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Slatkine
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Frédéric et Dorly Marmillod ; carnet des Andes, 1938-1958
Marc Turrel
- Slatkine
- 20 Novembre 2015
- 9782832106969
Récit d'aventures, histoire d'amour, histoire de l'andinisme, ces Carnets des Andes révèlent la vie palpitante d'un couple d'alpinistes en Amérique latine durant la Seconde Guerre mondiale et l'après-guerre.
Le 26 juin 1938, alors que l'Europe tente de faire face à l'hégémonie de l'Allemagne nazie, Frédéric et Dorly Marmillod, citoyens suisses et alpinistes passionnés, s'embarquent pour le compte des laboratoires Sandoz vers l'Argentine, puis le Chili. Dès leur arrivée sur le continent américain, ils partent à la découverte et à la conquête des plus beaux sommets des Andes, prenant des notes de chacune de leurs expéditions.
Au fil de leurs chroniques, les Andes se dévoilent, textes et photographies mettant en lumière des lieux exceptionnels à plus d'un titre, de la mer des Caraïbes à la Patagonie, du Venezuela au Chili en passant par la Colombie, le Pérou, et l'Argentine.
Les montagnes d'Amérique du Sud - Sierra Nevada de Santa Marta, Cordillère Blanche et Aconcagua -, à la différence des Alpes ou de l'Himalaya, sont longtemps demeurées un arrièrepays méconnu. Frédéric et Dorly Marmillod font partie des précurseurs de l'« andinisme » moderne, avec d'autres explorateurs et aventuriers qui se sont risqués à l'assaut de leurs sommets. En une vingtaine d'années, ils ont parcouru et découvert quantité d'itinéraires, d'une extrémité à l'autre de la Cordillère. Une vie rythmée par une soif inextinguible d'ascensions et d'aventures ponctuées par la guerre, les voyages dans les pays sud-américains et la naissance de leurs quatre filles. Unis dans la même passion, ils ont collectionné les exploits et les records. Ils formaient en outre une cordée parfaite et incarnaient un alpinisme audacieux et novateur. Les photographies qui en témoignent sont d'une qualité exceptionnelle et d'une grande modernité. En émanent la beauté naturelle et l'élégance des deux héros tout autant que leur ardeur et leur détermination.
De page en page et pas à pas, leurs Carnets des Andes esquissent le portrait de deux individus hors du commun.
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« Il se passe aussi quelque chose de nouveau, que je dois prendre au sérieux. Je viens de me réveiller dans cette chambre impersonnelle, assise, mais le suis-je vraiment ? Dans l'obscurité, je distingue très clairement les silhouettes de plusieurs personnes autour de mon lit. La surprise me tire d'un demi-sommeil. Il n'y a pas d'agitation dans la pièce. Simplement toutes ces présences paisibles, dont je ne sais ni pourquoi ni comment elles sont entrées dans ma chambre ».
Depuis qu'elle a quarante-cinq ans, Annie-Claude Nakau souffre de troubles de la vision. De consultations en analyses, les médecins finissent par lui diagnostiquer une forme rare d'Alzheimer, le syndrome de Benson, qui préserve par intermittence lucidité et raisonnement. Annie-Claude décrit la progression de la maladie.
Pour la première fois, Alzheimer raconté de l'intérieur.
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La montagne inutile : du Cervin et d'autres sommets
Jean-michel Wissmer
- Slatkine
- 27 Avril 2022
- 9782832111178
Zermatt, 14 juillet 1865, première ascension du Cervin. Edward Whymper célèbre sa victoire, mais à la descente, quatre alpinistes tombent dans le vide, trois gentlemen anglais et leur guide. Les mystères entourant cet accident (la faute à une bottine, à un mauvais choix de corde - rompue ou coupée ?), continuent encore aujourd'hui à alimenter des débats passionnés. Et une question revient à l'infini : est-il bien utile d'escalader des montagnes au péril de sa vie ?
Jean-Michel Wissmer revient aux sources et donne la parole à toutes les parties. Dans cet essai, il fait également le portrait de ces alpinistes, hommes et femmes, qui ont bravé tous les dangers pour conquérir le Cervin et d'autres sommets. Il nous parle aussi de ceux - comme l'historien d'art anglais John Ruskin - qui ont rendu un culte à la montagne, car pas d'ascension (ou de chute) sans qu'intervienne un sentiment religieux. L'auteur élargit encore le débat à la littérature et à la peinture qui ont célébré les cimes. -
Michel Juvet, économiste et expert des marchés financiers, est aussi un passionné de photographie. Suite à sa rencontre avec Ghislain Bardout, initiateur du projet Under The Pole qui étudie l'impact du réchauffement climatique sur les espaces marins, il a décidé d'accompagner l'équipe en Polynésie.
