Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Plein Chant
-
Le bon berger ou Le vray régime et gouvernement des bergers & bergères
Jean de Brie
- Plein Chant
- La Petite Librairie Du Xixe Siecle
- 1 Septembre 2023
- 9782854523720
Édité en 1542, d'après un manuscrit de 1379, réédité en 1879 dans la « Petite Bibliothèque Elzévirienne » de l'éditeur Isidore Liseux, l'oeuvre du « bon berger » Jehan de Brie est un document de première main sur un métier rural peu célébré au cours des siècles, parmi tant d'autres. Ces métiers qui nourrissaient toutes les bouches n'apparaissaient pas à tous les yeux aussi créateurs que ceux du bois, des métaux, du bâtiment, de tout ce qui participait au décor de la vie en constant renouvellement et au théâtre de l'évolution intellectuelle et technique. Les tâches rustiques, plus primaires (mais d'où les industries tiraient leurs matières premières animales, végétales, voire minérales : cuirs et peaux, fibres textiles, bois, terre des potiers), étaient aussi plus indispensables et le travail du pasteur, par exemple, avait, comme tout autre, ses us et coutumes, conservait un savoir, une science, nécessitant apprentissage, attention constante portée aux animaux, à leur identité, à leur santé, à leur croissance, au temps et aux intempéries, à la nature et aux astres. C'est cette expérience acquise par la pratique quotidienne de sa charge que résume ici le maître berger Jehan de Brie dans son savoureux langage, riche d'un vocabulaire surprenant et oublié - qu'un lexique de 200 mots éclaire en fin de volume pour les lectrices et les lecteurs d'aujourd'hui.
-
La vie d'Esope, écrite en Grec par Planudes, surnommé le Grand
Maxime Planude
- Plein Chant
- 28 Avril 2016
- 9782854523256
Voici un livre facétieux, amusant, tant par le texte que par les gravures. Planudes, ou plutôt Planude, un moine byzantin né vers 1260, mort en 1310, avait collecté des fables en prose transmises oralement et attribuées à Ésope, dont on rappelle qu'il fut esclave, et fait précéder ce recueil par une Vie d'Ésope plus ou moins fantaisiste, par lui composée de bribes glanées çà et là, éditée pour la première fois à Milan en 1478, par Bonus Accursius, sous le titre Vita et fabulae, graece et latine (Vie et fables, en grec et en latin). Diverses furent au cours du temps les versions de La Vie, pour le contenu et pour la langue, en grec, en latin, en français. La plupart d'entre nous ont lu cette Vie de Planude chez La Fontaine, qui l'avait adaptée et placée en ouverture de ses Fables choisies (1668) sous le titre « La vie d'Ésope le Phrygien ». Sans illusion, il écrivait dans sa préface : « Je ne vois presque personne qui ne tienne pour fabuleuse [la vie d'Ésope] que Planude nous a laissée » - Nodier partagera son sentiment, et appellera la Vie d'Ésope le « roman de Planude » (préface des Fables de la Fontaine, Paris, Alexis Eymery, 1818), - mais reconnaissant ne pouvoir en donner une autre mieux fondée, il se résignait à raconter de façon plaisante, mais très partielle, à sa manière inimitable, la Vie d'Ésope selon Planude, en omettant, précisait-il, « ce qui m'a semblé trop puéril, ou qui s'écartait en quelque façon de la bienséance ».
