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Alidades
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La demoiselle paysanne - Alexandre Pouchkine
Alexandre Pouchkine
- Alidades
- 10 Novembre 2012
- 9782919376179
Dernier des « Récits de feu Ivan Petrovitch Belkine», La demoiselle paysanne, idylle villageoise reprenant les thèmes du déguisement et du quiproquo tels que les a légués le dix huitième siècle, donne à Pouchkine l'occasion de s'en amuser avec l'ironie qu'on lui connaît, mais surtout de les revisiter en une narration directe, débarrassée des minauderies tant en vogue à son époque, servie par une langue qui donnera assurément à la littérature russe le fondement sur lequel elle s'épanouira.
«Ceux de mes lecteurs qui n'ont pas vécu à la campagne ne peuvent se figurer comme ces demoiselles de chef-lieu de canton sont adorables ! Elles ont respiré l'air pur, elles ont grandi à l'ombre des pommiers de leurs vergers ; elles ne tirent pas des livres leur connaissance du monde et de la vie ; l'isolement, la liberté et la lecture épanouissent tôt en elles des sentiments et des élans ignorés de nos beautés frivoles. Un simple tintement de grelots est déjà pour elles une aventure, un voyage à la ville voisine marque une époque dans leur vie, le passage d'un visiteur leur laisse un souvenir durable, voire éternel. Certes, on aura beau jeu de rire de certaines de leurs bizarreries, mais les railleries d'un observateur superficiel ne leur enlèveront pas leurs qualités essentielles...» Édition bilingue russe/français. Traduction de Jacques Imbert. -
Cinq essais autobiographiques jusqu'alors inédits en français.
Traduction de Pierre Malherbet. Édition bilingue. -
Ma première tentative littéraire - Récits de Mark Twain
Mark Twain
- Alidades
- 10 Avril 2013
- 9782919376193
Ces récits de 1870 et 1871 évoquent, sur le mode du grossissement et de la pochade, les débuts journalistiques du jeune, voire très jeune, Mark Twain. Le canular et l'irrespect, la légèreté et la mauvaise foi dansante et espiègle caractérisent les tentatives journalistiques d'un garçon prêt à faire feu de tout bois. Quant aux prétentions littéraires de ces jeunes blancs becs imbus de leur (supposé) talent qui font le siège des rédactions, Twain les remet à leur place sans prendre de gants. Drôle et salutaire à la fois.
Ce recueil réunit en édition bilingue :
- Comment j'ai été autrefois rédacteur d'un journal agricole / How I Edited an Agricultural Paper Once - Lettre circulaire / A General Reply - My First Literary Venture / Ma première tentative littéraire Traduit de l'anglais (U.S.A.) par Emmanuel Malherbet. -
Dans ces pages on s'embarquera sur une comète louée à l'astronome qui l'a découverte ; on rapportera d'Irlande une carte postale sinistre et drôle à la fois ; dans la parenté d'un Swift on se payera un petit tour d'utopie dans l'étrange république de Gondour ; et surtout il faudra supporter tout un jour de train l'insupportable caquetage d'une adorable famille américaine tout juste de retour d'Europe - ou, comme ils disent, d'Ioureup... Quelle que soit la destination, l'humour de Twain y est, mordant, acéré, fantaisiste aussi bien que réaliste.
Ce recueil réunit en édition bilingue :
- L'étrange république de Gondour / The Strange Republic of Gondour - Retour d'Ioureup / Back from Yurrup - Slogans partisans en Irlande / Party Cries in Ireland - Un curieux voyage d'agrément / A Curious Pleasure Excursion Traduit de l'anglais (U.S.A.) par Emmanuel Malherbet. -
Par les rues réunit en un seul recueil en 1883 douze récits (dont dix publiés dans la presse à partir de janvier 1882) qui sont autant d'instantanés sur la vie milanaise de la fin du xixe siècle. Leur rythme lent, le ton légèrement amusé, parfois ironique, l'acuité descriptive, témoignent de la proximité de Verga avec les personnages et les situations qu'il a eu tout le loisir d'observer durant la vingtaine d'années où il a vécu à Milan.
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Né en 1928, Karel Pecka, est arrêté en 1949 pour dissidence politique et passe plus de dix ans emprisonné et dans les camps, où il doit travailler, comme nombre de ses pareils, aux mines d'uranium. Il tire de cela de nombreux récits dont certains paraissent en Tchécoslovaquie entre 1966 et 1968. Interdit de publication à partir de 1969 et jusqu'en 1989, durant la période dite de « normalisation » qui a suivi le Printemps de Prague, il doit, pour survivre, travailler comme « pompeur d'eau » dans les marais de Bohème. Il parcourt ainsi le pays, de village en village, vivant de façon rudimentaire dans une roulotte qu'il partage avec l'un de ses compagnons de peine. Cette itinérance forcée et pénible est l'occasion pour lui d'enrichir sa perception de la réalité sociale et humaine. Il en tire plusieurs récits de grande intensité, dont « Les yeux de Sacha » : ce récit fortement autobiographique, où deux amis s'attachent à un chien errant, a tout de la parabole : dans un décor de misère et d'hiver glacial, le chien Sacha, corniaud famélique, est comme l'expression de la douleur et de l'absurdité des destins humains.
