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Bouquins
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Retenir la vie : Itinéraire d'une femme engagée
Laure Adler
- Bouquins
- La Collection
- 21 Mars 2024
- 9782382925126
Un parcours de lecture engagé et vivant dans un demi-siècle d'histoire culturelle, ponctué de rencontres personnelles avec des personnalités majeures du monde de la culture et de la politique.
Rassemblant les pièces majeures d'une oeuvre très variée, cet ouvrage nous invite à redécouvrir un demi-siècle d'histoire culturelle, ponctué de rencontres avec des personnalités majeures du monde des arts et de la politique, des années 1970 à nos jours.
Le lecteur trouvera les portraits au vif brossés par Laure Adler, tirés de ses biographies de femmes, mais aussi l'intégralité de son premier essai, écrit à l'âge de vingt-neuf ans, aux origines de l'engagement d'une vie pour les droits des femmes. Elle explore les allées du pouvoir, notamment les années Mitterrand, dont elle fut conseillère culturelle de 1989 à 1993, et aborde des questions intimes et sociétales majeures, comme le deuil, la vieillesse et la fin de vie. Laure Adler nous ouvre ensuite grand les portes de la création, portée par sa passion pour toutes les formes de culture - à commencer par le théâtre, mais aussi la littérature, les arts visuels et la peinture, le cinéma, la mode.
Les nombreuses transcriptions d'entretiens radiophoniques nous permettent de retrouver le grain de voix et les inflexions de pensée d'une femme en mouvement, au plus près des enjeux de notre temps. Retenir la vie pour mieux la célébrer et continuer à se battre pour ce qui en fait la beauté. -
L'intégralité des récits de voyage de Michel Onfray, incluant de nombreuses pages inédites, de l'Arctique à l'Inde et du Japon à la Guyane.
Je ne voyage pas pour souffrir, mettre mon corps à l'épreuve, aller au-delà de moi-même et me purifier pour expier la faute d'être au monde.
Je n'ai pas le voyage mystique.
Je ne voyage pas avec mon miroir et j'avoue n'avoir jamais vraiment compris ce que pouvait bien signifier être un écrivain voyageur.
Je n'ai pas le voyage lyrique.
Voyager, c'est rencontrer le Divers, pour utiliser un mot du poète Victor Segalen, dans un monde où il se réduit comme peau de chagrin. Si l'on s'inscrit dans les longues durées, on voyage toujours dans les ruines - d'un village, d'une ville, d'un pays, de l'époque, de soi.
J'ai, avant l'heure, le voyage archéologique.
M. O.
Ce volume rassemble tous les récits de voyage de l'auteur et propose un texte inédit, La Sphère armillaire. -
Journal de voyage en Italie par la Suisse et l'Allemagne
Michel de Montaigne, Nina Mueggler, Laura Piccina
- Bouquins
- Document
- 9 Novembre 2023
- 9782382924143
Montaigne est surtout connu pour ses Essais, mais il a laissé derrière lui une autre oeuvre mémorable : le journal du voyage qu'il entreprit à travers la Suisse, l'Allemagne et l'Italie entre 1580 et 1581. Les raisons réelles ou présumées de ce périple sont multiples : fréquenter les sources thermales les plus connues d'Europe pour soigner sa maladie de la pierre, fuir les troubles des guerres de Religion et les tracas domestiques, se confronter à l'altérité, ou encore briguer un poste d'ambassadeur en Italie. L'une des originalités de ce journal est d'avoir été écrit partiellement par un mystérieux secrétaire, avant que Montaigne lui-même ne reprenne la plume, en français mais aussi en italien.
