire des arts - Éducation aux médias et à l'information GROUPEMENT DE TEXTES - L'homme artificiel CAHIER ICONOGRAPHIQUE.
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Ce volume rassemble deux des plus fascinantes histoires de fantômes de Henry James, qui invitent à sonder les profondeurs de l'âme humaine. Dans Sir Edmund Orme (1891), une femme, en proie à de soudaines crises d'angoisse, avoue au gentilhomme convoitant sa fille qu'elle est taraudée par le spectre de son premier fiancé, suicidé. Bientôt, le jeune homme lui-même rencontre ce fantôme... Dans Le Coin plaisant (1908), un certain Spencer Brydon, de retour aux États-Unis après trente-trois ans d'absence, prend conscience que son existence aurait pu être tout autre, et part alors à la recherche de l'homme qu'il aurait pu devenir : sortira-t-il indemne de cette quête ? Troublantes, inquiétantes, fantastiques et psychologiques tout à la fois, ces nouvelles constituent un des sommets de l'oeuvre de James.
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Entre le monde cristallin de la féerie et les dérèglements de la science-fiction s'étend un territoire brumeux, crépusculaire, aux reliefs dangereux et aux frontières incertaines, où le voyageur risque fort de se perdre... Fondé sur l'irruption du surnaturel dans la réalité, le fantastique manipule, choque, voire terrifie le lecteur à travers un récit tendu, comme une corde raide, vers une issue aux allures de précipice. Contrairement au merveilleux, où le surnaturel va de soi, et à l'étrange, qui s'explique, le texte fantastique reste une énigme.
Pour quelles raisons le lecteur cherche-t-il à tout prix à ressentir le frisson de l'effroi ? Doit-on perdre nos repères pour mieux comprendre la réalité qui nous entoure ? Ou s'agit-il d'explorer les zones les plus secrètes de notre inconscient ? Démon, vampire, spectre... Derrière la peur de l'Autre, n'est-ce pas moi, en fin de compte, que je reconnais ?
Cette anthologie rassemble les plus grands textes fantastiques, de Potocki à Cortázar, en passant par Hoffmann, Pouchkine, Balzac, Mérimée, Poe, Gogol, Gautier, Baudelaire, Villiers de L'Isle-Adam, James, Huysmans, Maupassant, Stevenson, Wilde, Schwob, Lovecraft, Borges ou encore Buzzati.
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Orgueil et préjugés et zombies
Jane Austen, Seth Grahame-smith
- Flammarion
- 7 Novembre 2009
- 9782081229495
Pour la famille Bennet, qui compte cinq filles à marier, l'arrivée de deux jeunes et riches célibataires dans le voisinage est une aubaine : enfin, des coeurs à prendre, et des bras supplémentaires pour repousser les zombies qui prolifèrent dans la région ! Mais le sombre Mr Darcy saura-t-il vaincre le mépris d'Elizabeth, et son ardeur au combat ? Les innommables auront-ils raison de l'entraînement des demoiselles Bennet ? Les soeurs de Mr Bingley parviendront-elles à le dissuader de déclarer ses...
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Houston, Texas, au début des années soixante. Agnes Grey est une petite fille comme tant d'autres, même si sa mère, qui rêvait d'être actrice, est manifestement dépressive et disparaît de temps en temps. Mais sa vie va être bouleversée par une figurine offerte par sa tante Marjorie, créature bohème et mystérieuse. Ce «compagnon de nuit», censé au départ lui raconter des histoires, va en effet hanter toute l'existence d'Agnes, de l'adolescence à l'âge adulte, sous la forme de doubles «disponibles» des élus de son coeur : un camarade de lycée, un poète anglais vu sur une photo... Comme s'il lui suffisait désormais de formuler un souhait pour qu'il se réalise. Le problème, ainsi que Marjorie en a averti sa nièce, c'est qu'il faut assumer les conséquences de ses souhaits. Ou rêve devenu réalité au cauchemar, il n'y a qu'un pas qui amènera Agnes à de saisissantes révélations sur sa mère, la nature du «compagnon de nuit», sur elle-même et son véritable souhait.
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Roman Lors d'une visite à Crane's View, la petite ville où il a passé son enfance, l'écrivain Sam Bayer conçoit le projet de consacrer un livre à la mort restée mal éclaircie de Pauline Ostrova, une jeune fille dont il avait découvert le cadavre dans l'Hudson quelque trente ans plus tôt.
