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La Contre Allee
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Sur les bouts de la langue : traduire en féministe/s
Noémie Grunenwald
- La Contre Allee
- La Sente
- 13 Septembre 2024
- 9782376651581
Traduire en féministe/s, un essai
Traductrice de l'anglais, et notamment de nombreuses autrices engagées, comme Julia Serano, bell hooks ou encore Dorothy Allison, Noémie Grunenwald cherche sans cesse à retranscrire cet engagement féministe au sein de ses traductions, questionnant les formes d'écriture, le choix des termes, se heurtant aux manques, aux absences, et élaborant de nouvelles stratégies dans une pratique politique, militante, de la traduction.
Convoquant les autrices et auteurs qui ont marqué sa pratique, Noémie Grunenwald explore ce que signifie « traduire en féministe/s ».
Traduire en féministe/s, un récit
C'est avec franchise, humilité et humour que Noémie Grunenwald ponctue son essai ? organisé en différentes rubriques, comme Se décentrer, Élargir, Inclure ?, ou encore Citer ? d'un récit plus personnel sur le parcours qui a été le sien, depuis les premiers articles de fanzines traduits, juste pour mieux comprendre, jusqu' à la traduction professionnelle. Rendant hommage aux êtres et aux textes qui jalonnent sa formation, l'autrice raconte son engagement, sa passion et sa détermination, et nous interpelle avec un ton aussi direct et percutant qu'accrocheur. «Traduire en féministe/s », c'est un moyen de lutter contre l'ordre établi. -
Des montagnes de questions
Stéphanie Lux
- La Contre Allee
- Contrebande
- 13 Septembre 2024
- 9782376651529
« Moi qui ai toujours eu du mal à (sa)voir où je serais dans dix ans, je serais bien incapable de prédire mon propre avenir dans le métier. Ce que je sais, c'est que ma pratique ne cesse d'évoluer. Et que cet exercice d'écriture, le plus long auquel je me sois livrée jusqu'ici, la modifiera forcément. L'expérience me rendra-t-elle meilleure traductrice, ou au contraire plus mauvaise, parce que j'aurai pris goût à choisir mes mots sans contrainte étrangère, sans texte de départ à respecter ? Une chose est sûre, j'aimerais montrer davantage les coutures de la traduction, la trame du travail en train de se tisser. Montrer les doutes, les montagnes de questions que je me pose en traduisant, les décisions que je finis par prendre, et qu'aucune d'elles n'est définitive. C'est ce que je me suis efforcée de faire ici. Montrer la traduction comme une prothèse magique permettant d'évoluer, de courir dans une oeuvre dont on ne pratique pas (encore ?) la langue. »
Stéphanie Lux -
Une forteresse de roseaux
Corinna Gepner
- La Contre Allee
- La Sentinelle
- 20 Octobre 2023
- 9782376650980
Le souvenir d'un séjour à New York - « ville poreuse aux souvenirs éternellement refoulés » -, dans une chambre d'hôtel de Broadway Avenue donnant sur le Moon Palace, est le point de départ d'Une forteresse de roseaux.
Dans ce récit, à l'aune des événements de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah, Corinna Gepner évoque une histoire familiale marquée par l'émigration en France dans l'entre-deux-guerres, et la vie cachée sous l'occupation. Elle le fait de manière subtile, presque discrètement, comme un fil rouge permettant d'interroger chez chacun·e de nous les éventuelles conséquences des catastrophes de l'Histoire et ce qui en résulte dans nos vies. Sommes-nous voué·es au devoir de mémoire ? Cette « mémoire » empêche-t-elle le retour de la catastrophe ? Y a-t-il une autre langue possible que celle de l'oubli et du souvenir ? -
Freshkills ; recycler la terre
Lucie Taïeb
- La Contre Allee
- Un Singulier Pluriel
- 22 Octobre 2020
- 9782376650225
L' île de Staten Island, à New York, a hébergé de 1948 à 2001 ce qui devint peu à peu l' une des plus grandes décharges à ciel ouvert du monde.
Mordor urbain, la décharge de Fresh Kills - que l' on disait visible de l' espace - ne devait initialement être opérationnelle que pour trois ans. Mais au fil du temps, des montagnes d' ordures, littéralement, s' y sont érigées. La dernière barge de déchets y sera déposée en mars 2001.
