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Avec mon ami le guide de haute montagne Daniel du Lac, je suis parti de Menton au bord de la Méditerranée pour traverser les Alpes à ski, jusqu'à Trieste, en passant par l'Italie, la Suisse, l'Autriche et la Slovénie. De 2018 à 2021, à la fin de l'hiver, nous nous élevions dans la neige. Le ciel était vierge, le monde sans contours, seul l'effort décomptait les jours. Je croyais m'aventurer dans la beauté, je me diluais dans une substance. Dans le Blanc tout s'annule - espoirs et regrets. Pourquoi ai-je tant aimé errer dans la pureté ? S. T. La voix magnétique de Micha Lescot nous entraîne irrésistiblement aux marges du monde connu, à la rencontre de paysages à la blancheur sauvage.
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« Mon oncle était mort quelques années après ma naissance. J'avais découvert des images de lui dans une boîte à chaussures où mes parents gardaient des photos et des bobines de films en super-8. On y voyait des morts encore vivants, des chiens, des vieux encore jeunes, des vacances à la mer ou à la montagne, encore des chiens, toujours des chiens, et des réunions de famille. »
Quarante ans après la mort de son oncle Désiré, Anthony Passeron décide d'interroger le passé familial. Évoquant l'ascension sociale de ses grands-parents devenus bouchers pendant les Trente Glorieuses, puis le fossé qui grandit entre eux et la génération de leurs enfants, il croise deux récits : celui de l'apparition du sida dans une famille de l'arrière-pays niçois - la sienne - et celui de la lutte contre la maladie dans les hôpitaux français et américains.
Dans ce roman de filiation, mêlant enquête sociologique et histoire intime, il évoque la solitude des familles à une époque où la méconnaissance du virus était totale, le déni écrasant, et la condition du malade celle d'un paria. -
«Lorsque la dernière plaque, la plus à droite, a été retirée, un nom est apparu, gravé à la pointe en lettres majuscules dans le crépi grège : ANDRÉ CHAIX. Le R d'André, à mieux regarder, est une grande minuscule. Lorsque l'on déjeune dans cette cour, au frais, à l'ombre du grand platane, on distingue à peine les lettres. Je doute que le crépi, qui s'est ici et là détaché de la pierre, ait été repris jamais. Je me suis habitué à ce nom sur le mur, et j'ai fini par l'oublier.» Charles Berling s'empare avec talent de ce récit poignant et lumineux, et révèle le destin tragique et fulgurant d'André Chaix, jeune résistant tué pendant l'Occupation.
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« La première fois que j'ai entendu parler de Thomassin, c'était par une directrice de casting avec qui il avait travaillé à ses débuts d'acteur. Elle m'avait montré quelques-unes des lettres qu'il lui avait envoyées de prison. Quand il a été libéré, je suis allée le voir. Routard immobile, Thomassin n'aime pas bouger hors de ses bases. Il faut se déplacer. Je lui ai précisé que je n'écrivais pas sa biographie, mais un livre sur l'assassinat d'une femme dans un village de montagne, affaire dans laquelle il était impliqué. Mon travail consistait à le rencontrer, lui comme tous ceux qui accepteraient de me voir. ».
Florence Aubenas.
Le village, c'est Montréal-la-Cluse. La victime, c'est Catherine Burgod, tuée de vingt-huit coups de couteau dans le bureau de poste où elle travaillait. Ce livre est donc l'histoire d'un crime. Il a fallu sept ans à Florence Aubenas pour en reconstituer tous les épisodes - tous, sauf un. Le résultat est saisissant. Au-delà du fait divers et de l'enquête policière, L'Inconnu de la poste est le portrait d'une France que l'on aurait tort de dire ordinaire. Car si le hasard semble gouverner la vie des protagonistes de ce récit, Florence Aubenas offre à chacun d'entre eux la dignité d'un destin.