En replongeant ainsi dans son passé, Sam espère surmonter la crise d'inspiration dont il souffre depuis plusieurs mois. Dans le même temps, il entame une liaison explosive avec une séduisante admiratrice portant le nom hautement improbable de Veronica Lake...
Une aventure riche d'imprévus qui va lui faire découvrir qu'à l'instar de Pauline et de Veronica, la réalité présente un visage trompeur, et que derrière son apparence cossue et paisible, Crane's View - qui fait ici irrésistiblement penser au Twin Peaks de David Lynch - est une ruche bruissante de secrets et de non-dits. Car comme le dit le proverbe : La vérité est pareille aux abeilles ; elle vise d'abord les yeux.
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Un homme qui voit soudain s'effacer tous les repères de son existence, une brèche vers un autre univers sous le canapé du salon, de sournoises invasions extraterrestres, l'humanité face à son dernier jour, une voix d'outre-tombe au téléphone... Ce deuxième des cinq volumes composant l'intégrale des nouvelles de Matheson - présentées dans l'ordre de leur composition et dans des traductions nouvelles ou soigneusement revues - correspond encore aux débuts forts prolifiques de l'auteur, puisqu'il couvre les seules années 1952-1953. Que ce soit dans le domaine du fantastique, de la science-fiction ou du suspense (Matheson commence alors à écrire pour les revues policières), il s'impose comme un maître de l'inquiétude et de la terreur en des récits denses, très variés dans l'approche narrative, aux chutes qui laissent pantois. Il traduit surtout à merveille, déjà, la grande maladie des temps modernes la paranoïa. Ray Bradbury, un connaisseur, le salue ici comme un écrivain qui «transcende toutes les étiquettes».
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Un petit excès de vitesse dans un village de la côte du Maine ? Méfiance. Un nouveau voisin plein de courtoisie ? Méfiance. Une vie comme au cinéma ? Méfiance, vous risquez d'entrer dans le pays de l'ombre... Ce quatrième des cinq volumes constituant l'intégrale des fictions courtes de Matheson - présentées dans l'ordre de leur composition et dans des traductions nouvelles ou soigneusement revues - couvre les années 1956-1962, une période fertile en chefs-d'oeuvre. Sans renoncer aux traitements de choc qui sont son image de marque, Matheson a désormais tendance à privilégier un fantastique plus intériorisé, où les forces que les personnages affrontent sont issues de leur inconscient, où c'est le quotidien qui, lorsque le rideau des apparences se déchire, se dévoile dans toute son inquiétante étrangeté, voire toute son horreur. Robert Bloch, un autre grand du domaine, salue ici un auteur qui «sait mettre à jour nos peurs les plus intimes», tandis que Robert Louit lui consacre un brillant essai.
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Une poupée indienne dénichée chez un brocanteur vous paraît le cadeau d'anniversaire idéal pour un passionné d'anthropologie, une mouche vous importune, un poids lourd se traîne devant votre voiture... Rien de plus banal, et pourtant... vous voilà au seuil du cauchemar ! Ce dernier des cinq volumes constituant l'intégrale des fictions courtes de Matheson - présentées dans l'ordre de leur composition et dans des traductions nouvelles ou soigneusement revues - correspond aux années 62-88, une période où l'auteur, lancé dans une féconde carrière de scénariste, produit moins, mais avec un art qui a atteint son propre classicisme. Désormais, un objet trivial, un événement ordinaire, un rien lui suffit à ouvrir des abîmes, à faire naître le suspense et toute la gamme de la peur, de l'inquiétude insidieuse à la terreur. À côté de dix inédits s'ajoutant à de petits chefs-d'oeuvre comme Proie ou Duel, un imposant essai de Daniel Riche et une postface de l'auteur, en qui son fils salue «un sorcier... un mentor... une légende.»
