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Domens
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La narratrice a une quarantaine d'années lorsqu'elle rencontre son père qu'elle n'a pas connu. Acteur et témoin des combats pour les indépendances africaines, il rentre au bercail chassé par les fondamentalistes religieux. Choc entre deux univers, l'un rangé et douillettement bourgeois, l'autre chaotique, rebelle et en révolte perpétuelle. Une fille et un père qui n'auraient jamais dû se rencontrer. Deux mondes qui se cherchent, s'affrontent et s'apprivoisent et qui au-delà des clivages apprennent à se connaître et à se reconnaître. L'histoire d'un monde qui s'éteint et au-delà, celle d'une naissance à soi et aux autres, là-bas au pays des mirages.
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24 heures. Un père, un fils. Qui ne se parlent. Qui s'évitent autant qu'ils se fuient. Une mère au milieu. Qui tient malgré tout. Malgré eux. L'histoire se passe à Montpellier. Dans le quartier de La Paillade. Le récit d'une relation construite sur les reproches et les non-dits.
Le livre en tant qu'objet est un personnage de l'histoire. Il n'y a ni début, ni fin, ni sens.
Les mots sonnent et forment une rythmique qui joue le rôle de bande sonore. L'intention est de conter ce qui ne se dit. Ce qui se vit dans l'intimité des familles. Dans la pudeur des faibles lueurs. Ce récit renseigne sur son monde. Sur sa réalité. Une sorte de biopsie. -
PAYS, QUAND TU ME TIENS : Souvenirs d'une enfance à jamais languedocienne
André Miquel
- Domens
- 15 Septembre 2023
- 9782357801462
« J'ai grandi en deux villages de l'Hérault, Saint-Jean (de Fos) et Montferrier (sur Lez), réunis en Jusqu'à seize ans, une jeunesse en Languedoc (Pézenas, Ed. Domens, 2003). Quelques années plus tard, le second, celui de l'adolescence, m'a fourni la toile de fond de Scheherazade encore, ou le manuscrit de Montferrier (Ed. Domens, 2013). Il était temps, grand temps, de revenir à l'enfance, à Saint-Jean, dépositaire de tout un pays, ce Languedoc de la terre que j'aurai porté en moi jusqu'à la fin, un peu partout dès que je l'ai quitté.
À lui ces quelques pages, puis quelques mots qui me sont passés par la tête. » -
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Ces textes expriment les affinités courantes de l'auteur avec l'Algérie et le Maghreb.
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Jean Tuffou mêle dans son récit Les Pénitents de mine la mémoire, la parole, l'enracinement. L'acte d'écrire est d'abord passé par l'Histoire. Ce fils et petit-fils de mineur a réalisé trois ouvrages sur l'Histoire du Bassin Minier de l'Hérault, puis a bifurqué dans l'imaginaire et la création.
Ce Pénitent rencontré dans les Indes Noires de Jules Verne devient le socle de sa quête identitaire. Hommes de feu, à la recherche du grisou, les Pénitents deviennent ici les protagonistes de la sociale, de l'humanisme.
La vérité, la justice se fraient des voies dans les sillons des impulsions collectives, des histoires de vies, des projections personnelles. -
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Un seul être vous manque..., un être que l'on voudrait rappeler pour toujours. Mais où puiser dans le trésor d'une vie partagée soixante-treize ans durant ? Autant se fier à la spontanéité d'un souvenir transcrit en attitudes, gestes, paroles, comportements, bref tout ou partie de ce qui compose le portrait d'une femme qui revit enfin, et pour toujours, le livre refermé.
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« Je m'adresse à toi dans l'au-delà, Mathilde, puisque tu n'es plus. Et je ne connais pas bien ta nouvelle adresse, ni même dans quelle direction souffler ce message. Vers la profondeur de la terre, là où ton corps repose désormais ? Vers l'espace infini au-dessus des montagnes les plus hautes ?
Je m'adresse à toi comme à une personne vivante mais je sais bien que tu es morte, emportée par ton délire, tes obsessions. Tu as définitivement fermé les portes de ta prison. Quelle horreur et en même temps, quel courage ! Je t'ai tellement admirée, ai tellement souffert de voir s'étaler devant moi la douleur d'une misérable existence, toute d'angoisse et d'insatisfaction remplie.?»
Vingt ans ! Vingt ans que tu es partie, que tu m'as quitté, que tu nous as tous quittés, et vingt ans que tu meubles mes pensées, insidieusement, quotidiennement. Comment en sortir ? C'est vrai qu'écrire aide parfois à exorciser les démons. Les jours qui ont suivi tes obsèques, j'ai beaucoup écrit. Je t'ai écrit, ma chérie, des lettres que tu ne liras jamais, c'était pour moi.