" La lecture du Journal de voyage est un plaisir continu parce que Montaigne garde les yeux ouverts sur le monde ", rappelle Antoine Compagnon dans sa préface. " Il nous reste un recueil primesautier d'observations merveilleuses sur la nature, l'architecture, l'urbanisme, l'habitat, les hommes, les moeurs, les croyances, les aliments. En toute liberté ! " Cette édition, réalisée par Nina Mueggler avec l'aide de Laura Piccina, annotée et richement illustrée, offre une nouvelle adaptation du texte selon les usages du français moderne, de façon à le rendre plus accessible au lecteur contemporain. Toutefois, il ne s'agit pas d'une traduction mécanique ou systématique, mais d'un travail délicat de restauration, fidèle à l'esprit de l'édition des Essais parue dans la collection Bouquins en 2019. Les interventions concernent surtout la syntaxe et le vocabulaire, quand ce dernier a changé de sens ou a disparu. La ponctuation, l'accentuation et l'orthographe ont été adaptées aux critères d'aujourd'hui. On n'en apprécie que mieux la saveur, le rythme de la langue d'époque et, à travers elle, tout le génie de ce voyageur singulier -
L'oeuvre à la fois puissante et discrète de Jean-Paul Kauffmann a été profondément marquée par la cruelle épreuve de trois années de détention au Liban. « J'écris pour faire disparaître ma condition d'ex-otage et en même temps je ne veux pas qu'on l'oublie », confie-t-il dans une longue préface inédite où il revient sur l'histoire d'une délivrance, le passage crucial du journalisme à la littérature.
Les textes ici rassemblées constituent la majeure partie de son oeuvre. Autant d'étapes d'une longue exploration au rythme lent et réparateur, imprégnées par une même quête de l'ailleurs, une même fascination de l'exil, des univers enfouis et disparus. À cet ensemble s'ajoute son premier texte, Le Bordeaux retrouvé, édité hors commerce peu après sa libération et révélé pour la première fois au grand public, où l'auteur, à peine sorti du dénuement absolu, conjure le chaos de sa captivité par la métaphore du vin.
L'écriture ciselée de Jean-Paul Kauffmann emmène le lecteur sur ces zones limites que sont les bords reculés du monde, les territoires lisières, les fleuves irrigués par la mémoire des plus grands auteurs, les plaines hantées par les fantômes des batailles d'Empire. L'écrivain y retrouve le chemin, ponctué de rencontres, qui le conduit vers les lieux du retour, au coeur de ses paysages de prédilection. Odyssée de la redécouverte, de l'exhumation des sources, qui doit sa magie particulière à la grâce et la sensibilité d'un grand styliste.
Ce volume contient : L'Arche des Kerguelen - La Chambre noire de Longwood - La Maison du retour - Courlande - Remonter la Marne - Outre-Terre - Le Bordeaux retrouvé. -
Avec l'Italie et la Suisse, la Provence est le lieu où le tourisme a été inventé dès la fin du XVIIIe siècle, à la recherche des antiquités romaines, de la mer et des paysages méditerranéens qui surprenaient et séduisaient les voyageurs anglais, allemands, parisiens, américains...Le premier récit de voyage est l'ascension de Pétrarque au Mont Ventoux, en ce Moyen Âge rempli de pèlerins qui vont à la Sainte-Baume, et embarquent à Marseille pour Rome, ou la Terre Sainte : ce sont des médecins allemands, la Cour du Roi Charles IX, des savants du septentrion étonnés par les fruits, les poissons, le soleil et la poussière des routes, qui racontent la fontaine de Vaucluse, le théâtre d'Orange, les églises d'Avignon, la capitale Aix, le port de Toulon et Marseille où le port, les galères, le site, les lieux de dévotion, attirent. Mme de Sévigné vient en Provence voir sa fille, et nombre d'autres beaux esprits parisiens racontent cela en lettres teintées d'humour. Jusqu'à la fin du XVIIe siècle on mêle pèlerinages et divertissement. Le XVIIIe siècle, le siècle des voyages, voit la naissance du grand Tour, de la saison d'hiver sur la côte et de la Provence comme destination de voyage ; Casanova, Jefferson, Arthur Young et le Lady Montaigu y séjournent étonnés par cette terre qui annonçait l'Italie ! Le XIXe est le siècle des voyageurs, de Chateaubriand à Van Gogh, de Dickens à Nietzsche, de Mérimée à Victor Hugo, tous participent de la véritable découverte de la Provence et célèbrent l'âge d'or des voyages facilités par le chemin de fer, les paquebots, les routes nouvelles et les hôtels ; c'est le début de la saison d'hiver dans les cités maritimes qu'on appellera la Côte d'Azur : Hyères, St Raphaël, Cannes, Nice, Menton. Au XXe siècle enfin, siècle des touristes par excellence, la Provence est une des destinations majeures d'un monde élargi qui vient y résider ou y séjourner : pas un homme de lettres (Cocteau, Suarès, Albert Londres, Colette, Morand ou Kessel), un artiste de quelque importance qui n'ait eu sa villa, son hôtel préféré, son cercle d'amis et de visiteurs, mais en conséquence la Provence est si connue qu'on en parle moins : plus besoin de la découvrir ni de la raconter, elle est là. Les grands écrivains provençaux, Pagnol, Bosco, Giono donnent de leur pays une image parfumée et forte. Les images se fixent, de la « Nationale Sept » à Saint-Tropez, du festival d'Avignon à celui de Cannes, le folklore et les traditions se célèbrent avec nostalgie. Aussi a-t-elle inspiré une littérature de voyage - comme de fiction - impressionnante en plus d'un corpus des auteurs provençaux attachés à leur terre natale... C'est pour cela qu'il était important de rappeler dans un volume sur le voyage en Provence, de Pétrarque à Giono, ce qui avait fait son succès, entre originalité et clichés. Et de faire renaître chez nos lecteurs un esprit de découverte, une envie de mieux s'imprégner de l'essence véritable de la Provence.
