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Impressions Nouvelles
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:Les téléphones n'étaient alors ni intelligents ni mobiles, les voitures pas encore hybrides. C'étaient les années 1970 et un jeune homme partait en stop sur les routes d'Europe. Pour se découvrir, pour l'aventure et pour trouver l'âme soeur. Au hasard de ses voyages, saupoudrés de rock plus ou moins dur et de drogues plus ou moins douces, il collectionne les rencontres, dort en prison, fait fumer un joint à un aumônier.
Mais Kerouac est mort en 1969, et « partir c'est partir loin et partir loin c'est revenir ». Cette chronique gentiment déjantée d'un monde parallèle où l'auto-stop pouvait emporter très loin ses serviteurs est d'une irrésistible drôlerie. -
Caroline Lamarche déroule la saga d'une famille née à Liège au début de la révolution industrielle et devenue pionnière de la métallurgie du zinc dans les Asturies. Elle raconte les travaux et les jours de ses aïeux, dans une Europe qui nourrit encore des rêves d'expansion. Les personnalités qu'elle aborde, les voix féminines qu'elle relaie, l'hommage rendu à un père qui lui a ouvert le chemin des archives, font d'elle l'héritière éclairée d'une légende familiale ardente et cosmopolite.
« Ces odeurs, celle du labeur industriel comme celle de l'opulence, appartiennent à une enfance disparue. Elles disent le berceau intranquille, la limousine détestée et les fenêtres ouvertes sur un air qui ne conserve que la mémoire de ma difficulté à trouver mon souffle, ma place. »
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Parenthèse ; carnet de voyage de Montréal à Okinawa
Samantha Bailly, Antoine Fesson
- Impressions Nouvelles
- Traverses
- 4 Mars 2021
- 9782874498565
Parenthèse, c'est l'histoire de deux amoureux, Samantha et Antoine, et de leur voyage. "Lorsque j'écris, j'utilise très rarement des parenthèses. On pense que ce qui est entre parenthèse est superflu, que c'est accessoire. Une précision, tout au plus. Et pourtant... Quelle beauté que cet arc de cercle qui s'ouvre, sans que l'on sache exactement quand le refermer. Une parenthèse, elle n'isole pas forcément, non.
Elle encadre. Elle met à distance. Antoine et moi avons tracé un arc de cercle derrière nous, que nous refermerons en temps voulu. C'est une brèche que nous ouvrons dans notre quotidien, pour vivre autrement. Nous avons décidé de nous accorder du temps, du temps pour marcher, errer, s'émerveiller, se perdre, observer, rebrousser-chemin, sentir, oublier, créer, s'ennuyer, voir. Par ce voyage, nous remettons tout en jeu.
Nos habitudes, nos convictions, nos modes de vie. Et ce périple sera marqué par... Les premières lueurs de l'aube incendiant les contours incertains de Montréal, nos corps qui plongent dans l'eau bouillante d'un Onsen creusé à même la roche, encerclé par les vagues de l'océan Pacifique, le goût sucré-amer d'un cocktail savouré en haut d'un gratte-ciel vertigineux à New York, un van qui s'élance sur la ligne de bitume infinie, qui coupe les étendues désertiques en deux, une yourte circulaire en bois, dans laquelle on se love pour lutter contre le froid, au bord du Saint Laurent, une minuscule maison bleue dans les herbes secouées par le vent, les miroirs des lacs canadiens, troublés par les plongeons des castors que l'on observe depuis la rive.
Dans un virage, un groupe de macaques japonais occupant le bitume pour s'épouiller, jouer, courir, de longues heures de marche entre les cheminées ocres d'un canyon, un discret sentier dans la forêt tropicale, qui débouche sur une plage déserte ourlée d'eau turquoise, les silhouettes torturées des Joshuas Tree sur le sable s'étirant jusqu'à l'horizon, la nuit tombée, nos mains qui se nouent sous le dôme en verre d'une serre, une bague dans un coquillage, des larmes, des rires et des baisers humides".
Samantha Bailly consacre sa vie à l'écriture. Autrice, scénariste et vidéaste, elle a publié une trentaine d'ouvrages dans des genres très divers, allant de la littérature générale aux mangas, en passant par les albums jeunesse. Cette parenthèse est pour elle un nouveau laboratoire créatif. Antoine Fesson est passionné de voyages. Il a parcouru l'Amérique du Sud, gravi le Kilimandjaro, exploré la jungle amazonienne, s'est retiré dans un temple au Népal.