Récit d'exploration, Rencontres profondes parle de durabilité et de la nécessité de protéger les coraux et les océans, mais il est également un livre de rencontres humaines. -
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Journal de mon séjour à Paris (1782)
Jean-pierre-étienne Vaucher
- Slatkine
- 3 Avril 2012
- 9782051021548
Pasteur et botaniste genevois, premier maître de botanique du célèbre Augustin-Pyramus de Candolle, Jean-Pierre-Etienne Vaucher (1763-1841) a composé un Journal de Paris qui relate un séjour de deux mois dans la capitale française en février et mars 1782. Il y complétait sa formation théologique, répondant ainsi à une invitation de l'Abbé Fauchet, prédicateur de Louis XVI. Copié quelques décennies plus tard par son fils Jean-Louis, ce document inédit, présenté ici dans une édition critique, ne manque ni de style, ni d'envergure. Il nous livre des anecdotes pittoresques relatives à la vie parisienne sous l'Ancien Régime, des descriptions piquantes de personnages célèbres ou tombés dans l'oubli, un tableau étonnant de la vie de cour à Versailles. On suivra en outre avec intérêt le savoureux récit de ses promenades à la découverte des monuments et jardins de Paris. Fasciné par Jean-Jacques Rousseau, Vaucher suit ses traces dans la capitale, rejouant même parfois certains épisodes de son existence. Son Journal adopte un ton littéraire où se croisent les influences de prestigieux auteurs tels que Laurence Sterne ou Louis-Sébastien Mercier. Toujours attentif aux émotions qu'éveillent en lui rencontres, spectacles ou hasards de la grande ville, en quête d'un enrichissement moral davantage que d'un savoir proprement intellectuel, Vaucher entreprend ici un voyage initiatique, découverte d'un monde nouveau, mais également de soi.
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Albrecht von Haller (1708-1777) a connu la célébrité littéraire en son temps en publiant Les Alpes. Ce poème est inséparable des récits de voyage en Suisse et dans les Alpes que Haller écrivit en français ou en latin. Quatre récits, difficilement accessibles ou inédits, se trouvent réunis ici : ils révèlent le monde alpestre sous le regard curieux du voyageur et du savant passionné d'histoire naturelle. Le Premier Voyage dans les Alpes, 1728 relate un parcours d'un mois à travers la Suisse et représente pour Haller son premier contact avec la réalité alpestre ; il constitue la matière du poème Les Alpes, qui sera rédigé pendant l'hiver suivant. "Le trentième juin 1731 je partis." a pour objet un bref voyage au cours duquel Haller s'adonne à la botanique, com me le montre de manière plus technique le texte de l'Iter Alpinum, issu du même parcours. Dans le dernier texte, la Troisième relation d'un voyage fait sur les Alpes au mois de juillet 1732, les intérêts botaniques laissent place à des considérations générales sur le climat, le milieu et les hommes qui l'habitent. L'espace géographique de ces voyages est sensiblement le même - le J ura, le Plateau, les Préalpes et les Alpes -, mais les hasards de la route, les points de vue sur le paysage ainsi que le regard sur les régions traversées changent, conférant à chaque texte son coloris propre.
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A pattes de velours, le chat se promène dans l'imaginaire humain.
Mais sa griffe nerveuse et cruelle peut jaillir à tout moment de ses coussinets si doux. Édith Montelle a rassemblé et écrit cinquante-quatre contes et mythes du ronde entier pour les amis des chats.
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De la place rouge à la cité interdite avec le transsibérien
J P Habersaat
- Slatkine
- 20 Janvier 2009
- 9782832103258
Ce récit résulte d'une envie de partager les joies et les émotions ressenties lors d'un voyage absolument extraordinaire tout au long des quelque huit mille six cents kilomètres séparant les deux capitales Moscou et Pékin à bord de ce train mythique qu'est le Transsibérien.
L'envie aussi de décrire les moments exceptionnels, le dépaysement total et inoubliable vécus en Russie sibérienne, en Mongolie et dans le nord de la Chine : trois pays si différents de la Suisse, mais combien attachants, si riches par leur histoire, leur culture, leurs paysages fabuleux, leurs villes emplies de mystère et par la rencontre de leurs habitants.
