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Depuis mon plus jeune âge, lorsque je fais face à un chagrin, une déception, une contrainte, ou à une quelconque forme de lassitude, je tourne les talons, saute dans un taxi ou enfourche la selle de mon vélo, claque la porte et disparais. Avant d'utiliser mon vélo pour m'enfuir, j'étais un coureur du dimanche qui rêvait de remporter un jour le Tour de France. Je dois cet amour pour la course à ma grand-mère, qui m'a fait découvrir le Tour de France lors d'une après midi de juillet 2003. Ce voyage à travers les Pyrénées, durant lequel mes équipiers et moi avons levé des fonds pour la Fondation Recherche Alzheimer, m'a permis de replonger dans les précieux souvenirs de ma jeunesse. La mémoire est une voûte céleste, alors la perdre, je dis non.
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1981. Le renouveau du pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle en est à ses débuts. Très rares sont les pèlerins, rien ou presque n'est organisé pour eux. Guides, portables, Google, euro et cartes de crédit n'existent pas. L'Espagne sort à peine de dictature. Un autre siècle. Jean Eimer, journaliste, décide d'aller à Saint-Jacques de Compostelle à pied afin de raconter son voyage en feuilleton dans le journal Sud Ouest. Il ne va pas rencontrer grand monde en chemin, si ce n'est Michelle Hoyez, étudiante en médecine dans le nord de la France, partie à l'aventure pour rejoindre Saint-Jacques à bicyclette. Au hasard des pérégrinations ils vont se croiser deux fois. Chacun à sa façon, ils vont le raconter. Lui dans son reportage, elle dans son journal intime. Regards sur une époque où le voyage à Compostelle était si différent de ce qu'il est devenu. Une bonne fée a réuni 43 ans plus tard les deux récits pour en faire un témoignage à deux voix bien distinctes, très complémentaires. Témoignage qui appartient déjà à l'histoire même s'il illustre au plus près ce qu'il y a d'intemporel dans le cheminement vers un ailleurs par essence jamais atteint...
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" À portée de gifle de leurs administrés ", ces guichetiers de la démocratie que sont devenus les maires des petites communes de France se sentent abandonnés entre un état qui n'en finit plus de déménager, des collectivités locales parfois mal taillées et des habitants impatients d'avoir des réponses à leurs problèmes ou à leurs peurs. C'est le récit inédit de ce quotidien des " illusions déçues " que le jeune maire girondin de Caudrot nous livre aujourd'hui. Préfacé par Gilles Savary, ancien député de la Gironde, ce témoignage nous éclaire sur les raisons de la perte des vocations pour ce mandat pourtant si noble. Et nous dit pourquoi lors des votes du printemps dernier une partie de la France a voulu renverser la table.
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Pendant toute la Seconde Guerre mondiale, l'hôtel Continental de Pau, d'abord situé en zone libre, a recueilli des dizaines et des dizaines de réfugiés. Parmi eux, de nombreux juifs, traqués par Vichy et les nazis, qui tentaient de gagner l'Espagne toute proche et bénéficiaient de la complicité du personnel hôtelier. Tout change en novembre 1942, lorsque les Allemands franchissent la ligne de démarcation qui coupe la France en deux. Les militaires de la Wehrmacht réquisitionnent alors deux étages du Continental, lequel n'en continue pas moins d'héberger clandestinement des familles juives. Pendant de longs mois, jusqu'au départ des occupants, soldats allemands et réfugiés vont ainsi cohabiter sous le même toit.
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Mémoire de terrain : récits des gardes-moniteurs du parc national des Pyrénées
Philippe Lhez
- Cairn
- 6 Juin 2023
- 9791070062357
Des rencontres inhabituelles, des moments vécus, au fil des ans, au jour le jour, racontés par les gardes-moniteurs du Parc National des Pyrénées. Des moments privilégiés, «instants d'éternité» où l'homme et l'animal se regardent dans les yeux, sans violence et sans crainte, surpris, silencieux l'un et l'autre dans une fugitive et intense proximité. Secrets dévoilés et offerts au lecteur, ces rencontres sont tellement précieuses, rares et imprévisibles, qu'elles n'appartiennent qu'à ceux qui les ont vécues. Ces derniers nous laissent entrevoir ici un peu de leur éblouissement. Une «fraternité» mystérieuse et subtile s'installe, entre les animaux et ceux qui veillent sur eux en respectant leur totale liberté. Les isards abrités sous le même rocher un jour de tempête, le renard qui fait la sieste à deux pas de lui ou le jeune isard qui se réfugie dans les bras du garde-moniteur, autant d'images d'un paradis d'altitude. Les 66 récits des gardes-moniteurs, réunis et présentés par Louis Espinassous, sont accompagnés de 105 aquarelles en deux couleurs et dessins de Philippe Lhez
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Ce récit reprend les textes publiés par Jean Eimer dans les pages du journal Sud Ouest lors de sa randonnée en solitaire sur le GR10 à la fin des années 1980. Le reportage avait ensuite donné lieu à la publication d'un album: La Traversée des Pyrénées. Cette nouvelle édition, revue et largement augmentée grâce aux nombreuses notes restées inexploitées dans le cadre contraint d'un reportage, ne prétend pas concurrencer les topoguides. L'intérêt du témoignage n'est pas là. Il est dans la perception qu'un randonneur peut se faire d'une montagne, certes fragile dans son écosystème comme dans son économie, mais si riche d'enseignements sur les hommes et les femmes que l'on y rencontre.
