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Corti
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Rencontres avec des animaux extraordinaires
Andrés Cota Hiriart
- Corti
- Biophilia
- 1 Février 2024
- 9782714313102
Dans Rencontres avec des animaux extraordinaires, Andrés Cota Hiriart raconte ses aventures avec les animaux sauvages et insolites qui l'accompagnent depuis toujours. De ses souvenirs d'enfance où sa passion pour les insectes, les reptiles et les créatures amphibies les plus curieuses a transformé la maison de sa mère en un zoo domestique jusqu'à ses voyages naturalistes aux îles Galápagos, à Bornéo et Guadalupe, il mêle, dans ce récit plein d'humour, souvenirs, anecdotes et observations scientifiques.
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Peter Schlemihl ; l'ombre et la vitesse de Pierre Péju
Adalbert Von chamisso
- Corti
- 3 Mai 2018
- 9782714312075
Voici l'un des récits les plus étranges et les plus beaux que le romantisme allemand ait engendrés. L'histoire de Peter Schlemihl, l'homme qui a vendu son ombre au diable, offre toutes les interprétations possibles, et les nouveaux lecteurs de Chamisso se plairont sans doute à lui en inventer encore de nouvelles.
Peter Schlemihl qui a vendu, contre la bourse de Fortunatus - bourse magique qui reste pleine en toutes occasions - son ombre au Diable, s'avise alors de l'importance que celle-ci revêt aux yeux des hommes lesquels prennent maintenant grand soin de l'éviter, depuis qu'il a perdu la sienne. Pressé par Peter Schlemihl, le diable consent à lui rendre son ombre en échange de son âme. Mais le jeune homme refuse, et désireux de se sortir d'une malheureuse affaire, il jette la bourse de Fortunatus. C'est alors que commence pour lui une sorte de voyage expiatoire.
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Pourquoi nos lieux de culture n'ont-ils pas la culture des lieux ? Pourquoi, les pieds sur terre, nous sommes dans la lune ?
Confrontant la pensée et l'action de Malraux aux souvenirs fragmentaires d'un traumatisme infantile, Nature, berce-le défend l'hypothèse que la culture occidentale offre tous les caractères d'une formation de défense.
Érigée contre la vie en tant que milieu et pulsion, cette culture vide les lieux. Elle fragilise nos inscriptions, détruit nos appartenances.
Saisie dans l'hallucination du « musée imaginaire », son tableau clinique est post-traumatique : intellectualisation excessive, sacrifice du vivant au profit de la connaissance, sécurisation maniaque de la relation au monde.
Si la crainte de l'effondrement nous travaille avec tant de force, c'est que cette crainte cache une attirance : quelque chose en nous veut savoir quel afflux d'énergie vitale libèrerait la chute des fortifications qui blindent notre absence aux corps et aux lieux que nous habitons.
Après son remarqué Valet noir, dans la même collection, Christophe Cavallin poursuit sa réflexion « vers une écologie du récit ». -
Contes populaires juifs d'Europe orientale
Valery Dymchitz
- Corti
- Merveilleux
- 1 Octobre 2004
- 9782714308580
C'est dans sa Podolie natale, à Vinnitsa et dans les shtetls alentour, véritables mines d'or du folklore juif, que cet ethnologue avait commencé sa collecte de contes, poursuivie ensuite à Kiev, à Leningrad, en évacuation et dans les
camps. On trouve parmi ses informateurs les gens les plus divers : des enfants et des adultes, des habitants des villes et des campagnes, des femmes au foyer et des ingénieurs, des professeurs, des cordonniers, des tailleurs, des instituteurs, le rabbin Arn Prouss, Moïsseï Belenki, spécialiste en « athéisme scientifique », et même un truand. La particularité du recueil de Raïzé tient aussi au fait qu'il y avait parmi ses informateurs de nombreux écrivains, dont quelques-uns des plus grands poètes juifs : David Hofstein, Haïm Lenski, Hersh Ochérovitch, Shmouel Halkine.
Le manuscrit original en yiddish de cet énorme travail ayant malheureusement disparu, il n'en reste « que » la version russe.
Ces contes sont publiés avec des commentaires abondants et passionnants de Valery Dymchitz, ils sont suivis, en fin d'ouvrage, de renseignement précis : sur la date et le lieu où chaque conte a été recueilli, sur la personne qui l'a noté et, lorsque cela s'avère nécessaire, sur sa correspondance avec le conte-type auquel il se rattache.
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1881.