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La bonne conscience ne s'est jamais aussi bien portée. Alibi de tous les conformismes, elle sert de masque à des moralisateurs sincères, de vrais Tartuffes ou de faux vertueux. Femmes et hommes de pouvoir, de lettres, de médias : Anna Cabana prend " ses " personnages sur le vif, au détour d'une situation ou d'une rencontre, pour mieux croquer les comédies de la bonne conscience.
D'une scène à l'autre s'esquisse le tableau, parfois cinglant et toujours irrésistible, d'une époque, la nôtre, où les passions tristes des donneurs de leçons l'emportent trop souvent sur le doute et la liberté de penser, y compris contre soi-même.
Dans ce récit profond et espiègle, fruit d'un itinéraire très personnel, Anna Cabana ne juge pas : elle raconte -
Pierre Loti reste un des modèles les plus accomplis de l'écrivain-voyageur. Marin autant que romancier, il sillonna sans relâche ses continents favoris, curieux de l'identité de chaque peuple, avec une fascination particulière pour les mondes en train de disparaître.
Ces récits de voyages peuvent être lus comme les " Essais " d'une vie, au sens à la fois intime et universel que Montaigne donnait à ce mot. Chacun de ces fragments autobiographiques met en scène l'initiation du voyageur au pays qu'il traverse, à ses paysages, son histoire et ses moeurs.
Loti se situe dans la lignée des grands écrivains qui, de Chateaubriand à Lamartine ou Gautier, ont parcouru le Maghreb et le Proche-Orient. Mais il se singularise par le fait d'avoir été l'un des premiers à évoquer l'île de Pâques et Angkor, tandis que la Chine, et Pékin en particulier, lui inspira des récits d'une justesse et d'une virtuosité incomparables.
Le lecteur d'aujourd'hui éprouvera en lisant ces écrits d'un navigateur d'autrefois tout le charme des univers révolus et sans doute aussi la nostalgie d'une certaine façon de voyager. Un art qui chez Loti, " coureur des mers, coureur des rêves ", consistait, en partant vers tous les horizons, à partir avant tout à la recherche de lui-même.
Ce volume contient : L'Île de Pâques - Une relâche de trois heures - Mahé des Indes - Obock - Japoneries d'automne - Au Maroc - Constantinople en 1890 - Le Désert - Jérusalem - La Galilée - L'Inde (sans les Anglais) - Les Pagodes d'or - En passant à Mascate - Vers Ispahan - Les Derniers Jours de Pékin - Un pèlerin d'Angkor - La Mort de Philæ - Suprêmes Visions d'Orient. -
Bains de mer, bains de rêve propose un véritable tour du monde en compagnie de Paul Morand, écrivain voyageur s'il en est. Se trouvent réunis dans ce recueil des livres célèbres, qui ont forgé l'image cosmopolite de l'auteur (Rien que la terre, Air indien...) et de nombreux textes plus brefs, reportages, chroniques ou préfaces, souvent rares ou même parfois inédits.