Passionné de photographie, ce voyage a été l'occasion de capter des moments uniques.
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Tu vas aimer notre froid ; un hiver en Yakoutie
Harold Schuiten
- Impressions Nouvelles
- Traverses
- 1 Février 2018
- 9782874495793
Harold Schuiten a vécu pendant un an une expérience insolite sinon extravagante : enseigner le français dans des villages de Yakoutie, la région la plus glaciale de la planète.
Il raconte cette aventure avec fraîcheur et drôlerie. Tu vas aimer notre froid porte un regard de candide sur une Sibérie perdue, loin de Saint-Pétersbourg et de Moscou, en Yakoutie, dans les confins insondables du plus grand pays du monde.
« La taïga, c'est là où je vais. Pas n'importe quelle taïga mais la plus froide du globe. Des gens y vivent et désirent apprendre le français. Là-bas, il y a des années, ils ont ouvert une école belge, une école Sakha-belge. Ainsi est né le «programme» qui envoie des enseignants dans ces bois gelés, sous ces ciels purs à -57 degrés. C'est là que j'interviens.
»
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"Non pas lire, mais dévorer les livres, en faire son souffle et son sang. Aimer, être à la hauteur de l'amour. Etre grisé par la musique de Bach qui a "un goût d'éternité". Contempler la beauté d'un tilleul, d'un ciel bleu, d'un paysage de Caspar David Friedrich. Avoir vécu avec Breton, Aragon, Bataille, Barthes, Bernard Noël, mais aussi avec tant d'écrivains et philosophes morts et pourtant si vivants.
Avoir connu, grâce à eux et à sa compagne, Lola, sa "part d'infini". Jérôme Peignot a 94 ans. Ma part d'infini est le roman de sa vraie vie. Car il s'agit, dans ce dernier livre, de l'espérance d'une mort heureuse. Ce qui lui fait croire que sa mort sera heureuse, c'est notamment la beauté de la nature. Octobre, où "le ciel est d'un bleu très fin et le soleil radieux", où "le tilleul dans sa cour n'est plus que de l'or".
Février, le plus joli mois de l'année, où il regarde le même tilleul, les branches nues, comme un dessin de Klee. "C'est la joie d'un arbre, l'hiver quasi vaincu, la mort ramenant à la vie. " Jérôme Peignot est littéralement grisé - ce mot revient souvent dans son roman. Il dit : "ma part d'infini est là toute entière". Alors, que "demander de plus pour mourir" " Jacques Sojcher
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Chez Mauriac à Malagar
Claude Froidmont
- Impressions Nouvelles
- For Interieur
- 31 Mars 2016
- 9782874493218
Mauriac, une certaine France, la bourgeoisie, le bénitier, les romans, les carnets, et le domaine de Malagar.
Malagar, où un jeune Liégeois, parfait petit socialiste, athée intégral, prolétaire à souhait, se retrouva et se trouva.
Magie des lieux, mystère des contrastes, enchantement, au point qu'il n'ait plus de cesse que de vouloir y vivre, pour toujours.
C'est cette histoire improbable que raconte ce livre, où l'on croisera quelques ombres du passé, surgies de leurs mots, entre chien et loup, au crépuscule d'un monde qui plaçait, alors, au-dessus de tout, ceux qu'on appelle les écrivains.
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Une âme plus si noire ; lettres de prison
Eric Lammers
- Impressions Nouvelles
- Traverses
- 31 Mars 2016
- 9782874493225
« Soyez impitoyable. J'apprends vite. Ecrire est devenu ma passion. Je lui sacrifierai tout. » Au fil des lettres adressées à celle qui accompagne son projet de roman, le parcours d'un fou de lecture et d'écriture pris dans son cadre quotidien, la prison.
Une longue peine et ses petits accommodements décrits avec lucidité et panache.
La puissance du rêve. La rage d'être inutile au monde. Mais aussi la célébration de la vie comme réserve d'anecdotes drolatiques, de solidarités, de projets. Des pages étincelantes d'humour, d'émotion. Une progression éminemment romanesque. L'autoportrait, en creux, d'un homme enfin libéré.