C' est là qu' on stockera les débris issus des attentats du 11 septembre.
Aujourd' hui, le site de Freshkills se transforme en un parc verdoyant, parmi les plus grands de New York, construit au-dessus des déchets enfouis.
Dans ce récit-documentaire à la croisée des genres, Lucie Taïeb remonte aux origines de cette décharge de Babel pour « penser le problème de manière poétique » et comprendre ce lieu qui, à l' apogée de sa production, traitait jusqu' à 29 000 tonnes d' ordures par jour.
S' intéresser à l' histoire de ce site et à la façon dont nous traitons nos déchets est aussi pour l' autrice l' opportunité de questionner l'usage du langage technocratique et marketing pour influencer notre perception du réel.
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Alors qu'il termine l'écriture de son roman Un père étranger, Eduardo Berti reçoit un colis inattendu contenant des photocopies du dossier que son père présenta à son arrivée en Argentine, dans les années 1940. Originaire de Roumanie et fuyant la Seconde Guerre mondiale, son père avait conservé jusque dans sa tombe de nombreux secrets, jusqu'à son véritable nom de famille.
Parmi toutes les révélations que comporte le dossier, la découverte de l'adresse de la maison natale de son père, dans la ville roumaine de Galati, anciennement Galatz, est comme un nouveau point de départ. Une invitation à entreprendre un voyage à la rencontre du pays natal de son père. Parti en Roumanie sans jamais imaginer qu'il naitrait un livre de ce séjour, Eduardo Berti passe de l'autre côté du miroir, et devient l'étranger. Partir à la recherche de cette maison natale fut ainsi le premier pas vers Un fils étranger, comme un écho à Un père étranger.
Dans ce voyage à Galati, l'invention est au coeur de la reconstitution de l'histoire familiale. Pour combler les silences et les zones d'ombres imposées par le père, le fils n'aura d'autres recours que de lui inventer une histoire, et d'accepter ce qui continuera de lui échapper, à l'image de cette fameuse maison familiale, au n°24, qui se trouve peut-être ne pas être celle que l'on pensait y trouver.
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Les quichottes : voix de la Laponie espagnole
Paco Cerda
- La Contre Allee
- Un Singulier Pluriel
- 6 Mai 2021
- 9782376650669
Les Quichottes, c'est le récit d'un voyage de 2 500 kilomètres à travers les 65 000 km2 du plus grand désert démographique d'? Europe - après la région arctique de Scandinavie -, qui s'étend à travers les provinces de Guadalajara, Teruel, La Rioja, Burgos, Valence, Cuenca, Saragosse, Soria, Segovie et Castellón, et où l'on recense 1 355 municipalités. Paco Cerdà, journaliste-écrivain, nous entraîne sur les routes impraticables de ce territoire froid et montagneux, au sud-est de Madrid, que l'on surnomme aussi " Laponie du Sud " ou " Laponie espagnole ", parce que, comme en Laponie, moins de huit habitants au kilomètre carré y vivent.
Dans toute l'Europe, il n'y a pas d'endroit aussi extrême et vide. Une région abandonnée des pouvoirs publics, où 1 % de la population occupe 13 % du territoire. Loin de l'idéalisation d'un monde rural bucolique, Paco Cerdà relate le manque d'infrastructures, de perspectives, l'absence d'écoles, de soins, de structures culturelles ou sportives. Enfin, Les Quichottes offre un regard sur la difficulté de s'? inscrire, aujourd'hui, pour bon nombre d'entre nous, dans un monde globalisé.
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UN TOUR DES BALKANS : JOURNAL DE VOYAGE Avec Le Coeur de l'Europe, Emmanuel Ruben offre le journal d'un voyage géopolitique et culturel. Il y rappelle les confl its des années 90 à travers l'ex- Yougoslavie, ceux qui ont redessiné les frontières d'Europe centrale.
Au cours de ce voyage, il privilégie la voiture puis le train ; paysages et villes défi lent, délaissant les plages touristiques au profi t des terres intérieures.
Emmanuel Ruben boucle son périple à la frontière hongroise, théâtre de la crise migratoire actuelle.
DES RÉFÉRENCES HÉTÉROCLITES À LA PHRASE CARTOGRAPHE Comme pour Jerusalem Terrestre (Inculte, 2015), Emmanuel Ruben offre au lecteur une vision de géographe, de cartographe. Face à ces paysages variés, le récit s'autorise détours et digressions.