L'édition ici proposée, qui s'écarte effectivement de la bienséance, illustrée de trente bois gravés, a été réalisée à partir d'une impression populaire, Les Fables d'Ésope mises en vers françois... Dédiée à la Jeunesse (Rouen, Delalain, 1804), dont le prototype est bien antérieur. Pour en éclairer des passages obscurs, elle a été remaniée en de rares endroits d'après diverses autres éditions plus précises mais moins complètes. On y retrouvera à travers la légende les éternelles oppositions de l'intelligence et de la bêtise, de la richesse et de la pauvreté, de la force contre la faiblesse, en une suite de tableaux très vivants dont l'aspect pédagogique n'échappera à personne. -
De Mazas à Jérusalem ou Le grand trimard
Zo d' Axa
- Plein Chant
- Type-type
- 28 Avril 2007
- 9782854522839
La vie d'Alphonse Gallaud dit Zo d'Axa (1864-1930) se partage admirablement : vingt-cinq ans d'apprentissage bouillonnant, quinze de journalisme flamboyant, vingt-cinq ans de silence. Au bout, le suicide, décision semble-t-il programmée de longtemps. Si, en son temps journalistique, Zo d'Axa collabora à de nombreux organes de presse, de la Revue blanche à L'Ennemi du peuple en passant par la Renaissance et La Vie illustrée, son nom est d'abord attaché aux deux titres qu'il créa, fleurons de la presse libre à la fin du XIXe siècle, L'Endehors où il s'entoura d'une pléiade de fines plumes (Darien, Fénéon, Louise Michel, Mirbeau...), La Feuille que, plus tard, il mena seul avec son ami Steinlen et quelques autres illustrateurs de talent. Il nous conte ici ses pérégrinations dans le bassin méditerranéen à la suite de condamnations pour délits de presse.
-
Les faits extérieurs, les divers représentants de tous les règnes de la nature ne sont pas considérés par les acteurs de cette aventure comme des éléments du décor mais comme parties intégrantes de leur quotidien et du monde. Cette confiance chaque jour renouvelée fait de ce petit livre, publié pour la première fois en 1977, un inoubliable acte de foi dans la vie.
-
Né en 1912 de parents ouvriers, Jules Mougin a exercé « le plus beau métier du monde » ; celui de facteur rural au Revest-des-Brousses près de Manosque où l'avait attiré, avec son épouse, l'influence de Jean Giono. Plus connu aujourd'hui comme poète et artiste « brut », pacifiste invétéré, infatigable épistolier, Mougin dessine et sculpte à partir de matériaux de récupération. Dans sa retraite angevine, il collectionne les bois peints, les cailloux, les boîtes, les poupées, les cravates, les chapeaux melons... Cela ne doit pas faire oublier ses débuts dans les années 40, où son nom voisina fréquemment au fronton des revues de poésie ouvrière avec ceux de Jean l'Anselme, Jean Vodaine, Gaston Chaissac ou Michel Ragon. Ce petit livre est de cette veine qui nous conte en trois brefs récits des épisodes de son enfance dans le Nord de la France et dans le Paris populaire des années 20. Un quatrième texte, plus littéraire, nous permet de mesurer combien Giono a pu marquer Mougin qui devait plus tard placer sa propre maison sous le signe de « Baumugnes ». L'ensemble, près de soixante-dix ans après sa première parution, a conservé tout son pouvoir d'émotion.
-
La nouvelle fabrique des excellens traits de vérité : Livre pour inciter les resveurs tristes et merancoliques à vivre de plaisir
Philippe d' Alcripe
- Plein Chant
- 1 Septembre 1995
- 9782854521078
L'auteur de la Nouvelle Fabrique (1579) était Normand. Les lieux où il situe la scène de ses récits facétieux et extravagants, ainsi que de nombreuses locutions ne laissent aucun doute à ce sujet. Il s'agit ici de « menteries » par lesquelles il a cherché simplement à s'amuser lui-même et à récréer ses lecteurs. « On ne saurait nier qu'il n'y ait en général assez bien réussi (...) et on reconnaîtra qu'il n'était pas dépourvu d'imagination et que sa manière avait beaucoup de naturel, ce qui constitue en grande partie le talent du conteur » précise l'éditeur de 1853.
-
François Mary pratique une forme rare de littérature : comme Druelle ou Guyotat, il travaille par séquences et il a des affinités avec ces deux écrivains. On retrouvera ici le ton du Voyage immobile, mais la peinture s'est durcie encore, pour devenir « éclairs de rage comme l'envers d'une tendresse mutilée », « claquements sous l'effet du dégel ». L'auteur y jette un regard constant sur différents malades marginaux de notre belle civilisation, en quête désespérée d'eux-mêmes et de l'autre. Et s'il se tourne singulièrement vers l'homosexualité ce n'est pas sacrifice aux thèmes du jour mais offrande par l'écriture au dénuement, à l'errance, « loin de l'hostilité des jours, où tombent comme de grands pans de nos vies amenuisées »...
