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Cataracte de la douleur est le récit d'un combat contre ce qui peut ronger l'intégrité d'un être à la dérive, lorsque le corps et l'esprit confrontent sans relâche leurs blessures. La lutte est âpre et la violence présente.
Écrit sous forme d'un journal de maladie, en prose poétique, cette histoire de vie qui flirte avec la mort déroule sa spirale au rythme de douleurs intimes, ponctuée par la succession des jours et des nuits. Et le lecteur, qui ne saura plus à quel saint du calendrier se vouer, ne sortira pas indemne de ce voyage initiatique.
Mais survient la parole pour porter haut le cri. Et c'est au bord de la rupture que déferlent les mots en coups de poings pour mieux régler les comptes. Ils redonnent souffle aussi, construisent des garde-fous et permettent la traversée vers des rives plus clémentes où se tenir droit debout. Mots rédempteurs qui viennent à bout de la souffrance à force de la nommer, mots exorcistes qui bannissent l'appel souterrain pour ouvrir la porte sur le désir qui veillait au seuil et...
Résider en soi, pour être soi, enfin, tout simplement, et juste comme un commencement. -
Lors d'un magnifique voyage en famille lors de l'été 2007, entre les Etats-Unis et le Canada, je ressentis ces premiers maux de tête. J'ai d'abord pensé que c'était à cause de mes lunettes, moi qui suis myope, astigmate et hypermétrope.
Le voyage s'achève et la rentrée se passe, mais chaque jour je souffre un peu plus. Arriveront rapidement les premiers malaises, et la perte de ma mémoire. J'avais seize ans, et j'allais embarquer pour cette périlleuse aventure d'environ trois ans. Un chemin fait de survie, de rêve et de reconstruction.
J'ai eu besoin d'écrire ce récit il y a environ cinq ans, afin de réussir à prendre de la distance avec tout ce vécu. J'ai donc tout posé noir sur blanc, ce récit que vous tenez aujourd'hui dans vos mains. Ce fut donc d'abord une réelle thérapie personnelle dont j'avais besoin pour me reconstruire.
J'ai cependant découvert ces dernières années la puissance de ces mots, de ce message plein de vie que je partage ici. Quelle est la mission de ce récit aujourd'hui ? Simplement vous donner l'envie de vous ressentir vivre, de savourer un peu plus chaque instant, ou simplement de vous dire que la vie est belle. -
Ces petites considérations sur la vieillesse émanent d'une octogénaire toute « fraîche » (elle vient de souffler ses quatre-vingt-une bougies) qui tente d'analyser ce qui lui arrive puisque le grand âge vous tombe dessus sans crier gare, malgré de nombreux signaux avant-coureurs ! C'est ainsi qu'on se voit, un jour, offrir une place assise dans le métro et qu'on s'en étonne fort... « Quand donc arrêterons-nous d'être jugés et de nous juger nous-mêmes à l'aune de nos âges ? », interroge Dominique Marie Godfard dans son témoignage qu'elle veut le plus honnête possible mais non dénué d'humour. Son propos s'articule autour de trois parties principales : une sorte d' « état des vieux » sur les inexorables effets de l'âge, les quelques moyens et/ou parades susceptibles d'aider à affronter l'ultime combat en gardant tête haute et, enfin, les possibles bonheurs du grand âge à l'heure où survient « ... une qualité de vie morale améliorée par le délestage des ambitions folles, des afféteries inutiles comme des remords excessifs. »
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Qu'est-ce qui pousse un jeune à quitter sa terre natale ? Doit-on lire l'immigration dans sa globalité, en masse, alors qu'elle se compose de plusieurs parcours individuels ? L'imagination est un échafaudage alimenté par des sentiments d'humiliation, de suffocation et de frustration. Le rêve d'une vie meilleure n'est pas interdit. L'immigration intrusive, maintes fois violente, est une porte dont personne n'a les clefs. On ne peut la résoudre par des refoulements. L'Homme est un musée exilé. Il est souverain. Sa réclusion commence dès la naissance, sans qu'il n'en prenne vraiment conscience. Ses tableaux de vies s'impriment dans sa mémoire tels des fragments d'un grand puzzle. Le temps finit par adoucir les couleurs de chaque toile personnelle. Nous sommes des galeries de souvenirs parfois fermées hermétiquement à tout public extérieur, car nous en sommes les conservateurs. Cependant, nous ne possédons pas les mêmes collections. Ce livre ouvre le musée de l'auteur qui part à la recherche d'autres vies, d'autres histoires. Son Musée exilé est aussi un miroir qui nous renvoie à notre propre image, parfois perturbée par notre égo qui détient la vérité et refuse celle des autres. Une vérité censée être unique, inique et non négociable. GANDHI avait écrit quelque part que toute vérité perche au-dessus d'une montagne, que chacun gravit de son côté...