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L'été venait de commencer quand je partis chercher les fées sur la côte atlantique. Je ne crois pas à leur existence. Aucune fille-libellule ne volette en tutu au-dessus des fontaines. C'est dommage : les yeux de l'homme moderne ne captent plus de fantasmagories. Au XII? siècle, le moindre pâtre cheminait au milieu des fantômes. On vivait dans les visions. Un Belge pâle (et très oublié), Maeterlinck, avait dit : «C'est bien curieux les hommes... Depuis la mort des fées, ils n'y voient plus du tout et ne s'en doutent point.» Le mot fée signifie autre chose. C'est une qualité du réel révélée par une disposition du regard. Il y a une façon d'attraper le monde et d'y déceler le miracle de l'immémorial et de la perfection. Le reflet revenu du soleil sur la mer, le froissement du vent dans les feuilles d'un hêtre, le sang sur la neige et la rosée perlant sur une fourrure de mustélidé : là sont les fées. Elles apparaissent parce qu'on regarde la nature avec déférence. Soudain, un signal. La beauté d'une forme éclate. Je donne le nom de fée à ce jaillissement. Les promontoires de la Galice, de la Bretagne, de la Cornouailles, du pays de Galles, de l'île de Man, de l'Irlande et de l'Écosse dessinaient un arc. Par voie de mer j'allais relier les miettes de ce déchiquètement. En équilibre sur cette courbe, on était certain de capter le surgissement du merveilleux. Puisque la nuit était tombée sur ce monde de machines et de banquiers, je me donnais trois mois pour essayer d'y voir. Je partais. Avec les fées. Pierre Hancisse interprète avec beaucoup de finesse ce beau récit de voyage imprégné d'une infinie poésie.
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Immortelle randonnée ; Compostelle malgré moi
Jean-Christophe Rufin
- Audiolib
- Documents Et Essais
- 21 Août 2013
- 9782356416353
Jean-Christophe Rufin a suivi à pied, sur plus de huit cents kilomètres, le « Chemin du Nord » jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle. Beaucoup moins fréquenté que la voie habituelle des pèlerins, cet itinéraire longe les côtes basque et cantabrique puis traverse les montagnes sauvages des Asturies et de Galice. « Chaque fois que l'on m'a posé la question : "Pourquoi êtes-vous allé à Santiago ?", j'ai été bien en peine de répondre. Comment expliquer à ceux qui ne l'ont pas vécu que le Chemin a pour effet sinon pour vertu de faire oublier les raisons qui ont amené à s'y engager ? On est parti, voilà tout. » Galerie de portraits savoureux, divertissement philosophique sur le ton de Diderot, exercice d'autodérision plein d'humour et d'émerveillement, Immortelle randonnée se classe parmi les grands récits de voyage littéraires.
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« L'image de Notre-Dame en flammes m'a stupéfié et chaviré au plus profond de moi-même. Un bien inestimable mourait sous nos yeux. C'était aussi effarant que si le sol s'était mis à trembler sous nos pieds. » Ken Follett Dans ce court récit, écrit sur le vif au printemps 2019, Ken Follett raconte l'émotion qui l'a étreint lorsqu'il a appris le drame qui frappait Notre-Dame de Paris. Il revient sur l'histoire de la cathédrale, de sa construction au rôle qu'elle a joué dans le destin de la nation française. Il évoque aussi l'influence qu'elle a exercée sur l'écriture des Piliers de la Terre, certainement le plus populaire de ses romans.
Un hommage vibrant à ce monument français porté par la voix grave de Patrick Descamps, lecteur du premier tome des Piliers de la Terre. -
J'ai écrit ce livre en hommage à ma grand-mère maternelle, Idiss. Il ne prétend être ni une biographie, ni une étude de la condition des immigrés juifs de l'Empire russe venus à Paris avant 1914. Il est simplement le récit d'une destinée singulière à laquelle j'ai souvent rêvé.
Puisse-t-il être aussi, au-delà du temps écoulé, un témoignage d'amour de son petit-fils.
R. B. -
Frison Roche a magnifiquement su nous communiquer son amour de la montagne par la magnificence des paysages et son impitoyable cruauté.
Un vibrant hommage aux guides de haute montagne .
