Ten years in the making, comes a literary work Like no other, from the legendary author of Watchmen, V for Vendetta, and From Hell.
Manifesto per un nuovo teatro paraît dans le numéro 9, janvier-mars 1968, de la fameuse revue romaine Nuovi Argomenti (revue littéraire trimestrielle dirigée par Alberto Carocci, Alberto Moravia, Pier Paolo Pasolini).
Manifeste programmatique pour un théâtre de Parole, ce texte est une déclaration extrême et extrémiste du plus excessif des écrivains italiens du XXe siècle. Une déclaration de guerre à la culture bourgeoise par la critique de la notion de culture et de bourgeoisie. Cela est possible grâce à une lutte littéraire et politique qui se passe au théâtre - un nouveau théâtre - le théâtre de la Parole. Toute la force nécessaire pour cette critique radicale est à chercher dans la puissance de la parole c'est-à-dire dans le poème. On retrouve ici un concept majeur de la pensée de Pasolini (présent dans toutes ses oeuvres, qu'elles soient cinématographiques, littéraires, critiques...) : l'action de la parole est maximale quand la parole est écrite dans la langue de la poésie, c'est-à-dire quand toutes ses propriétés et possibilités, sont engagées pour réinventer le langage et l'humain.
Ce manifeste est donc un texte littéraire, politique, théorique & pratique, de critique théâtrale mais surtout de critique sociale.
En 43 points, sur moins de trente pages, Pasolini lance un défi à tous et à chacun, mais spécialement aux intellectuels (de métier ou dilettantes), un défi qui est toujours terriblement d'actualité.
A new horror stalks the kingdom of the Danes. Grendel has crawled from hell to lay waste to the country and devour its people. Mighty Beowulf comes forward to fight this demonic enemy. But Grendel has a powerful and deadly ally. Can Beowulf survive the rage of a fiendish mother who will destroy anyone who harms her child?
Ce livre rassemble huit articles de l'auteur sur le système politique libanais, mis à jour et augmentés de nouvelles réflexions à la lumière notamment de la crise multiforme qui menace actuellement l'existence même du pays. Y sont d'abord traités les trois éléments constitutifs de ce système (communautés omnipotentes, citoyens empêchés, État inachevé), puis son évolution au cours de la guerre, entre 1975 et 1989, avant que l'accord de Taëf ne fasse taire les canons sans toutefois permettre au Liban de bâtir un État de droit. Pour y parvenir, l'auteur propose, en politologue et en juriste, plusieurs réformes vitales, dont l'une porte sur la loi électorale et l'autre sur la Constitution, tout en soulignant l'urgence d'autres réformes institutionnelles, économiques et sociales.Appuyé à la fois sur une vaste documentation et sur une longue expérience politique, Le Liban d'hier à demain se place d'emblée au-dessus des polémiques courantes pour explorer les moyens d'une sortie de la crise par le haut. Avec la conviction, à la suite de Tocqueville, qu'en matière de constitution sociale, le champ du possible est bien plus vaste que les hommes qui vivent dans chaque société ne se l'imaginent".
Prix Nobel de littérature en 1923, William Butler Yeats (1865-1939), est l'un des plus grands écrivains irlandais. Mais si on nom est célèbre, si son oeuvre est placée très haut, qui lit pourtant ses livres ?
Les oeuvres des plus grands écrivains ont pourtant quelque chose de précieux à nous dire : « La littérature, écrit-il, est toujours personnelle, elle est toujours la vision qu'a du monde un seul homme, l'expérience d'un seul homme » Et, dans leur singularité, elles s'adressent à tous : « La littérature est, à mon sens, la grande puissance enseignante du monde, l'ultime créatrice de toutes les valeurs. » C'est le propos même de la collection Ainsi parlait.
Yeats a abordé tous les genres : essais, théâtre, poésie, mais aussi articles et correspondances. Ses thèmes sont marqués à la fois par la passion de comprendre et l'inquiétude spirituelle ainsi que par le goût de la scène et l'amour de l'Irlande pour l'indépendance de laquelle il n'a cessé de militer Fasciné par la vie et le mystère du monde, il déteste le dogmatisme et l'intellectualisme. Dans une langue simple, sans jargon ni abstractions, il bouscule les certitudes. Ici, comme le théâtre baroque, masques et métamorphoses sont omniprésents.
Très impliqué dans le mouvement nationaliste, Yeats fut profondément bouleversé par l'Insurrection de Pâques en 1916 et par sa sanglante répression. Les Cygnes sauvages à Coole (1919), écrits à la suite de ce traumatisme, ouvrent une nouvelle période dans sa création, celle de sa maturité.