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Sur les routes de France, entre Château-Vallon dans le Midi, et l'Île-Saint-Louis à Paris, en Égypte, au Maroc, en Amérique du Sud, avant, pendant et après la seconde guerre mondiale, ce livre retrace le chemin de vie d'une famille, la mienne, entre 1920 et 1967 (année de mon départ de la maison), et en particulier celui de Simone Seytres ma mère.
Rumeurs, médisances, mensonges, ont tenté de salir maman quelques temps avant sa mort. Atteinte dans sa dignité de femme, de mère, d'épouse et de grand-mère, elle n'a pas cherché à se défendre mais à comprendre pourquoi l'une de ses filles pouvait la condamner, la haïr peut-être.
Suite à la lecture de ses carnets, gardés secrets jusqu'après sa mort, j'ai découvert l'étendue de ses peines, de son abnégation ; de ses révoltes portées avec tant d'amour et d'innocence ; le tout empaqueté dans un écrin de vie coloré de drames, d'humour, et de candeurs amicales. Je n'avais alors qu'une connaissance relative de ce que fut la vie de mes parents et j'ai infiniment regretté le manque de mots. Avant d'aborder l'écriture de ce récit, qui se veut être une transmission, un témoignage, j'ai écrit une pièce de théâtre mettant en scène trois personnalités
féminines évoluant entre les années 1939 et 2008, c'était une fiction ayant pour support les écrits de maman... Je ne pouvais en rester là ! -
Quel tourbillon que cette vie d'un Espagnol genevois, placée sous le signe de l'exil pour fuir le franquisme, l'installation dans le sud-ouest de la France puis à Paris, avant l'arrivée à Genève, à l'âge de treize ans. Que de péripéties pour ce jeune Espagnol, qui s'engage avec passion dans une carrière d'architecte, tente un retour à Madrid pour y ouvrir un bureau, mais c'est finalement en tant que professeur à l'Ecole d'architecture de Genève qu'il s'engage. Il y développe son penchant pour l'architecture climatique et l'écologie, au moment où peu y voient un intérêt. C'est enfin loin de Genève, à Alep, en Syrie, qu'il va créer, sept ans avant les terribles événements qui l'anéantiront, une faculté d'architecture dans laquelle il mettra en oeuvre ses programmes audacieux, aux côtés d'étudiants enthousiastes. La structure perdurera quelques années, avant de finir en poussière, à l'image de la ville tout entière. L'auteur de ce parcours est surtout le fils de ce père, qui va le marquer de son empreinte de façon permanente.
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Olga, russe d'origine, vit avec sa famille dans un petit village du sud de la France. Son mari Piotr, homme d'affaires, s'écroule au retour d'un de ses fréquents voyages d'affaires entre Nice et Moscou. Il décède subitement, Olga se retrouve seule avec ses quatre enfants. Sans ressources, démunie, ne parlant pas bien français, elle risque l'expulsion du territoire à tout moment, elle n'a toujours pas reçu son titre de séjour. Ses enfants âgés de 4 à 18 ans sont tous scolarisés, elle souhaite rester en France. Pour subsister elle fait des petits boulots. Elle décide de prendre des cours de français pour faciliter son intégration. Jacqueline, une prof de philo à la retraite lui donne des cours. Olga est instruite, diplômée de l'enseignement supérieur et apprend vite. Les deux femmes deviennent très vite amies et les cours débordent rapidement sur des discussions passionnées portant sur des thèmes aussi variés que la littérature, la philosophie, la politique, la linguistique, le sexe et les problèmes sociétaux en France et en Russie, etc. A travers cet échange régulier, Olga et Jacqueline découvrent tour à tour un pays, des moeurs dont elles ignoraient tout. Tandis que la mort de Piotr demeure une énigme, Olga mène son enquête policière à distance...