Roman intemporel Des souvenirs à la relecture de ce roman pour les plus anciens Le plaisir de découvrir la passion de la montagne par les qualités de conteur de Frison-Roche, pour les plus jeunes
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Bernard Moitessier a acquis une renommée internationale après son tour du monde et demi en solitaire, en 1968-1969, à la suite duquel il publie La Longue Route, sans doute le livre le plus emblématique, qui fut traduit dans plusieurs langues. Un chant, un poème à la mer, où l'homme, son bateau et les éléments se pénètrent et vibrent à l'unisson. Parti le 22 août 1968 de Plymouth pour participer au tour du monde en solitaire et sans escale organisé par le Sunday Times, Bernard Moitessier, après avoir " bouclé la boucle " en vainqueur, ne s'arrête pas et décide de poursuivre sa route. Ce marin hors norme a voulu aller jusqu'au bout de la résistance humaine et de celle de son bateau, sur une mer tour à tour câline ou rugissante comme un fauve. C'est, à l'époque, le plus long voyage en solitaire, 37 455 milles sans toucher terre, dix mois seul entre mer et ciel, avec les dauphins, les poissons volants, les oiseaux et les étoiles.
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« Marcher là-bas où tout a commencé. »
Après La Nuit de feu, ouvrage dans lequel Éric-Emmanuel Schmitt décrivait son expérience mystique dans le désert du Hoggar, il revient aux sources avec ce récit de voyage en Terre sainte, territoire aux mille empreintes, Bethléem, Nazareth, Césarée, lieux intenses et composites qu'il brosse sur le vif. Il y approfondit son expérience spirituelle, ses interrogations, réflexions, sensations, étonnements jusqu'à la surprise finale, à Jérusalem, d'une rencontre inouïe avec ce qu'il nomme l'« incompréhensible ».
Après la lecture de ce récit, le Pape François a envoyé une lettre à Éric-Emmanuel Schmitt qui est lue en italien par Michelangelo Marchese en postface. -
Cette lumière en nous : s'accomplir en des temps incertains
Michelle Obama
- GALLIMARD
- Ecoutez Lire
- 9 Mars 2023
- 9782073022035
Lu par Marie Bouvier
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Etudiante en droit à Harvard, Alexandria Marzano-Lesnevich est une farouche opposante à la peine de mort. Jusqu'au jour où son chemin croise celui d'un tueur emprisonné en Louisiane, Rick Langley, dont la confession l'épouvante et ébranle toutes ses convictions. Pour elle, cela ne fait aucun doute : cet homme doit être exécuté. Bouleversée par cette réaction viscérale, Alexandria ne va pas tarder à prendre conscience de son origine en découvrant un lien entre son passé, un secret de famille et cette terrible affaire qui réveille en elle des sentiments enfouis. Elle n'aura alors cesse d'enquêter inlassablement sur les raisons profondes qui ont conduit Langley à commettre ce crime épouvantable.
Dans la lignée de séries documentaires comme Making a Murderer, ce récit au croisement du thriller, de l'autobiographie et du journalisme d'investigation, montre clairement combien la loi est quelque chose d'éminemment subjectif, la vérité étant toujours plus complexe et dérangeante que ce que l'on imagine. Aussi troublant que déchirant.
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L'humanité en péril ; virons de bord toute !
Fred Vargas
- GALLIMARD
- Ecoutez Lire
- 24 Octobre 2019
- 9782072868139
«Mais bon sang, comment vais-je me sortir de cette tâche insensée? De cette idée de m'entretenir avec vous de l'avenir du monde vivant? Alors que je sais très bien que vous auriez préféré que je vous livre un roman policier. Il y a dix ans, j'avais publié un très court texte sur l'écologie. Et quand on m'a prévenue qu'il serait lu à l'inauguration de la COP 24, c'est alors que j'ai conçu un projet de la même eau, un peu plus long, sur l'avenir de la Terre, du monde vivant, de l'Humanité. Rien que ça.» Ce livre, qui explore l'avenir de la planète et du monde vivant, souhaite mettre fin à la «désinformation dont nous sommes victimes» et enrayer le processus actuel. Avec ferveur et énergie, Blandine Bellavoir prête sa voix au ton clair et direct de Fred Vargas, qui rappelle au lecteur l'urgence climatique actuelle, non sans un peu d'humour noir. L'écoute en classe de ce CD est autorisée par l'éditeur.