Pourquoi venir marcher ou vivre dans cet univers magnifique mais ô combien difficile?
Et si c'était précisément parce qu'il est ainsi? Cette prime à l'humain dans ses plus nobles comme dans ses plus curieuses aspirations témoigne d'une aventure sans âge. Donc actuelle.
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Contrebande et aventure sont indissociables. Ce trafic que réprouve la loi, exigeait pourtant de nombreuses qualités chez ceux qui la pratiquaient : courage physique, ruse, audace, inventivité.
Ces Histoires de la contrebande dans les Pyrénées se présentent comme un guide inédit à travers les multiples facettes historiques, sociologiques,culturelles, économiques et politiques de la contrebande et de sa répression. Et ce, des deux côtés des quelque six cents kilomètres de frontière entre la France et l'Espagne.
Le tragique précède souvent au burlesque, le dramatique au cocasse, quand il s'agit de l'inventivité sans borne des contrebandiers, pour ne rien dire de l'impressionnant savoir-faire des douaniers.
De page en page, émergent tour à tour des personnages hauts en couleur. Ils sont travailleurs de la nuit, passeurs, fraudeurs, trafiquants, commerçants, douaniers, princes, ministres, élus locaux, écrivains et journalistes.
Leurs actions, leurs regards et leurs témoignages confèrent son épaisseur et sa diversité à cette vue d'ensemble émaillée de nombreuses anecdotes, de ce qu'a été, et est encore, la contrebande dans les Pyrénées. -
À 18 ans, Carlos Ruiz-Garcia traverse les Pyrénées avec son régiment pour fuir l'armée franquiste. Il pense alors être libre et sauf. Cantonné par les gendarmes dans un camp improvisé, couchant à même la boue, se nourrissant de rien, il va, durant des mois, connaître l'errance et l'enfermement d'un camp à l'autre (Barcares, Argelès) et parvient finalement à Saint-Médard-en-Jalles.
Il participe à la construction de la base sous-marine de Bacalan, vit au rythme des alertes, des brimades et des humiliations. -
Inspiré d'un livre du même nom paru en 2003 et aujourd'hui épuisé, Je vous écris du Pays basque est un recueil de textes de grande saveur, de relations de voyage fortes, de témoignages qu'il serait dommage de laisser enfouis dans les tréfonds des bibliothèques.
À l'instar de biens d'autres régions, le Pays basque semble baigné d'une aura particulière et envoûtante, n'ayant de cesse d'attiser les passions, de piquer les curiosités - de séduire, en un mot -, les promeneurs emmenés à le parcourir.
Observations de nombreux voyageurs au sujet de ces terres sauvages et mystiques, au sein desquelles ne cesse d sourdre, depuis des siècles, l'âme vigoureuse du peuple basque.
Une invitation au voyage, dans l'espace mais aussi le temps, au gré des humeurs et impressions de ces itinérants qui, étrangers ou autochtones, ont tous en commun d'avoir couché leurs impressions sur le papier.
Ainsi arrivent-elles aujourd'hui jusqu'à nous...
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Voyage dans les Pyrénées avec un âne
Jean Eimer, Christian Gasset
- Cairn
- 18 Novembre 2015
- 9782350683874
Au coeur de l'été 1984, le journal Sud Ouest publiait dans ses pages vacances le reportage de l'un de ses journalistes, « Voyage dans les Pyrénées avec un âne ». Cent-cinq ans après Robert-Louis Stevenson qui avait cheminé dans les Cévennes en compagnie de l'ânesse Modestine, le quotidien régional donnait une nouvelle actualité à ce mode de voyage. Jusqu'alors indispensables à l'économie des vallées pyrénéennes, les ânes avaient brutalement cédé la place aux voitures, tracteurs, voire aux hélicoptères. Leur nombre avait chuté si vite qu'on pouvait même s'interroger sur leur survie. Que restait-il dans les mémoires et l'imaginaire collectif de ce compagnon aux longues oreilles naguère si familier ? Pour le savoir, le journaliste a parcouru la montagne de Laruns à Saint-Jean-Pied-de-Port avec l'âne Charly. Ce qui donna lieu à bien des aventures, d'étranges découvertes et de belles rencontres. Trente-et-un ans plus tard, alors que l'âne jouit d'un regain d'intérêt comme auxiliaire précieux pour les randonnées en famille, le récit a déjà valeur de document pour l'histoire. Avec pour bonus le plaisir et l'amusement du lecteur. Note de l'éditeur: Publié en 1984 par le journal Sud Ouest, le texte de ce « Voyage dans les Pyrénées avec un âne » appartient à un passé largement révolu. Des personnes rencontrées alors, comme des commerces et gites, ont donc pu disparaître. C'est volontairement que le récit publié ici, avec l'aimable autorisation du journal Sud Ouest, n'a pas bénéficié de mise à jour ni de correctif, en témoignage de cette époque.