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Voyage d'Italie, de Dalmatie, de Grèce et du Levant, 1678
Collectif
- Slatkine
- 11 Janvier 2007
- 9782832101285
Jacob Spon (1647-1685) consacra sa vie à deux pôles d'intérêt : l'exercice de la médecine et l'étude des antiquités, notamment l'archéologie, véritable passion dont les publications savantes témoignent des progrès qu'il fit accomplir à la science antiquaire : Recherches des antiquités et curiosités de la ville de Lyon (1673), Voyage du Levant (1678), Histoire de Genève (1680) et Miscellanea Eruditae Antiquitatis (1685), véritable somme qui a servi longtemps de référence à toutes les études sur les antiquités.
De famille, d'éducation, de culture protestantes, Spon a puisé dans la foi des richesses spirituelles hors du commun : rigueur morale, indifférence au prestige et aux honneurs, sens du devoir. C'est à l'époque - deuxième moitié du XVIIe siècle - où l'Empire ottoman offre encore au monde occidental l'image d'une puissance redoutable, que Spon entreprit le périple de près de deux ans qui, après l'Italie, devait le conduire à Constantinople et à Athènes, en passant par l'Asie Mineure.
Ce n'est pas seulement par les sujets abordés, mais par la façon de les traiter, que Spon s'affirme comme un savant et son voyage comme une exploration archéologique. Humaniste, curieux de tout, Spon se livre à mille observations, passant des curiosités naturelles aux anecdotes pittoresques, des ruines antiques aux considérations sur les modes culinaires ou le prix des denrées. Son témoignage est l'un des plus vivants et des plus colorés qui nous ait été transmis : le petit groupe de voyageurs était exposé au brigandage, à la piraterie, à l'exaction des fonctionnaires turcs, aux accusations d'espionnage, sans compter la peste endémique et les naufrages.
Le Voyage dans le Levant fit autorité, fut traduit en plusieurs langues et devint le guide des voyageurs éclairés jusqu'au dix-neuvième siècle.
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Voyageurs et écrivains français en égypte (1932)
Jean Carre
- Slatkine Reprints
- 1 Septembre 2006
- 9782051019989
Cet ouvrage capital sur les rapports entre la France et l'Égypte est dédié à la mémoire de tous les Français qui ont contribué à la découverte de l'Égypte antique et à la renaissance de l'Égypte moderne. Minutieuse analyse d'écrivains français, petits ou grands, qui ont consacré des ouvrages à l'Égypte, avec une comparaison de leurs oeuvres, la vérification de leurs dires, la recherche de leurs sources. L'étude comprend six parties : I. La découverte de l'Égypte et les voyageurs français du XVIe siècle à la Révolution (Jehan Thenaud, Pierre Belon, André Thevet, etc.). II. L'investigation scientifique de l'Égypte à la fin du XVIIIe siècle (Volnay et Savari, Vivant Denon, etc.). III. L'Égypte nouvelle et les hôtes de Méhémet-Ali (Chateaubriand, Marcellus, le baron Taylor, JeanoeFrançois Champollion, Prosper Enfantine, etc.). IV. Les voyageurs littéraires au lendemain du Romantisme (Nerval, Flaubert, Maxime Du Camp, etc.). V. L'Égypte inspiratrice de Théophile Gautier. VI. Avant le percement du canal de Suez (Barthélémy Saint-Hilaire, Mariette, Renan, Rachel, etc.). À côté des princes de la littérature, JeanoeMarie Carré fait également leur place à quelques bons esprits, académiciens familiarisés avec les méthodes scientifiques et l'art d'écrire, historiens comme Joseph Michaud et Gobineau, professeurs comme Ampère, critiques et publicistes comme Xavier Marmier, esthéticiens comme Charles Blanc, sans oublier les femmes de lettres comme Olympe Audouard et Louise Colet.
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Le vent dans les voiles relate les péripéties véridiques d'une navigation vécue par quatre joyeux lascars qui défient l'imprévu et n'obéissent qu'au vent.