L'Histoire des nuages, comme l'expression de thématiques aussi légères dans leur construction que lourdes de questionnement, comme un défi aux zélateurs aveugles et autres partisans de l'ingratitude. 99 méditations traduites par Frédéric Joly et Patrick Charbonneau, cheminant dans la pensée du vivant, soulignant les défis qu'affronte l'homme, mais aussi les impasses où il se perd.
Le regard de Hans Magnus Enzensberger jette une lumière vivifiante sur les chemins difficiles empruntés par une humanité partagée, à l'heure de l'accélération digitale, entre mobilisation infinie et mélancolie existentielle, chez qui l'audace de questionner le « phénomène de la vie » a disparu : la vie, dans toute son ambiguïté, entre puissance d'affirmation de soi et fragilité, entre identité et différence, liberté et nécessité.
Hans Magnus Enzensberger, en s'essayant aux genres les plus variés - poésie, essai, roman, autobiographie... - poursuit une oeuvre considérable. Ses volumes poétiques, parmi lesquels Mausolée et Le Naufrage du Titanic, témoignent avec éclat de l'intolérable et « extraordinaire persistance » de la poésie, dans la mesure où, « en face de ce qui est présentement en place, [elle] rappelle ce qui va de soi et qui n'est pas réalisé » et qu'elle « partage avec la plaisanterie et la rumeur l'enviable capacité de circuler sans aucune médiatisation industrielle ».
A story of a lonely 423-pound boy everyone calls 'Butter'. Worse than being ridiculed for his size at high school, he is simply ignored. Desperate, he pledges to eat himself to death live on the Internet - and everyone will watch. When he makes this announcement online, he expects pity, insults, or possibly sheer indifference.
'The ultimate Camp statement: it's good because it's awful.' These two classic essays were the first works of criticism to break down the boundaries between 'high' and 'low' culture, and made Susan Sontag a literary sensation. Penguin Modern: fifty new books celebrating the pioneering spirit of the iconic Penguin Modern Classics series, with each one offering a concentrated hit of its contemporary, international flavour. Here are authors ranging from Kathy Acker to James Baldwin, Truman Capote to Stanislaw Lem and George Orwell to Shirley Jackson; essays radical and inspiring; poems moving and disturbing; stories surreal and fabulous; taking us from the deep South to modern Japan, New York's underground scene to the farthest reaches of outer space.
Avec La prochaine fois, le feu (The Fire Next Time), publié en 1963, James Baldwin porta sa plume en plein coeur du «problème noir» de l'Amérique. Aussi remarquable par sa prose admirable que par la franchise avec laquelle il raconte ce que signifie être noir aux États-Unis, ce livre est considéré comme l'une des plus passionnées et puissantes explorations des relations interraciales dans les années 1960, où amour, foi et famille s'entrelacent dans un assaut conjoint contre l'hypocrisie de « la terre des hommes libres ».
Aujourd'hui, la prose riche, crue et toujours pertinente de James Baldwin est rééditée accompagnée de plus de 100 photos de Steve Schapiro, qui a sillonné le Sud américain avec Baldwin pour le magazine Life. Cette rencontre a plongé Schapiro au coeur du mouvement, et lui a permis de prendre des clichés décisifs, souvent emblématiques, de ses leaders - dont Martin Luther King, Rosa Parks, Fred Shuttlesworth et Jerome Smith - et d'événements marquants comme la marche sur Washington et la marche de Selma.
L'ouvrage est complété par les anecdotes précieuses de Schapiro, une introduction originale de John Lewis, la grande figure des droits civiques, aujourd'hui membre du Congrès américain, des légendes rédigées par Marcia Davis du Washington Post, et un texte de Gloria Baldwin Karefa-Smart, qui était avec son frère James en Sierra Leone quand il a commencé à écrire le livre. L'ensemble constitue un remarquable témoignage visuel et littéraire sur l'une des luttes les plus importantes et acharnée de l'histoire américaine.
Publié à l'origine en Édition collector TASCHEN, désormais disponible en édition compacte et abordable.
L'ouvrage retrace l'histoire de la littérature anglaise depuis les premiers textes anglo-saxons jusqu'aux expériences du postmodernisme et du postcolonialisme. Chaque étape est soigneusement étudiée en répartissant les oeuvres entre grands genres et en précisant la définition de chaque terme. Une importance particulière est donnée à la littérature moderne et contemporaine. Un panorama exhaustif de la littérature anglaise des origines à nos jours, qui met l'accent sur les oeuvres-clef.
Wilhelm von Humboldt (1767-1835), initiateur de la linguistique comparée, l'un des découvreurs des langues du Nouveau Monde et de l'Océanie, traducteur obstiné de l'Agamemnon d'Eschyle, a accompli une révolution intellectuelle dont il reste à mesurer la portée.
