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Pierre-Guillaume De Roux
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Entre mai et septembre 1920, l'écrivain russe suivit la campagne de Pologne en tant que correspondant de guerre pour le journal "Le cavalier rouge". Initialement publiées dans des revues, ces nouvelles, inspirées des événements, décrivent les actions des cosaques de la première armée de cavalerie.
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Ce récit autobiographique retrace les années d'enfance à Bruxelles du "Petit Arménien" , écrivain belge né en 1942, de parents arméniens. L'originalité de ce texte tient à la double résonance que revêt ici l'étranger. Car c'est d'abord l'enfant qui, en véritable petit étranger, s'éveille au monde et fait son éducation tant bien que mal. La passion du football propre à bien des garçons de son âge ne lui suffit plus bientôt : la musique l'attire, les sonorités des noms célèbres le déroutent, les livres peu à peu le guident vers de plus fines découvertes, les cours d'histoire ou de religion n'ont pas toujours sur lui l'effet qu'en escomptaient ses maîtres.
Ce cheminement est avant tout prétexte à des portraits qu'on dirait tout droit sortis d'une bande dessinée : la mère qui ne manque pas de faire le récit de ses rêves quelque peu terrifiants chaque matin, le père qui se livre à des numéros d'imitation irrésistibles, la voisine qui se montre intarissable sur les primitifs flamands sans compter les professeurs, les pères jésuites, etc. Hautement expressifs, ces portraits forment de véritables hommages aux personnages qu'ils animent de passions encore lointaines mais ô combien prometteuses pour le Petit Arménien.
Fragile de santé, indiscipliné mais sensible, il cherche sa voie et ne cesse de voyager de moments ingrats en ravissements inespérés. Où la délivrance surgit presque toujours à la dernière minute comme dans les rêves de sa mère.
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« L'étendue de Champagne pouilleuse où s'étiole le plateau de Rethel précède un terroir à la géographie et l'histoire théâtrales. A proximité des méandres de la Meuse, des mystères de la Thiérache, des gorges de l'Argonne, il guette dans les lotissements pavillonnaires une ferme rescapée des invasions susceptible d'abriter un membre de sa tribu.
Deux siècles après que Talleyrand a offert à la Nation les biens religieux, la somme des alliés doit, à raison de six enfants par reproducteur et par génération, atteindre le millier. Si la plupart ont émigré, il en reste assez pour qu'une main serrée au hasard soit celle d'un lointain cousin. Le mascaret de sang et de larmes de la politique et de l'histoire noie les souvenirs dans les tombes ; à la façon dont les proches se cabraient sous des questions jugées impertinentes, il a mesuré la difficulté d'une quête des origines dans un pays de taiseux.
Son enfance fut dorée, de l'alliage à neuf carats que l'humour africain dit or fétiche. L'or des péquenauds, éternel défi des hystériques de la croissance, le snob, lui, s'épate des particules d'un temps où le bourgeois la jouait noble en articulant sa roture sur le toponyme d'un lieu-dit, puits, bois, pont, cul de basse-fosse, pour relever son allure d'une touche ci-devant exonérée de guillotine. Pivot des ombres qui défilent à l'arrière-plan, Dache chevauche les générations à l'éclairage romanesque d'une contrée médiévale qui a prolongé le XIXème siècle au mitan du XXe.
L'enfermement où végétait son clan datait du crétacé, désormais le paysan et sa vache sont le trompe-l'oeil de l'Europe. Les chanteurs de la Star'Ac hurleraient de rire aux paroles qu'il fredonnait, de l'église au fond du hameau qui se mire dans l'eau pure d'une rivière ne subsistent qu'un village dépeuplé, un désert sans curé, un clocher chauve, un ruisseau vaseux. » Ce récit de voyage aux origines remonte plusieurs cours : l'enfance passée dans une vieille chartreuse au Mont-Dieu en Ardenne, l'atmosphère quotidienne parfois loufoque sou les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, les très longs séjours en Afrique à l'âge adulte, le temps de la chasse et de la ruralité, le rapport au père, hobereau « pascalien » plein de courage et de persévérance, le mystère d'une région méconnue et cependant détentrice de merveilleux trésors chrétiens, littéraires (Rimbaud, Dhôtel, Daumal, etc.), théâtre d'invasions permanentes au long de l'Histoire.
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L'écrivain Lester Godard fuit la scène de crime où gît le cadavre de sa femme, Françoise Hardy.
Tandis qu'il s'élance sur la route d'Arras au volant de sa Ford Mustang, les images d'une autre cavale affluent à sa mémoire : celles de son « parcours » d'auteur haché, précaire.... Y défile, par flashes, le film de rencontres capitales, de succès fulgurants, d'interviews bruyantes ou encore de séances de signature envahies de monde. Souvenirs à la précision quasi photographique qui font de lui un homme seul. Un fuyard. Jusqu'à ces quelques petites phrases, échangées en confidence avec un rare initié, figure littéraire complice, compagnon de route, qui surnagent, tout à coup chargées d'une résonance insolite.