Un " amiral " débonnaire et trois équipiers pittoresques affrontent les péripéties d'une aventure nautique, pleine d'imprévus comme la visite (manquée) à Winston Churchill ou une tentative de remonter la Dranse... " Le vent dans les voiles ", qui est aussi un hommage au Léman et à ses humeurs fantasques, s'adresse aux navigateurs de tous bords (les anciens, nostalgiques, qui revivront de précieux souvenirs ; et ceux d'aujourd'hui, que cette lecture amusera), ainsi qu'à tous les terriens avides de lecture gaie et roborative.
Paru en 1947 grâce aux encouragements d'André Guex, puis réédité en 1988, " Le vent dans les voiles " connaît donc sa troisième édition.
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Lorsque Horace-Bénédict de Saussure accomplit l'ascension du Mont Blanc en août 1787, il était accompagné du guide Jacques Balmat et de dix-sept porteurs.
L'expédition emportait des vivres, force bouteilles de vin, des vêtements et des couvertures, des réchauds, du bois, des instruments de mesure... Mais il n'en allait pas ainsi à chaque exploration. Il arrivait souvent à Saussure de voyager accompagné de son fils et d'un seul guide, soit pour de longs séjours en haute altitude, soit pour des excursions prolongées. Son livre, récit de ses nombreux voyages, fut lu de tous les voyageurs et de toute l'Europe lettrée au tournant du XVIIIe siècle.
Il eut un tel succès que dès 1834 parut une version qui écartait les dissertations purement scientifiques pour mettre en valeur les pages où s'expriment le plus admirablement la sensibilité, l'amour de la montagne et le talent de l'observation. C'est cette version que nous publions aujourd'hui dans son intégralité. Saussure porte sur le paysage alpestre un regard nouveau. La montagne devient le lieu d'une beauté inédite, sauvage et sublime.
Elle est aussi un terrain d'investigation scientifique. Pour le savant, la nature tout entière est un laboratoire ; aussi s'intéresse-t-il à la géologie, la botanique, la glaciologie, la météorologie. Il se fait encore ethnologue pour peindre la vie montagnarde de son époque, assistant aux fêtes, s'attablant avec les familles, regardant faire les semailles et les moissons, s'inquiétant du sort des marmottes chassées à outrance.
Enfin, à travers ce récit, c'est toute l'aventure alpine à ses débuts qui se dessine. Passage des crevasses sur des échelles, visages voilés de crêpe noir contre le soleil, ivresse de la progression en altitude : nous suivons avec Saussure les premiers pas de l'alpinisme, avec lui nous posons sur les Alpes des yeux neufs.
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Voyage aux régions équinoxiales du nouveau continent, fait en 1799, 1800, 1802, 1803 et 1804 par Alexander von Humboldt et A. Bonpland
Alexander von Humboldt
- Slatkine Reprints
- 1 Juillet 2011
- 9782051022507
Naturaliste et voyageur allemand (1769-1859), Alexander von Humboldt explora l'Amérique tropicale et l'Asie centrale. Ses travaux contribuèrent au développement de la climatologie, de l'océanographie, de la géologie et de la vulcanologie notamment, ainsi que du géomagnétisme.
Cette exploration de l'Amérique du Sud, qui ne dura pas moins de cinq années, peut être considérée comme sans analogue, si l'on a égard à l'importance des recherches scientifiques qui en furent l'objet. Après avoir navigué dans un canoë indien sur l'Orénoque, l'Apure, l'Atrabo, le Rio-Negro et le Cassiquiari, ils restèrent plus de deux mois à La Havane, remontèrent le fleuve des Amazones et arrivèrent à Quito en 1802. Ils firent l'ascension du Chimborazo, visitèrent Lima, arrivèrent à Acapulco puis à Mexico, avant de visiter Philadelphie et Washington.
Sous un titre modeste, cet ouvrage contient des vues d'économie politique capitales : il embrasse à la fois les richesses minérales. L'agriculture, l'industrie, le commerce, les finances et les défenses militaires.
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Au delà des cerfs volants ; chroniques d'une étrangère en Chine
Emmanuelle Werner Gillioz
- Slatkine
- 18 Février 2015
- 9782832106495
Emmanuelle Werner Gillioz livre ici ses impressions de trois années vécues en Chine, au rythme d'anecdotes et d'événements marquants. Trois années fascinantes, éprouvantes, stimulantes. Cet ouvrage représente une invitation à découvrir Pékin depuis la fenêtre d'une femme, épouse et mère qui a découvert un monde complexe, contrasté et insolite, loin des préjugés.