Comme il se doit, ce parcours débute par une série de textes liminaires sur le voyage, où Morand redouble de recommandations. Pelle-mêle, on y entendra les Méditations sur la vitesse de l'homme pressé, et même ses plus étonnant Conseils pour voyager sans argent... Le Grand Tour peut débuter. Rien que la terre de 1926 et La Route des Indes de 1936 balisent d'entrée un monde sans exclusive.
On revient ensuite en Europe, par la route (De Paris à la Méditerranée, 1931), les bains de mer (Bains de rêve, 1960), en passant bien sûr par Paris, l'Angleterre, Venise, la Suisse et les soleils du sud. Mais on s'évade aussi au bout du monde, en Amérique : c'est Air indien (1932). On va jusqu'à l'Île de Pâques. On termine en Orient, de Siam (1926) à Ispahan (1970). Toute la terre est là ; tout Morand aussi, sa curiosité jamais rassasiée, nourrie par un regard perçant et un style éblouissant. Â la fois protagoniste d'un monde qui disparait, celui des grands voyageurs, et témoin indispensable, sinon désabusé, de l'émergence du tourisme de masse...
Comme l'a écrit si juste Antoine Blondin, Morand « nous a ouvert des frontières et des coeurs lointains. Il a mis des capitales étrangères à la portée de notre main. Il les a faites moins étrangères et notre main moins farouche. Il nous a enseigné, à nous qui devions surtout nous déplacer en fourgons, le voyage apprivoisé. »
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« Pays où l'on n'arrive jamais », la Belgique intrigue et fascine depuis longtemps ses visiteurs. Des voyageurs de l'intérieur ou venus d'ailleurs, dont les expériences se conjuguent dans une plongée inédite au coeur de l'identité et de l'imaginaire belges.
Patrick Corillon décrit cette nation surgie à l'improviste aux confins de la Hollande et de notre Hexagone, nourrie d'apports culturels multiples, où l'on s'exprime en deux, voire trois langues, comme « une mosaïque impressionniste » en état de « remodelage permanent ». On y croise, de Bruges à Liège, de Bruxelles à Anvers, quelques recluses extatiques, des exilés, des révolutionnaires - tel Karl Marx -, des mineurs de fond, de grands écrivains de France ou d'outre-Manche - Balzac, les soeurs Brontë, lord Byron ou James Joyce. À l'enthousiasme des romantiques (Hugo, Nerval, Dumas) se mêlent les sarcasmes de Baudelaire et les amères rêveries de Verlaine. Des auteurs belges, wallons ou flamands, aussi distincts que Verhaeren, Simenon, Eekhoud, Michaux, Hugo Claus et Marguerite Yourcenar, éclairent les multiples facettes de cet éternel paradoxe, création récente mais véritable précipité d'histoire européenne.
Tout le génie d'un peuple singulier est ici restitué à travers cette promenade littéraire et sentimentale qui nous entraîne aux confins de la rêverie et du loufoque.
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Cet ouvrage réunit pour la première fois les récits des voyages dédiés par Jacques Lacarrière à la Méditerranée : En cheminant avec Hérodote, Les Plus anciens voyages du Monde, Promenades dans la Grèce antique, l'Été grec, Le Buveur d'horizon.
Lacarrière, écrivain-voyageur, a inventé un genre nouveau qui mêle tous les autres : essai, récit, carnet de route, poème en prose et anthologie d'auteurs d'hier et d'aujourd'hui, traduits avec le plus grand bonheur.
Conteur inimitable et plein d'humour mais aussi poète épris de sacré, il fait revivre pour nous les grands mythes antiques de la Méditerranée, retrace son histoire spirituelle, celle du mont Athos comme celle des ermites du désert d'Égypte, et nous révèle aussi sa richesse actuelle au travers de figures majeures de sa culture comme, entre autres, les poètes Séféris, RItsos ou Elytis, dont il fut l'ami et qu'il traduisit.
Cet ouvrage contient : En cheminant avec Hérodote, Les Plus anciens voyages du Monde, Promenades dans la Grèce antique, l'Été grec, Le Buveur d'horizon.