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Jean-Pierre Abraham a fait le choix du phare d'Armen comme on décide d'entrer dans un monastère. Ce sera le lieu de l'attente. Les mains occupées par les besognes routinières comme le moine est requis par le cycle des rites, le gardien de phare se fait guetteur de lui-même : « Si quelque chose doit surgir, ce ne peut être que du fond de moi. Et voilà que je guette encore, comme si on allait frapper à la porte ».
Lire ce livre c'est se faire gardien de phare. Il y a bien sûr toutes les tâches du métier, y compris histoires et anecdotes, mais il y a le reste, dont on sent que c'est le plus important.
Il subit les tempêtes, on ne sait plus discerner celles de la mer de celles sous son crâne, il attend, il se taît, il regarde, il subit le temps qui passe.
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Découvrez En avant, route ! avec 1 CD audio MP3, le livre de Alix de Saint-André. Pèlerine multirécidiviste, peu douée pour la marche et accrochée à ses cigarettes, Alix de Saint-André a pris trois fois la route de Compostelle. D'abord, depuis Saint-Jean-Pied-de- Port, sur le "chemin français", où s'envolèrent ses idées de méditation solitaire dans des refuges surpeuplés; puis, de La Corogne jusqu'à Finisterre, sur le "chemin anglais"; et enfin depuis les bords de Loire, pour accomplir cc que les Espagnols appellent "le vrai chemin", celui qu'on doit faire en partant de chez soi... De paysages sublimes en banlieues pittoresques, elle a rejoint ce peuple de marcheurs de tous pays, réunis moins par la foi que par les ampoules aux pieds, qui se retrouvent pour vivre à quatre kilomètres-heure une aventure humaine sur laquelle elle porte un regard à la fois affectueux et espiègle.
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La jeunesse provençale de Giono, entre une mère repasseuse et un père cordonnier, est forcément solaire, musicale, saturée de parfums, de portraits, de tableaux...
Dans ces souvenirs parus en 1932, les simples deviennent des héros, les animaux voisinent avec les anges et la nature se gorge de mythes. Transcrite dans la langue du bonheur, voici la genèse d'un très grand écrivain.
© Grasset & Fasquelle (P) -
Elles se défendent, elles attaquent, elles nouent des alliances, elles chassent, elles rusent, elles draguent, elles communiquent à distance leurs peurs, leurs souffrances et leur joie. C'est aujourd'hui prouvé : elles nous perçoivent, nous reconnaissent, nous calculent, elles réagissent à nos émotions comme elles expriment les leurs. Est-il possible qu'elles nous envoient des informations thérapeutiques, des messages de gratitude, des appels au secours ?
Oui, les plantes sont dotées d'intelligence, de sensibilité, voire d'une forme de télépathie qu'ont détectée nos instruments de mesure. Aussi merveilleuses soient-elles, toutes les révélations contenues dans ce livre sont le fruit d'observations et d'expériences scientifiques.
La nature ne cesse de nous parler. A nous d'arrêter d'être sourds.
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Victor Segalen, médecin dans la Navale, est connu pour son goût de l'exotisme et son attrait pour les cultures qu'il a côtoyées au cours de ses longues escales. Ce livre, son premier roman innove, en contant les bouleversements de l'arrivée de l'homme blanc à Tahiti du point de vue des autochtones.