-
Le triumphe de treshaulte et puissante Dame Verolle, Royne du Puy d'Amours ; Le Pourpoint fermé à boutons
Collectif
- Plein Chant
- 1 Avril 1997
- 9782854521696
On redécouvrira dans ce recueil qui date de 1539-1540 la plupart des gravures qui devraient être réutilisées quelques années plus tard dans Le Triumphe de Haulte Folie. Ce n'est pas ici la folie humaine qui est visée mais bien cet autre fléau qu'est « la grosse vérolle, la galle de Naples, le pourpoint à boutons, la brigandine clouée... le mal de Nyort, le maujoin », etc., ainsi qu'elle est déclinée dans la dernière partie du livre. Anatole de Montaiglon dans sa longue et minutieuse préface relève un certain nombre d'éléments qui lui permettent d'apparenter Dame Vérolle, notamment, aux Plaisants devis du Seigneur de la Coquille en ce qui regarde sa destination de montre mascarade - nous dirions aujourd'hui de procession - dont le texte imprimé serait en quelque sorte le livret : « Le Triomphe n'est pas un récit, une description, mais une chose réelle et en action. Les bois le disent encore bien mieux, par leur préoccupation des détails, par leur diversité de costumes, de caparassons, et par la décoration des chariots... »
-
Un récit de voyage entrepris sous le pavillon de MM. Teste et Jarry, voyage-fuite ici fixé provisoirement en courtes scènes qui se poursuivent, se reprennent leurs thèmes, se cherchent, comme l'auteur et son double, le danseur et la sentinelle, le je et le il, le rêveur et son rêve.
-
Les sujets des neuf nouvelles présentées ici sont tous puisés dans la vie de gens ordinaire aux prises avec leur quotidien. Thérésa, l'immigrée italienne, Johny, le conducteur de bulldozer, Georges, l'ouvrier alcoolique, Francette, l'aide-ménagère, avec les vieilles ouvrières dont elle a la charge, Jo, le batteur fou de musique, Hans, le routard, Tony, le turfiste menacé de licenciement, sont autant de personnages que tous nous avons croisés un jour sans penser à leur histoire, à leurs rêves, à leurs souffrances.
-
Visions du crâ dans l'endedans des champs pataluriens
Henry Ziegelmeyer, Pierre Ziegelmeyer
- Plein Chant
- 1 Janvier 1987
- 9782854520392
Quarante-quatre linos flamboyantes de Henry Meyer, accompagnées d'autant de récits courts mais denses pour tenter de dire les choses vues par un voyageur peu courant lors d'une expédition en terre patalurienne.
Rencontres imprévues, sites contraignants, coutumes et personnages pas toujours saugrenus, se succèdent en toute impunité. Si les explications et références abondent, comme il se doit, reconnaissons qu'il reste encore quelques questions pendantes, au bout du conte. -
Voici (de bonnes fréquentations) : récits, avec deux collages de l'auteur
Jean-Benoît Thirion
- Plein Chant
- 15 Avril 1997
- 9782854521610
Les temps changent. Les calendriers ne sont plus ce qu'ils étaient, les saints du calendrier n'en font plus qu'à leur tête. La piété, le sacrifice, le miracle, la béatitude, s'ils sont toujours d'actualité, ont de nouvelles manières de s'exprimer. Rosine mord les facteurs, Amédée fait visiter ses tiroirs, Jean-Baptiste tire au fusil les métaphores. Comme c'est au printemps que tout se renouvelle, ce sont les nommés des mois de mars et d'avril qui mènent la ronde et que voici. De bonnes fréquentations, en attendant de connaître tous ceux que le calendrier cite au fil de l'année.