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Julliard
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Qu'en est-il du jeune auteur dont on a dit, à la sortie de son premier roman Récit d'un branleur, qu'il "était à la littérature ce que les Sex Pistols ont été au rock" ?
Samuel Benchetrit ne s'est pas calmé. Après des aventures au cinéma (Janis et John, réalisé en 2003) et au théâtre (Moins deux, pièce créée en 2005, connaît actuellement un succès considérable au théâtre Hébertot), il revient aujourd'hui en librairie avec un projet tout à fait déraisonnable : raconter, en cinq livres, les trente premières années de sa vie.
Il aurait pu attendre d'avoir soixante ans pour faire le point. Il n'avait pas envie.
Voici donc le premier volume : son enfance. -
Promesse tenue : un an après le premier volume (près de 40 000 exemplaires vendus), Samuel Benchetrit revient avec le deuxième opus de ses Chroniques de l'asphalte.
Tandis que Chroniques de l'asphalte 1/5 connaissait un formidable succès de librairie, et que sa pièce Moins 2 (trois nominations aux Molières 2006) faisait salle comble au théâtre Hébertot des mois durant, le jeune auteur courait les plateaux télé et radio, écrivait et entreprenait le tournage de son deuxième long-métrage J'ai toujours rêvé d'être un gangster, et révélait d'étonnants talents d'acteurs dans Backstage, le film d'Emmanuelle Bercot. Flirtant un jour avec le statut d'icône générationnelle, un autre avec celui de porte-parole des banlieues ou encore d'artiste rebelle sans pour autant jamais se laisser coller une étiquette, cet électron libre brouille sans cesse les pistes, occupant les différents terrains artistiques au fil capricieux de ses humeurs. On pourrait craindre qu'il ne s'emmêle les pinceaux. Mais non. Bien au contraire.
Dans ce deuxième volume, plus intime que le premier, Benchetrit a donc décidé de se livrer davantage. Après l'adolescence en banlieue, voici donc l'arrivée à Paris, et l'époque des petits boulots.
Une fois quittée la banlieue, l'auteur découvre Paris, le vrai, avec sa beauté époustouflante. Il raconte les années de galères (où l'on est apprenti photographe le jour, serveur dans un bar la nuit), de rencontres avinées saugrenues en maladroites conquêtes amoureuses, en passant par l'épisode tragique de la mort de Karim, l'ami d'enfance croisé dans le premier volume des Chroniques. L'auteur reprend dans Chroniques de l'asphalte 2/5, sans se répéter, l'astucieux système mis en place dans le recueil précédent, où les nouvelles s'enchaînaient à la façon d'une visite des différents étages de la tour. Cette fois, c'est le vocabulaire du photographe qui sert à découper le récit. Chaque souvenir est comme un cliché (50 ASA, 3200 ASA, Impression, Surimpression, Négatif, Positif ) surgissant de la mémoire de l'auteur. Se dévoile ainsi une jeunesse solitaire, drolatique et désespérée, toujours aussi marginale, qui s'achève par une rencontre magique : celle de Marie Trintignant, son actrice culte, qui deviendra sa femme.
Confirmant au fil de nouveau recueil une véritable maîtrise de la nouvelle, l'auteur dessine les contours d'un insolite projet autobiographique.
C'est simple, libre et moderne. Samuel Benchetrit invente avec ses Chroniques une nouvelle manière de se raconter, par petites touches, tout en faisant la part belle aux autres. Car s'il simule la légèreté, privilégiant l'humour et flirtant allègrement avec l'absurde, Samuel Benchetrit a le don de faire surgir l'émotion au moment où on s'y attend le moins, et rend ainsi hommage aux quidams paumés et décalés. Économe de mots et d'explications, il est aussi un grand sentimental qui a l'art d'insuffler la vie à ses personnages en quelques lignes. Du rire au désespoir, en passant par la mélancolie, la nostalgie, la perplexité, ce volume ressemble étrangement à la vie.
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Danser dans la mosquée : lettre d'une mère afghane à son fils
Homeira Qaderi
- Julliard
- 1 Septembre 2022
- 9782260055396
Homeira naît en 1980 à Hérat, en Afghanistan, dans une maison où se côtoient trois générations qui tentent de survivre tour à tour à l'occupation soviétique, à la guerre civile puis à la première prise de pouvoir des talibans. Au sein de ce foyer aimant, l'enfant chérit les livres et la liberté, se révolte contre les privilèges accordés à la gent masculine et les interdits visant les filles. Adolescente, elle ira jusqu'à animer une école clandestine dans une mosquée.
Mais plus Homeira grandit, plus la vie s'assombrit. Elle accepte le mariage avec un inconnu, puis finit par fuir son pays. Elle fera alors de sa vie un combat pour l'instruction et pour le droit des femmes.
À travers son histoire singulière, l'autrice dresse le portrait d'un peuple qui vit sous la férule des talibans. Danser dans la mosquée est aussi une adresse à son fils. Par les lettres qu'elle lui écrit, elle dessine l'espoir de retrouvailles dans un pays délivré de l'obscurantisme. -