Contre la tradition logiciste qui réduit le langage à un ensemble de signes, il fait valoir le lien de la pensée aux sujets parlants et à une langue déterminée. Pour autant, il n'adhère pas au mythe romantique d'une langue originaire ; chaque langue organise le monde et la pensée d'une façon propre, et toutes les langues peuvent tout dire avec des moyens différents : ce sont des individualisés historiques qui projettent leur « vision du monde ».
Les textes présentés ici, essentiels pour l'intelligence du projet humboldtien, nous font parcourir le monde des langues.
Traduit depuis longtemps dans de nombreuses langues, Misère et splendeur de la traduction de José Ortega y Gasset n'avait encore jamais été publié en France. Ce célèbre essai fut pourtant rédigé en 1937 à Paris où le philosophe espagnol, fuyant la guerre civile, avait trouvé refuge. C'est une contribution majeure à la pensée de la traduction, due à un grand intellectuel polyglotte qui, en tant que directeur de la Revista de Occidente de 1923 à 1936, avait puissamment contribué à ouvrir l'Espagne à l'Europe. Misère et splendeur de la traduction se présente comme la transcription - sans doute en partie véridique - d'une séance entre savants au Collège de France. Dans cette conversation parfois houleuse, certains intervenants sont nommés, mais la plupart restent anonymes. Selon l'un des plus prolixes, la traduction n'appartient pas au même genre littéraire que le texte traduit, et elle n'a pas à être belle, mais à être claire : « La traduction n'est pas l'oeuvre, mais un chemin vers l'oeuvre. » Ortega n'est ici qu'une voix parmi d'autres, même si c'est lui qui introduit et conclut le dialogue, sur un modèle inspiré des dialogues platoniciens de la Renaissance. Nouveau Socrate, il ouvre dans cet essai riche en aperçus saisissants un débat sur la traduction qui n'a pas cessé depuis de susciter controverses et commentaires.
Prononcé en 1654 au Brésil, le Sermon de saint Antoine aux poissons est à juste titre le texte le plus célèbre du grand auteur portugais du XVIIe siècle, l'étonnant jésuite António Vieira, en qui Fernando Pessoa saluera l'« empereur de la langue portugaise ».
Le concept baroque et presque animiste de la Nature enseignant les hommes gouverne ces propos écologiques avant l'heure. Vieira s'y montre prophète de notre époque. En donnant la parole au Monde du silence, il dénonce un principe du libéralisme déjà à l'oeuvre dans le Brésil colonial du XVIIe siècle : les petits poissons se font toujours manger par les gros et nous sommes tous des cannibales.
This collection contains stories about the sport of love - Don Juanism, ageing, male and female power and seductions undertaken for all kinds of intriguing motives. Milan Kundera is author of "The Unbearable Lightness of Being" and "The Book of Laughter and Forgetting".
En 1969, Samuel Beckett recevait le prix Nobel de littérature. Ce livre qui rassemble des textes d'artistes de renommée internationale est publié en l'honneur du cinquantenaire de la réception de cette haute distinction. Il vient aussi commémorer une vie de créativité extraordinaire qui s'est terminée il y a trente ans, en 1989. Les mots qu'il contient offrent en outre un témoignage émouvant sur une oeuvre qui, longtemps encore, va « continuer ».
Samuel Beckett was awarded the Nobel Prize for Literature in 1969. This book, composed of texts by internationally renowned artists, is offered in continued recognition of that high honor fifty years on. It is further offered in commemoration of a life of extraordinary creativity that came to an end thirty years ago, in 1989. Its words pay moving testimony to an oeuvre that will long «go on.» Contributeurs / Contributors :
Barry McGovern, David Mamet, John Banville, Philippe Sollers, Seth Colter Walls, J.M. Coetzee, Bruno Clément, Serge Merlin, Bill Irwin, Jean-Philippe Toussaint, Éric Chevillard, Geneviève Asse & Silvia Baron Supervielle, Laurent Mauvignier, Billie Whitelaw, Georges Didi-Huberman, Paul Auster, Nathalie Léger, John Montague, Jean Martin, Charles S. Klabunde, Ilan Ronen, Charles Juliet, Martin Page, Robert Wilson, Conor Lovett & July Hegarty, Ann Madden le Brocquy LL.D, hc, Michael Coffey, Lisa Dwan, Maguy Marin, Peter Brook.
' The general uncertainty as to what is really happening makes it easier to cling to lunatic beliefs ' Biting and timeless reflections on patriotism, prejudice and power, from the man who wrote about his nation better than anyone. Penguin Modern: fifty new books celebrating the pioneering spirit of the iconic Penguin Modern Classics series, with each one offering a concentrated hit of its contemporary, international flavour. Here are authors ranging from Kathy Acker to James Baldwin, Truman Capote to Stanislaw Lem and George Orwell to Shirley Jackson; essays radical and inspiring; poems moving and disturbing; stories surreal and fabulous; taking us from the deep South to modern Japan, New York's underground scene to the farthest reaches of outer space.