Depuis une bonne trentaine d'années, la conquête des pôles est devenue l'objet d'une lutte acharnée entre les nations et l'on ne compte plus les tentatives, officielles ou privées, en ce sens - principalement dans l'arctique oú il s'agit aussi de trouver une route réduisant la distance entre l'atlantique et le pacifique, soit par le nord de l'amérique (passage du nord-ouest), soit par celui de l'asie (passage du nord-est).
Personne n'a encore atteint le pôle, le passage du nord-ouest reste toujours à découvrir, seul celui du nord-est vient de céder à la ténacité et à la remarquable organisation du suédois nordenskjôld, parti sur la vega, après que bien d'autres ont dû renoncer ou ont disparu, broyés par les glaces. c'est ainsi qu'à san francisco on reste sans nouvelles du capitaine de long et de son équipage, partis deux ans plus tôt pour l'océan glacial à bord de la jeannette.
Une expédition de secours est donc organisée pour tenter de les retrouver - mission qu'on propose à john muir d'accompagner. l'occasion est trop belle pour ne pas la saisir. il a déjà visité deux fois le sud-est de l'alaska, mais le spécialiste de la glaciation qu'il est devenu n'est jamais allé aussi haut en latitude et le détroit de béring devrait, à son avis, confirmer les idées qu'il s'est forgées sur ce sujet dans la sierra.
Pendant tout le voyage, l'aventurier naturaliste va tenir ce journal, qui nous permet de suivre au jour le jour les allées et venues du corwin dans la banquise et le long de côtes parfois encore mal définies. curieux de tout, tel qu'on le connaît par ses autres livres, il ne se limite pas à la géologie des contrées qu'il traverse, mais c'est avec la même passion et le même enthousiasme qu'il s'intéresse aux problèmes de navigation parmi la glace, aux oiseaux et aux mammifères marins - pointant alors du doigt les excès d'une chasse déjà industrielle qui met les espèces en péril - ou à la flore arctique dont il dresse minutieusement l'inventaire.
Quant aux populations locales, tchouktches et inuits, dont les rudes conditions de vie et l'adaptation parfaite au milieu suscitent son admiration, il fait preuve envers elles d'une ouverture d'esprit qui forme depuis l'enfance le fond même de son caractère, et leur porte une sympathie a priori qui lui attire irrésistiblement celle du lecteur.
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T. H. Huxley, ami de Charles Darwin, à qui il devra son surnom de " bouledogue de Darwin ", fut aussi le grand-père d'Aldous Huxley.
Lorsqu'il passe son diplôme de médecin en 1845, il a vingt ans mais il est trop jeune pour obtenir l'autorisation d'exercer. Sans argent, couvert de dettes, il n'a guère le choix. La Marine de Sa Majesté - célèbre pour la rudesse des conditions de vie à bord - recrute et met un point d'honneur à embaucher de jeunes scientifiques au poste d'aide chirurgien.
Le Voyage du Rattlesnake (le Serpent à Sonnettes) qui devait n'être d'abord qu'une expédition hydrographique servant à déterminer des routes sûres pour la navigation et le commerce avec la relativement nouvelle colonie de l'Empire, l'Australie, sous l'impulsion du capitaine Owen Stanley, allait changer de nature.
Il emmène ainsi des spécialistes des disciplines dans lesquelles on savait déjà que les tropiques étaient d'une richesse extraordinaire. Il y aura donc à bord un naturaliste confirmé, John MacGillivray, un passionné de botanique et des coquillages, John Thompson, et le jeune Huxley qui allait trouver dans ce voyage en Nouvelle-Guinée et en Australie un champ d'études à sa mesure.
En 1849, il enverra à la Royal Society de Londres un rapport circonstancié sur la famille des Méduses dont il restera pour longtemps le meilleur spécialiste. Lorsqu'il revient en Angleterre en 1850, il est reçu comme membre de la Royal Society et est chargé de travailler sur les spécimens collectés et les observations faites durant ce voyage. Sa carrière scientifique et universitaire peut commencer. Préoccupé par ses seules recherches scientifiques, son Journal de Voyage ne sera publié par son fils qu'en 1935, quarante ans après sa mort.
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Anthologie du conte fantastique français
Pierre-Georges Castex
- Corti
- Les Massicotes
- 1 Janvier 1945
- 9782714308252
Dans ce recueil, devenu un classique, pierre-georges castex voulait montrer, à une époque aujourd'hui grâce à lui révolue, combien le fantastique existait aussi en france.