La fiction va peu à peu se mêler à ces souvenirs du monde réel. Les oeuvres les plus marquantes de Lester Godard, généralement inspirées par la Seconde Guerre mondiale, créent des personnages semblables à lui-même : qui persistent à vivre leur vie secrète de pure fiction à l'intérieur des minutes les plus graves de l'Histoire. Tel ce pilote de la Luftwaffe ; Erwin Lockhart, qui initie au chamanisme son co-pilote Joseph Beuys et lit l'Anabase de Xénophon pendant la marche triomphale des armées hitlériennes en Russie. Plus le temps avance, plus Lester Godard apparaît comme un caméléon, un écrivain si éclectique que la critique n'arrive plus à le suivre, encore moins à le classer. « Mallarmé pop », « Pérec rock », la voix des plus déterminés et des mieux disposés à son égard s'essouffle. Surtout qu'il demeure « vague » du point de vue idéologique.
Plus il écrit, plus son univers subit la contagion de son imagination et le lecteur lui-même en perd ses repères, après avoir été littéralement embarqué :
Françoise Hardy, son épouse, n'est qu'un homonyme, Mademoiselle Chanel n'était qu'un chat. Pour le reste, en revanche, tout est vrai : un antique électrophone Teppaz et une vingtaine de vinyle 45 tours (Nat King Cole, Petula Clark, etc.), deux photos dédicacées (une de Diana Rigg, l'autre de Linda Thorson), une fausse collection de Cahiers du cinéma des années 1964 à 1967, les deux derniers numéros du magazine Rock& Folk, un album de bande dessinée de Guy Pellaert (Pravda la Surviveuse, l'édition Losfeld originale), quelques Marabout Flash dans un état de fraicheur sidérant, l'affiche Bob Dylan par Milton Glaser, un dessin de Roland Topor, etc.
Lester Godard a maintenant la police à ses trousses.
Le temps accélère comme dans Les Choses de la vie de Sautet. Il a un Beretta sur lui. On devine qu'il va s'en servir pour le meilleur et pour le pire.
Ce récit, séquencé comme un court-métrage, brille par une précision documentaire. Tandis que les flashes se succédant font triompher le rêve et à l'intérieur du rêve, toute la vérité sur la mort de Françoise Hardy ou le dernier mot de la dernière histoire. La dernière séquence de la dernière séance.
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« Mais lisez et regardez les fictions d'hier comme d'aujourd'hui ! C'est toujours l'enfant et l'enfance - si maltraitée qu'elle ait été par le soin des dresseurs, ou même parfois tendrement aimée, qui sont les sujets de l'Aventure. Convoquons ici Jim Hawkins, le premier d'entre tous, - par tous les trésors et par toutes les îles ! - et son frère, à Moonfleet, héritier des Mohune, et aussi Lyra, Will et leurs daïmons, et bien sûr Harry Potter et les collégiens de Poudlard, amis ou ennemis, et encore Frodon et les hobbits de la Comté, car ils sont comme nous, par-delà l'âge et le sexe, comme notre vrai-faux reporter en culottes de golf, enfants de l'éternelle enfance, ouvrant les portes de l'aventure et cheminant par les sentiers mouillés du bois sauvage.
Si notre héros grandit, l'enfance, comme chez tout aventurier véritable, restera la clef de son âme et de son corps. S'il évoque souvent des exploits et des héros des temps passés, c'est que toute aventure est fille d'une aventure antérieure. C'est parce qu'il a rencontré Moby Dick qu'Achab se lance à sa poursuite, c'est parce qu'ils ont trouvé une carte, trace d'une histoire précédente, que Jim et ses compagnons, notre vrai-faux reporter et le capitaine, Mr Fox et John Mohune, et tant d'autres, se mettent en quête, en aventure.
L'aventure n'est jamais première, elle est comme la mer, comme les vagues, toujours recommencée, fille d'elle-même.
Et le chevalier à la triste figure erre sur les routes pour confirmer les songes et retrouver ceux qui, sur le papier, l'ont précédé.
Car nous sommes des imitateurs, nous existons et cheminons parce que nous avons un modèle - parce qu'il y a toujours déjà un passé.