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New York ; histoire, promenades, anthologie & dictionnaire
Pauline Peretz
- Bouquins
- 8 Octobre 2009
- 9782221106877
Malgré la concurrence d'autres cités tentaculaires dans le monde, New York conserve un extraordinaire pouvoir de fascination. Emblème du matérialisme triomphant, cette ville est aussi l'écrin d'un développement intellectuel et artistique original et d'une force rare qui attire, sans distinction, provinciaux, touristes et immigrants. Tous convaincus de pouvoir légitimement réussir dans la " Big Apple ".
Afin d'éclairer ces innombrables facettes, ce livre explore, outre les landmarks bien connus - Central Park, le Chrysler, Grand Central, le pont de Brooklyn... -, les boroughs éloignés des itinéraires habituels - Brooklyn, terre de Walt Whitman mais aussi des Dodgers, Queens, creuset d'un nouveau multiculturalisme, le Bronx, berceau du hip-hop... Il entraîne le lecteur dans le tempo trépidant d'une ville qui, du Vieux New York au New York clinquant d'aujourd'hui, n'a cessé de changer de visage, au rythme des arrivées de milliers d'hommes et de femmes, et des destructions et reconstructions de quartiers entiers. À travers l'histoire, la littérature, le cinéma et les avant-gardes artistiques, il invite le lecteur à rejoindre ce gigantesque caravansérail où se côtoient langues, coutumes, nationalités et croyances diverses et où se mêlent radicaux chics de Park Avenue et traders de Wall Street, sans-abri de Times Square et nouveaux venus en quête de repères. -
Le mot orient désigne, au xixe siècle, un espace levantin qui se déploie autour des rives orientales de la méditerranée : grèce, turquie, syrie, palestine, egypte, avec pour capitale, sinon pour centre, constantinople.
Espace mixte, islamo-chrétien, saturé de signes contradictoires, qui demeure, jusqu'à la fin de la première guerre mondiale, un objet de fascination permanente.
Le voyage en orient représente alors pour les français un rite de passage bourgeois, par lequel on accède à une double vérité : celle de la connaissance celle du désir. c'est un système touristique, mais bien plus un périple symbolique, qui sous prétexte de recouvrer un héritage, va produire une véritable idéologie de la colonisation douce.
C'est en somme un acte littéraire. la présente anthologie ne se borne pas à exploiter, de volney à barrès, le riche filon du récit de voyage, quelque peu occulté par la tradition universitaire. elle donne au lecteur accès à un trésor essentiel de notre imaginaire collectif. jean-claude berchet.
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Italies anthologie des voyageurs francais aux xviiie et xixe siecles
Yves Hersant
- Bouquins
- 27 Avril 1988
- 9782221055885
Du "grand tour" au tourisme, de la pérégrination humaniste aux loisirs organisés: deux siècles de découverte et d'invention d'une italie multiforme, à la fois proche et distante, désirée et dédaignée, dont la féminité imaginaire (dans les fantasmes des français) a successivement pris les figures de la mère et de la soeur, de la fille et de l'amante.
De misson à emile zola, une longue théorie de voyageurs, très inégalement réceptifs aux sortilèges de la péninsule: si beaucoup ne l'ont parcourue qu'avec la certitude des choses apprises, d'autres ne sont pas revenus indemnes de leur équipée au-delà des alpes. certains, au terme de leur quête - parfois enquête, parfois conquête -, ont eu la révélation de la mort ou du bonheur.
Des correspondances privées aux carnets de route, des journaux intimes aux recueils de souvenirs, un vaste entrelacs de textes dont l'intérêt n'est pas seulement anecdotique ni la valeur simplement documentaire; car oú voyager aujourd'hui, sinon dans les récits des voyageurs?.
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Le voyage en afrique - anthologie - 1790-1890 -nouvelle edition-
Alain Ricard
- Bouquins
- 17 Novembre 2020
- 9782221251324
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Bretagne, " province de l'âme " : la Bretagne est sans doute la seule région française à pouvoir se prévaloir d'autant d'oeuvres de grands écrivains s'attachant à cerner son génie et la singularité de ses paysages ou de ses modes de vie.