D'oú la démonstration par l'exemple avec cette anthologie, qui va du xviiie siècle à l'aube du xxe. dès le xviiie siècle, cazotte enfermait une histoire fantastique dans les limites du conte qui, par la brièveté et le naturel, est le genre le plus propre à créer un effet intense. vers 1830, le fantastique connaît une vogue extraordinaire ; il inspire des récits oú l'imagination s'exerce agréablement, mais de façon assez gratuite.
Bientôt, il est mis au service d'intentions plus profondes : la cruauté d'un villiers, les hantises d'un maupassant, contrastent avec l'ingéniosité froide de mérimée ; les implacables analyses auxquelles se livre, dans les dernières années de sa vie, un nerval tourmenté par la folie surprennent celui qui a commencé par lire ses premiers récits, écrits en un temps oú, cédant à la mode, il imitait sans grande conviction les conteurs allemands.
Désormais, l'écrivain épanche à travers des symboles grimaçants son génie satirique ou livre un témoignage sur lui-même en évoquant, comme pour les exorciser, ses démons intérieurs ; ou encore, tel apollinaire au seuil de la mort, il étale sur ses pages hallucinées l'ombre de son propre destin. d'une façon générale, à mesure qu'on avance dans le siècle, le goût du public devient plus exigeant, l'inspiration des conteurs plus personnelle ; les spectres chers aux contemporains d'hoffmann semblent dérisoires, trente ans plus tard, à une génération que les contes d'edgar poe ont familiarisée avec un fantastique intérieur, plus intense.
".
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Pour quelles raisons lire aujourd'hui, et prendre plaisir à lire, ce « récit anecdotique » dont
Charcot lui-même nous dit malicieusement dans l'Avant-propos qu'il n'a « aucune prétention
littéraire » ? Cent ans après son édition, et soixante -dix ans après la mort de son célèbre auteur,
Le Français au Pôle Sud de Jean-Baptiste Charcot pourrait bien être l'un de nos plus grands livres
d'aventure. Le « Journal de l'expédition antarctique française, 1903-1905 » offre un concentré
d'une rare densité de l'état scientifique de l'époque fin de siècle, et un des plus étonnants et des
plus romanesques récits de voyage de l'ère symboliste .
L'ouvrage est bâti en trois parties. Le « Journal », pure oeuvre littéraire, en est le centre. Il
est ourlé d'une solide Introduction qui donne tous les éléments historiques du contexte de
l'expédition, puis de longues annexes. Quand Charcot, dans l'avant-propos, déclare que
l'expédition est « essentiellement scientifique », cela signifie qu'il y a autre chose derrière ce
prétexte, et que l'essentiel est décidément ailleurs.
Cartographier l'inconnu est l'objectif du Français : la science se nourrit du mystère, comme
dans les romans de Jules Verne. Mais, ici, l'auteur vit son voyage dans le champ de la réalité. Il va
à la source réelle de l'inconnu. Cette source, c'est le continent blanc, les « Terra Incognita
Australis » dont parle Buffon, « cette partie du globe égale au sixième des continents reconnus»
dont le Capitaine Nemo devint le maître un 21 mars 1868.
Jean-Baptiste est né le 15 juillet 1867 à Neuilly-sur-Seine. Son père, Jean-Martin Charcot, le
célèbre aliéniste, est professeur à la Salpêtrière - « l'hôpital des fous ». La jeunesse de Jean-
Baptiste est agréable, entre la société brillante qui se presse dans la propriété familiale et la vie
sportive intense d'un jeune gentleman - aviron, rugby, yachting. Enfant têtu, il souhaitait être
marin et découvrir le monde, à sa manière. Le père souhaite que son fils soit médecin ; Charcot fils
le sera donc. Mais à la mort du père en 1893, héritant une immense fortune, ses rêves peuvent se
réaliser.
Charcot entreprend la première expédition française dans les mers antarctiques, retrouvant
en cela un esprit de découverte délaissé depuis les expéditions australes de Dumont d'Urville en
1838-1840. Il s'agira du premier hivernage français dans les glaces australes, cinq ans seulement
après le Belge Gerlache de Gomery, auteur du premier hivernage jamais réalisé.
Le récit de voyage conte tout autant qu'une expédition « essentiellement scientifique » une
aventure intérieure et métaphysique.
Le 16 septembre 1936, Charcot à bord du Pourquoi pas rencontrera son destin au nord ouest
de l'Islande.
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Une ode écologique et amoureuse émanant du coeur même de la taïga.