Il intègre ainsi des considérations politiques, des lectures et des références cinématographiques hétéroclites pour mieux appréhender cet espace qu'il cherche encore à décrypter.
À des phrases longues qui disent le trajet accompli, l'écriture allie des termes tantôt quotidiens et ordinaires, tantôt étranges et étrangers. Elle joue ainsi des sonorités et de la graphie des langues d'Europe centrale, inscrivant le dépaysement au coeur du texte.
LE COEUR DE L'EUROPE RÉSIDE DANS LA QUESTION DES FRONTIÈRES Ce récit est un hommage à une région fascinante et méconnue. Mais il propose surtout une réfl éxion sur l'identité et la culture européenne. Se pose alors la question politique de l'Europe et de ses frontières :
« Notre train repart vers le nord, le leur retourne vers le sud, et je mesure alors à quel point nous les hommes-touristes, eux les hommes-réfugiés, nous vivons sur deux lignes droites parallèles, deux lignes droites qui ne peuvent se croiser. » L'opposition du touriste et du réfugié cristallise la questions des valeurs fondamentales sur lesquelles bâtir le coeur de l'Europe, l'argent ou l'hospitalité, le coeur de l'Europe comme centre géographique fermé ou comme humanité.
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Tant de place dans le ciel ; escapade dans les villages de Mons
Amandine Dhée
- La Contre Allee
- 1 Octobre 2015
- 9782917817421
" Non, il n'a pas le temps. [.] Vraiment il aurait été ravi, mais non.
Je suis déçue qu'il ne profite pas de l'occasion inespérée que je lui offre de boire un café pour échapper à tout ça. [.] Un écrivain, ça ne débarque pas en vélo sans prévenir. Pour écrire sur le thème du vent, en plus, bonjour la crédibilité ".
Mons 2015, capitale européenne de la culture, attise la curiosité.
En résidence à Mons, en Belgique, ville francophone de la région wallone, Amandine Dhée a travaillé au sein des communes rurales environnantes qui la composent. Comme un clin d'oeil au parc d'éoliennes de la plaine du Levant de Mons, considérées comme les plus puissantes au monde, Amandine Dhée, telle une girouette, se laisse guider par les vents pour proposer une forme de guide à travers le territoire du Grand Mons et nous emmener à la rencontre de ses habitants.
Déambulation, enquête, rencontres. Amandine Dhée nous livre ici sa vision d'un territoire qu'elle découvre par la voix de ses habitants.
Chaque paragraphe est dédié à l'habitant et au sujet qu'il a souhaité évoquer, en lien avec son territoire (jeunesse désoeuvrée, nature, relations de voisinage, etc.). La voix de l'auteure vient se glisser entre les témoignages comme pour nous livrer ses impressions, ses constats et interrogations avec l'humour et la malice qu'on lui connaît.
Un monde rural pluriel.
Au fil des témoignages reflétant la diversité des habitants et de leurs préoccupations, se dessine un portrait composite de la vie rurale, comme l'annonce l'auteure, on parlera du comité des fêtes, de la gendarmerie nationale, du club des jeunes du curé, de Facebook, de l'usine et de cambriolages...
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Rougeville est l'histoire d'un homme qui tente de revenir sur les traces de sa propre histoire. Pour ce faire, il choisit d'arpenter sa ville de naissance de façon virtuelle, grâce à google Street View. Ses souvenirs d'enfance et d'adolescence, font alors ressurgir la ville de son passé.
L'outils numérique utilisé accentue l'aspect fantômatique actuel de la ville et donne à observer la décrépitude d'une cité minière ; cette cyber-promenade montre les effets du néolibéralisme dans une France post-industrielle, délaissée par la révolution numérique.
JE M'APPELLE ROUgEVILLE Le narrateur se révèle très vite être l'auteur et c'est avec lui que l'on chemine.
Comme un miroir de sa propre histoire, une autre voix apparaît à intervalles réguliers, celle de la ville : Rougeville. Voix documentaire, elle nous fait part de son histoire qui n'est pas sans rappeler celle de Marles-les Mines, ville de naissance de Patrick Varetz. C'est un lieu imaginaire, un fi ef communiste aux maisons en briques rouges où serait inhumé le corps du Chevalier de Maison-Rouge - nom d'emprunt d'Alexandre Dominique Joseph gonsse de Rougeville.