Ce parcours littéraire, premier en son genre consacré à toute une province française, égrène d'Armor en Argoat, au fil des rivages et jusqu'au plus profond de la Bretagne intérieure, les écrits qui lui sont consacrés et qui appartiennent à son histoire littéraire, depuis Jules César au premier siècle avant Jésus-Christ jusqu'aux auteurs de la fin du vingtième siècle aujourd'hui disparus. Au total, presque deux cents auteurs et deux cent soixante-dix textes, quelques mille deux cent pages. Au-delà de la situation des textes dans le temps et dans l'espace, le premier critère de choix a été le plaisir de la lecture et la qualité littéraire et narrative : textes d'humeur, mémoires, relation d'épisodes historiques, correspondances, notes de voyage, essais.
Les grands classiques de la littérature de Bretagne sont évidemment là ; pour n'en citer que quelques-uns : Cambry, Chateaubriand, Renan, La Villemarqué, Le Braz, Segalen, parmi les Bretons, mais aussi Hugo, Michelet, Stendhal, Balzac, Flaubert, Gide ; plus proches, mais tous disparus : Loti, Colette, Max Jacob, Guilloux, Henri Queffélec, Gracq, Mac Orlan, Jean-Edern Hallier . des poètes aussi, des écrivains étrangers, de grands auteurs méconnus, de Tanguy Malmanche à Armand Robin ou Yves Elléouët. et parmi d'autres pépites : Vauban à Camaret, Alexandre Dumas à Roscoff, Sarah Bernhardt à la baie des Trépassés, Saint-Pol Roux en bimoteur au-dessus de la rade brestoise, Villiers de L'Isle-Adam au collège de Vannes, Marcel Proust à Beg-Meil, Joseph Conrad à L'Île Grande, Jean Cocteau à Pont-Aven, le philosophe Alain au Pouldu, Georges Simenon sur un chalutier de Concarneau, le général de Gaulle incognito dans sa DS noire, Le Corbusier à Lesconil, Albert Camus au cimetière de Saint-Brieuc, ou les plus ou moins courtes nouvelles d'Édouard Corbière, de Jeanne Nabert, d'Henri de Régnier et d'Émile Zola dont les formidables Coquillages de M. Chabre révèlent une facette ignorée.
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Toute sa vie, Paul Morand (1886-1976) a été un voyageur intrépide, insatiable, infatigable. Son métier de diplomate et son aisance ont certes favorisé ses goûts. Mais n'eût-il pas disposé de ces facilités, il aurait de toute manière satisfait ses envies : il était né globe-trotteur. Si ses romans et ses nouvelles (dont certaines furent préfacées par Proust) révèlent un talent de conteur hors pair, ses récits de voyage nous font découvrir un homme avide de sensations neuves, de paysages inédits, de bruits, d'odeurs, de rencontres. Certes, on n'avait pas attendu Morand pour voyager. D'Hérodote à Marco Polo, de Montaigne à Montesquieu, les écrivains ont lié leur exploration de l'espace à celle de l'homme. Or, Morand ne se livre à aucun exercice de relativisme moral ou politique, n'essaie pas de se consoler des étroitesses du monde bourgeois par l'exotisme, fût-il oriental. Il voyage parce qu'il veut se sentir libre et toujours en mouvement. « Nous nous mîmes à dévorer la terre, impatients de la lenteur des paquebots, excités par la soudaine liberté. Nous cherchâmes à vivre au plus vite et à nous immobiliser le moins possible, à nous fondre dans ce qui nous apparut comme l'essence même de toute vie : le mouvement. » Qui n'aurait envie de se laisser entraîner à sa suite, de se laisser emporter par le rythme de sa phrase, de se laisser charmer par la pertinence et l'impertinence de ses notations ? C'est à juste titre qu'on a dit de lui : il a du style !
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Sur le sentier des guerres : récit d'un chasseur alpin (2006-2022)
Vincent Minguet
- Les Passionnes De Bouquins
- 15 Juin 2022
- 9782363511232
Après avoir été aide de camp du Président de la République, le Colonel Vincent Minguet a pris en 2021 le commandement du 27ème bataillon de chasseurs alpin basé à Annecy.