Lorsqu'à l'aube du vingtième siècle Victor Segalen débarque à Tahiti, son éblouissement est total. Il découvre et aime ce monde qu'il voit disparaitre. Gauguin se révolte et meurt de désespoir autant que de maladie. Ségalen, qui le manque de peu, va faire l'histoire et le récit de ce déclin. Mais en romancier plus qu'en historien et surtout, du point de vue des insulaires et autant que possible, dans leur langue. Tout est dans ce changement d'appui. Il ne s'agit pas d'imagination. Segalen apprend tout des modes de vie, des coutumes, des croyances et du langage des populations maoris. Il se réfère à une abondante littérature ethnologique, avec force notes savantes. Il met en scène dans un récit/roman le choc des cultures au moment du débarquement des blancs. Il écrit à sa mère : «l'action se passe entre 1800 et 1820 à Tahiti.
C'est le vieux passé maori que j'oppose à la «civilisation» représentée à ce moment-là par les missionnaires protestants.» Ce roman prend les récits d'explorateurs ou de voyageurs à contre pied et à contre temps.
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Nicolas Vanier lâche son attelage. Devant lui, un défi immense : la Yukon Quest, la course de traîneaux à chiens la plus difficile au monde. 1 600 kilomètres entre le Canada et l'Alaska, le long de la route de la ruée vers l'or. Des températures glaciales qui dépassent les - 50 degrés. Des vents qui vous renversent au premier relâchement. Un parcours accidenté exténuant.
Avec ses chiens, la fusion est totale. Très vite, pourtant, épuisé par le froid et l'absence de sommeil, il doit se séparer de cinq de ses compagnons. Il pense même abandonner. Mais sa rage est plus forte !
Onze jours plus tard, l'aventurier entre dans le cercle très fermé des plus grands « mushers » du monde.
Cet exploit, Nicolas Vanier le dédie à ses chiens, les vrais héros de cette aventure extrême.
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En période de pénurie un tout jeune homme se lance dans un périple à travers les États-Unis en empruntant les trains de façon clandestine. Entre errance et aventure, sorte de clochard ferroviaire, il sera confronté à la faim, au froid, aux doutes, aux humiliations, à des rencontres plus ou moins recommandables et même à la prison.
Par ce récit tiré de son expérience autobiographique, l'auteur nous livre un parcours chaotique dans un monde parfois brutal, parfois secourable mais où l'emporte la soif de liberté d'une jeunesse audacieuse. -
Aujourd'hui, en France, plus de 50 000 filles sont victimes de mariage forcé. Pour la première fois, une femme témoigne. En France, comme dans de nombreuses régions du monde, des adolescentes et des jeunes femmes sont encore contraintes d'accepter pour époux un homme qu'elles n'ont ni choisi, ni parfois même rencontré. Au nom de l'intérêt des parents. « J'avais 20 ans et je rêvais d'un mariage d'amour. » Cet homme elle ne l'a jamais vu, elle n'en a jamais entendu parler, il a quinze ans de plus qu'elle, et pourtant elle va l'épouser. « Mon père m'a dit : c'est lui et personne d'autre et tu seras heureuse avec cet homme. » Le mariage est arrangé au Maroc et enregistré légalement en France. Cet homme qu'elle n'aime pas va la frapper et va tenter de la soumettre. Avec un courage inouï, Leila se bat contre le poids de la tradition, pour conserver sa liberté et sa dignité. Aujourd'hui elle ne vit plus avec son mari et va même demander le divorce.
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Drapée dans les plis de son burnous. bottée en cavalier filali, c'est déguisée en homme qu'Isabelle Eberhardt (1877-1904) a parcouru les immenses étendues sahariennes. Fière de son existence de femme libre, elle a vécu ses «aventures de la route» à la manière des soldats bédouins du Sud-Oranais, contrainte de faire oublier son identité féminine pour participer aux expéditions les plus risquées.
Avec une palette d'une richesse impressionnante elle sait saisir les ombres, leurs absences, leurs silences, elle sait saisir la profondeur des lignes, la pesanteur mais également l'évanescence de la lumière.
Couleurs mirages, couleurs orages, couleurs hommages, couleurs miracles. Elle détaille et ne confond pas. Ni les couleurs, ni les visages, ni les âmes. « Le monde arabe et le monde européen, se coudoient, se mêlent sans jamais se confondre ».