Pour écrire The Tragical History of Doctor Faustus, Christopher Marlowe (1564-1593) a visiblement utilisé le livre mis en vente en 15 8 7 à la foire de Francfort, livre anonyme, intitulé : Historia von D.
Johann Fausten, mais qu'il est d'usage, depuis longtemps, d'appeler " Volksbuch ", c'est-à-dire " livre populaire ", comme si le peuple allemand lui-même en était l'auteur. Il est vrai que cette biographie sans doute fantaisiste du personnage très réel qu'a été Faust se présente comme une collection d'anecdotes drôles ou terrifiantes, dont plusieurs viennent de la tradition orale. Mais le but de l'ouvrage est clair, et avoué.
C'est un but édifiant. Il s'agit de mettre en garde les jeunes intellectuels contre la tentation d'étudier la magie. Marlowe reprend une grande partie de la matière narrative de l'Historia, aussi bien les clowneries que les épisodes tragiques. Mais il n'est pas sûr que cet athée notoire emboîte le pas aux prédicants lorsqu'il s'agit de suggérer une interprétation. Son Faust ne paraît guère héroïque. Dans son irrémédiable détresse, il n'en est que plus émouvant.
On trouvera ici l'Historia, dans la version de 1587, avec tous les chapitres qui ont été ajoutés dans les différentes rééditions de la fin du XVIe siècle. En revanche, la tragédie de Marlowe est donnée dans le texte de la première édition, posthume, de 1604 ; l'édition de 1616, qui donne un texte plus long, surchargé par des ajouts dont l'authenticité paraît douteuse, n'a pas été prise en compte.
Qu'est-ce qui survit du texte original dans une traduction ? À travers la question de la « mémoire » du texte, de son « aura », Walter Benjamin, lecteur et traducteur de Marcel Proust, s'est longtemps interrogé sur les relations entre une oeuvre originale et sa « reproduction », dont la traduction fait partie. Cette interrogation prend tout son sens à l'épreuve de l'oeuvre de Proust, tout entière baignée dans la problématique de la mémoire. Dans sa concision, l'essai de Daniel Wiedner établit un nouveau pont entre deux oeuvres, 'disparates', mais parmi les plus bouleversantes du XXe siècle.
Amoureux des grands espaces et de la nature sauvage, Jack LONDON n'est pourtant pas seulement l'inoubliable auteur de « Croc-Blanc » ou de « L'Appel de la Forêt ».
Grand voyageur, ce natif de San Francisco s'installa en 1902 plusieurs mois en Angleterre pour une immersion toute journalistique dans le dénuement et la misère des quartiers ouvriers de l'East End londonien. Il en tira un récit aussi poignant qu'instructif, « Le Peuple de l'Abîme » (« The People of the Abyss »), que nous vous proposons de découvrir en version bilingue anglaisfrançais.
Catalogue d'une exposition au Leopold Museum de Vienne. Si Victor Hugo est mondialement connu pour son oeuvre littéraire et son engagement politique, il l'est moins pour son travail graphique. Peintre amateur, Hugo rend hommage à Goya dans ses dessins faits de personnages mystérieux et de paysages aux contours à peine délimités, laissant l'interprétation à l'imagination. Ce catalogue présente 80 oeuvres de Victor Hugo ainsi que celles de prédécesseurs modernes comme Turner ou Cozens.
Le traité du Repos religieux complète celui de la Vie solitaire, rédigé un an auparavant (1346), ou plutôt lui donne rétrospectivement l'assise d'une réflexion sur les notions de loisir, de vacance et de repos, nécessaires à la fondation d'une vie qui soit réellement la vie et ne se perde pas dans le faux prestige des activités extérieures.
Comme le livre précédent, il entend poser une question à la fois très simple et très vertigineuse : comment vivre ? Quelle forme donner à la vie ? Pour y répondre, ce traité rempli d'exhortations, d'adresses à soi-même, d'invectives, où bien des tons et des paysages intérieurs se succèdent, nous livre une méditation persévérante, rythmée, forcenée parfois, sur le célèbre verset du Psaume 45, " Vaquez et voyez que je suis Dieu " : notre fin la plus haute, c'est la vacance et le repos, l'otium.
Otium pourrait tout autant se traduire par " liberté ", sur laquelle notre époque aurait aussi à méditer.
Voici deux pièces de théâtre, adaptées des nouvelles de deux grands auteurs : Nicolas Gogol et Gibran Khalil Gibran ... Uune rencontre entre Orient et Occident. Le Fou de Gogol n'est pas vraiment conscient de sa folie. Mais il cherche un nouveau monde. Le Fou de Gibran en est conscient et cherche ce changement ... Dans les deux cas, c'est notre folie qui est sur scène.