Mais auparavant, des années durant, il a participé à différents conflits. En Afghanistan, en Afrique, au Liban, puis très récemment en Roumanie près de la frontière ukrainienne... A travers des souvenirs et des moments vécus, Vincent Minguet a souhaité prendre du recul, se questionner et identifier une quête de sens sur ce parcours de combattant. Comme tous les militaires déployés sur des théâtres d'opérations, participant de près ou de loin au destin de la France, les soldats acceptent la dure mission qu'est la guerre. Fort de son expérience, Vincent Minguet s'interroge et implique le lecteur sur cette mission, sur le rôle et le quotidien de tous ceux qui comme lui cheminent sur le sentier des guerres. -
Un commando pour Albertville : La belle histoire du combiné nordique français
Brouillaud/Killy
- Les Passionnes De Bouquins
- 20 Janvier 2024
- 9782363511430
Jeux olympiques d'Albertville 1992. Fabrice Guy Sylvain Guillaume terminent premier et deuxième de l'épreuve de combiné nordique, sport mêlant le ski de fond et le saut à ski. Une consécration !
Mais, derrière cette victoire de légende, se cache une aventure humaine extraordinaire : celle d'une équipe entière faite d'entraîneurs, de soigneurs, de sportifs, de techniciens, etc., qui débuta en 1983 avec la création de l'équipe de France de combiné nordique pour l'amener au Graal. Journaliste au Dauphiné libéré, Pierre Brouillaud a suivi tous les protagonistes et nous fait entrer dans l'intimité de ce « commando » qui, en plus de l'exploit de 1992, laissa un riche héritage, avec dans la lignée le titre olympique de Jason Lamy-Chappuis en 2010. -
Célèbre pour ses écrits de fiction, Rudyard Kipling, prix Nobel de littérature 1907, fut aussi le héros-narrateur d'un grand nombre de reportages et sûrement le plus excentrique écrivain-voyageur de son temps. Ce volume, composé de plusieurs recueils de reportages et de chroniques destinés aux deux publications indiennes auxquelles il collabora entre 1882 et 1889, révèle une part méconnue de son oeuvre à laquelle il se consacra dès sa jeunesse.
Les Lettres de marque racontent un voyage au Rajputana en 1887. Kipling y déploie sa verve inimitable, celle que connaissent et apprécient les lecteurs des Simples contes des collines, avec, en supplément, une touche de réalisme souvent très cru. Les Lettres du Japon sont issues d'une exploration quasi ethnologique de l'envoyé spécial du Pioneer au pays du Soleil-Levant, lors du long périple qui le ramène en Angleterre à l'automne 1889. Kipling fera aussi étape en Amérique. Dans la série de chroniques baptisées Lettres aux Américains, il rivalise d'impertinence avec le Dickens des Notes américaines, composées un demi-siècle auparavant. Enfin, le recueil publié en France en 1922 sous le titre Lettres de voyage rassemble trois « dossiers » où se mêlent les impressions de l'écrivain relatives aux différents pays qu'il a traversés depuis son départ de l'Inde et au voyage aussi politique que touristique qu'il a effectué avec son épouse en 1913 sous le soleil d'Égypte.
C'est un Kipling affranchi des idées reçues sur le colonialisme qui s'exprime dans ces textes, démentant ainsi la légende du « chantre de l'impérialisme britannique ». Si « l'Est et l'Ouest ne se rencontreront jamais », l'un et l'autre ont pourtant beaucoup à se dire.
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Le voyage en Algérie ; anthologie de voyageurs français dans l'Algérie coloniale - 1830-1930
Franck Laurent
- Bouquins
- 7 Février 2008
- 9782221100080
La prise d'Alger par les troupes du général de Bourmont en 1830 inaugure cent trente-deux ans de présence française sur l'autre rive de la Méditerranée. Elle marque également les débuts d'une abondante littérature coloniale autour de l'Algérie, qui est, d'une certaine façon, notre plus proche Orient. Nombreux sont ceux, journalistes, officiers, députés ou ministres, qui font le voyage et en reviennent séduits par la richesse des couleurs et des paysages. Des écrivains aussi traversent la mer pour découvrir le rivage algérien et ses ruines romaines, les plaines fertiles du Tell, les villages de Kabylie, les grands espaces sahariens, l'épure des dunes, les ciels étoilés et le réconfort des oasis. Gautier, Dumas, Fromentin, les Goncourt, Maupassant, Gide, Eberhardt et Montherlant, parmi bien d'autres auteurs méconnus ou oubliés, consacrent ainsi à l'Algérie des pages mémorables ou pittoresques. Mais un pays, c'est avant tout un peuple, et les écrivains-voyageurs le font vivre : d'abord le peuple algérien avec ses croyances, ses coutumes, ses modes de vie, ses mystères aussi, puis " un peuple neuf ", celui des Français d'Algérie. De tonalités diverses - épiques ou esthétiques, lyriques ou satiriques, fondées sur l'expérience aventureuse et sombre de la conquête ou sur les aléas balisés des premières expéditions touristiques -, toutes ces relations de voyage expriment l'impact émotionnel de ce pays, l'Algérie, sur ceux qui sont venus le découvrir et le raconter. Tous portent témoignage du fait colonial. Leurs propos, bien moins univoques qu'on ne l'imagine parfois, ne sauraient se résumer à l'expression d'une quelconque " voix de l'impérialisme ". Du débarquement de Sidi-Ferruch aux cérémonies du Centenaire, les textes, ordonnés selon le principe chronologique, retracent une histoire toujours passionnée, qui continue de faire battre les coeurs sur les deux rives de la Méditerranée.