Approchant la fi n du récit, la voix du chevalier de Maison-Rouge se superpose à celle de la ville, confondant ainsi l'auteur-narrateur, la ville et le personnage dont elle tire son nom, en une seule et même personne.
D'UNE QUÊTE D'ÉMANCIPATION AU SENTIMENT D'IMPOSTURE « celui que j'étais, quand, pour mieux fuir cette ville, je m'étais empressé à l'adolescence d'endosser une personnalité d'emprunt (reniant ainsi mes origines sociales et ma famille). Mon modèle en imposture, mon mauvais ange tutélaire, se révélant être le fameux Alexandre Dominique Joseph gonsse de Rougeville (celui-là même qui s'était inventé une particule et un destin d'exception, à seule fi n d'échapper à sa piètre condition). » P. Varetz Rougeville brosse - en creux - le portrait d'un homme aujourd'hui comme étranger à sa propre existence, rongé par la culpabilité et habité par un sentiment d'imposture.
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Un voyage d'envers
Robert Rapilly, Philippe Lemaire
- La Contre Allee
- La Sentinelle
- 21 Novembre 2018
- 9782917817551
Un Voyage d'Envers est un récit qui se découvre sous deux formes : l'image et le texte. Les doubles pages exposent, vis-à-vis, un collage de Philippe Lemaire et l'histoire écrite par robert rapilly.
Mais Un Voyage d'Envers recèle une autre mécanique dédoublée : son commencement est sa fi n, et sa fi n son commencement. Une fois lu, le lecteur fait alors pivoter le livre et découvre un nouveau départ : Les collages de Philippe Lemaire sont des images ambivalentes, des « ambimages » qui, à l'envers, montrent de nouveaux paysages.
C'est alors une nouvelle découverte tout à fait inédite qui constitue en quelque sorte, le «voyage retour».
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Se libérer de la violence sur le corps.
Récit d'une émancipation, Basculement-mère questionne le rapport au corps et les violences qui lui sont faites. Opposant à une généalogie des violences commises sur les femmes une mythologie de guerrières reprenant possession de leur corps, Irma Pelatan nous livre un hymne à l'acceptation de soi. Tout à la fois lettre à la fille adoptive, adresse aux « soeurs » et carnet de création poétique, Basculement-mère est un texte puissant et salvateur d'un corps qui se raconte pour survivre, pour surmonter la violence, les épreuves, et pour s'accepter tel qu'il est.
... de la maternité à la maternéité
Dans Basculement-mère, Irma Pelatan questionne la maternité (ou maternéité) : faut-il avoir porté un enfant en son sein pour être mère ? Comment se transmettre sans transmettre ses propres doutes, ses propres peurs ? Comment conserver l'héritage d'une autre culture, d'une autre langue ? Doit-on transmettre le risque d'être fille ?
... un corps en eau
Basculement-mère, en eau. L'eau qui lave du passé et des blessures ; l'eau qui porte, qui fait oublier le poids du corps ; l'eau et ses courants qui emportent vers d'autres destinées... Pour Irma Pelatan, au-delà se son rôle symbolique déterminant, l'eau est aussi un élément quasiment constitutif de l'écriture de Basculement-mère. Un récit littéralement écrit « en eau ». -
Dans un texte à la fois critique et poétique, Antoine Mouton ne manque pas d'humour pour interroger le mot travail sous toutes ses coutures. Nourri cette fois de multiples rencontres à propos de cette activité souvent honnie, il poursuit une réflexion personnelle déjà à l'oeuvre dans Chômage monstre (La Contre Allée, 2020).
Récit, documentaire, enquête, journal de rencontres... Nom d'un animal est un texte qui se joue des formes à l'image de la diversité des paroles entendues ici et là, mêlant ainsi subtilement le singulier au collectif. Les trouvailles langagières questionnent l'absurdité de certaines situations tout autant qu'elles viennent réactiver notre imaginaire et notre sens critique.
Dans Chômage monstre, Antoine Mouton nous avait déjà montré comment retrouver sa propre langue en quittant son travail. Il s'intéresse ici aux trajectoires de vies : de l'enfance à l'âge adulte, de nos héritages à nos constructions personnelles.