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C'est en diligence qu'en 1838, Stendhal, alors consul, visite, le carnet à la main le Midi de la France. Il note son ressenti, relate des anecdotes ou s'emporte contre le mauvais goût de ses contemporains.
Bordeaux, Toulouse, Bayonne, Pau, Tarbes, Auch, Narbonne, Montpellier, Carcassonne, Marseille sont sur son iténairaire dans un périple pour lequel il s'est accordé de longues vacances qui dureront plus de deux ans.
A son retour il racontera dans ce guide ses voyages en «touriste» éclairé, mot dont il lancera la mode.
Stendhal donne à nos yeux le goût du Sud-Ouest et l'envie d'y voyager.
Il demeure un guide précieux.
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55 jours, une traversée des Pyrénées de l'Atlantique à la Méditerranée
Marie Bruneau, Bertrand Genier
- Cairn
- 12 Juillet 2012
- 9782350682587
Récit en texte et en images, d'une traversée des Pyrénées à pied...
« Nous sommes partis d'Hendaye le 7 juillet, pour une traversée des Pyrénées, à pied, de l'Atlantique à la Méditerranée. Le projet n'était surtout pas de "faire un temps" - nous n'en avions d'ailleurs ni l'envie, ni les moyens -, mais plutôt de "prendre le temps", c'est-à-dire de marcher à notre rythme, et de séjourner dans la montagne. Nous avons envisagé différents chemins dans ces montagnes que nous connaissons pour certaines assez bien. La haute randonnée pyrénéenne (HRP) inventée et décrite par Georges Véron (éd. Rando éditions, 2007) constitue l'ossature de notre itinéraire, mais nous l'emprunterons à notre rythme, en redécoupant certaines étapes. Par confort, en fonction de notre condition physique ou de la météo, nous nous autoriserons quelques variantes. Nous partons "en autonomie", c'est-à-dire avec une tente et de quoi "cuisiner". Nous avons longuement discuté et rediscuté du contenu de nos sacs, et de leur poids, avant de finir par renoncer à les peser vraiment. Cinquante-cinq jours plus tard, nous arriverons à Banyuls au terme d'un voyage qui nous fera cheminer à travers une succession de lieux et de paysages exceptionnels.»
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Quand il arrive au sommet de l'Ossau (2884m) - alors nommé Pic du Midi de Pau - le 3 octobre 1796, Guillaume Delfau a 50 ans. Il sait qu'il n'est pas le premier. Son guide, le berger Matthieu, lui a fait part d'une ascension préalable d'un berger aspois. On sait désormais que celle-ci eût lieu le 19 août 1790, en relation avec les campagnes du géodésien Junker.
L'ascension de Delfau nous vaut le bonheur de deux textes, tous deux intitulés : Voyage au Pic du Midi de Pau.
Le premier, de 1796, est du « Citoyen D** », le second, de 1797, est signé.
Ces textes comptent parmi les plus rares de la littérature pionnière pyrénéenne. Jamais réédités, très peu de gens les ont lus. C'est
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Journal d'un clochard ? Plus exactement celui d'un journaliste ayant décidé de vivre en clochard pour témoigner de ce que peut être la vie d'un vagabond sans ressources et sans toit. Cela se passait en 1977. La première crise du pétrole venait de sonner la fin des Trente Glorieuses et avec elles celle du plein-emploi. Conséquence directe : les miséreux étaient toujours plus nombreux à hanter les villes. Il y avait bien sujet à reportage. C'est ainsi qu'un reporter du journal Sud Ouest se glissa dans la peau d'un clochard pour vivre comme tel pendant trois semaines entre Nice, Antibes, Juan-les-Pins, Cannes et Saint-Tropez. Une aventure inoubliable. Physiquement difficile, humainement très contrastée. La générosité des uns tentant de combler l'égoïsme des autres. Ce témoignage sur la dureté du monde des laissés pour compte reste hélas plus que jamais d'actualité. Heureusement la vie, dans son inépuisable fantaisie, veillait au grain. Ainsi, entre autres cadeaux inattendus, une veuve fortunée voulut faire de notre clochard son héritier et deux jeunes Américaines lui ouvrirent leur moustiquaire pour une nuit sous les étoiles.