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Situé entre l'europe et l'asie, l'empire des tsars a longtemps excité la curiosité et l'imagination des français.
A moins qu'il ne les terrifiât. le plus souvent, les voyageurs espéraient lever un coin de voile afin de percer d'épais mystères. qu'ils hissent diplomates, savants, journalistes ou touristes, ils ont peu ou prou été tiraillés entre le mirage et la réalité, le rêve et le cauchemar, la légende et l'histoire. multiple et contrastée était cette " russie " que la plupart de nos voyageurs-écrivains ne virent que partiellement.
La présente anthologie le prouve, qui entraîne le lecteur des palais de saint-pétersbourg, l'européenne, aux tentes des tchoukchas, de moscou, la rome tartare, à la célèbre foire de nijni-novgorod et aux forêts luxuriantes de l'oural, de kiev, berceau de la sainte russie, et des steppes de l'ukraine aux côtes d'une crimée des mille et une nuits, et parfois de là jusqu'aux villes d'eaux presque irréelles d'un caucase encore en révolte.
Parmi ces voyageurs, figure une série de grands écrivains : mme de staël, custine, gautier, diderot, joseph de maistre, balzac, dumas et d'autres peut-être moins connus dont les témoignages sont tout aussi pittoresques et révélateurs. tous ont rapporté des observations ou critiques ou humoristiques sur les moeurs et la politique, des descriptions somptueuses ou simplement pittoresques des monuments, des paysages et des fêtes, des anecdotes piquantes à propos des fameux bains, des femmes, des auberges, des récits dramatiques ou romanesques sur les péripéties de leur voyage ou l'histoire du pays.
Autant de documents et visions poétiques qui constituent eux-mêmes une invitation au voyage.
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Une collection unique, souvent imitée, jamais égalée, qui explore tous les champs du savoir et de la littérature et qui est devenue, en moins de trois décennies, la bibliothèque idéale de l'honnête homme de notre temps. Chez « Bouquins », nous publions aussi bien des dictionnaires d'histoire, de musique ou de littérature que des récits de voyage, des grands classiques de la littérature mondiale ou de l'art de vivre que des portraits de ville ou des textes sacrés. Ils ont été établis par les meilleurs spécialistes et font référence dès leur parution. « Bouquins » s'adresse à tous ceux qui ont la passion de lire et de découvrir, aussi bien à l'étudiant qu'au professeur ou à l'amateur de curiosités, bref à tous ceux qui croient encore qu'un bon livre reste l'un des plus merveilleux compagnons qui nous ait été donné depuis que Gutenberg, avec ses caractères de plomb et d'antimoine, ses moules en métal et ses poinçons, a permis aux textes, parfois tirés de la nuit de l'oubli, de rencontrer en Europe leurs lecteurs par milliers.
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Le voyage en chine - anthologie des voyageurs occidentaux du moyen age a la chute de l'empire chinoi
Boothroyd/Detrie
- Bouquins
- 7 Décembre 2020
- 9782221251331
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Le voyage en egypte - anthologie de voyageurs europeens de bonaparte a l'occupation anglaise
Sarga Moussa
- Bouquins
- 12 Novembre 2020
- 9782221251317