« On ne quitte pas la Chine comme on l'a rencontrée. Je souhaite au lecteur d'être bousculé, dérangé, de voir certaines idées préconçues s'émietter. Je souhaite au lecteur de passer par la Chine. »
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Autour de deux barques lémaniques du XXIe siècle
Pierre-Andre Reymond, Fernand Bourqui
- Slatkine
- 20 Avril 2015
- 9782832106549
Le Léman, lac alpin situé au coeur des Alpes, représente une zone aquatique considérable avec ses 72 km de long, ses 167 km de rives et sa surface de 582 km2. Il a connu au cours des siècles un développement important du transport naval des marchandises et des personnes.
Bien que ce plan d'eau soit géographiquement isolé des influences maritimes, la construction des bateaux lémaniques a cependant bénéficié des influences tant méditerranéennes que celtiques.
Dans cet ouvrage il est tout d'abord proposé au lecteur de survoler l'évolution de la conception des navires sur le Léman tout au long des siècles, puis de jeter un regard sur les méthodes de construction de l'époque ainsi que sur les techniques de navigation propres à ces barques.
Enfin, on approchera deux réalisations du XXIe siècle :
- la Savoie, reconstruction réalisée par l'association Mémoires du Léman - la Demoiselle, recréée et utilisée par l'association La Barque des enfants.
Ce sont deux barques typiques des eaux lémaniques, mais fort distinctes de par leur conception et de par l'époque de la construction des navires originaux. Ces deux projets ont demandé à l'architecte de se pencher aussi bien sur les problèmes propres à ce type de bateaux que sur leur adéquation à la réglementation d'aujourd'hui en tant que navires à passagers.
Ce livre est une invitation à revivre le passé extraordinaire de ce prestigieux plan d'eau et à survoler avec un autre regard le monde fascinant des barques du Léman, avec des yeux du XXIe siècle.
L'ouvrage se poursuit par un indispensable glossaire comprenant 700 termes choisis par Fernand Bourqui. Cet imposant travail nous permet de mieux appréhender diverses subtilités du vocabulaire utilisé par les bateliers du Léman, les bacounis, ainsi que par bien des navigateurs de ce plan d'eau décidément plein de surprises.
L'iconographie est due à la plume de Nathalie Bourqui qui a également participé à l'élaboration d'une partie des plans destinés à la réalisation de la Demoiselle.
Le crédit photographique a été apporté par les auteurs, mais il existe une multitude d'images qui peuvent se retrouver tant sur internet que dans d'autres ouvrages traitant de ces deux barques du XXIe siècle.
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La splendeur des temples d'Angkor, les étranges villages flottants sur le Tonlé Sap, les palmiers sur les plages de Kampong Som, le vert tendre des rizières et l'orangé des robes des bonzes : le Cambodge est un pays de contrastes, de couleurs, de parfums et de musique.
Le chameau véloce gambade avec ravissement dans la campagne cambodgienne, accompagné des sourires des enfants qui ne parviennent pas à effacer les horreurs des Khmers rouges, mais donnent l'espoir d'un futur apaisé pour le Cambodge meurtri.
Le chameau véloce se coule avec délices dans le flot incessant des vélos, dans les rues de Phnom Penh : le vélo est roi au Cambodge et le chameau véloce y est particulièrement bien reçu. Accompagnez-le sur les routes du Cambodge !
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Marins à l'encre
Diane Peylin, Matthieu Berthod, Pierre Crevoisier
- Slatkine
- 3 Mai 2018
- 9782832108703
Un voilier, des artistes et, au bout du voyage... la création.
Depuis plus de dix ans, de l'océan Arctique à l'océan Pacifique, des artistes ont embarqué à bord de Chamade pour humer l'air du grand large, découvrir d'autres mondes et s'en inspirer.
C'est en Alaska que Matthieu Berthod, Pierre Crevoisier et Diane Peylin sont venus tremper leurs plumes. Au gré des vagues, entre montagnes et brouillards, coups de vents et coups de c?ur.
Des « marins à l'encre » qui ont navigué entre les îles aléoutiennes et découvert l'immensité des terres sauvages qu'une poignée d'humains disputent aux animaux, dans une nature toute puissante. Immergés dans l'univers surréaliste de cette «ultime frontière », entre saumons et autres rencontres plus improbables, ils ont fait le plein de ces émotions indispensables à l'écriture, dessinée ou romancée, de ce recueil de nouvelles.