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Un homme et une femme se retrouvent, après des années, dans une chambre d'hôtel. Tout pourrait arriver si l'un comme l'autre ne se tenait en équilibre précaire sur la frontière entre les mots et le non dit et n'avait à porter l'irréversible de sa vie. Ce récit de 1965 a toutes les qualités du huis clos théâtral et témoigne de l'extrême subtilité de Valentin Raspoutine dans l'approche des personnages et des situations.
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L'Islande, la Grèce, Léningrad, l'Atlas marocain... Yves Bergeret nous promène à la surface du monde, en des lieux denses et rares. Rien pourtant, dans le souffle ample et sincère de sa poésie, qui ressemble à un journal de voyage au sens banal du terme. Mais avec toute l'humilité et la simplicité de qui sait voir et sentir, c'est à la découverte des forces et des présences qui animent les lieux traversés que nous sommes conviés, à l'écoute aussi de ce qu'il y a d'intime entre le proche et le lointain, entre les hommes et cette terre.
Aussi éloigné des conventions trop souvent arides du formalisme que d'un lyrisme timide aujourd'hui de bon ton, Bergeret trace de recueil en recueil une voie toute personnelle et s'affirme comme l'un des poètes les plus attachants de notre époque. -
D'Alexander Selkirk à Robinson Crusoé
Woodes Rogers, Richard Steele
- Alidades
- Trouvures
- 6 Mai 2023
- 9782919376766
Au mois de février 1709, le corsaire Woodes Rogers recueille Alexander Selkirk dans l'archipel Juan Fernandez au large du Chili. Il rend compte de ce sauvetage dans son Voyage autour du monde, où il donne une description complète de la manière dont Selkirk a organisé sa survie, ainsi que des particularités de l'île où le reclus a séjourné plus de quatre ans.
En 1713, Richard Steele relate dans le journal dont il est rédacteur, The Englishman, les entretiens qu'il a eus avec Selkirk, de retour en Angleterre.
Il ne fait guère de doute que ces écrits aient, parmi d'autres, inspiré Daniel Defoe dans l'élaboration du personnage et des aventures de Robinson Crusoé.
Les publier n'a d'autre but que d'ouvrir un peu plus vers l'amont d'une grande oeuvre dont on sait combien elle a inspiré de suites et de variantes. Tout simplement aussi, satisfaire à la curiosité.. -
C'était bien Samson Vyrine, mais comme il avait vieilli! Tandis qu'il enregistrait ma feuille de route, je regardais ses cheveux blancs, les rides profondes d'un visage qu'il n'avait pas rasé depuis longtemps, son dos voûté, et j'avais du mal à croire que trois ou quatre années avaient pu faire de cet homme vigoureux un vieillard chétif.
- M'as-tu reconnu ? lui demandai-je. Nous sommes de vieux amis.
- Peut-être bien, répondit-il grincheux. Je suis sur la grand route ici ; il y a beaucoup de passage.
- Comment va ta Dounia ?
- Allez savoir! dit le vieux en se renfrognant.
- Elle est certainement mariée ?
Comme s'il n'avait rien entendu, le vieux continuait à marmonner tout en lisant ma feuille de route. J'arrêtai mes questions et commandai le thé. Ma curiosité était piquée et je comptais sur le punch pour délier la langue de mon ami.
Édition bilingue russe/français. Traduction de Jacques Imbert. -
Le fabricant de cercueils - Alexandre Pouchkine
Alexandre Pouchkine
- Alidades
- 15 Mai 2012
- 9782919376117
Nous poursuivons, avec ce quatrième titre, la publication des «Récits de feu Ivan Petrovitch Belkine» dans la traduction que nous en avait confiée Jacques Imbert, qui s'est éteint au mois de mai 2011. On retrouvera ici le soin de ses traductions et leur beauté discrète, toujours guidées par le souci de servir au plus près le style de l'auteur.
«Tu ne m'as pas reconnu, Prokhorov, dit le squelette. Tu ne te souviens plus de Piotr Pétrovitch Kourilkine, ancien sergent de la Garde; tu lui as vendu en 1799 ton premier cercueil, en sapin pour du chêne?» Là-dessus, le mort lui tendit, pour l'étreindre, les os de ses bras, mais Adrian rassembla toutes ses forces, poussa un cri et le bouscula. Piotr Pétrovitch chancela et tomba en morceaux. Une rumeur d'in-dignation s'éleva parmi les morts; tous prirent la défense de leur camarade, accablèrent Adrian d'injures et de menaces, si bien que le pauvre maître des lieux, abasourdi par leur grogne et quasiment étouffé, perdit contenance, s'écroula sur les ossements de l'ancien sergent de la Garde et s'évanouit.» Édition bilingue russe/français. Traduction de Jacques Imbert. -
L'éléphant blanc de Mark Twain, publié en 1882 et prétendument retiré du récit A Tramp Abraod (1880), est prétexte à une gigantesque farce dont la police américaine fait les frais. Verve satirique et franche rigolade : Twain n'hésite pas à en rajouter, disperse des détectives sur tout le territoire des Etats-Unis, avec mission de traquer, loupe à la main, à la recherche du moindre indice et des coupables, l'éléphant blanc du Siam qu'un sujet de sa Majesté se fait dérober à New York. Mais toute histoire a son héros : ici l'inspecteur chef Blunt, dont on ne peut qu'admirer la sagacité sans faille et l'extraordinaire maîtrise de soi.
Édition bilingue. Traduction d'Emmanuel Malherbet.