« C'est pas pour être reconnu que j'écris, ce qui me pousse est plus profond, quand j'imagine que pour la première fois je serais autre chose qu'un criminel. »
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Portraits en miroir ; d'Aragon à Valéry
Jérôme Peignot
- Impressions Nouvelles
- For Interieur
- 2 Mars 2017
- 9782874494475
Adolescent, Jérôme Peignot a refusé de serrer la main de Drieu la Rochelle. Plus tard, il a connu intimement ou simplement rencontré Paul Valéry et Blaise Cendrars, Colette et Aragon, Georges Bataille et Michel Leiris, Roland Barthes et Michel Foucault, mais aussi Matisse, Picasso, Chaplin, Poulenc et bien d'autres.
Ce beau récit nourri de détails surprenants est le film de toute une époque dont nous sommes les spectateurs éblouis.
Portraits en miroir est une galerie de portraits vivants, saisis dans leur contexte par le regard myope de Jérôme Peignot qui se réflète dans les miroirs de sa mémoire.
C'est une traversée du vingtième siècle par un auteur juvénile de quatre-vingt dix ans. Une autobiographie indirecte qui se lit comme un vrai roman.
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Apparitions de Jean Genet
Emmanuelle Lambert
- Impressions Nouvelles
- For Interieur
- 3 Mai 2018
- 9782874496042
Lorsqu'on lui propose de consacrer une exposition à Jean Genet, à qui elle avait autrefois dédié ses tout premiers travaux, l'auteure renoue avec une oeuvre qui l'obsède depuis longtemps. Organisé en séquences inattendues, le livre suit sa progression, pas à pas, dans les documents, les souvenirs, les rencontres et les anecdotes, dans une approche où la documentation cède le pas à la sensibilité. On chemine alors de photographies iconiques en anecdotes, de polémique en correspondances, de films en témoignage, pour aborder Genet à travers la voix et le regard des autres. Ainsi se constitue, en creux, le portrait d'un poète scandaleux et insaisissable.
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Le transpatagonien est un train d'un autre âge, qui traverse interminablement le chili, de puerto montt à la terre de feu.
à l'intérieur, pour passer le temps, les voyageurs - des représentants de commerce pour la plupart - racontent à tour de rôle leur histoire. des histoires étranges, glissant de plus en plus dans le fantastique, oú il est question d'une malle parlante, d'un enfant de choeur devenu lion, d'algues bleues aux troublantes facultés de mimétisme, et de sang qui se change en vin. mais est-il prudent de s'abreuver de tels récits ? bientôt, de curieux incidents surviennent dans le train, comme si les histoires commençaient à prendre corps.
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" Il comprend bientôt qu'il va quitter Prague pour n'y plus revenir, qu'il ne fera pas son film. Il voudrait partir vers une autre ville, lointaine, perdue, une ville où rien ne l'attirerait, une ville sans histoire, sans statues, sans printemps, une ville sans pavés ni réverbères, une ville inondée de soleil, bordée d'interminables plages, une ville aux odeurs fortes, à la poussière omniprésente, une ville envahie de moustiques. Puis il devine que toute ville, si différente de Prague qu'elle puisse paraître, ne cessera de la lui rappeler. Il voudrait se lancer dans un voyage qui n'en finirait pas, un voyage soumis à des règles obscures et compliquées, lui faisant traverser d'innombrables villes dont il ne connaîtrait même pas le nom, des villes que relierait un fil ténu, par exemple leurs ponts, des villes qu'il ne regarderait jamais, des villes qu'il aimerait seulement quitter. "
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Elle abandonne ses vêtements derrière le paravent, monte sur l'estrade, choisit une attitude et la garde. Les crayons s'agitent, tentent de capter la pose. Pendant cinq minutes, une demi-heure, trois heures, des dizaines de regards étudient son corps, en détaillent chaque ligne, chaque volume. Mais ce qu'elle pense et ressent, personne ne le voit.
L'immobilité est un masque derrière lequel se cache une multitude de mouvements intérieurs. Claire y est attentive, tout autant qu'aux espaces et aux gens qui l'environnent :
L'estrade du modèle est un véritable poste d'observation.
Dans ce récit au regard inversé, l'auteur décrit avec minutie cette expérience singulière, celle de poser nue pour des artistes, des étudiants en école d'arts, des gens qui apprennent le dessin.