Héritiers de toutes les fictions, de tous les rêves, nous créons chaque fois de nouvelles histoires, de nouveaux rêves. Imitateurs à notre tour imités, nous transmettons un songe immortel. »
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Le chant de la merveille du monde
Christian Ganachaud
- Pierre-Guillaume De Roux
- 30 Mai 2019
- 9782363711670
Vagabondage halluciné et foisonnant de réfé- rences (histoire littéraire, techniques d'écriture, eschatologie, érotisme, etc.), ce récit à la première personne du singulier évoque le destin d'un livre sans jamais le nommer. Nous ne savons jamais qui est exactement celui qui nous parle. S'agit-il d'un clochard, d'un malade mental, d'un fou génial, d'un saint ou peut-être même du Christ ?
Seule certitude, c'est bien en tant d'auteur rejeté, conspué, laissé pour mort, « sans qualités » qu'il nous poursuit et nous bouscule. D'où un texte en construction/déconstruction permanente, porté sur les cimes du lyrisme mais aussi du dégrisement.
« Lecteur inconsolable, tu as le trac, n'aie crainte :
Personne ne nous lit. J'accède à une écriture indus- trielle ; un roman informatique. Je suis avant tout un homme d'aff aires. Lecteur chrétien, je t'aime de loin ; lecteur nihiliste, je t'étreins. Je suis un catholique mort dans le catholique. E all'errore che io vi spingo, al religioso errore. Je suis chauff é à blanc dans les ténèbres des ténèbres. Mon texte n'a ni une architecture de style baroque, ni une architecture de style roman ; c'est une construction d'HLM. Aucun écho, nulle ombre ni silhouette en fi ligrane ni fantôme en relief, nul trou dans le numérique textuel ; connexions infraterrestres :
L'espace s'épaissit, l'univers se compresse. » D'où un texte qui « fonctionne » comme la Tentation/ Révélation d'un enfer autant que d'un salut étrange, obsessionnel. L'auteur de ces pages oscil- lant entre le sublime et l'obscène livre aussi « entre les lignes » une critique percutante de la littérature telle qu'elle advient aujourd'hui, « sans parole », privée de « bonne nouvelle », truff ée de « modes automatiques », bruit blanc d'une machine à gaver le regard qui lit. Sans au-delà. « L'expérimentation de techniques littéraires comme le cut-up (décou- page), le fold-in (pliage) et les permutations avec l'inventif Brion Gysin lui donnent les instruments nécessaires à la fondation d'un monde imaginaire en perpétuelle mutation : ce monde n'a plus de limites ni de défi nitions établies et se nourrit aussi bien de la poésie d'Arthur Rimbaud, du théâtre de Shakespeare, des coupures de journaux, de textes scientifi ques et, cette fois, également d'ex- traits d'ouvrages de science- fi ction. (...)Je suis triste, triste, triste. Je suis un néant. Le pays qui a fait de Rimbaud un commerçant, de Flaubert un retraité, de Verlaine le locataire d'un taudis, de Lautréamont un mort anonyme, de Stendhal un inconnu, de Mallarmé un fonctionnaire subal- terne, de Baudelaire un paria, de Nerval un pendu, de Bloy un proscrit. L'intolérance est partout en France. » Parmi les références qui reviennent, Rimbaud, Dominique de Roux, Kerouac et tou- jours et encore le Verbe.
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Le désir des collines éternelles
Louis Trébuchet
- Pierre-Guillaume De Roux
- 11 Février 2016
- 9782363711403
C'est un rameau fertile que Joseph. les bénédictions de ton père, surpassant en puissance celles de mes ancêtres, au-dessus-même des collines éternelles, s'accompliront sur la tête de Joseph. ! » L'appel à la transcendance « La religion chrétienne appelle l'Esprit Saint le Désiré des Collines éternelles.
Ce désir d'infini au coeur de chaque être humain, je l'ai donc nommé désir des collines éternelles.
Parce qu'il inspire à l'esprit humain un mouvement d'ouverture perpétuel qui, par-delà toute croyance arrêtée, se retrouve dans l'aspiration chrétienne à quitter la Chair pour l'Esprit, ou dans l'aspiration juive à remonter vers la Fontaine de Sagesse.