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L'Europe des surprises ; à l'effondrement du Rideau de fer, parcours de Prague à Moscou
Bertil Galland
- Slatkine
- Ecrits De Bertil Galland
- 25 Avril 2017
- 9782051028042
Ce voyage inédit fascine par ses faits historiques, ses portraits, ses paysages. En choses vues se déploie l'ampleur de l'année 1990, extraordinaire événement politique et culturel : le virage de l'Europe qui suit immédiatement la chute du Mur de Berlin. Le Rideau de fer s'écroule. L'auteur zigzague de Prague à Moscou à travers huit pays où il observe le communisme qui s'effondre, la Tchécoslovaquie se casser en deux, la Pologne ressuscitée sous le souffle de Jean-Paul II, les Baltes miraculés reconstituer leurs Etats indépendants. Moscou enfin, où dans des chapitres forts Gorbatchev et Eltsine s'affrontent en pleine crise économique, dans le climat d'une perestroïka qui approche de son terme.
Du même coup l'auteur voit se lever le voile sur des événements d'une extrême barbarie qui, avec migrations forcées, massacres et victimes par millions, ont été postérieurs à la fin de Deuxième guerre mondiale. Et largement ignorés. L'expulsion des Allemands, le retour malheureux des juifs en Pologne, les affrontements entre Ukrainiens et Polonais de diverses obédiences. Avec l'influence décisive de Jean-Paul II, et les aveux de Gorbatchev, le livre dresse l'état des mémoires nationales en 1989 sur la Shoah et sur Katyn. Il démontre la lenteur d'une prise de conscience globale, par l'Europe, de sa propre histoire.
Une synthèse se dégage de multiples entretiens passant des plus pauvres aux ministres, des écrivains et musiciens aux savants, jusqu'aux deux plus hautes figures personnellement rencontrées et acteurs de ce bouleversement : le pape et le physicien Edward Teller, créateur de l'Initiative de défense stratégique, le dispositif qui fit exploser l'Union soviétique.
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Le monde à deux mille mètres : journal d'un voyageur des cimes
Guy Mettan
- Slatkine
- 28 Mai 2021
- 9782832110430
Un voyage à pied est d'abord un hymne à la terre qui nous a fait naître.
Pour cela, j'ai banni toute idée de performance, de course, de vitesse pour ne garder que la seule persévérance. Comme Rousseau, « j'ai aimé marcher à mon aise, et m'arrêter quand il me plaisait ».
Pendant cinquante-cinq jours et autant de cols, de Saint- Gingolph à la Furka et retour, je me suis fait le greffier attentif de mes modestes progrès, de mes émotions et de mes pensées, quand j'en avais. Chaque soir, j'ai dressé le procès-verbal de la journée. Souvent sans autre motif que le plaisir de noter la volupté, et la douleur parfois, de marcher, monter, descendre, remonter, redescendre à l'infini.
En ce sens, cette circumambulation du Valais au ras des cimes, à la limite de la forêt et de la haute montagne, là où la vie et l'oxygène sont abondants et les tracas humains rares, a été un enchantement. -
« ... devant nous un trou noir perce la surface de la glace. Sous nos pieds coule une rivière dont le ruissellement chante à nos oreilles. Nous sommes suspendus au-dessus du vide. En rejoignant le bord du glacier, une grande ouverture bâille devant nous. Elle avale le cours d'eau que l'on voit disparaître dans les profondeurs d'un tunnel bleu vif. Nous dévalons la galerie jusqu'à une cascade éclairée par la lumière du jour qui pénètre par l'intermédiaire du gouffre. Il nous apparaît maintenant sous la forme d'une grande fenêtre ouverte sur l'extérieur. Le glacier en ruine nous livre ses dédales secrets ... » Guitariste de profession, Étienne Mayerat partageait la passion du flamenco avec celle de la montagne, ce qui lui valut le surnom artistique d'El Niño de los Alpes. Captivé très jeune par le monde souterrain, il pratiquait la spéléologie avec assiduité. Berger à l'alpage pendant plusieurs estivages, il vécut la montagne au quotidien. Grand marcheur, le carnet de notes à la main, l'appareil photographique à proximité, il parcourait en solitaire l'arc alpin de long en large sur les sentiers de la Via Alpina. Fasciné par le monde sous-glaciaire, lors d'explorations en haute montagne, il faisait de nombreux repérages de cavités et revint à sa passion première : la spéléologie. Le cancer allait l'emporter le 26 mars 2021 à 63 ans.