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Tacaud, c'est une opération militaire française d'hier qui ressemble à celles d'aujourd'hui.Succédant en 1978 à d'autres opérations extérieures moins lourdes qui avaient eu lieu depuis la décolonisation de 1960, l'opération Tacaud ouvrait dans l'histoire multiséculaire de l'Armée française le chapitre des « opex » que nous connaissons depuis quarante ans.En 1978 la France intervient au Tchad pour désarmer des bandes pillardes lourdement armées par des conseillers Libyens. Les Français sont moins bien équipés parce qu'ils improvisent : ce genre d'intervention n'a pas été prévu par le Livre Blanc (1972) en vigueur. Mais on est au tout début de la professionnalisation de nos armées : ce sont des soldats tous volontaires, des guerriers de métier, une espèce rare en ces temps de conscription. La mission sera accomplie.Avec infiniment d'humanité et de pudeur un capitaine nous relate la fraternité des armes, les relations des soldats avec les habitants locaux, écrasés par l'insécurité et la violence, les devoirs du chef sur le terrain, le dévouement, la débrouillardise, le courage des Marsouins, glorieux prédécesseurs de nos soldats professionnalisés d'aujourd'hui.La consultation attentive de ce texte superbe, passionnant, hautement instructif, est nécessaire parce que fortement revigorante. C'est un témoignage vécu, une relation précise de ce que le soldat français est capable d'accomplir au feu, loin de chez lui et des siens, sachant pourtant que sa gloire restera probablement ignorée.
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Être seul des journées entières, c'est soliloquer quelque part dans sa tête. C'est composer du silence dont l'écho n'est perçu par personne. C'est faire face à un tsunami de pensées armé d'une barque. C'est se perdre dans les méandres d'un dédale conçu par soi-même. C'est chercher un fil d'Ariane qu'on a oublié de fabriquer. C'est regarder dans le ciel le vol plané d'une mouette et imaginer que c'est un cerf-volant sans fil. C'est se souvenir que l'enfance est bien plus loin que le bout du monde.
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Il fallait apprivoiser les mots pour que lausanne me soit agreable et paisible
Tito Mabiala Alain
- 5 Sens
- 20 Décembre 2020
- 9782889492145
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Au commencement était l'enfance où se mélangent des images tout en couleurs, et des souvenirs en noir et blanc.Des voix émergent, résonnent...Les voix de l'enfance.Au commencement dit-on était le verbe, alors la plume glisse sur l'eau, pour dire, écrire, guérir...Un écrit, où dans la limpidité de l'eau, se mire l'histoire d'une vie.Un roman qui rend hommage à mes parents.Un roman qui raconte l'histoire familiale en quête d'une vie meilleure.Une odyssée qui vogue sur une mer tantôt sereine, sur une mer tantôt bouleversée et qui se heurte fatalement aux inconstances de la vie.Histoire émouvante qui pourtant est porteuse de résilience.
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Du pont il put distinguer la Sicile. Instinctivement ses yeux cherchèrent sur la côte les lieux familiers qu'il fréquentait il y a peu de temps encore. Ce n'était pas des endroits où il venait régulièrement. Il lança son regard plus loin dans les terres. Il devina les villages connus, sa ville natale. Tout ceci devenait un souvenir dont il ne mesurait pas la portée. Il y avait l'instant présent, et c'est tout. Des images, des parfums... Toute une vie se dérobait sous ses yeux, happée par la nécessité de la fuite. Là-bas reposait sa femme, et il n'avait pas pu lui rendre un dernier hommage. Sa tombe serait à jamais une idée.