Ainsi chaque être humain me semble être appelé à contribuer au long cheminement de l'humanité émergeant de son animalité. En développant en lui-même une vision spirituelle qui dépasse la vision matérielle consacrée au confort, au pouvoir, à l'image et peut-être même à une certaine forme de bonheur. Mais il s'agira d'une longue quête pour qu'en lui le spirituel se distingue du matériel, une quête qui exigera de lui l'élargissement de son champ de conscience intérieur pour se libérer de ses passions, et l'élargissement de son champ de conscience extérieur au-delà de l'apparente matérialité. »
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Tout commence par une destruction : celle de Nice secouée par un tremblement de terre sous les yeux ravis de Nietzsche (« Nice » en allemand) et finit par une naissance : celle de l'ourson, « l'orcel » dont la mère doit lécher la première peau pour le mettre définitivement au monde... Revenir à l'animalité bienheureuse, tel est le pari de cette sorte de récit de voyage et de rêveries qui, semblable à une boîte à surprises, ouvre sur mille vues uniques en leur genre. Car Michel Orcel sait dépouiller les apparences de la civilisation et de la gloire pour mieux en raconter l'histoire secrète : pour mieux revenir à la sauvagerie des origines. Encore s'agit-il d'une sauvagerie teintée d'Italie... L'auteur, en peintre né, connait ses « sujets » tous penchés du côté des Alpes. A commencer par Senancour, le contemporain de Chateaubriand, auteur d'Obermann, à qui il trouve une ressemblance inédite avec Leopardi, le séquestré de Reccanati. Parce que tous deux restent attachés à la sensation pure, au culte d'un âge d'or primitif. C'est ainsi que Senancour fait entendre, lui aussi, ses « oiseaux » au fil d'une langue très musicale, qui va et vient rêveusement entre pensée et sensation, reflet d'une période ineffable entre Lumières et Romantisme. Est-ce que l'histoire d'un ancien blason polonais représentant une jeune vierge chevauchant, nue, un ours aurait quelque chose à voir avec un rêve d'Italie ? Oui si on en croit le célèbre nom Orsini, devenu des Ursins... La sauvagerie aime à marquer de sa patte les plus vieilles et nobles lignées... De sorte que trois écrivains en route à des époques différentes vers la Vénétie font inconsciemment allégeance à ce rappel à l'instinct : Montaigne, atteint comme son père de la maladie de la pierre, ne cesse de faire entendre dans sa relation de voyage le mot « canal », bien plus tard le Président de Brosses, s'il exécute consciencieusement des rapports dignes de la renommée historique de la péninsule, ne résiste pas à gâcher son effet par des recommandations fort sensuelles (on ne peut selon lui bien goûter la musique d'église qu'à la condition qu'elle soit dirigée par une belle jeune fille...).
Quant à Giono, son imagination est telle qu'il ne visite plus l'Italie qu'au gré du seul plaisir, du farniente, des amours et des bagarres... Mais Michel Orcel dépasserait presque ce dernier en anecdotes et en trouvailles : tableaux grandioses, villages pittoresques, paysages portant à la méditation, manies d'artiste, souvenirs autobiographiques et jeux de mots... tout redevient sauvage sous son regard. Tout réapparait comme au premier de la création. Excitant, beau, dangereux et stimulant.
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«Il réunit un tribunal et y appela ses personnages comme témoins. Il devinait que ces ombres d'encre et de papier avaient beaucoup à lui révéler. C'étaient eux, après tout, qui s'étaient promenés dans les récits, y avaient discuté, pensé, souvent aimé, et surtout obligé l 'auteur à les faire naître tel ou tel, à évoluer dans des situations qu'à son insu ils s'étaient choisis. Le premier qui se présenta fut le Singe, bondissant, faisant mille grimaces et tirant les cheveux de Rastapan, le président de séance, qui eut beau frapper la chaire de son maillet. L'animal était irréductible. Enfin, lorsqu'il le voulut bien, il arrêta sa sarabande, s'assit de guinguois au sommet de la bibliothèque, et, sans qu'on lui eut donné la parole, déclara : «L'auteur n'est qu'un rat !» Trouble dans les hautbans ! Murmures outrés. Acclamations discrètes. Un long et noir personnage qui se tenait dans un coin prit la parole : «N'exagérons rien. Si l'écriture n'est qu'une suite de signes conventionnels, c'est-à-dire un corps, celui qui en épouse l'expression y ajoute un esprit, parfois une âme. Notre auteur ne manque ni d'imagination, ni de sentiments. Néanmoins, il ne nous a contraint en aucune façon. J'ai pu devenir nazi tout à mon aise.» «Eh!
S'écria un autre. Ce n'est pas vous qui l'avez choisi ! L'Allemagne, à la suite d'un processus inavouable, a accouché de vous et de vos semblables ! Vous couriez à l'abîme. La preuve : vous avez fini par vous suicider.»»Hélas !
Soupira une jeune femme éplorée (elle avait été la compagne du défunt), l'auteur aurait pu l'empêcher de glisser vers cette fin affreuse.»«Certainement non ! fit un grand échalas aux lunettes philosophiques. Les premières phrases écrites conduisaient l'auteur, de chapitre en chapitre, à une conclusion dont il n'était plus le maître. D'ailleurs le nom donné à un personnage lui confère une identité particulière qui se révèle peu à peu.» «Ciel ! lança un Chinois en somptueux habit de mandarin. Ne voilà-t-il pas que j'ai été procréé par l'éjaculation d'un vocabulaire et la matrice d'une histoire !» Rires dans l'assistance.»