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Ramsay
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C'est le journal d'un passionné de la table française qui, à travers ses expériences de vie, partage ses réflexions, tantôt délirantes, tantôt psychanalytiques. Ce livre n'est pas une simple éloge de la gastronomie ou une théorie du bien-manger. Il se distingue par sa vision originale, plaçant les vins et les mets au coeur de l'histoire de la France et des Français entre le 20e et le 21e siècle. Il propose l'idée que la France est l'un des rares endroits au monde où l'art de la table peut servir de remède à la morosité ambiante et à l'angoisse existentielle.
L'auteur suggère que l'alimentation et la gastronomie pourraient être des symboles de liberté, d'égalité et de fraternité. Ce livre vous convaincra de la profondeur de cette perspective. -
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Etrange objet littéraire que le journal laissé par Claude Perrault d'un voyage effectué de Paris à Bordeaux en 1669.
Quelle mission entraîne Perrault, médecin et architecte du siècle du Grand Louis, et son frère sur les routes de Bordeaux ' Ce document qui, par ses menus accidents, finit par évoquer le picaresque du Roman comique, nous apprend comment voyager au XVIIe siècle sur des chemins qui s'avèrent loin de l'idéal auquel aspire Colbert en tant que promoteur du commerce ; il nous mène d'abord en droite ligne vers Bordeaux en une succession de stations dont les noms font tinter les sonorités du pays de France : Etampes, Orléans, Chambord, Blois, Amboise, Tours, Poitiers, Niort.
Puis s'égrènent les ports de la façade atlantique : La Rochelle, Rochefort, Royan et enfin Bordeaux. Par la plume, par le dessin, Perrault trouve à exercer son attention dans les domaines qui le retiennent : la médecine bien sûr, les sciences naturelles, et surtout l'architecture. Et puis soudain le frère de Perrault est pris de violentes fièvres et de " rêveries ". Bientôt alité dans de bruyantes auberges, couvert de sangsues, le voyage s'enracine de prescriptions en diagnostics.
Les notations architecturales cèdent alors le pas à un examen clinique tout droit tiré des répliques de Molière ; et finalement elles laissent place au constat d'impuissance : de lavement en saignée, Claude Perrault, l'un des plus grands savants de son temps, assiste en plein voyage au trépas de son frère.
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Le 8 juillet 1879, la Jeannette quitte le port de San Francisco.
Son capitaine, George Washington De Long entend gagner le pôle Nord par le détroit de Béring puis revenir en découvrant le passage du Nord-Est. Le 6 septembre, le navire est définitivement pris par les glaces et entame une dérive incohérente le promenant aux quatre points cardinaux. Les trente-trois membres de l'équipage et leur vingt-trois chiens hivernent à bord, endurant des températures extrêmes (-47,5° en mars).
Trop froid, l'été 1880 ne permet pas la libération du navire. Les explorateurs se résignent alors à un deuxième hivernage quand soudain, le 12 juin 1881, la Jeannette, soudée, exposée à des pressions sur ses flancs, est broyée par la glace au nord de l'archipel de la Nouvelle-Sibérie. Pour De Long et les siens, réfugiés sur la banquise. commence alors une course contre la famine et le froid qui, après 140 jours de marche, les réduira à consommer aux derniers instants jusqu'aux semelles et cuir de leurs bottes.