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Des enfants différents, vampires ou mutants, des maisons piégées, des jeux d'illusions mortels, une télévision qui ne se contente pas de manger votre temps... Ce premier des cinq volumes composant l'intégrale des nouvelles de Matheson - présentées dans l'ordre de leur composition et dans des traductions nouvelles ou soigneusement revues - correspond au tout début de la carrière de l'auteur. Il s'attaquait alors indifféremment au fantastique ou à la science-fiction, mais en leur imprimant sa marque : une concision qui transforme certains récits en véritables coups de poing, une recherche de variété dans les formes narratives, un investissement personnel dans les thèmes abordés (à la manière de Philip K. Dick qui débute à peu près à la même époque), une évacuation du surnaturel gothique au profit de celui qui naît de nos angoisses et de nos névroses, une vision du monde frappée au coin du macabre et du sarcastique. Avec ces textes naissait l'inventeur de la terreur moderne. Celui que Stephen King salue comme son maître.
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Présent en renouant avec le temps perdu.
Fernand en entamant un monologue destiné à ce fils oublieux et distant dont il s'est toujours senti incompris. Joséphine en s'offrant un " tamagotchi ", petit animal virtuel propre à combler ses lacunes affectives - et peut-être, avant tout, à enquiquiner son époux.
Mais le joujou ridicule acquiert vite une présence écrasante, obsédante, au sein du vieux couple. Eveillant les soupçons de Fernand.
De qui le petit gadget est-il réellement le substitut ? D'Hector le chien, le bichon fidèle dont Fernand n'a jamais voulu s'embarrasser ? D'un ancien prétendant de Joséphine ? Ou cache t-il un secret plus redoutable qui transforme deux existences apparemment banales en un combat désespéré contre la folie ?
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Pour les siens, Emma, quatre-vingt-huit ans, n'est plus qu'une victime de la maladie d'Alzheimer avec qui il n'y a plus de communication possible. Pouf Emma, son repli dans la sénilité est l'occasion de revivre son enfance - avec ses terreurs, ses jalousies, ses inquiétantes bêtises, voire ses crimes... D'en faire un théâtre dans lequel les vagues fantômes qui évoluent autour d'elle se voient donner un rôle, deviennent les figures d'une sorte de tribunal céleste. Emma aurait-elle terriblement péché ? En fait, entre les souvenirs qui se dévident dans sa tête et ce que révèlent les conversations de son entourage, des distorsions apparaissent... Qui était Emma ? La petite fille perverse dont elle remâche les frasques ou une enfant comme les autres qui se réinvente désormais une vie, lâche la bride à un imaginaire trop longtemps refoulé pour être enfin pleinement elle-même ?
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En même temps que Flaubert, Bouvard et Pécuchet ont donc cessé de vivre... Mais on ne peut s'empêcher de penser à ce qu'aurait pu être la suite leur histoire... Après avoir exploré tous les domaines connus du savoir, où leurs expériences s'étaient chaque fois soldées par des échecs, pourquoi ne se seraient-ils pas tournés vers ces sciences qu'on appelle maudites, occultes ou parallèles selon ses convictions ? Oui, imaginons qu'un hasard goguenard ait réuni chez eux trois maîtres en la matière : Allan Kardec pour le spiritisme ; Frédéric Moreau, échappé à son éducation sentimentale pour se consacrer à tératologie ; et enfin, le mystérieux James Horlan, voyageur temporel échoué à chavignolles... Seulement voilà, il en est des passions scientifiques comme des passions amoureuses : elles ont tendance à tourner au vaudeville. Sauf que les portes des placards ne s'ouvrent plus sur des amants cachés mais sur des mondes interdits.
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En visite à Bâle, une jeune italienne, Vic, est prise de malaise devant l'Île des morts, le célèbre tableau d'Arnold Bocklin. A-t-elle été victime du «syndrome de Stendhal», popularisé par le film éponyme de Dario Argento, ou le tableau est-il un pont vers une autre réalité ? Une réalité qui semble correspondre aux derniers jours d'Hitler dans son bunker et que Vic revit du point de vue de différents personnages proches du Führer en déroute... Pour la jeune femme, aidée par un journaliste de Turin progressivement envoûté par son étrange obsession, commence une quête qui va la mener aux frontières du chaos, là où un tableau aussi célèbre qu'énigmatique devient la clé d'une autre vision du monde. Situé lui-même aux frontières de la science-fiction et du thriller paranoïaque, un roman qui joue sur les registres du mystère et du fantasme pour proposer, à la manière de Philip K. Dick, explicitement convoqué, une fascinante interrogation sur la consistance du réel. Roman traduit de l'italien par Jacques Barbéri.